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  • AZERT Y 27 novembre 2010 à 16:49
    100 COMMENTAIRES !

  • Juléjim 22 novembre 2010 à 12:03
    C'est déjà douloureux de devoir supporter les leçons d'un sarkoléon sur l'emploi du subjonctif et autres admonestations aussi ridicules que méprisantes. Maintenant il me faut assumer le fait que la pertinence de cette chronique annesophienne me condamne au no comment (ou tout comme).

    Je déprime grave là. Heureusement, c'est juste en petits caractères...

  • jean-christophe grellety 21 novembre 2010 à 17:11
    Pour une évaluation et de nouvelles règles concernant les commentaires

    Pourquoi ? Parce qu'il y a une certaine "pollution" des sites et des médias, qu'il y a des truqueurs-trollers, et parce que nous avons besoin d'aller vers des échanges civiques plus ambitieux. Non ?

  • Anthropia 21 novembre 2010 à 10:23
    Il est des traditions où le commentaire conserve ses quartiers de noblesse, la glose dans la tradition juive est plus qu'honorable, lire Maïmonide, ou Rachi et ses commentaires, inscrit le lecteur dans une longue généalogie, dans laquelle il peut à son tour prendre sa place en commentant. Pourtant, chez Sarko, pas d'amour de la glose, mais une haine du commentaire. Pourquoi ?

    Votre analyse nous met sur le chemin, Anne-Sophie. Elle m'a rappelé un synonyme de "commentaire" dans un sens tout aussi péjoratif, l'annotation portée au stylo rouge et soulignée deux fois par les profs en haut des rédactions enfantines, "paraphrase", -c'était la honte d'en faire, et je me suis souvent demandé comme le prof trouvait la frontière entre le commentaire justement et la paraphrase, à partir de combien de mots trop proches du texte on avait faux, quel degré de "recul" (oh, le recul du président) on devait avoir pour être à la bonne distance du texte, en ne le rabâchant pas-.

    Et là j'ai compris que si commentaire il y a, c'est que texte original il y a aussi. Et que ce que stigmatise Sarkozy, c'est le commentaire de son storytelling permanent. Oui, c'est là que le bât blesse, Anne-Sophie, parce que les commentaires renvoient en miroir les mauvaises histoires que ce pouvoir nous serine à longueur de mois ; que, prises dans les phares de l'actualité, ces histoires ne résistent pas, montrent leur inanité, leur côté choquant, prouvant s'il en était besoin que ce Président parle faux, que ses textes n'ont l'air fort qu'à première vue, qu'ils ne résistent pas à une seconde lecture, obligeant les soutiers de l'Elysée à en chercher de nouveaux.

    http://anthropia.blogg.org

  • nonolimit 20 novembre 2010 à 21:07
    Anne-Sophie, je suis honoré!

    http://guybirenbaum.com/20101116/sarkolive/

    Anne-Sophie à 21h29
    nonolimit à 21h31

    J'allais oublier, très bonne chronique, comme d'hab!

  • delphes 20 novembre 2010 à 17:56
    Eclairant !
    C'est vrai qu'au lieu de commenter un texte ou un discours, il vaut mieux l'expliquer, le déplier jusqu'à en trouver le noyau dur, après avoir examiné chacune des couches qui l'enserre.

    D'ailleurs, je me demandais, "comment ?" a la même étymologie que "commentaire" ?

  • emilie bouyer 20 novembre 2010 à 17:54
    Excellent...Si,dans la pensée sarkozienne CMMENTATEUR= MENTEUR,ils auraient pu lui répondre :"C'est c'ui qui dit qui y est" puisqu'il a abusé de mensonges grossiers.

  • beyondtheeyes 20 novembre 2010 à 17:44
    A voté !

    M'enfin ça sent un peu le réchauffé tout ça :

    http://www.lepost.fr/article/2009/10/20/1751157_sarkozy-les-commentateurs-ils-commentent-moi-je-suis-du-cote-des-acteurs-donc-j-agis.html
    et
    http://www.wat.tv/video/petit-message-sarkozy-aux-medias-1vapj_2exyh_.html

    "Les commentateurs, ils commentent. Moi je suis du côté des acteurs, donc j'agis. Leur façon d'agir, c'est de commenter, c'est nécessaire. Ma façon d'agir, c'est d'agir, c'est indispensable, ce n'est pas le même travail."

    Allez zou, m'en vais reprendre un petit verre de resvératrol, hips !

  • bysonne 20 novembre 2010 à 17:34
    No comment :-((

  • galanga 20 novembre 2010 à 17:27
    Très belle chronique, M'dame Anne-Sophie.

    Ma concierge me disait d'ailleurs à ce propos :
    Mâtin ! C'est-y donc vraiment à toute heure que les "commentateurs" tâtent du "comment t'as tort" de ce Grand Mentor de la cohorte des mâtins et des menteurs !


    Sans autre commentaire.

  • sleepless 20 novembre 2010 à 17:03
    Bien vu, anne-sophie, "commentateur, commentaire" sont les nouveaux éléments de langage, voir ce que l'Inculte vient de sortir sur Karachi.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/20/attentat-de-karachi-nicolas-sarkozy-denonce-la-polemique_1442915_823448.html#ens_id=1438027&xtor=RSS-3208

  • Cultive ton jardin 20 novembre 2010 à 16:49
    Quand il dit "Je respecte les commentateurs et les commentaires", comment s'y prend-il pour que nous comprenions immédiatement "JE LES MÉPRISE!" et plus largement "JE VOUS MÉPRISE TOUS!"?

  • sgd (bientôt disponible ) 20 novembre 2010 à 16:42
    Qui ? quoy ? comment ? a qui ? pourquoy ?

    Qui ? quoy ? comment ? a qui ? pourquoy ?
    Passez, presens ou avenir,
    Quant me viennent en souvenir,
    Mon cueur en penser n'est pas coy.

    Au fort, plus avant que ne doy
    Jamais je ne pense enquerir :
    Qui ? quoy ? comment ? a qui ? pourquoy ?
    Passez, presens ou avenir.

    On s'en puet rapporter a moy
    Qui de vivre ay eu beau loisir
    Pour bien aprendre et retenir.
    Assez ay congneu,je m'en croy :
    Qui ? quoy ? comment ? a qui ? pourquoy ?

    Charles D'Orléans


    En théorie de la communication, on parle des 5 W ( Modèle de Lasswell , Pour lui, il s'agit de décrire la communication de masse à travers les questions : « : Qui, dit quoi, par quel canal, à qui et avec quel effet ? ». C'est la stricte reprise des cinq questions que Quintilien adressait à tout apprenti rhéteur.
    * Qui ? : correspond à l'étude sociologique du ou des milieux et organismes émetteurs.
    * Dit quoi ? : Se rapporte au contenu message, à l'analyse de ce contenu.
    * Par quel média ou canal ? : C'est l'ensemble des techniques utilisées pour diffuser l'information à un instant donné dans une société donnée.
    * A qui ? : vise l'auditoire, ou audience. C’est-à-dire les publics récepteurs avec des analyses selon des variables
    * Avec quels effets ? : Il s'agit d'analyser et d'évaluer les influences du message sur l'audience.
    Les commentaires et les commentateurs et "tatrices" sont donc censés partir de ces questions pour affuter leurs arguments et leurs analyses..

    )

  • AZERT Y 20 novembre 2010 à 15:36
    Commentaires, les cris et les larmes ? Il sera trop tard alors !

  • Frédéric Moreau 20 novembre 2010 à 15:35
    Et puis aussi, "commentateur", ça n'est plus "journaliste".

    Les mots de Sarkozy renvoient donc aussi à ce phénomène grandissant qui voit se multiplier, ici et là, sur les ondes et les écrans,
    ces péroreurs professionnels qui se targuent de pouvoir tout commenter, tout décrypter, tout analyser et encore, en faire du spectacle et s'enflammer ! - l'économie, le social, le politique, la place des femmes dans les banlieues, le réchauffement climatique, la place du sel dans
    les plats cuisinés, le rôle grandissant des commentateurs qu'on voit se multiplier ici et là sur les ondes et les écrans; commentateurs, des femmes et des hommes fourre-tout qu'on remplit de faits divers et variés qui ressortent aussitot par leur bouche sous forme de commentaire.

    Ces piliers de comptoirs amovibles, ces Abiker, Levy, FOG, et j'en passe et j'en oublie, décridibilisent, au final, le journalisme; Sarkozy alors a beau jeu de les citer pour jeter le doute sur le sérieux de la profession journalistique toute entière.

  • poisson 20 novembre 2010 à 14:44
    Comment taire?

    Comment faire taire?
    Ce beau parterre,
    Bah il sait y faire
    Sans barre de fer

    Mais si on préfère
    Changer d'atmosphère
    Juger les affaires
    Il n'f'ra plus le fier.

  • Tiphaine 20 novembre 2010 à 14:23
    Ca prouve, s'il en était besoin, que Sarkozy est complètement omnubilé par internet et ce qui s'y dit.

    Autrement ça me fait penser à cette remarque d'Albert Camus :

    " Ceux qui écrivent clair ont des lecteurs, ceux qui écrivent obscur ont des commentateurs"

  • JREM 20 novembre 2010 à 14:08
    L'excellence de cette chronique n'appelle aucun commentaire.


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