Et le cochon Okja se heurta aux limites de l'image

André Gunthert - - Fictions - Le regard oblique - 40 commentaires

Netflix investit les souffrances animales : André Gunthert a vu le film

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Okja : le film américano-sud-coréen, présenté cette année à Cannes, a autant fait parler de lui pour son mode de diffusion, exclusivement sur Netflix, que pour son sujet, une dénonciation des souffrances des animaux d'élevage, à travers le personnage d'une sorte de monstrueux cochon. Forcé de conquérir de nouveaux publics, Netflix, en effet, est mécaniquement poussée vers des sujets plus audacieux, impliquant des minorités sous-représentées par les medias généralistes.

Bravo, donc ! Hélas, regrette André Gunthert, on peine à s'attacher au personnage principal, et les violences dénoncées ne sont pas montrées dans le film. Deux limites de l'image, inhérentes au projet -et ce n'est pas un hasard !

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