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Bartabac
A droite du jourdain ou a gauche du jourdain madame Panot ? Ben ça dépend du coté où tu regardes connard ! A droite a gauche devant derriere et freme la ta grande gueule !Et avec Guiraud c'était ...un truc encore plus débile , pour essayer de démontrer l'incompétence des insoumis .En tout cas c'est pas sur l'ile de Guyanne ça c'est sur ,hein manu ? Ça flippe dans le slip de l'inspecteur truchot !
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Tatanka
PS:
Cette montée vers la guerre de l'UE a deux composantes contradictoires et pourtant concomitantes :-)
1) Le Nouvel Empire Romain Germanique de la Commission Européennes ayant des difficultés sociologiques à s'établir, l'imposition d'un État de guerre global à l'Europe de l'ouest (UE) permettrait l'imposition du Régime Impérial par la contrainte. Bref, rassembler les Peuples contre un ennemis commun. Objectif: éviter de ce péter la gueule entre nous.
2) Les États européens, en particulier les plus actifs dans l'Histoire, gardent malgré tous un fond de souvenir des causes géographiques et conséquences de leurs situation. Aussi, tout en prétextant vouloir se défendre contre les Russes envahisseurs en positionnant des troupes dans des territoires actuellement Ukrainiens, ils se réarment en prévision des guerres classiquement historiques entre États d’Europe de l'Ouest.
C'est que nous avons fait fort: nous avons réussi à convaincre les Russes qu'ils étaient asiatiques et qu'ils n'avaient rien à faire par "cheux nous" à l'Ouest. Aussi, une fois établi leur glacis de sécurité à l'Ouest dans les plaines d'Ukraine (la géographie toujours), ils pourront nous ignorer et nous laisser nous entre-tuer tranquille pour s'occuper de leurs affaires avec les Restes du Monde.
Ma prévision: Tout comme Gorbatchev avait dit - approximativement - "Nous allons vous faire un truc terrible, nous allons vous aller vous retrouver sans ennemis", c'est ce qu'ils vont faire, ne pas donner de prise... Aussi l'alternative est une bonne vieille guerre Germano-Latine, comme depuis toutes les bagarres entre les descendants du Grand Charles, je parle de celui de l'An 800. :-)
Méditez...
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Toufik Cherifi
Une belle chronique. Honnete et touchante
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kirisakow
Mieux vaut tard que jamais ! Cela étant, au-delà de faire son mea culpa, il faut surtout documenter cet aveuglement dans tous ses aspects. Ce pourrait être un ouvrage majeur, au même titre que Berlin, 1933 ou Paris et le désert français.
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Catala93
J'ai vu l'émission sur Elucid dans laquelle on retrouve un Daniel égal a lui-même, nourrissant le doute et avec la conscience qu'un journaliste ne sait pas tout et peut reconnaître publiquement ses erreurs. Un exemple pour les éditocrates pétris de certitudes.
Berruyer affirme avoir su avant tous les médias que Poutine allait envahir l'Ukraine. Je n'ai retrouvé la trace de cette affirmation nulle part.
L'histoire ne repasse jamais les plats de la même façon, la prévision est très casse-gueule.
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Carnéade le Fataliste
Si je leur cherche un dénominateur commun, je parlerais plus d'un immense backlash contre les tout aussi immenses avancées de l'humanité sur une période incroyablement courte, une seconde partie de XXème siècle (et début de XXIème) qui a bousculé des siècles voire millénaires de tradition.
Ce qui est raison de s'inquiéter sur jusqu'où peut aller ce retour de balancier, mais aussi de rester positif sur l'évolution générale de nos sociétés. Qu'on parle de droits humains ou sociaux, place des femmes et des minorités en particulier, ou de relations internationales, avec l'émergence progressive d'un droit non seulement des nations mais des peuples, et le développement de structures de coopération en tout genres, il y a eu en un mot une révolution, uniquement comparable dans sa quasi soudaineté à l'échelle de l'histoire humaine avec celles technologiques se déroulant en parallèle, remettant en cause des normes qui apparaissaient à beaucoup comme éternelles.
Une illusion que certains ont pu avoir (en particulier dans les générations précédent la mienne, ayant acquis ces progrès de haute lutte), c'est que passé les conflits initiaux que certaines avancées avaient suscité ces immenses progrès étaient à voir comme presque unanimement acceptés ou en tout cas définitivement acquis.
La vérité plus cruelle, à mon avis, c'est que le rythme de ces changements a produit une espèce d'effet de sidération dans la partie des populations qui y était rétive, plus qu'elle fut réellement convaincue qu'ils représentaient un mieux. Beaucoup de bouleversements ont fini tolérés plus qu'acceptés par les plus conservateurs, tout simplement parce qu'ils en étaient encore à digérer les précédents quand ils survenaient, et se retrouvaient à n'y réagir qu'en ordre dispersé, souvent en faisant mine d'accepter ce qui ne les faisait pas bondir le plus, voire en se réclamant de certaines avancées pour mieux en dénoncer d'autres, pour éviter d'être démonisés comme d'extrême-droite (en particulier à une époque où le souvenir de la période fasciste/nazie était encore assez vif pour faire de pouvoir y être rattaché quelque chose de socialement excommunicatoire).
Mais sous la surface tous ces groupes révoltés par le changement n'ont jamais cessé de développer leur rancœur, tandis que, du fait de leur défaite globale, ils passaient de la case des conservateurs à celle des réactionnaires. Et condamnés à la même marginalité ringarde, ceux qui s'obsédaient de tel ou tel changement, ont retissé des liens et peu à peu établi une sorte de synthèse de leurs idées (voyant des tendances à l'origine peu religieuses se rapprocher des idées des fous de dieu jusque sur des sujets comme l'avortement ou les mérites de la famille traditionnelle, des qui s'obsédaient surtout des évolutions de mœurs se mettre à parler beaucoup plus de nation vue comme seul rempart au globalisme qui les imposerait, des qui semblaient avoir dépassé le stade d'une vision raciale y revenir en l'enrobant à peine de questions culturelles, etc...). Et évidemment quant au monde auxquels ils espèrent revenir une sorte de vision idéalisée des années 1950 (faute d'aller jusqu'à assumer rêver d'un retour aux années 30 de certains pays), pratique pour vendre leur projet aux bien plus larges populations qui rêveraient surtout d'un retour à la prospérité d'avant la succession de crises économiques qu'on a connu depuis les années 70 ("aux 30 glorieuses", comme on dit en France).
Le mouvement, au niveau mondial, qui incarne le mieux cette synthèse qui apparaissait encore improbable il y a une quinzaine d'années, me semble être le parti républicain américain tel qu'il a évolué sous l'influence des tea party puis MAGA. Arrivant à rassembler sous une même bannière des gens qui s'obsédaient surtout de toute politique de protection sociale assimilable à du "socialisme", de théoriques libertariens qui se situaient à l'origine à l'opposé des religieux ou autres autoritaires sur la question des libertés individuelles, ces fanatiques religieux normalement surtout soucieux de moeurs (et qui auraient logiquement dù rejeter Trump pour cette raison), des masculinistes plus modernes n'adhérant que moyennement à leur culte de la famille traditionnelle ("un truc de béta males"), des nationalistes hostiles à toute autorité internationale (dont la conversion massive à l'isolationnisme, après une période où le chauvinisme américain était plutôt incarné par les néo-conservateurs, est en elle même étonnante), des suprémacistes blancs de plus en plus assumés ne s'étant jamais remis des droits civiques, le tout suivi évidemment de toute une masse de gens moins politisés éspérant surtout le retour à un âge d'or économique promis par un homme "fort".
Je pense que c'est important à souligner parce que son succès explique aussi en partie la vigueur nouvelle des ultra-réactionaires européens. Même s'il s'est avéré trop incompétent pour concrétiser ses idées ou éterniser son pouvoir, Trump a prouvé qu'un parti presque ouvertement fasciste pouvait triompher même dans une grande puissance de longue culture démocratique et relativement prospère. Il est en celà un exemple plus probant que Poutine par exemple (s'il est peut être un encore plus grand modèle en terme "d'homme fort", celui que Trump lui même admire), dont le succès s'explique avant tout par une Russie qui n'en a jamais développé une, et sa réaction à un déclin bien plus objectivement démontrable que celui de la puissance américaine.
C'est peu étonnant dès lors qu'ils se sentent pousser des aîles un peu partout depuis 2016. Son élection a donné le signal de départ à une nouvelle phase du backlash, voyant les fafs sortir de leur cavernes, et après avoir si possible fusionné avec la partie des droites classiques s'étant peu à peu rapprochée de leurs idées, viser vraiment le pouvoir.
Surtout que Trump leur aura aussi montré que, pour peu qu'ils intègrent à leurs programmes les cadeaux fiscaux et remises en cause de politiques écologiques nécessaires, des forces économiques seront au rendez-vous, même pour soutenir une extrême-droite s'affichant protectionniste, etc. Et tout une structure s'est développée pour les mettre en relation avec les extrêmes-droites d'autres pays, comme pour organiser des échanges sur des sujets comme l'idéologie ou la stratégie électorale (en France surtout avec la branche zemmourienne de l'ED, le RN version Marine Lepen apparraissant sans doute trop socialiste aux sponsors américains).
Pour en revenir à l'évolution globale, je pense qu'il convient surtout de se préparer mentalement à voir remises en cause de plus en plus de choses qui nous semblaient acquises, que ce soit au niveau sociétal ou international, pour éviter de sombrer dans le même genre de sidération face à la réaction que celle qui a profité au progrès à une époque.
On doit avoir conscience que la phase la plus violente/intense du backlash est devant nous (et susceptible de durer, peut être autant que la période de progrès précédente), et que ceux qui souhaitent ramener nos sociétés un siècle en arrière, sont bel et bien susceptibles si on les laisse faire de remettre en cause tous les progrès que ça représente (évidemment progressivement et indirectement, selon les sujets et état des sociétés concernées, en faisant peu à peu glisser les fenètres d'Overton nécessaires à revenir dessus, on ne va pas voir l'égalité hommes-femmes par exemple être directement contestée - sauf peut être en Corée du Sud dont la droite semble particulièrement en pointe sur le sujet- mais il faut bien se dire que le rêve d'un retour à une patriarchie intégrale n'est pas pour rien dans celui du "religieux" - ou la conversation de ce modèle dans certains pays non-occidentaux). De même au niveau international, même l'extrême-droite européenne n'en est pas à se réclamer ouvertement d'un retour au colonialisme, mais ça ne signifie pas qu'il ne fasse pas partie de ses plans de saborder toute structure qui donnerait aux pays 'faibles' un peu de pouvoir de résister aux volontés des 'forts' (ou qui entravent le genre d'aventures guerrières que préconisent ceux qui voient la grandeur d'un pays en terme de sphère d'influence).
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biscotte77
Le pire n'est jamais certain mais toujours à envisager. Et les leçons de l'histoire ne servent à rien, si ce n'est à être instrumentalisées.
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Tristan Le Gall
Pétition afin d'utiliser les "avoirs gelés" russes au profit des Ukrainiens.
Nul doute que cette proposition d'utiliser les fonds russes (capital issu de l'exploitation des ressources pétrolières, et dont le peuple russe n'a d'ailleurs pas vu la couleur) afin de donner aux Ukrainiens les moyens de se défendre contre l'invasion russe a été très bien accueillie par ces "grands humanistes" que sont LFI et le PCF.
Quoi ? L’anticapitalisme s'arrête donc là où commencent les intérêts de Moscou ? Quelle surprise !
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Cultive ton jardin
Depuis longtemps, je pense que nous sommes sur une ligne de crête. La vallée heureuse d'un côté, le précipice de l'autre. Regardons bien où mettre les pieds, mais n'oublions pas de lever les yeux, il arrive que des chemins ne mènent pas là où l'on croyait.
Et surtout: chacun de nos pas vers le meilleur ravive l'énergie des partisans du pire, s'ils nous attaquent c'est plutôt bon signe, non? À condition de ne pas se laisser impressionner.
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gizz
Merci Daniel, de mettre quotidiennement des mots sur nos états d'âme de post soixante-huitard attardés.
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rêveur.357
Attention Daniel, à force de battre votre coulpe, vous allez finir par intéresser le petit Vincent B. pour une embauche à C NEWS !!!
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Erwan
Cher Daniel, je suis pas du tout d'humeur mais je vais quand-même faire dans l’interprétation positive, même que ça va en faire rigoler plus d'un.
Je pense que la remontée des suprémacismes divers et variées (i.e. "nous meilleurs, eux beurk") est une simple réaction à des décennies de progrès accéléré au niveau des droits universels humains depuis 1945.
Les réactionnaires se sentent perdus car leurs croyances sont en train de disparaître dans la grande poubelle de l'Histoire. Le réac perdu est un réac méchant, et beaucoup d'entre eux croient évidemment que la violence est la solution. C'est moche, mais à la fin c'est les gentils qui gagnent, parce que le monde évolue vers *moins* de violence (si si, regardez bien).
Au passage, c'est exactement pour ça qu'on est horrifié.es par Poutine en Ukraine ou Netanyahu en Palestine : pas parce que leur violence est nouvelle, au contraire elle est très ancienne, parce qu'elle est anachronique : elle n'est plus moralement acceptable parce que la moralité moyenne du monde a progressé un max. Il y a 50 ou 100 ans, leur violence était plus ou moins normale, maintenant elle ne l'est plus. Et cette tendance est une bonne nouvelle, non ?
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DOMINIQUE ELLES
Abonné à ASI depuis de longues années, ainsi d'ailleurs qu'à Hors-Série depuis le début, je ne sais pas si vous êtes plus aveugle qu'un autre, ou moi-même plus que vous, M. Schneidermann, mais j'ai juste le sentiment que vous chargez un peu beaucoup la mule Poutine, qui n'est certes pas un saint, mais côté "occidental", on a quand même fait tout ce qu'il fallait pour provoquer la situation telle qu'elle est. Emmanuel Todd me semble plutôt dans le vrai. Bien à vous.
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Simon
il y a un truc bien, au moins avec les russes on est jamais déçus. le titre du Daily Telegraph est une pépite.
le plan c'est donc de créoliser l'Europe à fond les ballons pour amener les populations à voter extrême-droite et donc à favoriser Poutine ? c'est bancal ton truc Vladimir.
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Eric Bost
Belle chronique cher Daniel, j'y retrouve la hauteur et le questionnement permanent que j'appréciais tant chez ASI, je reprends foi en vous :)
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Taloublue
Merci pour cet article, encore!
" Signaux faibles, signaux forts, les laissent présager depuis des années." juste un peu aidés par le rabâchage quotidien des media et les invitations pluriquotidiennes des extrême-droitistes!...
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isaton
Question « "réarmement démographique" », je faisais gaffe de mon côté à un passage d’un article du Monde dans sa livraison du samedi soir : « « (…), M. Poutine s’est longuement attardé sur des sujets qui constituent ses priorités – ou ses obsessions – depuis son arrivée au pouvoir, en 2000, à commencer par la démographie. « Une famille avec de nombreux enfants doit devenir la norme », a-t-il affirmé, alors que seules les annexions successives de territoires permettent à la Russie de ne pas perdre d’habitants. »
Je me disais, tiens, on ne me l’a jamais raconté celle-là ; annexer des territoires pour se faire croire que l’on est populeux ; est-ce plus intéressant ou non que de recourir à la migration ?
plus loin, vous écrivez que l’on ne vous a pas tout dit sur le « libre échange », pourtant tout un temps nos journaux étaient peuples d’ouvrières et d’ouvriers en pleurs à voir leurs usines voguer vers des ailleurs… N’avez-vous pas vu le film Louise Michel du fameux duo de réalisateurs, film qui abordait aussi la question du genre comme en passager clandestin.
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Poisson rouge
Mme Zacharopoulou, ministre macroniste applaudi debout par lfi et boudée par RN LR et Macronards adresses paroles enfin humaines sur Gaza (voir tweet Guetté )