Malagom 20 septembre 2009 à 20:04
Ah son discours à Paul Brousse sur les "greffes de la foi" - magnifique lapsus !
C'est donc à cela que servent ses déplacements organisés façon centurions dans Astérix ? à nous communiquer la foi ?

Ervé 19 septembre 2009 à 19:34
Je me demandais comment un homme aussi cultivé et raffiné que Sarkozy qui, à peine sorti des intégrales de Maupassant et de Zola dont on se souvient qu'il avait particulièrement goûté "Les Roujon-Macquart", s'est enfoncé dans Proust, avait pu proférer des menaces d'une telle violence à l'égard de Villepin.
C'était oublier un peu vite que ces propos de psychopathe avaient été tenus par le Sarkozy d'avant la métamorphose.
Celui qui, à l'époque, confondait François Villon et François Fillon, était persuadé que Georges Perec était le père de Marie-Jo, Francisco Goya le frère de Chantal, et que les noms de Chateaubriand et de Rossini faisaient saliver, n'évoquant dans son esprit que l'image de deux gros steaks bien saignants.
Aujourd'hui, Villepin peut dormir tranquille. Il n'a plus rien à craindre de l'ex-sauvageon neuillois dont l'entourage loue l'évolution positive. Mais pourvu que l'intellectuel ne prenne pas définitivement le pas sur l'homme d'action.
Ce n'est pas seulement la France, mais la planète entière qui s'en trouverait déboussolée.

Domino 19 septembre 2009 à 13:07
Du nouveau?

http://www.mediapart.fr/journal/france/190909/clearstream-le-temoignage-qui-seme-le-trouble

Patrice Guyot 18 septembre 2009 à 23:33
Etiez-vous chez Taddeï hier, Agnès ?

***

Anthropia 18 septembre 2009 à 18:02
Moi les histoires de mec me font braire, cela ne m'intéresse pas.

j'entre donc dans un week-end sans télé et n'en sortirai qu'après écriture et lecture.


http://anthropia.blogg.org

Julien D. 18 septembre 2009 à 16:24
Dans les guerres de succession, il y a toujours eu des combats fratricides de ce type.
Les pieds du trône baigne souvent dans le sang.

Ah mais...nous ne serions plus dans une monarchie ?
Cette comparaison n'aurait donc pas lieu d'être ?

Désolé pour cet anachronisme.

P.S.

Les Grenouilles qui demandent un roi

Les grenouilles se lassant
De l'état démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.
Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique:
Ce roi fit toutefois un tel bruit en tombant,
Que la gent marécageuse,
Gent fort sotte et fort peureuse,
S'alla cacher sous les eaux,
Dans les joncs, les roseaux,
Dans les trous du marécage,
Sans oser de longtemps regarder au visage
Celui qu'elles croyaient être un géant nouveau.
Or c'était un soliveau,
De qui la gravité fit peur à la première
Qui, de le voir s'aventurant,
Osa bien quitter sa tanière.
Elle approcha, mais en tremblant;
Une autre la suivit, une autre en fit autant:
Il en vint une fourmilière;
Et leur troupe à la fin se rendit familière
Jusqu'à sauter sur l'épaule du roi.
Le bon sire le souffre et se tient toujours coi.
Jupin en a bientôt la cervelle rompue:
«Donnez-nous, dit ce peuple, un roi qui se remue.»
Le monarque des dieux leur envoie une grue,
Qui les croque, qui les tue,
Qui les gobe à son plaisir;
Et grenouilles de se plaindre.
Et Jupin de leur dire:« Eh quoi? votre désir
A ses lois croit-il nous astreindre?
Vous avez dû premièrement
Garder votre gouvernement;
Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier roi fut débonnaire et doux
De celui-ci contentez-vous,
De peur d'en rencontrer un pire.»

http://www.dailymotion.com/video/x8rujp_la-plume-de-sarkozy_fun

Si le prince éprouve des difficultés avec le texte, il en a du moins, compris l'esprit.

emilie bouyer 18 septembre 2009 à 15:02
Il y en a un qu'on peut regarder et écouter,même si on a combattu le CPE.Il est l'objet d'une haine farouche de la part de l'autre . Le petit, lui,même s'il a emporté le beau jouet,ne peut se départir d'un sentiment de vengeance dévorant.qui ne s'estompe pas avec le temps.Et le grand spectacle va commencer,combat inégal où l'on a envie de soutenir le premier.Pourtant la situation de la plupart d'entre nous ne cesse de se dégrader à cause de la politique embrouillée et sectaire imposée par leur camp depuis plus de 2 ans..On aurait mieux à faire!

MORASSE 18 septembre 2009 à 14:41
Il aurait été bon de rappeler que c'est exactement ce qu'Hitler a souhaité et fait exécuter pour les conjurés du dernier complot de 1944 ("l'attentat du 20 juillet")... Les sept condamnés par Roland Freissler, juge, nazi et président du Tribunal du Peuple ont été pendus à des "crocs de boucher" après le procès des 7 et 8 août 1944... parmi eux le général von Witzleben qui tenait des deux mains ses culottes...

marcel verplaetse 18 septembre 2009 à 14:38
"Freaks" de Todd Browning est nettement plus sympathique que toute
cette mascarade de politiciens tous plus verreux les uns que les autres !
Là ou je pourrais "peut être" les trouver sympathique c'est de les voir s'éventrer
à coup de glaive et de fourche dans une arène de la Rome antique !!!
Bling Bling en Mirmillion et Villepin en Rétiaire , ca vous dit ??

Patrice Guyot 18 septembre 2009 à 12:54
Le croc de boucher c'est toujours poétique et pour quelqu'un qui a bon fond (comme Sarkozy) la perspective de voir suspendus à des esses ceux qui vous ont un peu chié dans les bottes est toujours agréable. Et lorsqu'on a la chance de pouvoir organiser l'accrochage soi-même on aurait vraiment tort de se priver…

D'ailleurs moi-même, malgré mon excellent fond, j'envisage avec un frisson de plaisir l'accrochage d'un certain nombre de vermines qui m'ont copieusement pompé l'air dans le passé, sans parler d'un certain nombre d'autres qui me le pompent dans le présent et que je me garderais bien de nommer afin de ne pas leur faire de publicité et surtout de ne pas leur donner l'occasion de me pomper l'oxygène encore plus activement en m'assignant en justice !

Pour Giesbert je dois dire que je le déteste cordialement depuis l'époque où il faisait une émission, probablement Culture et Dépendances – dans laquelle il jetait les livres qu'il n'aimait pas par-dessus son épaule avec mépris (ce que ne fait jamais un amateur de livre) – Ceci ne mérite pas le croc de boucher, par contre on peut très bien consacrer les feuilles de ses ouvrages indigents au noble usage de papier hygiénique, afin de leur donner une utilité qu'elles n'ont pas à l'origine.

D'un autre côté et pour réussir un passage impromptu de la geline grippée à la dinde avérée, pendant qu'on parle de suspendre le truqueur de listings (a-t'on vraiment la preuve qu'il y avait truquage ?) on en oublie de regarder le site, justement, de la dinde, une grosse daube à 41.000 €… Qui risque, hélas pour son amant de rester une facture impayée en plus de faire l'objet des quolibets unanimes de la blogosphère !

***

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 18 septembre 2009 à 12:49

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

annek 18 septembre 2009 à 10:57
Et pourtant, c'est peut-être D. de Villepin qui aurait dû le pendre par les pieds ! Il en a des reproches à lui faire :

http://tv.lepost.fr/2009/09/18/1701588_villepin-charge-sarkozy-avant-le-proces-clearstream.html#xtor=AL-282

mais je suis une antisarkoziste -plus-que -primaire

Fandasi pour clavier 18 septembre 2009 à 10:24
La testostérone ne me semble pas responsable de la connerie. Elle l'est sûrement du désir , ce n'est pas rien. Quant à l'agressivité , les femmes n'en manquent pas , mais sans testostérone.

LPR 18 septembre 2009 à 10:14
Mouaip, ca c'est un coup de com' de Charal qui essaye de redorer son image.

( ca sert d'etre un fan de Sherlock et de comprendre les coups de com' "caches" )

Ervé 18 septembre 2009 à 10:01
Villepin, 1m93, pendu par Sarkozy, 1m68, à un croc de boucher ?
Seul à seul, d'un simple point de vue pratique, c'est inenvisageable.
Mais si le Joe Pesci élyséen fait appel à des nervis, pourquoi pas.
D'autant que l'application d'une justice expéditive, de temps à autre, nous changerait agréablement de ces procès interminables.
Dans la foulée, si les plus motivés, les plus enragés d'entre nous, suffisamment armés, pouvaient investir l'Elysée, Matignon, les Ministères, l'Assemblée et le Sénat, faire tomber des têtes et les exposer sur des piques, en place publique...
Attention hein, je suggère, je n'incite pas. Et puis l'exemple vient de haut. Si l'on peut dire...

Paméla 18 septembre 2009 à 09:57
Nicolas a-t-il été inspiré par ses visites récentes dans les musées ?
A-t-il vu Le Bœuf écorché de Rembrandt ? ou celui de Chaïm Soutine ou encore celui de Chagall ?

Matthieu Pierangelo 18 septembre 2009 à 09:46
L'appareil d'Etat n'est pas instrumentalisé. L'appareil d'Etat est un instrument.

Compunet 18 septembre 2009 à 09:36
pour la plèbe ce sera l'occasion de sortir de la tragi-comédie dont se sont délectés nos média ces derniers [s]mois[/s] années : "La guerre des socialo a bien eu lieu" !!

nos petits journaleux parisiens vont se jeter.... à leurs corps défendants bien sûr -:)..... sur la guerre fratricide qui s'annonce mmmmmiammmmm

après du "tu quoque mi fili" un lointain "Rogrigue as-tu du coeur" ou autre phrase culte de diverses tragédies anciennes, attendons celles qui vont ponctuer ce procès !

le "pendre à un croc de boucher" = -1 ! j'espère que De Villepin va relever le niveau....

pour la phrase la plus [s]belle[/s] homérique jetée aux scribes, les paris sont lancés !!

du sang, de la sueur et des larmes.....en dehors de cela, ce procès n'a pas d'intérêt, Denis Robert en avait déjà tout dit avant d'être écrasé par les frais de justice !