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Pince-mi sophiste de passage
Qu'est-ce que c'est que ce titre ?
Il m'a fait fuir.
Puis j'ai lu quelques commentaires ce qui m'a amené à lire la chronique.
Tout le contraire du titre. Brillante lucide et implacable.
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karlbourd
Et oui, le racisme de classe est partout...il est certain que TF1 n'a pas un regard compréhensif sur les classes populaires.....
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Lng
Merci pour ce compte rendu d'une intelligence rare. Vraiment merci !
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Nastasia
C'est ce qu'on appelle un article "CQFD" lol. Merci.
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Asinaute sans pseudo 13b23
c'est bête j'ai cassé le bouton 1 de ma zapette!
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Jiemo
Pendant toute la lecture de ce magnifique article , une seule pensée : Le "Hors Série" de Johann Chapoutot. Le darwinisme social en plein "revival".
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Chouette
C’est comme au Brésil où le Ministre de l’économie du gouvernement de Bolsonaro, Paulo Guedes, s’insurge que le dollar bas (il a battu des records de hausse cette semaine) favorisait les voyages des femmes de ménage à Dysneyland aux États-Unis (Miami). Comme tout le monde le sait, voyager en avion aux côtés des pauvres, qui plus est des employées payées une misère, que la classe dominante et bourgeoise (sur)exploite au quotidien est impensable. Quoi? Les pauvres s’offrent un luxe, ah non ! D’ailleurs, c’est l’ex-presidente, Dilma Rousseff, qui avait instauré la formalisation du travail des femmes de ménage, mesure qui avait fait scandale à l’époque chez les bien-pensants de la classe dominante. Exploiter et payer les prolos une misère, d’accord mais les voir voyager, partager les salles d’attente des aéroports et fréquentes les mêmes lieux villégiature des riches, c’est franchir la ligne rouge de l’insupportable. Ci-dessous, une photo du journal Folha de São Paulo du 16/02/2020 : “femme de ménage dit qu’elle a fait un miracle pour économiser 25 000 reais et emmener sa fille à Disney”, voyage qu’elle a effectué en juillet 2017 quand le dollar était bien inférieur à aujourd’hui. 25000 reais est le prix d’une voiture populaire au Brésil à titre de comparaison.
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Paddy
Salauds de pauvres ! Qui gaspillent l'argent des aides sociales piqué à ceux qui, eux, ont travaillé dur toute leur vie, et sans prendre de vacances, pour pouvoir être enterrés riches. (Signé : un commerçant poujadiste).
Je me joins aux remerciements de mes petits camarade ci-dessous pour cet article rappelant opportunément que le mépris de classe prospère avec aisance sur nos télés nationales. -
Kadiz
Merci de montrer ce mépris de classe abject !
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Chee
Merci de la chronique.
Du même ordre que les remarques sur "les allocations de rentrées qui servent à acheter des écrans plats" qu'on se farcit à chaque rentrée scolaire. Je me suis heurté à quelqu'un en salle des professeurs il y a quelques années (il faut que j'arrête de m'énerver en salle des profs, ça ne sert à rien ; mais tout ça pour dire combien cette pensée de m..de est répandue).
Le sociologue Denis Colombi vient de publier chez Payot un ouvrage qui porte précisément sur le sujet : Où va l'argent des pauvres
(lien vers le site leslibraires.fr pour éviter la pub aux grands groupes, mais il est disponible ailleurs, bien sûr)
Comme il l'explique, ça relève également d'un réflexe de mise à distance pour se rassurer sur sa propre situation : si le pauvre est pauvre, c'est forcément à cause de ses mauvais choix. Donc moi qui, contrairement à lui, suis raisonnable, je ne risque rien. Et puis moi je mérite mon achat dispendieux, alors que chez lui ça dénote de l'irresponsabilité.
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PREVENTION
Excellent ! Tout est dit. Le pauvre doit se justifier , le riche doit profiter.
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Cultive ton jardin
"Ah si j'étais riche, doubidou bidou bidou... "
J'avais 8 ans et ma soeur 6 quand Elisabeth a été couronnée reine d'Angleterre. J'ai souvenir d'un numéro de Paris Match où on trouvait des photos d'enfance d'Élisabeth et Margaret... identification immédiate.
Le soir, dans notre lit commun ("l'enfant a-t-il sa propre chambre?", disait le questionnaire scolaire annuel destiné à tester notre conformité au modèle), on rêvait de ce que devait être la nuit de deux princesses.
Comme ma mère, pour tempérer un peu notre lit glacé, y mettait une brique chauffée au four à bois et enveloppée de papier journal, nous imaginions les princesses entourées d'une dizaine de briques pour avoir chaud partout et pas seulement aux pieds.