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karlbourd 8 décembre 2023 à 01:08

Ça ne peut pas ne pas faire penser à la manière dont les allemands dans les années d'après première guerre mondiale se sont persuadés contre toute évidence du fait que leur défaite militaire n'était pas due à la défaite  de leur armée, mais au "oup de poignard" dans le dos des ennemis de l'intérieur, les juifs et autres opposants.

 Ici on se persuade de plus en plus que l'origine  "arabe" des delinquants (et en ignorant ou minorant parallèlement les crimes de "blancs" envers les "arabes") même si ils ne le sont plus depuis trois générations, et même si la réalité des faits démontre le contraire, est toujours "l'explication"des problèmes de délinquance. Qui veut analyser autrement (comme Mohamed Marwan) est taxé d'angélisme, ou pire, d'aveuglement volontaire (et bientôt criminel?) à la "réalité" ainsi construite par les yeux de l'extrême droite. On force l'interprétation des "faits" en ne sélectionnant que ceux qui vont dans son sens, en construisant une interprétation univoque des choses. Bref en pratiquant une forme de terrorisme interprétatif. 

Max Médio 7 décembre 2023 à 20:29

La logique paresseuse et lâche des bouffons de l'ordre répressif, des perroquets du pouvoir :

« Sauf à ce que la police soit elle-même mise en cause, l’objectivité relève exclusivement de la reprise des « faits », c’est-à-dire des informations officielles, comptes rendus d’interventions policières ou décisions de justice. Il ne vient pas à l’idée d’un journaliste d’aller solliciter auprès du contrevenant sa version des faits. […] Mis à part les avocats – pour lesquels les journalistes s’efforcent d’opposer parties civiles et défense – les sources policières et judiciaires (parquet) ne sont pas perçues par les faits-diversiers comme des "parties" défendant un point de vue. »

Un légitimisme qui fait des dégâts. En particulier dans les affaires de violences policières. Que de telles pratiques soient verbalisées dans une émission « d’auto-critique » sans la moindre retenue, et sans imaginer qu’elles puissent poser un problème déontologique en dit long de la chefferie éditoriale de Franceinfo. Aussi bien sur le niveau d’intériorisation et de banalisation de ces pratiques, que sur l’incapacité à les interroger et à s’en départir, malgré les nombreux « couacs » constatés.

Ainsi de l’arrestation imaginaire de Xavier Dupont de Ligonnès

ACRIMED

pompon 7 décembre 2023 à 14:13

Suis-je la seule à avoir entendu Yael Goosz traiter Mélenchon de Hanouna de la gauche, sur cette radio bienveillante appelée France-inter? C'était sûrement pour apaiser le débat...

Brenda Relax 7 décembre 2023 à 09:28

Je me suis dit, des couteaux de 25cm, c'est énorme ! Parce qu'on donne la taille de la lame normalement, pas du couteau. 25cm c'est la taille de mes couteaux à steak. La mention des 25cm n'est là que pour faire peur évidemment, et assimiler les "bougnoules" à des hordes barbares.

Peanuts 7 décembre 2023 à 09:15

c'est très étonnant : P. Praud, J.M. Morandini et L. Ferrari ne feraient pas un vrai travail de journalisme sérieux !! Je n'en reviens pas.

Allez, il est 9h15, Roger, remets-moi un ballon de muscadet s'il te plait.

Limonchell:o) 7 décembre 2023 à 09:08

Pour ce qui concerne le 'Quotidien',son présentateur,patron est pour moi le côté' ptit bourge' (csc+)de l'émission avec comme présentateur,patron ,Hanouna.C'est du fif,Kif. :o)

Davesnes 7 décembre 2023 à 04:45

"Parce que pour Praud, les faits, c'est accessoire"

Praud est à bonne école. Avant lui, l'homme à l'écharpe rouge s'était fait écharper pour avoir proclamé que "se confronter au terrain pollue l'esprit de l'éditorialiste".

JEAN FERRUC 6 décembre 2023 à 18:43

Quel cloaque! Mais bordel que fait l'ARCOM?

Limonchell:o) 6 décembre 2023 à 18:32

Ce sont des" Gendarmes "qui font l'enquête,et non des Policiers.Les enquêtes sont suivies par un-e juge d'instruction qui est supervisé par un-e procureur-e.

Cnew avec ces horreurs devraient être poursuivie.

Michel Champenois 6 décembre 2023 à 17:16

Ne pensez vous pas qu'il faudrait que vous arrêtiez de vous intéresser à ce type de presse et de medium... cela risque de vous amener à faire du copier-coller pendant des années ... et moi et probablement d'autres arrêteront de lire ces articles...

Ata Raxie 6 décembre 2023 à 17:10

Cher Loris,

Je dois dire que   se taper  24 H  de CNEWS  mérite bien une semaine à la Mamounia , avec la personne de votre choix

( sauf Ruth ou Laurence , et même pas Apolline ) 

Jean-Michel M 6 décembre 2023 à 16:53

Loris, on vous aime bien, cessez votre sacerdoce et votre binge watching de CNews, sinon vous allez nous faire une Medinerie (n.m : acte de démissionner pour aller faire du vrai journalisme).

protégez vous !

Pakal 6 décembre 2023 à 16:12

Pendant que CNEWS vomit sa haine des arabes, le gros Larcher vomit la sienne de Melenchon "Qui ne fait plus partie de l’arc républicain....et qu'il ferait mieux de fermer sa gueule ".

Ce système politico médiatique n’a qu’un seul ennemi LFI.

Vacinenkov 6 décembre 2023 à 15:48

"Le système"... Humm, c'est antisémite ça ! (Non, je déconne, ne me tombez pas dessus svp...)

Au delà de ça, si ces personnes (Praud, Morandini,...) sont à ces places, ce n'est pas pour permettre un accès à l'information, encore moins à la réalité... Ils sont là pour prôner une idéologie, faire rentrer chaque info dans ce prisme et si ce n'est pas le cas, la dénigrer. Comme vous le montrez si bien dans cette analyse.

Ce qui est important, ce n'est pas ce qui est vrai, c'est ce qu'on en dit.

Ça fait écho au livre "Notre joie" de Bégaudeau.

marco negre 6 décembre 2023 à 15:36

procès ce dernier jeudi à valence contre charlie hebo, journal ( ? ) qui devient pu ou prou l'organe écrit de C8 où Riss devrait être recruté, le monde des médias est décidément gangréné et si on le critique, c'est ferme ta gueule !

Rémy Loury 6 décembre 2023 à 15:20

L'exégèse est devenu un genre à part dans l'univers de l'information contemporaine. Qu'on l'appelle critique des médias ou check news selon l'humeur et le lieu, elle prend les mêmes caractères que l'exégèse des textes sacrés en d'autres temps. On la raffine à l'infini, elle se prête à tous les développements, selon les présupposés et a-priori de ceux qui s'y délectent.

C''est la glose des temps moderne. Et après tout, cela n'est pas plus mal ainsi, si cela permet d'approcher un peu de cette vérité que chacun cherche dans l'information.

Le problème;, c'est que cela rend plus ou moins illisibles les articles qu'elle inspire. On les tire en longueur puisque de toutes façons internet et ses supports rentent l'exercice sans limites. On fouille, on cherche la moindre nuance, les préjugés des auteurs, les tendances sous-jacentes. Tout cela est raffiné et subtil, mais il faut bien le dire, souvent fort ennuyeux. Et l'on se prend à regretter le temps où les journalistes avaient sans doute moins de ces scrupules talmudiques, mais où ils avaient le talent et la vigueur de donner à leurs textes de quoi passionner le lecteur.

Arrêt sur Images en est un bon exemple. C'est même sa raison d'être. Et l'affaire de Crépol en devient au fil des jours un archétype qui fera date. C'est ainsi, de reportages en débats, de révélations en démentis, de communiqués en interviews de procureurs et autres témoignages. En d'autre temps, tels celui de l'affaire Dominici, quelques reporters à l'ancienne seraient allés camper des mois sur place et en auraient tiré des bouquins passionnants quoique tout à fait contestables. 

Aujourd'hui, il faut tout suivre sur des écrans petits ou grands, tout vérifier avec les exégètes, douter à n'y plus rien comprendre. Et c'est souvent bien ennuyeux.

Fenriss Asgard 6 décembre 2023 à 14:59

C'est ce qui était terrible avec la parodie de Praud, à quel point ça n'avait rien de parodique, c'était juste la grotesque illustration de ce triste personnage et de sa bande de clowns.