"Prisons Club Med", "massages en prison" : derrière les barreaux, la désinformation

Isabelle Bordes - - Coups de com' - Source police - 26 commentaires

C'est visiblement un détail aux yeux de la plupart des médias qui ont abondamment relayé la colère du garde des Sceaux le 17 février : les soi-disant "massages offerts aux détenus pour la Saint-Valentin" n'ont pas eu lieu. Seule une poignée de médias a informé le public que la circulaire pondue à l'occasion par le ministre contre les activités "ludiques" en prison se fondait sur du vent.

"Assis sur une chaise, le trentenaire se fait masser le visage sous le regard d’autres clients. Il est détendu et souriant. Cette scène, digne d’un salon de massage, est pourtant inhabituelle. Elle se déroule entre les murs de la maison d’arrêt de Seysses, au sud de Toulouse." C'est en introduisant ainsi le sujet que La Dépêche du Midi lance le 14 février en ligne un nouveau feuilleton politico-médiatique, abondamment attisé à droite. Encore un feuilleton allumé sur un fantasme : la prison en France serait "4 étoiles". Et encore un qui piétine plusieurs règles de base de la déontologie : vérifier les faits, ne pas publier de contre-vérité, rectifier ses erreurs, etc. Car ce feuilleton se fonde sur un fait qui n'a... pas eu li...

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