yt75 9 février 2014 à 09:22
Le problème de la presse aujourd'hui (entre autres) est son décalage, sa dissonance de plus en plus grandissante à propos d'une des si ce n'est la raison principale de la crise, c'est à dire cela :
http://blogs.mediapart.fr/blog/yt75/030713/transition-energetique
Le fait que l'on soit dans un monstrueux choc pétrolier ne faisant hélas que commencer.
Et dans cette affaire l'image ou mythe "premier choc pétrolier = Yom Kippour/embargo Arabe=géopolitique=rien à voir avec les contraintes géologiques" y est pour pas mal.
Exemple typique, Serge July publiait en novembre 2012 une tribune dans le Monde intitulée : “1973, matrice de notre modernité”(par ailleurs intéressante), et où l’on peut lire :

“En rétorsion, les pays arabes producteurs de pétrole décident un embargo. C’est le premier choc pétrolier.”
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/19/1973-matrice-de-notre-modernite_1792777_3232.html

Alors que le premier choc pétrolier était surtout la conséquence du pic de production US fin 1970, et du rééquilibrage des pourcentages majors/pays producteurs sur la vente de chaque baril, voir résumé en fin de post :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/

Quatsos 8 février 2014 à 15:43
Téléspectateur assidu de l'émission sur France 5, puis abonné au site depuis ses débuts, j'interviens pour la première fois sur le forum car je ne comprends pas pourquoi la réponse de Daniel Schneidermann à Patrick Cohen figure sur le site, ASI n'étant pas cité dans la chronique publiée dans Libération, c'est-à-dire "le vieux monde" qui, s'il est loin d'être exempt de reproches, me semble encore utile, en tout cas donne du travail à encore beaucoup de monde.
Il se trouve que j'apprécie souvent les chroniques de DS, mais là n'est pas la motivation première de mon abonnement à ASI.
J'apprécie également PC, mais je suis surtout un auditeur régulier de France Inter, et si j'ai regretté le licenciement de Didier Porte, sa dernière chronique sur ASI était pour le moins maladroite, les règlements de compte de "bureau" prenant le pas sur le talent.
J'ai l'impression qu'il s'agit surtout d'un problème d'ego blessés et/ou surdimensionnés, et un peu de modestie sinon d'autocritique devrait suffire à calmer les tensions.
Pourquoi pas un débat Cohen-Porte-Schneidermann, animé par Guy Birenbaum, avec pour sujet : peut-on — doit-on — inviter les "cerveaux malades", et dans quel contexte ?

Robert· 7 février 2014 à 21:13
Ben, oui, bien forcé.
Tiens! votre contribution sournoise (bon, j'extrapole un peu Patrick Cohen ) à l'exhibition actuelle de l'antisémitisme de la rue est bien plus mise en valeur (une tribune) que l'antisémitisme "historial" (une sorte d'excuse ?) de Martin Heidegger, révélé dit-on par les Cahiers Noirs (un compte-rendu distancié des prémices d'une querelle* de spécialistes à venir)
Zut alors, peut-être va-t'il falloir penser.
*j'ai bien écrit querelle

asti 7 février 2014 à 16:03
Merci pour ce lien vers cet article de Nabe bien éclairant. Et j'espère que ça va aider les idiots à comprendre que ce grand écrivain est antisioniste et non pas antisémite (comme les sionistes le lui reprochent injustement).

Bernard 7 février 2014 à 13:11
Le gouvernement et l'Elysée n'ont pas besoin de Peter Hartz, ils ont Emmanuel Macron, le drone libéral programmé spécialement par le MEDEF pour les solfériniens.
Le monde selon L'Obs est la même patée que sert quotidiennement les médias à la population.
Traduction : "Si tu ne manges pas la patée libérale, tu auras la patée extrême fasciste. Il n'y a rien d'autre!"
Qui est en mesure aujourd'hui de faire le point sur l'ensemble des supports d'information pour savoir s'il en existe un qui sort de ce système binaire.

olivier vasseur 7 février 2014 à 13:09
c'est qui Paul-Émilie Gène?

Msettimio 7 février 2014 à 12:26
Vous avez tort de mêler Bernanos à tout cela.

Son anti-fascisme tardif mais à temps (1937) fut sincère et noble, propre d’un grand esprit.

Quoi de plus noble que de penser contre soi-même et contre les siens ?

Antisémite maurrassien, Action française et factieux comme dans sa jeunesse.
Des fils combattant dans la Phalange dans sa maturité.
Il fut capable de se révolter contre les nazi-fascistes et de rejoindre Mauriac dans son comité.

Vous en connaissez beaucoup des comme ça ?

Gide peu être qui n’attendit pas 1956 pour dénoncer le bolchévisme ; ainsi que tous les Français libres et Résistants venu de l’extrême-droite

gondalah 7 février 2014 à 12:25
Critique des médias ou guerre d'égos?

Al Ceste 7 février 2014 à 12:24
Autant de rapport entre Bernanos et Nabe qu'entre un Christ de Rouault et un graffiti de vespasienne

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 7 février 2014 à 11:58

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

miroul 7 février 2014 à 11:39
Excellente critique. Acide, violente même.
C'est tout de problème de l'intimidation. Quand ça ne marche pas c'est contre productif. P Cohen a raté son coup… J'espère.

La cerise sur le Flan ;) J'adore.

constant gardener 7 février 2014 à 10:52
DS dans "J'vais lui montrer qui c'est Raoul".

Cerise 7 février 2014 à 10:28
merci Daniel d'avoir osé ouvrir ce vieux torchon pour nous !
et j'en profite pour saluer votre chronique d'hier sur le médiocre de france inter.

Robert· 7 février 2014 à 10:16
" le miracle tunisien"
Tiens voilà un sujet pour une émission d'analyse.
Un gouvernement islamiste installé par des élections démocratiques est remplacé par un gouvernement qui fait consensus à l'issue d'un processus dit de "dialogue national" dont une caractéristique essentielle à été que toutes ses étapes (avancées, reculs, ruptures etc.) ont été largement publicisées dans toutes les formes de presse (écrite, internet, réseaux,télévisions publiques et privées).
Bien sûr, il y a eu des victimes et il ne faut pas oublier Chokri Belaid et Mohamed Brahmi ni leurs assassins et leurs complices.
Probablement, des influences plus discrètes ont également joué un rôle.
Bien sûr des menaces planent encore sur ces libertés et la transition n'est pas achevée.
Cependant la société civile à pu se manifester ainsi et, semble-t'il, marginaliser les extrémismes
Ce processus mérite d'être analysé pour éventuellement servir d'exemple.

Ervé 7 février 2014 à 10:05
A propos de Caroline Fourest, il aurait été plus judicieux d'évoquer ceci.
Mais à vos yeux, "les idées" de Gabriac (que vous aviez contacté pour une de vos émissions) valent sans doute bien les siennes.

BuboBubo 7 février 2014 à 09:45
Faites attention Daniel, vous devenez bon quand vous êtes piqué à vif. En vous lisant on pouvait presque sentir l'odeur de naphtaline.