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El Che Gaviota
Salut ! Semblerait que la vidéo n'est pas la bonne, ou suis-je le seul à voir une émission complète à la place?
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msieurgreg-115811 msieurgreg
Contrairement à ce qui est indiqué dans le texte de lancement de la vidéo, je ne vois pas du tout en quoi cette chronique démontre que l'industrie du tabac finance encore aujourd'hui directement les films... C'est un peu survendu... -
totoro45
La condamnation du comportement néfaste au cinéma .
Par exemple, la scène qui ouvre le film "Soleil de nuit", est un ballet : "le jeune homme et la mort" .
Interprété par Baryshnikov ( écrit par Cocteau - chorégraphie de Roland Petit) .
Dans ce ballet la cigarette joue un rôle puisque la mort tend une cigarette au jeune homme puis l'incite à passer à l'acte .
La cigarette signifie condamnation à mort en quelque sorte .
Il n'y a donc pas a priori de connotation positive associée à la cigarette dans cette scène .
Pour les collégiens- qui passeraient par ici - et qui n'ont jamais vu danser Baryshnikov, une autre séquence de ce film "Soleil de nuit" :
https://youtu.be/rzfmQ70cBj8?t=48 -
hansolo
Citation de André Gunthert:
"On peut présenter des comportements néfastes a condition de les associer a une condamnation explicite"
Si on suit ce raisonnement, la quasi totalité des jeux vidéos violents sont condamnables (j'ai rarement vu de condamnation explicité des comportements violents dans les jeux vidéos ...) -
Bellatrix
Les cigarettes sont cancérigènes et on ne veut plus les voir.
Et le glyphosate ? -
Jean-François Armengaud
"Puisqu'il y a plein de gens qui réagissent au risque de classement interdit aux mineur de certains films pour cause de cigarette, cela prouve bien que le cinéma les a rendu accroc à la cigarette"
Super argument qui consiste à dire que "plus les réactions sont virulente plus ça prouve bien que la proposition de départ est exacte..." . Argument qui a l'avantage de marcher tout le temps en plus, un bel outil de rhétorique...
" Hé pauv'con!"
"Quoi, attention tu n'as pas le droit de me traiter de con"
"A ba tu vois, si tu réagis c'est que ça doit être vrai!" -
folavril-170143 folavril
Je viens de voir "Marie-Francine" et, dans le genre, le film fait très, très, très fort : la nana ouvre un magasin de cigarettes électroniques et commence à fumer... Bref, elle se décoince, et elle rencontre un mec sympa, fumeur et tout s'arrange, youpla boum !. -
ceci n'est pas un pseudo
L'invasion du tabac fait irrémédiablment penser à Bernays, le maître de la
propagande et de la manipulation de masse. -
PONTEUXIN
Le projet de censurer de vieux films pour réduire la consommation de tabac. Nos "mauvais garçons" s'arsouillant au jus d'orange et bien polis avec les dames.Quelle rigolade!
On oublie que la vente du tabac en France a été un monopole d'Etat remontant à Colbert,que le prix du tabac était inclus dans le panier de denrées et vêtements servant à calculer le SMIG (ancêtre du SMIC),que les troufions recevaient des paquets de clopes avec leur solde (au moins jusqu'en 1968,j'en suis témoin),que les anciens combattants et veuves de guerre recevaient un "bureau de tabac" à gérer pour récompenser les bons et loyaux services,que les noms des paquets recevaient des noms exaltant les vertus de la race: GAULOISES,CELTIQUES,CAPORAL,JEAN BART...Comme l'ont rappelé plusieurs forumeurs le tabac était NORMAL,les profs et les étudiants fumaient en amphi,dans les cafés,les cinémas on fumait.
Le cinéma est en symbiose avec la société et ce serait une très étrange scotomisation que de ne plus voir de clopes (ou,d'ailleurs,de whisky) dans les films du temps passé.On pourrait dans la même veine interdire "les frères pétard" ou "la beuze" pour réduire la consommation de haschisch dans la société.Ne pas oublier de cacher quelques oeuvres poétiques de fort mauvais exemple et la société sera saine!
Plutôt que de tenter d'effacer le passé il me semble préférable de tenter de l'expliquer,l'éclairer.La pénétration du tabac à partir des colonies,des milieux militaires. Le cigare des patrons,la pipe des marins,le cow- boy qui gratte son allumette sur sa botte,Charlot qui fume une "toute cousue" là où son statut imposerait de rouler sa clope... -
Bruanne
Signalé sur un autre forum par un autre abonné,ces twits de Vaérie Trierweiler qui me semblent intéressants ici -
Al1
On culpabilise, on "responsabilise", on infantilise surtout… faut pas fumer c'est mal, faut couper le robinet quand on se lave les dents pour sauver la planète…
Par contre interdire toutes les cochonneries ajoutées au tabac qui décuplent la dépendance et les effets nocifs, c'est curieux personne n'y pense. Ce serait sans doute dire du mal des entreprises qui réussissent.
Surtout ne changez rien c'est parfait ! -
Bleuarff
Et sinon, personne pour réagir que l'extrait de James Bond n'est pas tiré de Goldeneye mais de Demain ne meurt jamais ? -
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Cultive ton jardin
Merci pour ce renversement de perspective. Cela me permettra désormais de regarder d'un oeil différent, moins ambivalent, ces scènes où la séduction et la cigarette étaient amoureusement entrelacées. On peut, en effet, admirer les cathédrales et jouir de leur beauté sans pour autant oublier les pillages de pauvres qui ont été nécessaires à leur édification et les abominations de l'inquisition. -
alune
"Come on baby ligth my fire" c'est explicitement sexuel non?
Que Lauren "allume" Bogey est même tout à fait conforme au puritanisme hypocrite : ils se sont mariés ce qui efface toutes les turpitudes charnelles ("l'onction divine" lave plus blanc que blanc avec un petit effet antérograde qui permettra une mariée virginale toute de blanc vêtue montant les marches de la cathédrale, idem de la "réparation" du viol par les épousailles pratiquée dans certains contrées).
Rappelez-moi qui était mauvais acteur, tout puissant président du syndicat des acteurs avec le même genre d'aide que le père Joseph (pas M. Djougachvili, non M. KENNEDY) et fumait sur son cheval de la M. (non pas de la "merde" mais de la Marlboro) avant de devenir un président des zuhéça ? Président d'alleurs salué pour sa grande moralité et sa force d'âme au passage de son train funéraire.
Trève de plaisanterie, pourrait-on s'intéresser à l(importation de cigarettes des petits états européens (par exemple de méditerranée, dans le Nord de l'Europe on fait plutôt dans la finance quoiqu'il faille noter que certains états font dans tous les genres) et à la part "ré-exportée" (clandestinement?) vers les vendeurs à la sauvette de nos villes?
Et ne croyez pas que les cigarettiers livrent des monceaux de cigarettes à des petits pays autrement qu'en toute innocence. Non ils pensent réellement que les habitants de ces petits états fument chacun (enfant compris) plusieurs cartouches par jour.
Probablement aussi lucratif que beaucoup d'autres trafics et probablement moins risqué devant le juge.
Bises -
André Gunthert
La mauvaise foi des contempteurs de la "censure" interdit tout débat. Pourtant, personne ne remet en question le principe de classement des films, qui existe dans tous les pays, et interdit aux plus jeunes l'accès aux films jugés trop violents ou présentant des scènes de sexe explicite – pour ne rien dire de la prohibition des messages antisémites, de l'apologie du meurtre et autres interdits couramment acceptés. Le cinéma n'est pas une oasis de création libre et non faussée, mais un art dont les effets sur la société sont proportionnels à son empreinte culturelle, et soumis à un contrôle plus étroit que d'autres formes d'expression.
Dès lors que personne ne remet non plus sérieusement en cause la dangerosité du tabac, la question que pose la recommandation de classement de l'OMS, qui vise à interdire l'accès aux mineurs des films présentant une vision positive du tabac (et non à brûler le patrimoine cinématographique ou à effacer la cigarette de la pellicule), est donc celle de mettre sur le même plan violence, sexe et consommation tabagique.
On est d'accord que ça se discute – puisque c'est exactement la proposition de la chronique. Encore faudrait-il pour cela éviter l'excès et la caricature. Le lien entre le cinéma et le tabac est une longue histoire, largement polluée par l'opportunisme économique des uns et les intentions promotionnelles des autres. Ajoutons que, compte tenu du caractère standardisé et interchangeable des produits de l'industrie du tabac, celle-ci est essentiellement une industrie de l'image. Depuis les origines du combat anti-tabac, dans les années 1950, il s'est agi pour les opposants de contrer le glamour tabagique, d'où des initiatives sans précédent, qu'on n'a admis dans aucun autre domaine, comme celles portant sur le packaging. Le contrôle de l'image de la cigarette au cinéma s'inscrit donc très logiquement dans cette stratégie. -
Antoine Streiff
Australie (Nouvelle Galles du Sud) en 1997 : 23,5% des jeunes fument.
2017 : 6,4%
Un paquet de cigarettes coûte 16 euros, et en coutera presque 30 d'ici à 2020.
Pourtant, leurs jeunes têtes blondes regardent les mêmes fictions que nous.
Un problème politique aurait-il une solution politique ? -
lycaste
Marre des censures. Je me souviens du ridicule de l'affiche de Jacques Tati dont on avait remplacé la cigarette par un moulinet...
Je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas la seule campagne efficace contre le tabac chez les jeunes: le ringardiser. Ce qui les touche c'est d'avoir l'air pas à la mode, ringard, has been. J'imagine le gros dégueulasse de Reiser, disant "avec la clope t'as l'air d'un homme, comme moi" (un exemple). Faire passer le message que fumer (ça donne le cancer ils s'en tapent) c'est un truc de blaireaux, de débiles etc etc.
Ou alors on ne veut pas que ça marche? -
André Gunthert
On n'a décidément guère envie de discuter cinéma sur ce forum. Dommage…