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Maymor
Effectivement, les asinautes sont donc des hommes blancs entre 35 et 60 ans. Merci pour la diversité de paroles…
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Odyssée
C'est quand même un peu ouf, cette série sans une seule femme.
Perso, ai pas vu l'appel à témoignages. Et l'aurais je vu, pas du tout sûre que j'aurais répondu à l'appel.
Mais si vraiment seuls des hommes ont répondu, n'y avait il pas un deuxième appel à lancer ?
Plus explicite, visible, non mixte ???
J'espère au moins qu'il y aura une phase "retour sur l'expérience"...
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Ghis
Je vois le commentaire ci-dessous et après avoir vu plusieurs épisodes de cette chronique (merci aux participants et à la future participante), je me posais justement la question de savoir s'il y avait eu plus de demandes de participation que d'épisodes tournés et si c'est le cas, les critères pour "retenir" tel asinaute plutôt qu'un.e autre (a priori, pas celui du genre, étant donné le nombre de femmes représenté).
Concernant la chronique elle même, dont j'apprécie le caractère léger, je me demande finalement si le fait de rentrer chez les gens n'est pas un peu personnel sans vraie "plus-value". je me sens un peu voyeuse en regardant l'interview, même si très peu est montré.
Peut-être que ce qu'avait cru un des asinautes interviewés ne serait pas une mauvaise option : organiser une (ou des) rencontre filmée entre plusieurs asinautes pour parler d'un thème précis : pourquoi s'être abonné à ASI, les contenus appréciés, des suggestions, etc.
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VerDeau
Je viens de découvrir qu'il paraît que des hommes uniquement ont répondu à l'appel à témoignage. Alors désolée mais j'ai répondu et je suis une femme jusqu'à preuve du contraire. Par contre, j'ai un prénom non genré comme beaucoup. Et pourquoi mon prénom non genré serait justement masculin !!! je suis un peu vénère! Je veux bien des arguments pour n'avoir pas été retenue, aucun souci, mais celui là, les bras m'en tombent!
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poisson
Poser des questions à table, c'est obliger l'asinaute hôte à ne pas manger, ou à parler la bouche pleine! 🙂On assiste à une grande maitrise du coincement d'une bouchée qui attendra qu'on ait fini de parler, je me reconnais dans cette pratique. Comme quoi même femme on peut s'identifier à un asinaute.
Pour rassurer Louison Gasnier, par rapport à la réponse de Bruno à "comment on fait?", (grosso-modo que c'est en prenant de l'âge qu'on se forge sa capacité à évaluer pleinement les choses), je ne pense pas que ce soit uniquement l'âge qui garantisse une expérience permettant de se protéger du risque de naïveté face à l'info, aux données, etc. Il y a surtout la curiosité envers les choses qu'on ne connait pas et la manière de les aborder. Ce qu'on retient de l'expérience dépend d'ailleurs de cette curiosité et il faut accepter qu'elle soit aléatoire.
Les vieux jugeront toujours que les jeunes n'ont pas assez de culture générale. Mais la culture générale n'est pas un truc immuable qu'on peut transmettre.
On n'est pas des radars et notre cerveau n'est pas une gestion algorithmique de notre mémoire.
Justement j'ai eu la curiosité d'essayer de comprendre ce qu'est une start-up (j'avoue que je ne connais pas le site et son histoire) et je ne sais que penser. N'est-ce pas inquiétant qu'une entreprise ayant vendu (ou pas?) 7 radars pour surveiller le ciel qui tombe sur la tête du territoire français, ou le débris qui démolit des satellites français, on ne sait pas, que ce soit une start-up? Un truc limite secret-défense... Qui n'existe qu'aux usa? Et que eux ne partagent donc pas pour se faire pleins de sous, de plus en plus de sous? À la fin je me suis dis, non mais c'est pas une vraie start-up, c'est une recherche qui a besoin d'exister et qui trouve ses financements en se déguisant en start-up, comme pour la recherche en biologie appliquée, test covid et patati, si inutile c'est jetable... Voilà, mon esprit critique qui s'exerce grâce à mon âge, c'est pas forcément terrible et pertinent. Et si c'est pas des jeunots, qui me reprend dans mes a-priori?
Tous les jours je suis contente que des jeunes envoient bouler mes réflexes rassis de certitudes de l'âge, j'ai eu besoin d'exprimer un peu d'éloge de la jeunesse, qui ne peut pas être uniquement la représentation de la fatalité implacable de l'erreur, car elle est aussi l'agilité intellectuelle et le renouveau!
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Davesnes
Pour parler de Prigojine, l'Indépendant a déniché un expert dans un canard de bas étage anglais , The Sun. C'est un ancien colonel de l'armée britannique. Ils n'ont pas trouvé de général. Bah, c'est toujours mieux qu'un sergent.
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Dobenas
Cette émission c'est plutôt "Les asinauts"
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Ke-sais-je
En principe : Un expert, c'est une opinion. Deux experts, c'est la contradiction. Trois experts, c'est la confuson.
Sauf à la télé , où l'on a trouvé la solution : n'inviter que Christophe Barbier, qui sait tout sur tout. Et réciproquement....
" Si le monde explose, la dernière voix audible sera celle d'un expert disant que la chose est impossible " ( Un expert )
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phudipapa
ce n'est pas très surprenant que des experts soient d(avis proches ce qui aide à penser c'est d'entendre des avis différents du consensus médiatique et comment les média mettent en scène le discours ambiant
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Maxence
Merci Louison pour ce reportage et merci Bruno pour tes réflexions.
Sur le manque de diversité dans les émissions, personnellement je préfère avoir deux ou trois personnes de domaines différents, de façon à couvrir un sujet, qui vont donner un avis académique ou "expert" sur les arguments portés dans les médias plutôt qu'avoir un porte-parole d'arguments déjà maintes fois répétés comme éléments de langage, souvent de mauvaise foi. J'ai souvenir de l'émission sur le SNU, avec un député LREM. Saluons au moins son courage d'être venu défendre ses arguments (sans doute espère-t-il tirer un avantage ultérieur de sa loyauté), mais il n'était visiblement là que pour répéter ses éléments de langage. Les deux invitées l'ont (à mon sens) ridiculisé, mais il a tout de même monopolisé trop de temps de parole à mon goût. Donc oui à la diversité mais si les invités sont de bonne foi. Pour certains (surtout des politiques), ce n'est pas la peine d'en espérer, on reste dans la communication.
Et je suis d'accord que, comme pour les aliments, il faut s'assurer dans les ingrédients des médias qu'il n'y a pas trop de conservateurs ! 🙂