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  • Strumfenberg ( Aloys von ) 27 octobre 2016 à 14:53
    A juste titre, les migrants voient la police anglaise moins raciste que la française. Pas d'équivalent français de l' " habeas corpus".

  • Diogene 27 octobre 2016 à 13:32
    [quote=DS] D'ailleurs, aucun des films hollywoodiens ne prend la peine de raconter la genèse de l'histoire
    Vous devriez consulter votre collègue Alain Korkos. Il vous apprendrait qu'il existe le film Greystoke, de 1984, par Hugh Hudson. Notre Lambert national y joue un enfant sauvage recueilli par une guenon. En très résumé, l'enfant en question est l'héritier d'un vieux noble anglais. Le retour à la civilisation ne se passera pas très bien, et l'enfant sauvage retournera vivre au milieu de son peuple adoptif, les singes.
    lien

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 27 octobre 2016 à 13:14
    Le riche ne voit chez le pauvre que la jungle de sa culpabilité.

  • Cultive ton jardin 27 octobre 2016 à 10:00
    "Vider" la jungle, "fermer" la jungle...
    Ma foi, tous ces politiques ont [s]les yeux[/s] la gueule plus grand(e) que le ventre.

  • DéLecteurdeVraiThé 27 octobre 2016 à 08:26
    Dans les nouvelles de la BBC sur les actualités radios, comme d'ailleurs sur le site où le mot jungle est entouré de guillemets, il est toujours accompagné de "the so called"
    Mais néanmoins avec quelle délectation il est employé au point d'apparaître sur le site cinq fois dans un petit cadre
    Et avec quelle délectation au Royaume Uni, on les voit s'éloigner des bords de la Manche, à chaque actualité, c'est presque un ouf de soulagement.
    Et avec quel empressement le Home Office a rejeté la responsabilité sur les Français en ce qui concerne le passage des mineurs suite au courrier que lui a adressé la Baroness Sheehan en colère d'avoir vu 100 jeunes garçons qui se sont vus refusés l'accès au centre de traitement des passages

    Merci Anne-Sophie Jacques de cette mise au point écrite du temps de Besson, ce fils de Pétain, lui qui s'engouffra avec plaisir à utiliser cette appellation

  • Romain I 26 octobre 2016 à 21:22
    Bonne question et bonne réponse.
    Au nom de quoi s'interdirait-on de qualifier cet endroit de "jungle" (car qui contesterait la justesse de la métaphore lorsque l'on compare la vie là-bas à la vie dans la ville française moyenne) ? Pourquoi vouloir à tout prix recouvrir la réalité d'un voile pudique ?
    Refuser cette appellation, c'est soit être extrêmement niais (beaucoup plus que ceux résidant là-bas), soit être extrêmement cynique.

  • Didier Marlier 26 octobre 2016 à 21:16
    Moi je suis du coin, du coin je veux dire de http://www.mincoin.com/ , même si je vis en Allemagne depuis trente ans.
    Dans la jungle, j'y suis allé deux fois, je l'ai parcourue.
    Le mot "Jungle" pour désigner le lieu où se sont assemblé les migrants après l'évacuation de Sangate, ce sont les gens du coin qui lui avaient donné ce nom.

  • admin 26 octobre 2016 à 21:00
    Pourquoi pas "bidonville" plutôt que village, ou camp (camping, vacances..?)
    Juste parce que parler de bidonville, ou de favellas, pour les migrants ou les SDF ou les laissés pour compte ne sied pas aux rédactions qui préfèreront le terme de jungle.
    "comment survivre dans la jungle urbaine quand on est au RSA et qu'on dort dans sa voiture de pauvre qui est trop vielle et sera bannie de la capitale des lumières? ..." c'est toujours mieux que "quel est ce monde de merde qui laisse des gens sans rien?".
    Et puis la jungle, c'est hollywwod, Tarzan, Mowgly, ça fait américain, part of the show... et d'ailleurs vous n'évoquez pas dans le papier les notions de survie, ou de loi du plus fort, juste des prédateurs... predator, les grands félins, manger ou être mangé, Rambo?...
    La jungle permet d'évacuer la responsabilité, ces gens sont des lointains en mode survie et ça n'a aucun rapport avec les victimes autochtones de la violence sociale exercée par ceux qui vont répandre la violence stratégique dans les pays que les migrants fuient.

  • Robert· 26 octobre 2016 à 19:18
    A l'époque héroique d'Hara-Kiri (mensuel?) Wolinski publiait dans la "Série Bête et Méchante" ses "Histoires Lamentables" (1965) parmi lesquelles "ASPHALT JUNGLE" d'où j'extrais le dessin final

  • abracadabra 26 octobre 2016 à 18:54
    [quote=Anne-Sophie]Il me semble que le mot jungle est apparu depuis le début de l'année, mais peut-être est-il antérieur, je ne sais pas, je n'ai pas trouvé.
    Juste pour faire un peu avancer la question, j'ai trouvé ce reportage datant de mars 2008 (donc antérieur à début 2009 année de l'article - si la date donnée est fiable) où l'on trouve des occurrences de ce mot :
    http://www.dailymotion.com/video/x4u82f_5ans-apres-la-fermeture-du-centre-d_news

  • Hallucined Imposteur 26 octobre 2016 à 18:05
    Un camp à ciel ouvert et non une jungle !

  • Pierre38330 26 octobre 2016 à 17:26
    Quelle verve !
    Où l'on vérifie que les mots, et leurs détournements sont parfois lourds de sens.
    Comme il n'est pas innocent de dire "impacter" au lieu d'influencer, "algorithme" au lieu de programme ou de logiciel, il n'est pas innocent non plus de parler de "jungle" au sujet des leiux où les réfugiés tentent de se regrouper, histoire de s'inventer une patrie provisoire et fragile.

    De fait, le char de l'état navigue sur un volcan.

    Et merci pour la jungle !


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