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Simon
on pense ce qu'on veut de Fourest mais je me demande en quoi cela est faux, à propos de Mélenchon :
"il est allé cherché tous les gamins anti-Charlie de la terre pour les mettre à l’Assemblée nationale et il est en train de convaincre une jeunesse que critiquer l'islamisme c'est être raciste envers les musulmans"
la deuxième partie de sa phrase est très vraie et est au coeur de la stratégie actuelle de LFI, qui reprend les thèses indigénistes (et dont Elodie Safaris a défendu une des intervenantes dans un autre article).
pour ces gens-là, laicité = islamophobie = racisme.
donc ben mesdames et messieurs les LFIstes, faudrait un peu assumer.
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Fr@nck
Ben en fait, avant le drame, il y avait extrèmement peu de Charlies. En fait, la plupart des gens ne l'avaient jamais lu.
Ben en 1993, quand je l'achetais, c'etait pour des caricatures souvent drôles, le Cavanna, Bernard Marris et Siné. Val était déjà un faussaire insupportable : quand on est au lycée, on devait lire les bouquins qu'il citait et je me demandais comment ce type faisait pour toujours tout comprendre à l'envers. Bon passé la purge de la première page toujours sans exception médiocre voire TRES médiocre, c'etait plutôt rigolo, les articles étaient souvent bancals, comme un fanzine de militants... puis Val nous a imposé Fourest et Venner, ses gamines spirituelles : 0 humour, ultra chiantes.
Maintenant être Charlie c'est être du bon côté, pour les autres l'excommunication : c'est un confort totalitaire. Ceux qui ont tué Charlie sont ses soi-disant défenseurs. Ils ont transformé le côté foutraque et vivant en une momie de la pensée. En 1998 Charlie est mort, j'ai mal à mon Cavanna. Ce "TRUC" est complètement illisible, ca n'a ni queue ni tête: deux anars avec des prêcheurs intégristes(Val n'a jamais compris la différence entre la morale et l'ethique) et quelques barbouillages rigolos de Luz. On ne rit plus, on sourit parfois, on lutte souvent: Val impose des sujets toujours plus cons: les langues régionales, le Kosovo, Anémone, et sa rédaction court derriere. Cyran se barre, Bernard Marris se contredit d'article en article : Val fait pourrir le journal de l'intérieur.
Malka et Val ont intimidé Denis Robert pour qu'il lâche l'affaire Clearstream. C'etait ca le torchon de la liberté: soutenir les lessiveuses d'argent sale en Europe, attaquer le journalisme d'investigation. Val pérorait sur les plateaux ancêtres de Bfm, soutenait Bayrou, Sarko, Bhl, excommuniait "les cons". Etre Charlie : non. Etre Cavanna, Luz oui. Mais parce que contrairement à l'essentiel des Charlies, je l'ai lu.
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Simon Delvaux
Très bon texte qui sort du cadre habituel de vos chroniques (twitter, nouvellement X) mais en garde la structure et le ton. Décidément, j'aime beaucoup votre production qui porte toujours haut la critique média et les mécanisme de l'indignation feinte. Au plaisir de vous lire plus :)
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Pseudanonyme
La liberté d'expression n'implique pourtant pas de partager les idées de ceux dont on défend la liberté.
Tout est dit ici. Oui charlie hebdo est un mauvais journal fleurtant allégrement avec le racisme, mais ils ont le droit de publier ce qu'ils publient et les attentats c'est pas bien. J'ai dit "Oui mais", et alors? La nuance semble donner des boutons à tous ces réac bien à droite. Voyant qu'ils n'arrivent pas à nous convaincre, ils nous excommunient. tant mieux, au moins les lignes sont claires. Qui est encore Charlie est un salaud de droite.
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Petit_tofu
A en juger par quelques réactions après l'interview de Miss France, on ne peut plus ne plus rien dire :)
Les mots "polémiques" et "cabales" sont utilisés dans ce paragraphe, le second me parait bien plus adapté que le premier.
Charlie Hebdo récupéré par l'Hiver Républicain, c'est tout de même gonflé.
C'est enfoncer une porte ouverte que dire ça (peut-être pas tant que ça), mais ne pas aimer ce qu'était Charlie Hebdo ne veut pas dire cautionner un attentat.
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Davesnes
Pourquoi ne pourrait-on pas répondre, quand on vous sommes d'être Charlie : "et vous, êtes-vous palestinien ?"
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Un @sinaute
On peut dire que l'hommage est réussi. Car quoi de mieux que de nous rejouer le grand tournant vers l'islamophobie généralisée ? Pour tous nos prêtres-laïcards, c'était le bon vieux temps ! Ah la nostalgie... l'émotion de la première fois...
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Max Médio
Bellanger à raison.
Des salauds ont manipulé les journalistes de Charlie en dénaturant la ligne éditoriale de l’hebdomadaire pour en faire un instrument de propagande idéologique au service du mépris et de la domination d’une prétention occidentale, civilisationnelle.
Ce sont ces salauds qui sont responsables de la mort des journalistes et ce sont ces mêmes salauds qui instrumentalisent leur assassinat pour continuer à imposer leur prétention intellectuelle au mépris du pluralisme.
Ce sont des sectaires qui ne valent pas mieux que les intégristes qu’ils prétendent combattre. Ils sont et se rejoignent dans le même extrémisme.
Ce faux débat de tartuffes de la laïcité sur les cadavres des journalistes de Charlie me dégoûte.
Quelle indécence ! Après avoir provoqué autant de souffrances
RIP aux victimes des attentats, de tous les attentats, hommage à Riss et ses confrères traumatisés par l’attentat et ainsi instrumentalisés.
Grande tristesse d’avoir perdu autant de talents qui nous manquent.
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Snowki
Je ne suis pas un slogan !
Réduire la pensée a une phrase et être obligé d'y adhérer c'est du domaine du totalitarisme.
Je me souviens de la couverture de la revue patience de Marc Edouard Nabe, où l'on voyait un photomontage d'Hilter assis et montrant une pancarte "je suis charlie".
A l'époque je trouvais cela osé, mais juste.
C'est encore plus vrai aujourd'hui.
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l'ôtre
Un peu hors sujet, mais pas totalement : vous avez remarqué comme moi que Guillaume Erner, sur France Culture fait se succéder à peu de distance dans le temps Alain Minc, mais surtout BHL et Richard Malka ? Les deux derniers ces jours-ci. ça fait une belle concentration tout de même.
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Romaine du Nord
Au delà de ce très bon article, je lis les commentaires et suis rassurée d’y trouver tant d’humanité, d’intelligence politique et de bon sens, dans une époque où je ne me reconnais plus du tout dans le politiquement correct et les positions de mes dirigeants occidentaux. Merci à ASI pour cet espace.
Fourest j’aimais au début pour son féminisme et ses mots sur la « génération offensée ». Mais depuis ses positions sur Gaza et son attitude dans la ligne même de ce qu’elle dénonce, je ne l’écoute plus. Tout comme je ne peux plus supporter ceux qui réduisent la résistance au génocide à de l’antisémitisme. Remarque, ceux-là, je ne les écoutais pas au départ, mais je suis dégoûtée que leur voix porte plus haut que celle de la vérité.
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Esteban
Après les attentats, j'ai tout de suite "été Charlie". Ça voulait dire pour moi tout simplement qu'on ne tue pas, qu'on agresse pas quelqu'un qui dessine ou émet des idées avec lesquelles ont est en désaccord, même si on se sent insulté.
Et puis, il y a eu la grande journée de manifs avec tous ces mecs de droite et ses dirigeants comme Netanyahou...
Moi qui habite dans le Calvados, j'ai vu, pour la première fois une manifestation à... Deauville !!! Impensable !
Là je me suis dit, il y a quelque chose qui cloche...
J'ai lu le bouquin de Todd et ça a confirmé ce que je pensais. C'est une certaine France qui a manifesté ce jour-là. Pas forcément des défenseurs de la caricature, pas forcément des anti-cléricaux, loin de là.
Aujourd'hui, Franc Tireur "est" Charlie, CNews "est" Charlie. J'en déduis qu'on n'a pas le même Charlie.
Charlie, c'est comme les "valeurs de la République". M. Le Pen et Mélenchon n'ont pas les mêmes.
Commençons par définir les choses avant de demander aux gens de se positionner.
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musicmusique
Un entretien intéressant sur France Q ce matin avec G Erner et son invité R Malka. En podcast.
Enjoy.
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Ivoire
Je me souviens d'une époque, celle du PACS, où Fourest se posait en victime face à des personnes qui ne voulaient pas le voter. J'ai même le souvenir d'un débat face à l'ancien président du CRAN, Patrick Lozes, où elle lui reprochait de trop défendre la communauté noire car elle, femme homosexuelle, avait (soit-disant) moins de droits que lui homme noir.
Maintenant qu'elle a plein d'avantages, la voici en guerre contre les autres. -
Bartabac
Je pense que Schneiderman a trouvé le mot juste , il dit que ce style d’humour s’en prenait aux puissants , et que depuis val , il s’en prend aux dominés .Et c’est vrai pour ranouna , pour le loft et le reste On dirait qu’après des decenies à élever le niveau de la population , il devient urgent de rabattre leurs caquets . Whaou …Nom de dieu , je viens de mette le doigt sur un truc là non ? Difficile de contrôler une population éduquée …Putain de bordel de merde , ces fils de putes le font exprès …On dirait qu’à chaque fois , mac qui sait donne des consignes …Et puis depus hier je viens de comprendre pourquoi ils défendent israel comme ils le font , l »aipac donne des millions aux députés ,aux décideurs américans , si ils le font aux états unis , imaginez comme il est facile de le faire en france . Vous imaginez le gros larcher et son fauteuil à 40 000 vous l’achetez avec un gigot ce porc .
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Pekebou
Une réponse à qui ?
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MainInvisible
Ce que nous promettent les Fourest, Valls et autres Val, ce n'est pas un printemps républicain mais un hiver républicain, alliance du sabre et du goupillon.
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Martin S.
Et l'humour dans tout ça....
Je n'ai jamais été fan de Charlie, ni de cet humour que je trouve très vulgaire....
Parfois les satiriques sont surtout satyriques
Mais, je suis moins radical que certains dans mon jugement et reste contre la peine de mort, même pour un mauvais jeu de mot
On peut rire de tout, seulement si la blague est drôle
Comme ces drôles qui nous somment de l'être, ils me font bien rire, voilà une bonne blague
Avec tous ces Emmanuel, si Dieu n'est pas avec nous, c'est qu'il est parti rire avec les autres
il nous resterait alors plus qu'à prier saint Charlie et la thérapie par le rire
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poisson
J'arrive à saturation de tout. Ce n'est pas une excuse mais bon.
Le discours de Kennedy :
"Il y a 2 000 ans, la plus grande marque de fierté était de dire civis romanus sum ( je suis citoyen romain ). Aujourd'hui, dans le monde libre, la plus grande marque de fierté est de dire Ich bin ein Berliner. […] Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont des citoyens de Berlin. Par conséquent, en tant qu'homme libre, je suis fier de prononcer ces mots : Ich bin ein Berliner! "
Tout le monde sait qu'en disant ein, il a pu y avoir confusion, avec une petite pâtisserie, spécialité de Berlin, ein berliner. C'est pas la question. Mais comment ça les hommes libres? Au moment de l'instauration du mur? Loin de moi l'envie de dénigrer Kennedy, mais c'était déjà une formule qui entourloupe. Un tour de magie de la séduction des mots.
Bon, puisque la formule magique est la même, reprise, donc transposons. Pour Charlie c'est pareil, (non malheureusement pas de double sens de gourmandise), mais c'est pareil, il y a un mur. Et pareil qu' à l'époque le mur c'était moins de liberté des deux côtés et non pas qu'on était tous des berlinois libres, depuis 10 ans l'humour est zigouillé des deux côtés.
Et quoi, tous les journalistes, et même les miss France, devraient proclamer "ich bin ein Charlie"?
Alors que c'est du pur déni?
Que la liberté d'expression est au plus bas?
Oui elle est au plus bas, sinon pourquoi personne pour dire que dommage que JMLePen ne soit pas mort beaucoup plus jeune?
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Jiemo
Quel serait l'individu qui , prenant baffes sur baffes (quel qu'en soit le caractère) , ne finirait pas par se rebiffer ? Sous le Charlie , un racisme déguisé ... ce qui ne m'a point empêché de rendre un hommage modeste à Cabu , originaire de ma ville.