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Gavroche
Et pis, maintenant, il y a "le fromage du troisième type"...
Suite à l'article du Canard de cette semaine, j'ai trouvé CA...
Encore moins cher... Et avec la bénédiction de la commission européenne !
Bon appétit ! -
Paméla
Ah Sherlock, vous êtes vache avec le lait. ;-))
Pourtant, je crois que vous appréciez certains petits carrés mauves, non ?
Croquez plutôt une amande ou une noix, mangez des dattes, des choux et des sardines, vous renforcerez votre capital osseux ! -
Peerline
@Sherlock & Juléjim
France2, 29/01, aux alentours de 00h.... Petite pub entre amis qui devrait réjouir Sherlock... -
cosmalpolite
la premiere fois que j'ai vu cette pub,
http://www.humour.com/videos-comiques/videos.asp?VIDVideo=12135
j' ai cru que c'était encore un " délire" de parano... je ne pensais pas qu'elle existait vraiment ..... -
Gavroche
C'était chez le même Lactalis que l'on récupérait les restes de fond de cuve, plus tout le reste renversé par terre, genre petit lait et autres "déchets", pour le balancer dans le camembert "Président"...
Désolée pour la longueur de ce message, mais je n'ai pas retrouvé l'article, ceci fait partie de mes anciennes archives...
Lactalis : Besnier condamné
Selon le Canard Enchaîné du 12 avril 2000, et La Tribune du 13 avril, le PDG du Groupe Lactalis a été mis en examen pour « fraude sur le lait et publicité mensongère ». Cela ne veut pas dire qu’il soit coupable, cela veut simplement dire que la justice s’interroge.
En d’autres temps, pas si lointains, la justice a tranché. Par exemple, la société Lactalis a été condamnée pour « publicité de nature à induire en erreur », pour une histoire de fromage, en première instance le 2 mai 1997 par le tribunal correctionnel d’Annecy et en deuxième instance le 5 mars 1998 par la cour d’appel de Chambéry. Condamnations confirmées par un arrêt de la Cour de Cassation du 12 octobre 1999. Et vlan, 100 000 F d’amende.
En janvier 2000, la Cour de Cassation a confirmé une condamnation du groupe Besnier (devenu Lactalis), pour avoir fabriqué du fromage de comté avec du lait non conforme aux spécifications de l’« appellation d’origine contrôlée ». Et encore 200 000 F d’amende.
En ce mois d’avril 2000 il s’agit de lait et de camembert. L’affaire remonte à juillet 1998 : des gendarmes débarquant inopinément à la maison mère à Laval, et dans 5 autres unités du groupe, constatent des pratiques de « mouillage » systématique du lait de consommation, opération qui consiste à effectuer une ultrafiltration du lait pour extraire les protéines et à réintroduire la solution lactée dans le lait. Objectif : faire que ce lait contienne 29 grammes de protéines par litre, ce qui est le minimum européen, alors que le lait de notre région peut atteindre jusqu’à 33 grammes par litre. Cette pratique est interdite par un règlement européen de décembre 1997.
Notons, pour rire (?) un peu, qu’autrefois on parlait d’écrémer le lait. Maintenant on parle d’écrêter les protéines. Mais cela doit rapporter puisque cette pratique entraînerait une économie de 100 millions de francs pour un milliard de lait collecté. C’est du moins ce que dit la société Entremont, concurrente de Lactalis. Mais c’est sûrement de la jalousie
Selon le Canard Enchaîné, du perméa (sorte de petit-lait, mélange de flotte et de sels minéraux) de lait de chèvre serait réinjecté dans le lait de vache. Plus étonnant encore, les enquêteurs auraient découvert que Lactalis utilisait de « l’eau blanche, à savoir le liquide blanchâtre obtenu après nettoyage des tuyauteries des laiteries avec de l’eau chaude ». Le litre de perméa coûte quelques centimes le litre. Revendu au prix du litre de lait, soit 2 F le litre, ça fait un joli bénéfice.
M. Morelon, chargé de la communication du groupe, ne nie pas. Il se défend en disant que les autres le font aussi. C’est à voir, puisque la Fédération de l’industrie laitière s’est portée partie civile dans cette affaire.
Il paraît aussi, toujours selon le Canard Enchaîné, que le groupe Lactalis utiliserait de l’eau oxygénée pour la fabrication de fromage, dans l’usine de Retiers. M. Morelon affirme, lui, que cette eau oxygénée est utilisée pour la fabrication de poudre de lait destinée à l’alimentation animale. Pourquoi ? Les animaux exigent une certaine blancheur de la poudre qu’ils consomment ? Ils sont bien exigeants !
Ni respect des réglementations. Ni respect de ses propres engagements ? C’est du joli. Il y en a qui sont condamnés pour moins que cela.
Selon le Canard Enchaîné du 13 septembre, (largement repris par toute la presse nationale) les enquêteurs de la Direction de la Consommation et de la répression des fraudes ont découvert le pot-aux-roses dans le pot-à-lait chez Besnier.
Le groupe BESNIER, dont une filiale s’appelait BRIDEL, a changé de nom le 1er janvier 2000 pour s’appeler LACTALIS.
« 144 pandores sont allés dans une bonne partie des usines Besnier. Ils y ont découvert que des sessions de formation étaient organisées pour tromper les fonctionnaires des fraudes, qu’un des patrons du géant du lait avait donné l’ordre de détruire des pièces comptables compromettantes qui prouvaient que les produits destinés à trafiquer le lait étaient fabriqués dans certaines filiales du groupe et facturés à d’autres filiales »
Selon les enquêteurs le groupe Besnier (Lactalis) mouillait son lait quelquefois à hauteur de 4 %. Les enquêteurs auraient découvert « une fraude portant sur 70 % de la production du groupe » lequel fabriquait du « lait » en mélangeant l’eau de nettoyage des cuves et tuyauteries avec des protéines prélevées, en toute illégalité, sur les laits les plus riches fournis par les éleveurs.
Bactéricide : l’eau oxygénée est un puissant bactéricide utilisé, c’est légal, pour nettoyer les cuves. Mais des salariés du groupe Besnier ont avoué que de l’eau oxygénée était versée dans les tanks de lait destiné à la fabrication du beurre pour « conserver et stabiliser les matières premières »
« Nous n’avons jamais ajouté d’eau oxygénée dans l’alimentation humaine. Si nous l’avions fait, nos produits auraient été saisis et cela n’a jamais été le cas, se défend le groupe Lactalis. De telles accusations relèvent d’un véritable acharnement à notre encontre. ». Il n’empêche que les enquêteurs émettent de sérieux doutes d’autant plus que les responsables des sites contrôlés ont fait preuve d’une « mauvaise foi flagrante » et de la volonté de s’opposer à toute enquête : « les documents consultés confirment la stratégie du groupe Besnier de s’opposer au contrôle et de dissimuler par tous les moyens les preuves des malversations. En fait cette stratégie du groupe est fondée sur des pratiques interdites et généralisées, édictées par les plus hauts responsables du groupe et relayés par le Service juridique » lit-on dans les rapport des officiers de police judiciaire en date du 6 mai 1999
Le groupe, qui a toujours gardé son siège à Laval, est présent dans 141 pays. Aujourd’hui en France un camembert sur deux (soit un million d’unités) sort de ses usines sous les marques Bridel, Lanquetot, Lepetit ou le Châtelain. Il compte aussi un beau plateau d’autres fromages avec 200 variétés, du cantal au comté en passant par le munster et le roquefort. Le groupe mayennais, qui possède encore le lait Lactel et la marque BA, emploie 15.000 personnes, dont 2.000 en Mayenne et 3.000 à l’étranger (Etats-Unis, Ukraine, Pologne, Espagne) et traite plus de 6,6 milliards de litres de lait. En 1999, son chiffre d’affaires s’est élevé à 31,5 milliards de francs (4,75 milliards d’euros).
Alors, une accusation de mouillage du lait et d’eau d’oxygénée dans les tanks à lait, cela ne fait pas bien dans le tableau. Le directeur général de Lactalis, Marcel Urion, a été mis en examen en avril 2000 pour fraude et publicité mensongère dans le cadre d’une instruction menée depuis deux ans sur des manipulations du taux de protéines du lait. Bien qu’il se défende par la voix de son responsable de la communication, Luc Morelon, qui assure « cela fait des mois que nous avons arrêté les pratiques mises en cause », le mastodonte des produits laitiers (31,5 milliards de francs de chiffre d’affaires, 15.000 salariés) qui collecte 6,6 milliards de litres de lait, n’a guère trouvé d’alliés dans la profession pour le soutenir dans l’épreuve.
La Fédération nationale de l’industrie laitière (FNIL) regrette cependant cette contre-publicité dans la mesure où elle peut avoir des effets négatifs sur l’image de toutes les industries laitières...
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Cassandre
" Le lait de croissance, un coup marketing réussi...
Par Nath le lundi 21 septembre 2009, 17:08 - Alimentation Bio - Lien permanent
Lait de croissanceLes industriels ne cessent de développer du lait aux vertus diététiques : une stratégie marketing qui ne vise qu'à faire du chiffre d'affaire, comme le montre un très bon article de Rue89, intitulé "Comment Lactalis fait son beurre avec le lait pour enfants".
Depuis environ 15 ans déjà, le "lait de croissance" avait fait son apparition sur la marché, et toutes les nouvelles mamans, soucieuses de donner le meilleur à leur progéniture, en sont devenues des consommatrices assidues, d'autant que le personnel de santé en vantait les mérites. On peut d'ailleurs se demander quel est leur intérêt et surtout quelle est leur moralité...
Aujourd'hui, Lactel - la marque de Lactalis, troisième groupe laitier mondial - lance le lait "123 école" à grands renforts de communiqués et de dossiers de presse expliquant que "les enfants dès 3 ans vont pouvoir découvrir avec plaisir tout le bon goût du lait de vache, dans une formule adaptée à leurs besoins, en relais du lait de croissance." En gros, après l'allaitement maternel ou les biberons de lait en poudre, vous passez au "lait de croissance" jusqu'à 3 ans, puis au lait "123 école" après... A quel âge l'enfant va-t-il découvrir le vrai lait de vache, celui qui ne sent pas la vanille ?!
Et Lactalis de s'en mettre plein les poches puisqu'un litre de lait est vendu en moyenne 0,80 €, et qu'un litre d'123 école se vend 1,19 €...
Dans son Panorama des industries agroalimentaires 2008, le ministère de l'Alimentation, de l'agriculture et de la pêche expliquait : "En dix ans, les sommes dépensées par un ménage acheteur de lait UHT demi-écrémé sont passées de 57 à 54 euros par an. En revanche, les dépenses des ménages achetant du lait de croissance sont passées de 43 à 59 euros sur la même période."
Le magazine professionnel LSA confirme cette tendance en indiquant que "le "segment" lait de croissance est pratiquement le seul de l'alimentation infantile à avoir progressé dans les derniers mois, en valeur à défaut d'avoir progressé en volume (ce qui signifie qu'on n'en vend pas forcément plus, mais qu'on le vend plus cher, malin)".
C'est ça le marketing, ça peut être aussi immoral que les excès des traders en bourse ! Au moment de la crise du lait, on constate que la pub anti-lait fait beaucoup de torts aux producteurs... " -
Gavroche
Il y a un article sur cette question sur le site de Thierry Souccar La Nutrition.fr
A consommer sans modération, car très documenté.
De plus, je suis désolée, Sherlock, l'industrie communique évidemment sur ce qui l'arrange, mais on constate une très grande différence entre les pays très consommateurs de produits laitiers, et les autres ...
Les os des Suédoises
C'est en Suède, en Norvège, aux États-Unis, en Allemagne, en Irlande, au Royaume-Uni, en Finlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande que l'on consomme le plus de lait par personne et par an. C'est aussi dans ces pays que le nombre annuel de fractures du col du fémur (pour un âge donné) est le plus élevé. Les Suédois détiennent deux records mondiaux : celui de la consommation de laitages et celui des fractures du col du fémur.
Les Australiens, les Néo-Zélandais, les Américains avalent trois fois plus de lait que les Japonais. L'incidence de fracture du col du fémur est, dans ces pays, deux fois et demie à trois fois plus élevée qu'au Japon. Aux États-Unis, l'ostéoporose ne touche pas toute la population de manière uniforme. Les Mexicains-Américains et les Afro-Américains, qui consomment moins de laitages que les Blancs, ont deux fois moins de fractures du col du fémur.
En Chine continentale où, malgré l'offensive de l'agrobusiness laitier, on consomme encore très peu de lait (autour de 10 kg par personne et par an), la fréquence des fractures du col du fémur est l'une des plus faibles au monde, 5 à 6 fois plus basse qu'aux États-Unis où chaque Américain avale plus de 250 kg de lait par an. Au Togo, l'ostéoporose est extrêmement rare : on y consomme annuellement moins de 10 kg de lait par personne.[...] Pour résumer, ces études de populations nous transmettent un message clair et simple : moins on consomme de lait et de protéines animales, plus on a des os en bonne santé.
Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar, pages 71-72.
La question, c'est surtout de savoir quel type de calcium nous avalons, et comment (et si) notre corps peut l'assimiler. -
Cassandre
Thierry Souccar : "Les besoins en calcium ont été exagérés"
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LaNutrition.fr, le 15/05/2008
Le 22 mai 2008 paraît en librairie la nouvelle édition, revue et augmentée du livre de Thierry Souccar Lait, mensonges et propagande. Il explique pourquoi il a jugé nécessaire de procéder à cette mise à jour.
LaNutrition.fr : Pourquoi cette nouvelle édition de Lait, mensonges et propagande ?
Thierry Souccar : Pour plusieurs raisons. D'abord, la recherche avance. Il y a de nouvelles études, je tenais à les intégrer au livre parce qu'elles précisent, confirment ou nuancent ce que j'écrivais dans la première édition. Ensuite, l'industrie laitière et ses amis ont fait donner la grosse artillerie contre ce livre, le plus souvent en caricaturant mes propos mais parfois en apportant ce qui peut apparaître au moins en surface comme une contradiction réelle et fondée. Je voulais répondre à tout cela. Enfin, j'ai ressenti le besoin d'approfondir certains aspects de la première édition, en particulier je voulais remonter le temps pour comprendre comment on en est venu à nous faire croire que la santé de l'os se résumait à un mot : le calcium, et surtout je voulais approcher de la manière la plus rigoureuse possible nos besoins réels en calcium, qui est le grand argument des laitiers. J'ai aussi écrit un chapitre sur les liens entre l'industrie laitière, les autorités de la santé et les nutritionnistes. C'est très instructif.
Dans la première édition, vous avez développé et étayé l'idée que les laitages ne préviennent pas l'ostéoporose. Où en est-on aujourd'hui ? Que disent les études ?
C'est un chapitre-clé du livre et je l'ai encore augmenté, en rassemblant des données anciennes et surtout les études parues depuis la première édition. L'industrie laitière et ses alliés, comme l'Académie de médecine, prétendent que je n'ai sélectionné que les données allant « dans mon sens » mais il suffit de consulter le livre pour se rendre compte que c'est faux. J'ai bien pris soin de ne citer que des méta-analyses, c'est-à-dire des analyses en cumul de résultats d'études aux conclusions parfois contrastées. J'en ai recensé sept. Six concluent que les laitages sont inutiles. La seule qui trouve le contraire est signée d'un médecin payé par l'industrie laitière. Donc la seule conclusion possible aujourd'hui si l'on accepte de laisser parler la science et faire taire l'idéologie, c'est que le calcium laitier n'a aucun intérêt dans la prévention des fractures d'ostéoporose. Ceux qui prétendent le contraire mentent à la population.
L'industrie laitière et les nutritionnistes qui croient aux vertus des laitages se défendent aussi en disant que de très nombreuses études montrent que les laitages augmentent la densité osseuse.
Effectivement, et j'ai consacré un chapitre entier à cette histoire de densité osseuse. On a là un exemple fascinant de ce qui peut être fait en médecine pour noyer le poisson : asseoir un discours de santé publique sur un marqueur intermédiaire comme la densité osseuse, plutôt que sur le seul critère qui compte, la survenue d'une fracture. La même chose se passe en cardiologie : on mesure le taux de cholestérol plutôt que les infarctus. Des médicaments sont autorisés sur leur simple capacité à faire baisser le cholestérol, alors même que l'on commence à comprendre que cholestérol et infarctus, ce n'est pas la même chose. L'industrie laitière s'est affranchie pendant des années de l'obligation de montrer que les laitages ça fait baisser les fractures, simplement parce qu'avec des laitages la densité osseuse augmente. Mais la densité osseuse n'a qu'un rapport assez lointain avec le risque de fracture d'un individu. Une illustration frappante, c'est la Scandinavie. Les Scandinaves, grands consommateurs de laitages ont la densité osseuse la plus élevée du monde, et aussi le record du monde des fractures du col du fémur.
Les laitages ne sont donc pas ces aliments formidables qu’on veut bien nous décrire ?
Avec les laitages contre l’ostéoporose, on n’était plus dans la science, mais dans la magie. Comment a-t-on pu imaginer un seul instant qu’un aliment – le lait – et un nutriment – le calcium – allaient régler presque à eux seuls le problème complexe de l’ostéoporose ? Si la biologie, c’était aussi simple, cela fait bien longtemps qu’on saurait soigner le cancer.
A propos de cancer, vous avez été l'un des premiers à attirer l'attention sur le risque de cancer lié à la consommation excessive de laitages. Que dit la recherche ?
Ce lien a été confirmé pour le cancer de la prostate. Je pense que plus personne ne peut décemment soutenir aujourd'hui que les laitages à dose élevée, c'est-à-dire plus de trois par jour, n'augmentent pas le risque de ce cancer, notamment ses formes agressives. Au passage, je trouve inquiétant que dans un pays qui se dit démocratique ce soit un journaliste scientifique qui ait informé le public. Pourquoi les organismes de veille sanitaire et les instances de la santé ne font-ils pas leur travail ? Au contraire, en 2004, le ministère de la santé a tenté d'étouffer l'affaire et de me discréditer. Dans un livret consacré à l'alimentation et le cancer, publié sous la direction du responsable du Programme national nutrition santé il était écrit que les laitages n'ont absolument aucun lien avec le risque de cancer et que « ceux » qui prétendaient le contraire étaient des « gourous pseudo-scientifiques. » Nous étions alors quelques « gourous » dans ce cas dont Walter Willett, le patron de la plus grosse unité de recherche en nutrition au monde, celle de Harvard. Aujourd'hui, les « gourous » sont des milliers et il y en a même au ministère de la santé.
Vous dites que vous vous êtes penché sur les besoins en calcium. Quels sont-ils ?
Si l'on se nourrit comme le recommandent les spécialistes, avec plus de fruits et légumes et moins de sel, moins de protéines animales, nous avons besoin de deux fois moins de calcium que ce qui est officiellement conseillé. Le tout facilement fourni par une alimentation sans laitage ou avec peu de laitages. J'avais écrit cela dans la première édition, ce qui a fait rigoler l'industrie laitière et ses copains. Dans la deuxième édition, ce n'est plus moi qui le dit mais l'Organisation mondiale de la santé. Du coup l'industrie laitière ne rigole plus, elle tousse...
Pourtant les recommandations officielles n'ont pas été changées : on conseille toujours à la population de consommer trois à quatre laitages par jour.
Oui mais on commence à ressentir comme une gêne. Le Programme national nutrition santé n°2 se fait beaucoup plus discret sur cette histoire de calcium qui était il y a encore quelques années un « objectif prioritaire », une sorte de vache sacrée. Ils n'en parlent plus beaucoup. Ces dernières années, des milliers de médecins et de diététiciens ont changé d'avis sur le sujet et commencent à inciter leurs patients à lever le pied sur les laitages. Globalement aussi les Français consomment moins de produits laitiers, en particulier les plus éduqués d'entre eux, ceux qui s'intéressent à la nutrition et sont soucieux de leur santé. Donc le message fait peu à peu son chemin. Dans quelques années, les pouvoirs publics reconnaîtront - ou ne reconnaîtront pas - qu'ils se sont faits pendant 70 ans les complices d'une gigantesque machine de propagande, mais ils seront de toute façon obligés de changer de discours : on ne peut pas avoir longtemps raison contre la science.
Propos recueillis par Sylviane Passard -
Gavroche
Je ne sais pas si vous avez remarqué la part de plus en plus importante dans la pub du lait "avec 90% de lactose en moins"... Bien la preuve que le lait de vache n'est pas fait pour nos petits intestins fragiles... Et que nos bons industriels le savent parfaitement.
En revanche, ce qui est beaucoup plus discret, c'est le fait que les "probiotiques" (actimel at autres activia, jadis nommés d'ailleurs "bio" - z'ont été obligés de changer de nom pour publicité mensongère ...) sont apparemment responsables du surpoids de nos concitoyens...
Voir l'article du Canard Enchaîné ici
Et pis tiens, un lien intéressant sur le prétendu apport de calcium du lait.
Il semblerait que c'est en Europe (les plus gros consommateurs de produits laitiers) que les cas d'ostéoporose soient les plus nombreux. -
Cassandre
l'indépendance de l'AFSSA en question
Il faut savoir que des scientifiques rémunérés par l'industrie laitière, on en rencontre à l'AFSSA pour qui curieusement le lait ne poserait aucun problème de santé !
Qui à l'AFSSA a décidé de ne pas tirer la sonnette d'alarme ?
Il faut savoir également que 25 des 29 experts ont déjà travaillé pour l'industrie laitière. Exemple : Le président de ce groupe collabore depuis plus de 10 ans avec Nestlé ! De nombreux rapports écrits de ces experts sont financés par Danone, Nestlé...
Visionnez et observez bien l'embarras de la Directrice du département nutrition de l'AFSSA suite aux questions dérangeantes qui lui sont posées, et posez vous la question : Pourquoi ce collectif n' a jamais lancé de messages d'alerte sur les risques de sur-consommation de lait ? -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
Qui se souvient, de la distribution de lait à l'école ?
(Mendes-France était Président du Conseil.)
http://boomer-cafe.net/version2/index.php/Je-me-souviens/Je-me-souviens-du-verre-de-lait-de-Pierre-Mendes-France.html -
Cassandre
conférence du professeur Henri Joyeux -
Patrice Guyot
Vous me faites bien rire dans ce topic !
Le lait est l'aliment idéal des veaux... En quoi pourrait-il être nuisible pour les Français ?
Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos
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Jir's
D'un point de vue purement biologique (je suis loin d'être un expert mais je me lance), le lait pose énormément de problèmes. Source indiscutable de calcium, il pose plusieurs questions. A-t-on besoin de ce Calcium adulte? Ingérons nous ce Calcium? Trop de lait, ça serait pas dangereux par hasard?
J'ai lu les commentaires au dessus et je rejoint beaucoup d'entre eux. Le premier : "De tout un peu". En petit quantité, le lait est source de protéines, de lipides et de vitamines (rare quand il est UHT ou thermisé, il vaut mieux l'acheter chez le fermier); il apporte en plus nombre de bactéries qui sont bonnes pour la santé, soit qu'elles renforcent la flore intestinale, soit qu'elles viennent titiller nos défenses immunitaires.
Le deuxième est : "l'adulte n'as pas besoin de lait". Dans la nature, les animaux adultes ne boivent pas de lait, et d'ailleurs si vous donnez du lait a votre chat, il adorera, mais ce sera a vous de nettoyer quand il aura mal digéré.
Et au contre argument lu plus haut "les animaux ne font pas de feu" je répondrait que si ils savaient le faire, ils l'utiliseraient. En effet, la nourriture cuite est souvent bien meilleure, premièrement au gout, mais aussi pour la santé. Souvent ne veut pas dire tout le temps, et ne veut pas dire que le cru n'a pas d'intérêt au contraire, c'est comme tout il faut savoir doser.
Quand au problème du Calcium il est très complexe. Tout d'abord il faut savoir plusieurs choses. Le calcium est bon pour les os, pendant la croissance... à condition qu'il arrive à s'y fixer. Pour être utile au corps humain, le calcium a besoin de vitamines, notamment la D (si je ne me trompe pas) que l'on trouve dans le poisson majoritairement. Un apport de calcium sans vitamine D est totalement inutile.
Ensuite, les scientifiques ont observé une corrélation étrange (ce n'est qu'une corrélation pas de lien de cause a effet en ce qui me concerne). En Asie où la consommation de calcium se limite à l'eau, aux légumes et au lait de soja, le taux d'ostéoporose est quasi nul comparé à celui des pays occidentaux où cet apport est censé être plus important. Or, l'ostéoporose se soigne, d'après les médecin, par un apport en calcium.
Ce que j'en déduis à titre personnel c'est que le calcium laitier n'est pas "bon", ou alors qu'on manque terriblement de poisson. Le Calcium dans le lait est dit saturé en lipide, il est donc difficilement utilisable par l'organisme.
Il faut savoir également que dans une poignée d'amande, il y a autant de calcium que dans un grand verre de lait.
Pour ma part je continuerais quand même à manger ou boire des produits laitiers, mais pas a cause des pubs idiotes avec les squelettes, mais parce que y a rien de tel qu'un camembert au lait cru pour finir un repas, ou qu'un fromage blanc acheté à la ferme. -
Fan de canard
Explosive, cette chronique, [s]Jean-Luc Porquet[/s] Sherlock.
Comme si les fils de pub nous prenaient pour des vaches à ...., ça se saurait.
En tout cas, là, j'en ai bu du petit-.... grâce à vous.
Et merci à poisson et pow wow pour leurs conseils visant à lutter contre la lyophilisation des esprits.
En revanche, j'ai avalé le filtre par mégarde.
Dois-je passer un savon à Brita ? -
Winston Smith : misanthrope
Ce livre de Thierry Souccar, intitulé "Lait, mensonges et propagande", avait provoqué une onde de choc.
Mais que font Apathie et Duhamel ? -
Cassandre
tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le lait -
Patrice Guyot
Un léger détail : de quel lait parle-t-on ?
De celui qui sort du pis de la vache ou de l'ignoble brique UHT demi écrémée qui traîne sur les rayons de supermarchés ?
Parce qu'il y a autant de différence entre les deux qu'entre du caviar de chez Petrossian et des oeufs de lump de chez Leader Price (Coffe est un escroc)...
Et le vrai lait il n'y en a plus nulle part, d'ailleurs c'est plus ou moins interdit (par qui et au nom de quoi : mystère et confiture de lait !)
Dans le meilleur des cas du "micro-filtré (beurk, c'est quoi ? Quelle horreur !) Ou sous le manteau, chez Barthélémy, rue de Grenelle
Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos
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Cassandre
Quand vous aurez lu le livre "l'alimentation ou la troisième médecine " de Jean Seignalet, vous comprendrez pourquoi il faut supprimer le lait de votre alimentation.
Ce livre est un grand coup de massue quant à nos habitudes alimentaires. -
Watson
Le lait n’a pas si mal tourné sur la pierre de Wolfgang Laib.