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  • Thomas P 18 juin 2018 à 16:05

    Je sais qu'une chronique se fait dans un nombre de caractères limité, et je sais qu'il s'agissait ici de mettre en parallèle deux documentaires, l'un sur le 209 rue Saint-Maur et l'autre sur le Bataclan, mais qui dit Bataclan dit attentats du 13 novembre (au pluriel), et je rappelle que 15  personnes sont mortes (sans parler des nombreux blessés) aux terrasses du Carillon et du Petit Cambodge, qui, elles, sont bien plus proches du 209 rue Saint-Maur que le Bataclan.

    Comme on parle ici de mémoire, j'en profite pour signaler que cet "oubli" va dans le sens de la thèse de Denis Peschanski, historien qui pilote l'étude sur la mémoire collective du 13 et 18 novembre 2015, et qui suppose que les différents lieux d'attaques des attentats de l'année 2015 se résumeront, avec le temps, à l'attaque du Bataclan uniquement. Ce qui me fait penser aux rafles, pourtant nombreuses et successives, qui se sont effacées au fil du temps derrière celle du 16 juillet 1942.

  • Bstn_Chmpns 15 juin 2018 à 16:11

    Oh, une carte gougueule alors qu'openstreetmap, la libre alternative au monopole, aurait pû être utilisé...

    Merci cependant pour les chroniques toujours bien senties, qui font tellement de bien à lire mais qui doivent être pesantes à écrire !
    Je me demande souvent, au fil des sujets abordés, comment vous faites pour ne pas tomber dans les abîmes de la déprime...!


  • DéLecteurdeVraiThé 15 juin 2018 à 13:27

    Dès le départ de la lecture je remercie Daniel Schneidermann d'avoir commencé en se référant au poème d'Aragon "Les larmes se ressemblent" qui rappelle l'occupation de la Ruhr, les accords de Versailles et l'enchaînement terrible, poème que j'avais découvert dans sa rubrique en hommage à Marc Ogeret, découvert aussi à cette occasion


    et ces mots Allemands écrits à la craie sur les murs et que le soldat Aragon ne savait pas déchiffrer


    Pour prolonger la promenade et enchaîner le début et la fin, il faut dire que ces émigrés Juifs d'Europe de l'Est habitants du 209 rue Saint Maur étaient nourris des idées socialistes du Bund, L’Union générale des Travailleurs Juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie. Et que presque cent ans auparavant dans cette même rue l'armée des conservateurs avait anéanti la dernière barricade des journées de Juin 1848



  • Robert· 15 juin 2018 à 12:09

    "Qui peut dire où la mémoire commence ? Qui peut dire où le temps présent finit ?  "


    Si l'on peut effectivement s'interroger sur où commence la mémoire car, comme dans les deux cas que vous citez, ce commencement est généralement associé à un événement qui peut être localisé, il serait plus légitime (malgré le poète) de s'interroger sur quand finit le temps présent.

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 15 juin 2018 à 11:45

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • marc 15 juin 2018 à 10:20

    un kilomètre et demie (demi)

  • kawouede 15 juin 2018 à 09:40

    A propos des "juifs étrangers" : n'oublions pas qu'un des premiers décrets de VIchy fut d'enlever la nationalité à bien des juifs devenus français quelques années plus tôt. http://www.laviedesidees.fr/Retirer-la-nationalite-sous-Vichy.html


  • magrit 15 juin 2018 à 09:40

    un joli texte qui,comme les documentaires dont il parle, devrait rester longtemps sur le fil , et ne jamais tomber ...il est des fils plus rassurants et plus fertiles que certains sols....si degradés 


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