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Asinaute sans pseudo fa152
J'ai écouté Zemmour, grâce à votre article, et il pose une question esthétique intéressante : l'art doit-il refléter la réalité ? Mais il semble que cette question ne vous intéresse pas, bien qu'elle soit le fil directeur de son raisonnement. Vous préférez décrypter la fonction symbolique de la présence d'une femme noire, servante de la loquacité zemmourienne. C'est dommage et dommageable pour la réflexion.
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Max Médio
Il n'y a pas plus de racisme chez Daniel Schneidermann à traiter Kelly de "servante" que chez Claude Lanzmann à traiter Benjamin Murmelstein de "Dernier des injustes".
La servante n'est pas une injure, même si son office est de servir, de passer les plats.
N'est-ce pas ce qui se fait pour de la daube et un salaire qui ne se pratique pas ailleurs, même dans les plus grands restaurants où la cuisine est autrement meilleure et digeste ?
Comme sa télé le démontre, Bolloré et ses employés ont l'épaisseur intellectuelle d'un billet de 500 euros. Ce n'est pas en les multipliant qu'ils en acquièrent.
Les meurtres en février 2018 du journaliste Jan Kuciak et de sa fiancée Martina Kusnirova montrent à quoi la logique financière mène.
Le fascisme est le degré zéro de la pensée associé à l'argent. Cette association s'exprime dans la corruption, qui est l'expression la plus courante d'une conception totalitaire, globale, de la société.
La convergence de l'argent et du crime sont mis en avant par Gary Baker, qui applique la notion de l'homo economicus (calcul rationnel des moyens en vue d'atteindre une fin) à la criminalité dans son ouvrage " Crime et punition " (« Crime and Punishment: An Economic Approach »).
Gary Baker explique ainsi que le comportement criminel en terme de rationnalité maximisatrice dans la recherche de son utilité - le délinquant est un acteur qui agit pour atteindre un profit - est le même que n'importe quel investisseur.
Ce n'est donc pas le fond qui distingue le financier du criminel, mais la méthode qui diffère ; quand leur convergence naturelle n'est pas révélée par un scandale bancaire, comme dans l'affaire Swissleaks où se sont retrouvées mêlées la criminalité financière, la criminalité organisée et le terrorisme. Illustration ultime du mariage d'intérêts.
C'est à quoi me fait renvoie l'ineptie prétentieuse et bavarde que met en scène le pouvoir de l'argent, dont la misère intellectuelle des émissions qu'il produit est du même niveau que la flagornerie d'un Hanns Johst, par exemples.
Le mercenariat - l'abdication de la raison ou la désertion de l'intelligence ? - est une des explications du « ventre (...) encore fécond d'où a surgi la bête immonde. » (B. Brecht, " La résistible ascension d'Arturo Ui "). Lire aussi, notamment, le tome 1 du journal de Victor Klemperer édité par le Seuil.
Enfin, Bolloré et ses têtes de gondole confirment la justesse de l'analyse de Guy Debord - " l'un des derniers grands intellectuels français " - sur la société du spectacle (lire plutôt Les Commentaires de la société du spectacle).
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Tatanka
Ça dégénère de plus en plus vite.
Méthode des cotas?
Ya pas plus con et plus générateur de clivage.
Et si on faisait tout simplement à la qualité et au mérite..?
Putain! On va pas s'en sortir...!
PS: Vous savez ce qui me fout le plus en rogne!
C'est quand je vois dans un film historique apparaitre (comme des cheveux dans la soupe et suivant les barèmes "syndicaux" obligatoires) les représentants des minorités homologuées.
Et pire! Ne pas oublier les représentants des variantes de la sexualité alternative.
J'enrage!
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M_
Christine Kelly n'a fait qu'un seul tweet sur son interview de Zemmour :
Je sais pas si elle repondra un jour a DS.
https://twitter.com/christine_kelly
10 septembre 2020 à 22:00
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DéLecteurdeVraiThé
Histoire en Noir & Blanc :
Au moment de l'Apartheid, Nelson Mandela était venu visiter Georges Bizos chez lui. Ils s'installèrent dans la salle à manger. La porte s'ouvrit et les enfants de Bizos demandèrent ce que faisait ce noir dans la maison (les lois interdisaient une telle visite).
Bizos confus s'excusa : ne vous excusez-pas répondit Madiba, il m'arrive la même chose quand un blanc vient chez moi. Je dis alors à mes enfants que c'est en effet un blanc mais son coeur est noir.
Bizos et Madiba éclatèrent de rire
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Vive le roi
"Quelqu'un va-t-il le reprendre ?" Daniel, Daniel... le plateau d'ASI étant un lieu d'entre-soi réservé, où il n'y a jamais eu la place ni le courage d'inviter le moindre contradicteur, là où l'émission de Kelly et Zemmour ne ferme la porte à aucune parole, vous devriez tournez sept fois les doigts au-dessus de votre clavier péremptoire avant de vous tourner en ridicule.
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Hallucined Imposteur
"Noir" n'est pas une insulte ! Faut-il encore le rappeler ?
L'écrivain Richard Wright l'a écrit clairement : "I'm not coloured ; I'm born like that !"
Et cette grâce Kelly Noire ? Oui. Comme Dumas.
Quant au marchand de conneries Zemmour, se croyant subtil et cultivé, il s'enfonce dans dans ce qu'il dénonce : l'acculturation.
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Ervé
"Zemmour et sa servante". Le titre passe très mal.
Sur Twitter, DS s'en prend plein la tronche.
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Babette33
Je confesse regarder Face à l'info. J'aime surtout Harold Hyman, passionnant, indispensable face à Zemmour, cet historien de pacotille, dont il rattrape les bourdes régulièrement. -
clomani
Et voilà... tant que ce seront des "alibis", ils s'écraseront devant cette domination insupportable... Mais s'ils se rebellent et travaillent dans leur coin, avec ou sans bonnes idées, s'ils sortent du chemin "classique", ils sont accusés de communautarisme voire de séparatisme puisque c'est un mot cher au soupçonné-de viol-Darmanin !
Quoiqu'ils fassent, tant que ces petits fifrelins malfaisants auront voix au chapître, histoire de bien endormir le public pour mieux vendre les écrans de pubs après ces monologues du "mal blanc" (vous savez, quand on a un abcès, on dit qu'on a un mal blanc) !
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patrick
Je trouve très malsain cette obsession des chaines infos de la part d'ASI ! Donc chaque semaine nous allons avoir une chronique ou une enquête sur CNews, LCI, Zemmour, Valeurs, Valeurs sur LCI… Et en plus c'est quoi ce language pour parler d'une journaliste "une femme de couleur" !
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Carnéade le Fataliste
Les nouvelles règles des Oscars autoriseraient un remake de The birth of a nation (un film dont "le récit est axé sur un groupe ethnique sous représenté", il n'est pas écrit qu'il soit interdit que ce soit pour en dire du mal) à être nominé et éventuellement en gagner de nouveau un, pour peu qu'il emploie 6 femmes blanches (groupe non nécessairement ethnique sous représenté) dans son équipe, donc bon... Ils paniquent un peu vite à CNews. :)
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Carnéade le Fataliste
groupe social aujourd'hui en voie d'extermination
Certes de l'ironie, mais vous n'avez pas peur que les obsédés du "white genocide" prennent ça pour un aveu ?
Surtout qu'en tant que groupe doté d'une conscience d'en être un et d'avoir des intérêts à défendre, il est plutôt en voie de constitution qu'autre chose.
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totoro45
La présentatrice a simplement déclaré que cette nouvelle règle de l'académie des oscars est tardive , puis elle s'est tue .
Christine Kelly est restée silencieuse et digne .Ce qui est tout à fait admirable .
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DéLecteurdeVraiThé
Bon je n'ai pas regardé la vidéo de CNews mise en lien mais juste le début où je vois que les mots de messire Schneidermann ne sont pas tout à fait exacts :
"les Oscars s'ouvrent à la diversité, ou plutôt "cèdent aux minorités", selon la formulation du bandeau "
car le bandeau va plus loin :
à 00:39 il dit "LES OSCARS OTAGES DES MINORITÉS"
parce que comme nous le disent certains trolls ici et là
les minorités, ce sont des terroristes
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Hannah
A chaque fois que j'entends ou que je lis le mot "Zemmour " , j'ai l'impression que l'on met 1 Euro dans sa tirelire ( qui est déjà bien garnie )
Ce malfaisant ne fais pas de journalisme, il fait des affaires.
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sémagramme
"homosexuel. Moi je ne le suis pas. Et pourtant il y a une intelligence là-dedans..."
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isaton
J’aime bien cette décision, elle me rappelle ce moment tendu avec un réalisateur d’un film a propos de la sexualité en situation de handicap, lorsque je l’interpellais sur le fait que les acteurs des rôles importants jouaient le handicap, ce qui n’est pas détestable à priori, car justement le rôle d’un acteur, tandis que les personnages réellement handicapés étaient tous au second plan, dans la figuration...
Donc, que l’on s’attache désormais, bien sûr il y a encore le bémol de l’équipe de production ou de promotion, à la présence réelle de tout se volume d’individus considérés comme faisant tache dans le panorama, est très bien venu.
Bientôt en France ? Patience, patience....