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john z'guéner
Ardicon aimait humilier, dominer, maîtriser ses invités.
Mais des fois, ou du moins au moins une fois, les invités n'étaient pas toujours "gérables" ni très respectueux du cadre imposé par le maître des lieux. Où on perçoit qu'il n'est pas totalement ravi (et moi ça me fait marrer)
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Lolotte
Ardisson n'était ni conforme à l'hagiographie réalisée par sa compagne, ni le Diable en personne.... Surprenant, non ? non, c'est le lot de tout le monde. Tout le monde est complexe. Personnellement, j'ai toujours aimé regarder les émissions d'Ardisson, qui me procuraient du plaisir, qui me faisaient rire, qui cassaient les codes, mais je n'ai jamais été dupe d'Ardisson, et clairement, le sexisme de ses émissions (dont je ne me rendais pas compte à l'époque) a très mal vieilli, mais Ardisson ce n'était pas que ça. Je trouve fascinant tous les commentaires définitifs. Je trouve fascinant qu'on reproche à Daniel Schneidermann une chronique mesurée. Comme si certains avaient du mal, finalement, avec la complexité humaine. Et puis, le respect dû aux morts, il me semble que ça veut dire quelque chose. Il est loisible de ne pas l'aimer. De là à l'insulter ...
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Max Médio
Tous ces gens s’autocélèbrent dans la même nullité qu’Ardisson.
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JEAN FERRUC
J'ai ce souvenir de "Tout le monde en parle", avec ses bimbos en petite tenue, accompagnant telles des geraniums en pots les interventions du viril P. Corti, Ardisson qui ne laissait pas ses invités développer leur argumentaire, aimant confronter des opposés socialement (genre catho tradi et actrice X...), et l'inévitable alimentation du clash permanent - dailleurs cetait du direct? Si quelquun peut m'eclairer. En gros ça ressemblait à du tf1 sur le service public. Et visiblement ça faisait de laudience. Et bon inutile de préciser que le débat public n'en sortait pas grandi, tellement des stéréotypes du mâle alpha étaient véhiculés.
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Catherine
Très bien cet article anonyme, tout y est. Simplement on peut se demander quel est son statut par rapport à la récente chronique nostalgique de Daniel Schneidermann saluant "l'artiste" Ardisson : montrer que le jeune journaliste sur la photo, sous l'intitulé :
"Le sexisme d'Ardisson déjà dénoncé "à l'époque"
On s'est replongé dans les archives d'Arrêt sur images, version France 5. Dans l'émission du 30 janvier 2000"
était déjà dans le vrai et n'a jamais, depuis, dévié de sa boussole morale ?
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SamKhay
Dans "tout le monde", vous comptez Daniel Schneidermann du coup ?
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Limonchell:o)
Franchement qui peu encore croire Mm Bachelot,et Mr Ruquier.
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Fr@nck
En fait, en lisant votre article, c'est l'archétype du héros du XIXème siècle, il monte à Paris en étant ambitieux et il réussit grâce aux femmes dont il exploite le talent par arrivisme et mépris. Pire qu'un Julien Sorel, Rastignac ou Bel-Ami...
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Davesnes
Cette chère Clémentine Autain, toujours prête à s'arranger avec les valeurs morales qu'elle défend. Cette grande féministe dénonce le sexisme d'Ardisson, décide de ne plus aller se faire humilier dans ses émissions et puis, sous prétexte que l'émission fait de l'audience, retourne se vautrer dans la fange. Sa copine Raquel Garrido, à qui l'on reprochait de participer au cirque Hanouna, avait justifié de la même manière sa participation aux émissions crapoteuses : "pour toucher le peuple, il faut aller là où se trouve le peuple".
La même Garrido qui, au passage, assistait aux obsèques d'Ardisson avec le petit peuple composé d'Arthur, de Léa Salamé, de Guillaume Durand, Florent Pagny, Brigitte Macron, Maurice Lévy, l'ancien président de Publicis et tant d'éminents prolétaires.
La gauche à droite de LFI ne nous déçoit jamais. Comme disait Guy Bedos : "C'est dur d'être de gauche, surtout quand on n'est pas de droite".
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Asinaute sans pseudo 26871
ASI fait un papier de peu de qualité sur un défunt, la chose est aisée car ce dernier cité n'aura pas le droit de réponse... L'air du temps de la moraline est de plus en plus présent et les affaires sortent à foison, on va chercher dans les caniveaux des restes d'écume haineses sans, bien entendu, remettre dans le contexte l'époque de la carrière de l'acteur, du présentateur et j'en passe... Le vomi éclabousse à tout va, prétextant une évolution souhaitée et cela à toute vitesse. Peu importe de salir, d'abaisser, d'accuser... La modération, la réflexion sur les retombées d'un écrit ne sont plus actuels, le buzz, l'audience transgressent, finie la déontologie, il ne faut plus s'encombrée de tels fardeaux !! Raymond Mathieu
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Davesnes
"Ardisson a tout maîtrisé et réussi à imposer le récit de sa carrière. En se dédouanant de la plupart de ses dérives sous prétexte que "c'était l'époque" et qu'on ne lui a jamais rien reproché. Pas de bol, à l'époque justement, "Arrêt sur images" existait déjà et on a conservé les archives."
"Arrêt sur images", combien de divisions ? Autrement dit, les reproches d'une émission marginale, ça compte pour du beurre.
Je ne dénigre pas, c'est un simple constat que je fais.
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Bartabac
Vous êtes dur avec ardisson , il n’a fait que dire et mettre en pratique , que pour réussir dans ce marigot qu’est le capitalisme , il suffit d’être une crapule . Après il vous dit qu’il en a conscience et qu’il a fait ce choix délibérément .La motivation première c’est la réussite dans un cadre donné , et oui il a réussi dans ce cadre . Et si ça se trouve , il aurait réussi dans un autre cadre . C’est marrant quand même , on voudrait que les choses soient différentes sans changer de paradigme . Ben on réussira pas !
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pompon
Ah! Personne ne lui a dit que son comportement était sexiste et ce génie ne pouvait pas le penser tout seul.
À bas toutes ces idoles de pacotille mais, malheureusement, du pain et des jeux, ça fonctionne toujours, tant qu'il y a du fric â se faire.
Et tous mourrons quand même ...
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Pakal
Troisième article sur Ardisson.
Rien de plus important dans l'actualité ?
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KE-SAIS-je
Personnellement, ça m' a permis de reprendre deux fois des moules...
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Paddy
En résumé, un de ces bien ordinaires "type-qui-a-une-revanche-à-prendre-sur-la-vie". Ambitieux, arrogant, prêt à tout écraser sur son passage pour "arriver". On en connait tous, de ces personnages puants et importuns, qui hélas réussissent toujours à rassembler autour d'eux, par effet de lumière artificielle, une troupe plus ou moins fournie de renifleurs de derrière opportunistes. La politique et les médias en sont de bons fournisseurs, le monde des affaires aussi. Aucune valeur humaine. Ils se contentent de passer de l'état de déchet pauvre et anonyme à celui de déchet riche, célèbre et adulé.
Apparemment, c'est plus jouissif qu'on ne le croit, d'être aimé par des cons.