La triste histoire de la charte oubliée de NKM sur le droit à l'oubli

Jean-Marc Manach - - Man Hack - 15 commentaires

Dura Lex, sed Tipex

Le "droit à l'oubli", c'est bien®, les pédophiles racistes et les islamistes sexistes, c'est mal™. Nul être sensé n'oserait en douter. Sauf que, de même que la prohibition de l'alcool aux États-Unis était partie d'un bon sentiment pour finir dans un bain de sang, le très consensuel "droit à l'oubli", (auquel nous consacrons notre dernière émission du 14h42) tout comme le filtrage des contenus "pédonazis", sont de faux amis, de fausses bonnes idées qui pourraient créer bien plus de problèmes qu'ils n'en règleraient. Illustration : la triste histoire de la "charte du droit à l'oubli" de NKM, aujourd'hui... bien oubliée.

Facebook est un réseau social qui permet à des adolescentes de 14 ans de partager, clopes au bec, des photos de leurs décolletés pigeonnants, de draguer des inconnus et d'acheter de l'ecstasy, aussi.

C'est, en résumé, la vision que véhicula l'un des tous premiers reportages télévisés consacrés à Facebook, diffusé fin 2008 surEnvoyé Spécial.

Particulièrement caricatural, ce reportage "moranoïaque" (on était alors en pleine Sarkozye, et Nadine Morano se plaisait à attiser les braises et diaboliser le Net), fitscandale(voir, aussi, le décryptage de @si).

A l'époque, Sarkozy voulait "civiliser" Intern...

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