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pilde
Elle doit gérer ses finances comme une bonne mère de famille pour qu'elle puisse récupérer des primes de fin d'année sur les dépenses qu'elle a su épargner à l'administration. Ils feraient mieux de faire des économies sur certaines promotions. :D
Le problème c'est que les sommes non dépensées ne sont pas reconduites l'année suivante donc, serpent qui se mord la queue, il faut les dépenser à tout prix en toute bonne conscience. Je pense qu'il doit y avoir quelques aberrations dans leur système que leur devoir de réserve, écrit entre guillemets, leur interdit de divulguer... On s'abtiendra de dire ce qu'on pense de tout ce petit monde. :D -
Sherlock
Dans le cahier du Parisien, tous les témoignages ne se valent pas. La chef du département du budget à la direction interrégionale de Strasbourg décroche la palme (budgets des hôpitaux, achats écolos, etc.). Mais j'ai eu un doute en lisant un passage (que j'ai finalement retiré de la chronique).
Voici ce qu'elle déclare à propos de la recherche d'économies dans les prisons : "Si nous décidons de faire livrer le fuel avec trois petits camions citernes sur un établissement particulier, forcément un peu plus coûteux, c'est parce que nous connaissons le gabarit des portes de cette prison, grâce aux stages que nous avons faits au cours de notre formation".
Eum eum, devinette sans réponse : Qu'est-ce qu'elle a voulu dire ?
Personnellement, je comprends que grâce à son stage, et pour faire des économies, elle a appris qu'il valait mieux adapter la taille des camions de livraison aux portes des prisons. C'est sûr, ça coûte toujours moins cher que de reconstruire la façade d'une prison à chaque fois...
Je pense que j'ai mal compris... -
frederic pape
Zut, j'ai raté le dernier plan com' !
Dommage j'avais un titre accrocheur pour leur pub: "prenez perpét, devenez gardien de prison"
Ce sera pour la prochaine fois -
pilde
"Nous avons besoin d'hommes et de femmes de qualité", dixit MAM
C'est marrant parce que la qualité tant recherchée est parfois dénoncée lors du recrutement des nouvelles promotions. Et le niveau est rabaissé à un niveau qui laisse présager des complications pour la profession. Ce n'est pas le cas pour la dernière promotion, en revanche...
Mais il paraît selon certaines têtes pensantes du moment que ce ne sont pas des priorités.
Concernant la fameuse "prime de risque" évoquée par Ahmed dans Eco89, je pense qu'elle est due à une méconnaissance de ce qui constitue sa fiche de salaire. En général les gens parlent de l'indemnité de sujétion spéciale, ou I.S.S., comme d'une prime de risque. Je crois savoir qu'il n'en est rien. C'est une prime perçue pour les dimanches et les jours fériés travaillés. Il faut bien assurer la continuité du service publique.
Cette pub ne rend pas réellement compte de la réalité à mon avis. On devrait attaquer l'Etat pour publicité mensongère. -
Gavroche
Quand on pense que le gouvernement vire les fonctionnaires (un sur deux pas remplacé), que Fion râle après les collectivités locales qui embauchent "36 000 personnes par an", alors que "la dette" de l'Etat s'aggrave... L'Etat qui se désengage partout, sauf dans les prisons... Liberté égalité fraternité, c'est du passé... Notre nouvelle devise c'est "sécurité pour les zonnêtes gens"...
Un métier de rêve : maton...
Défoulement garanti -
Watson
Le Panoptique, principe d’un œil omniscient censé éclairer les prisons modernes, à la différence des sombres cachots, avait été conçu par Jérémy Bentham, au XVIII° siècle. Dans le plan com’ de recrutement d’aujourd’hui, cet œil de lumière est ici signifié par la ligne blanche infranchissable, concernant toutes les cellules des prisonniers invisibles. L’obsession du calcul économique de Bentham – surveiller le plus grand nombre avec le moins de personne possible - est allé jusqu’à lui faire même concevoir l’auto-icône, pour faire la double économie des frais de cimetière et de la rémunération des artistes. Bentham a en effet fait de son propre corps son effigie mortuaire, exposée sous vitrine. En étant un peu provocant, on peut se demander finalement pourquoi devoir payer des agences de publicité et dans le même temps vouloir supprimer les primes de risque pour les gardiens qui font un métier difficile et où les conditions de détention sont loin d’être idylliques. -
Juléjim
tsss tsss... ce n'est guère charitable(*), Sherlock, de tirer sur les ambulances ;-)
Circulez ! y a plus rien à voir !
(*) comment ? vous n'êtes pas DU TOUT charitable ? OK OK ! -
yannick G
Message 1/5max du 27/09/09.
80 000 détenus en 2017 ?
Ce n'est pas seulement le titre du petit ouvrage fort instructif, que je lis actuellement, écrit par Jean Bérard et Gilles Chantraine (Editions Amsterdam, 2008), c'est avant tout ce qui ressort d'un document d'orientation rédigé par la direction de l'administration pénitentiaire (DAP), initialement "conçu pour demeurer interne à la Chancellerie"...
Comme les auteurs le soulignent : "Concrètement, cela signifie qu'elle [DAP] s'attend à ce que la hausse de la population carcérale entre 2002 et 2007, de 50 000 à 60 000 personnes, se poursuive au même rythme." (p.71) Par conséquent, "le lancement en 2002 d'un plan de construction de 13 200 places nouvelles" (p.55) n'est pas terminé, qu'il est déjà dépassé ou risque de l'être très rapidement si la tendance ne s'inverse pas dans les plus brefs délais.
MAM et avant elle Dati, lorsqu'elles mettent en avant que l'encellulement individuel, prôné par le droit Européen et que la France rechigne à pratiquer (trop cher naturellement), celles-ci précisent que c'est à la requête du prisonnier que cela s'opère, oubliant régulièrement de mentionner les contre-parties. Le détenu peut ou pourra d'ici peu et certainement pour un temps très court avoir une cellule individuelle, s'il accepte de changer de prison et donc de perdre ses attaches familiales, car, bizarrement, ce n'est jamais dans la prison demandée qu'il y a de la place, soit dans une beaucoup plus éloignée, soit dans une plus vétuste... Le prisonnier n'est donc pas libre de son choix, mais est face à un nouveau chantage, à un énième dilemme.
Enfin, la course aux places disponibles est perdue d'avance, tel un paradoxe de Zénon D'élée, comme le rappelle régulièrement Florence Aubenas, nouvelle directrice de l'Observatoire International des Prisons (OIP): "Ah l'éternel refrain! En 1838, déjà, le ministre de l'Intérieur affirmait : "A mesure que les constructions s'étendent, le nombre de prisonniers augmente." Accroître le nombre deplaces n'a jamais réglé le problème de la surpopulation !" répond-t-elle à MAM dans un récent entretien (Nouvel Observateur, p.82, 17-23 sept 2009).
Sans parler des mesures de prévention du suicide... Supprimez les draps pour les pendaisons et ils se fracasseront la tête contre les murs, comme dans Twin Peaks, ou autrement.
Suicidaire ne veut pas dire débile, ils trouveront, hélas, toujours un moyen.
La réponse administrative ne peut donc être limité ou axée principalement sur les causes matérielles.
Faut-il donc être un ministre ou un électeur de droite pour le penser sérieusement plus de deux secondes ?
yG -
Mathieu
Il vous suffirait de livrer les croissants avec vos chroniques sherlock, et j'érigerai une statue à votre gloire. -
Francès Pérance
Quand tout part en vrille, quand votre politique est creuse : utilisez le « Plan Com' »
Cet outil efficace vous ravira par la simplicité de sa mise en place (relais par lémédias assuré ainsi que par les chaines publiques qui n’ont pas le choix et par les chaines privées asservies au gouvernement) et vous protègera des problèmes engendrés par votre médiocrité tout en épargnant votre soif de pouvoir qui vous a permis d’arriver à ce poste.
Les exemples de « Plan Com’ » sont nombreux et le plus récent vu dans "Doggy Célébrités" vous persuadera qu’il peut être mis en place à partir de n’importe quel support.
Nos agences, complètement dévouées à votre cause du néant, sont à votre service pour étudier tous les problèmes qui risqueraient de porter atteinte à votre image et trouver ensemble des solutions simples et efficaces.
Nos tarifs bien qu’exorbitants vous permettront de dépenser moins que d’admettre les problèmes et rechercher des solutions.
Le « Plan Com’ », vous en redemanderez !!
A l'attention de M.E. Besson voici un exemple de ce que nous pourrions mettre en place rapidement : Ne ratez pas votre avion -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
Citations :
« Au 15 janvier 2009, 13 détenus s’étaient suicidés »
« Le 7 septembre 2009, un prisonnier du centre de détention de Mauzac, en Dordogne, se donnait la mort portant à 94, le nombre de suicides »
« Vendredi 25 septembre 2009, on apprenait qu’un surveillant de prison de Fleury-Mérogis s’était suicidé. C’est le seizième depuis le début de l’année »
« 16 suicides parmi 24 000 [66.7 pour 100 000] surveillants exerçant en France alors que le taux de suicide de la population française était de 16,3 pour 100 000 en 2007. »
On comprend pourquoi l’administration pénitentiaire a besoin d’un plan com ! -
Fan de canard
Chronique aux petits oignons.
Et je m'en rends compte à mesure qu'au fil de vos chroniques, je m'aperçois que nous partageons globalement une vision des choses similaire.
Vous êtes vraiment d'utilité publique, pour le site en particulier, et pour votre façon de présenter les choses en général, avec la touche de satire qui apporte un incontestable gros "plus" à @si. Qui complète bien l'ironie du matinaute maitre des lieux qui plus est.
Pas étonnant que Didier Porte se soit référé à vos chroniques dans les siennes.
Mais elles ont un gros défaut:
Un goût de trop peu qui survient sitôt la lecture achevée.
[s]Castagnette[/s] Qu'à cela ne tienne, je m'en accommoderai.
Bref, pour résumer: merci - encore une fois.
FDC, matinal moi aussi le dimanche, parfois ^^