BibiTaupe 23 janvier 2010 à 08:21
Une excellente chronique, MERCI !
Merci de nous rappeler les différentes sorties de l'homme au sac de riz, elles sont souvent risibles, dommage qu'on ne les sente pas sincères.
Bien sûr qu'il faut qu'il continue à bouger pour exister mais le ridicule pointe à chaque sorties.
Il me fait penser à un BHL qui se prendrait constamment les pieds dans tous les tapis. Je n'arrive même pas à le trouver compationnel car trop théatral, trop joué et mal en plus.
En même temps, il ne fait qu'utiliser cette réaction face à un évènement terrible qui secoue le monde afin de tirer profit d'une catastrophe.
Naomi Klein avait bien raison = elle l'explique si bien dans son livre "La Stratégie du Choc".

Alain Gérard 21 janvier 2010 à 08:28
On lit "Dernier lapsus en date : le nom du président éthiopien (...). Le chef de la junte guinéenne s'appelle en réalité Moussa Dadis Camara..."

Donc Sherlock-l'Hôpital, qui confond l'Éthiopie et la Guinée, se moque de Kouchner-la-Charité, qui se trompe de nom de président.

mvieja 21 janvier 2010 à 00:12
Je pense que ce qu'a été cet homme et ses engagements d'autrefois ne peuvent lui être retirés. Mais sa posture actuelle est peut-etre d'autant plus insupportable; quelle tristesse de voir son évolution; sa descente, devrais-je dire. Un homme qui a réellement pris des risques tant physiques que psychiques, dans sa lointaine jeunesse : et cela est impossible sans sincérité et idéalisme / époque lointaine;... le voir ainsi aller se compromettre avec des politiciens cyniques, et qui- hors N.A.P., point de salut - ne connaissent rien à ce qui est important dans la vie, besoins fondamentaux ..., et "non-habiter" un poste prestigieux, et ne plus servir que de "potiche", c'est ,même si cela s'est fait au fil du temps, de compromissions en compromissions, tout-à-fait odieux. Comment peut-il se regarder en face ? Nous l'aimions bien. Il n'est plus que le portrait de Dorian Gray.

Paméla 20 janvier 2010 à 15:05
J'ai eu longtemps de l'admiration pour Kouchner en tant que cofondateur de Médecins sans frontières : c'était vraiment un type idéaliste, qui voulait sauver l'humanité. Il a vraiment payé de sa personne ; les images du Biafra sont encore dans toutes les mémoires.
Depuis qu'il a retourné sa veste, je ne peux que m'agacer lors de ses interventions télévisées.

Tiens, le titre de la chronique me fait penser au film La Légion saute sur Kolwezi, à la gloire de l'armée française, of course ;).

Peerline 20 janvier 2010 à 14:47
Je ne mènerai pas la guerre continuelle au déferlement qui suivra sans doute de la part de tous ceux qui vont critiquer le porteur de riz, mais qui n'ont jamais certainement pour la majorité apporté le moindre sachet de riz aux restos du coeur, à deux pas de chez eux.

Ceci étant dit, ce n'est pas un lapsus, par si ou par là qui vont discréditer ses missions humanitaires, ou politiques, comme au Kosovo.

Peut être qu'il est l'invité des médias en ce moment comme connaissant bien le milieu du monde humanitaire, ou encore quelques personnes à l'ONU, ou à l'ambassade de France? Peut être que quand on a connu la guerre et la souffrance, on a plus facilement le souffle coupé quand on y pense que quand on tapote sur son clavier?? etc etc...

pow wow 20 janvier 2010 à 14:47
Très belle chronique super-drôle et pas charitable pour un sou (hin hin hin). :o)

Je n'ai jamais compris pourquoi il avait eu un prix Nobel cet homme-là, homme de cinéma et de théâtre devant l'éternel avant tout, c'est plutôt un 7 d'or qu'il aurait dû avoir, voire un Molière, pourquoi pas un César même.

Tout sonne faux chez cet olibrius, les colères ou les passions, tout est mal joué, tout est surjoué, des tonnes, des mégatonnes. Il pense Shakespeare, Voltaire et Gandhi, et on voit un énergumène vibrionnant au lyrisme discount, un Narcisse orgueilleux, un utopiste aux étoiles. Il pense Corneille et Racine, en le voyant on pense Bouglione et Zavatta, c'est sidérant quelque part.

Compunet 20 janvier 2010 à 14:35
grace à vous Sherlock, la France va se souvenir que son ministre des Affaires Étrangères s'appelle Bernard Kouchner (Kouchetoilà pour les intimes !) ; c'est vrai j'avais fini par l'oublier ce sinistre là !!

à l'époque quand il se justifiait de passer à droite parce que Jospin l'avait honteusement laissé de côté pour son gouvernement, on pouvait se poser la question du "pourquoi" ; mais aujourd'hui on sait : les socialistes, qui le pratiquaient depuis si longtemps, connaissaient parfaitement son incompétence grave (votre chronique est très instructive ) !!

Sarko ne l'aurait pris que pour diviser la gauche ?
le voilà avec un individu qui divise la droite brrr pas de chance hein :)
et pour Kouchner le revoilou à la case départ, la même que lui avait réservée Jospin : le néant ; sans aucun rôle à jouer au niveau politique...... mais avec une casserole de traître à traîner ad vitam éternam...

nb : je veux rien dire mais ses petits copains-traîtres du gouvernement (à part Besson bien sûr trop fier de pouvoir exprimer sa haine de l'étranger qui devait sourdre en lui depuis longtemps), à part d'accroître leur collection de cocottes en papier, n'ont pas plus à faire dans leur beau bureau !!
les Bockel, Amara et autre Hirsch risquent de se retrouver le bec dans l'eau dans pas longtemps et avec quelques difficultés à retrouver leurs anciens postes................

Chaiitoun 20 janvier 2010 à 14:25
Pauvre Kouchner , bientot limogé.... a t il assez cotisé et économisé pour avoir une retraite correcte? Quand à Christine Okrent , restera t elle à France 24 après le départ de Kouchner? Car Sarkosy aura quand meme son mot à dire sur qui il veut garder à la télé....
Les pauvres, à leur age , etre lachès ainsi..... Bien que aucun des deux n'en soit au niveau de la contribution de solidarité pour les vieux travailleurs (env 600Euros)