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BIBI
324 446 460 habitants= population actuelle des Etats-Unis. Et pas mieux que Trump comme candidat républicain. Faut-il que le système soit verrouillé et pourri pour en arriver là. -
F.
Ou comme le Brexit et un décalage de plus en plus en grand entre vos opinions de journaliste et ce que pensent vraiment les gens d'en bas. Vous êtes complètement à l'ouest ! Vous faites fi du caractère politique de ces accusations car si Hillary a une seule (et je dis bien une seule) chance de gagner c'est en diabolisation Trump. -
Bruanne
" Pour la presse, pour son indépendance, pour sa pugnacité, pour sa crédibilité, l'élection de Trump pourrait être l'occasion d'un salutaire réveil, comme le fut pour certains medias français celle de Sarkozy en 2007. "
Pas le temps de lire le forum, ça a probablement déjà été dit ... cette conclusion m'a fait beaucoup rire.
Vraiment beaucoup.
Super forme ce matin DS ...
Moi, j'ai du mal à suivre, mais je m'incline devant tant d'optimisme, d'espoir, de tout ça.
Mais du coup, pourquoi ne pas espérer que Trump ne soit pas élu. -
DéLecteurdeVraiThé
Il se trouve que par un curieux hasard je viens d'acheter cette après midi à Kehl (banlieue Allemande de Strasbourg) le livre de Ulrich Wickert "Medien : Macht & Verantwortung" (Médias : pouvoir et responsabilité) où page 10 l'auteur rappelle les mots de Kant "Faulheit und Feigheit sind die Ursachen, warum ein so großer Teil der Menschen, gerne zeitlebens unmündig bleiben." (La paresse et la lâcheté sont les causes qui font qu'un aussi grand nombre d'hommes préfèrent rester mineurs leur vie durant). A la place de "mineurs", on peut aussi dire "immatures" ce qui ramène d'ailleurs dans le cas de la France à ce que disait Eva Jolly "Une démocratie immature" du temps du petit roi Sarko, celui qui a précédé le roi Hollande qui se vanta de ne jamais user du 49-3 et en abusa.
Ulrich Wickert qui intervient dans l'émission Tagesthemen, l'émission d'analyse politique de la chaine Allemande ARD, s'appuie sur cette phrase de Kant pour expliquer le succès des populistes par une question qui n'appelle pas de réponse "Hätten sonst einfältige Populisten wie Donald Trump oder Marine Le Pen oder Gruppierungen wie AfD oder Pegida solchen Zulauf?" (ces populistes insensés pourraient-ils autrement avoir un tel succès (popularité)" -
caius lapsus
N'en déplaise pour moi Trump le réac,est moins dangereux que hillary Clinton la théorisienne du chaos. Entre deux merdes faut choisir celle qui sent le moins mauvais. -
DéLecteurdeVraiThé
Très bonne chronique de Daniel Schneidermann accompagnée d'une non moins bonne illustration de Benito Adolf Trump par Alain Korkos
Le problème est qu'il faut lire et relire cette chronique si l'on souffre (comme moi) d'une Trumpophobie congénitale, si l'on a détecté le raciste Trump à vue de nez, si l'on a immédiatement vu l'incroyable "failure" qui avait besoin d'entraîner avec lui toute une nation dans sa folie, profitant de l'incapacité éthique des médias qui non seulement ne peuvent le traiter de "failure" "racist" "mad" et autres qualificatifs pour des raisons purement économiques mais se complaisent à diffuser largement ses débilités par souhait de provoquer la bienpensance à laquelle leur malpensance naturelle est obligée.
Aussi il est bon de voir quelques médias réagir même si ce sont aussi des raisons financières qui les conduisent à le faire.
Par contre souhaiter aux USA une Trumpose qui serait salutaire pour la presse comme le fait Daniel Schneidermann, c'est un peu dangereux. C'est comme souhaiter à un automobiliste qu'il quitte la route pour apprendre aux autres à respecter les limites de vitesse.
De toute façon les chances que Trump accède au plus haut poste sont tragiquement élevées. La gangrène de la folie semble s'étendre partout où régnait l'espoir avec Erdogan en Turquie, Netanyahu en Israël, et l'autre Orban de Hongrie, sans parler de notre pays qui est devenu une espèce de Concours Eurovision de la présidence avec le lancement quotidien d'égos totalement déconnectés de la réalité ou propulsés par d'autres comme Macron. -
M.D.
Je lis les médias et la presse américaine, et je n'ai pas l'impression qu'ils soient moribonds (si on parle d'autres aspects que celui financier).
Les sorties de Trump sont analysées, décortiquées. Le problème c'est plus ils analysent Trump, montrent leur désapprobations dans les colonnes opinions, plus il arrive à retourner la situation à son profit et à surfer sur l'écart "peuple-élite".
"l'état hypnotique dans lequel les plongent ses mots pour s'intéresser davantage à ses actes, au détail des lois qu'il fera adopter, serait sans doute la meilleure chose qui pourrait arriver au système médiatique moribond américain. "
Se actes? Ils sont passés au cribles (son université-arnaque, ses faux prix-labels environnement qu'il s'attribue à lui-même), ses propos racistes suivis du typique "ne me comprenez pas mal, j'aime les mexicains", etc. . Il dit tout et son contraire, on ne sait pas grand chose des lois qu'il essaiera d'adopter; par contre on sait celles qu'il veut abroger ("repeal obamacare", no gun restrictions in schools, etc.)
Les médias américains ont aussi déjà entamé une auto-critique alors que la campagne nationale n'a pas encore commencé. Il ne cessent de pointer le ton pourri qu'elle a pris.
Pendant ce temps, les démocrates continuent de se déchirer, et on analysera dans les années à venir ces mois où ils ont continués "business as usual", alors qu'aussi bien Sanders et Clinton voient leur électorat s'éroder en faveur de Trump.
Et si on cessait aussi parfois de "respecter l'électeur" (par écrit je dis bien) et on l'accusait finalement de faire des choix idiots ou mal informés (alors que l'information existe). Et on le mettrait devant ses responsabilités de citoyens. Cela vaut pour les électeurs des populismes de droite en Europe aussi. -
boy
Trump est-il raciste ? Comment le savoir ? Comment sonder son esprit pour savoir si son discours raciste est sincère ou mu par l'opportunité politique ? J'ai vu les photos des employés en grève de son hôtel de Las Vegas, laisserait-il embaucher autant de "mexicains" (ou assimilés) s'il était raciste ? Il a peut-être même des amis plus noirs que des mexicains, comment savoir ? Personne n'a encore témoigné de la moralité du candidat républicain ? Personne "qui le connait" pour nous éclairer, nous expliquer qu'il ne peut pas être raciste puisqu'il "n'est pas raciste" ?
C'est tellement plus facile d'être fixé en France. Chez nous au moins on a pas de racistes en politique. On a des gens qui ont été mal compris, des gens qui se sont emportés, des gens lucides, des gens qui brisent les tabous, des gens qui osent dire les choses, d'authentiques républicains, d'authentiques laïcs, il suffit de creuser un peu pour s'en convaincre. Et puisqu'on a pas de racistes en politique (et dans la presse mainstream non plus d'ailleurs hein), on a pas besoin de se poser la question de savoir si notre système politique est raciste. Même les représentants du FN ne sont pas plus racistes que les autres, c'est bien la preuve que tout va mieux en France depuis quelques années. -
JIEM 92
Bonjour
Drôle de presse française Daniel quand même.
Elle qui vitupère lorsqu'elle se voit appliquer une réprimande de la CGT du livre et qui ne dit mot sur la censure dans l'interview donnée par Ruffin à Libération (cf vite-dit d'hier) -
isaton
« Le bruit et les odeurs » n’ont pas empêché un certain gars de devenir président, plutôt deux fois qu’une, de ce côté de l’Atlantique... -
gomine
très belle caricature d'Alain Korkos ! -
DanetteOchoc
"l'occasion d'un salutaire réveil, comme le fut pour certains medias français celle de Sarkozy en 2007" ???
Sérieusement ?
Vous croyez à cela ?
La presse a-t-elle changé ?
Qu'entend on sur les grandes radios le matin ?
Qu'est devenu France Culture ?
Libé fait il vraiment la critique de la social démocratie (devenue un libéralisme échevelé qui ne dit pas son nom).
Sarkozy a été celui que les médias ont adoré adorer, puis adorer détester.
Il est l'arrogance de l'argent, la haine de la culture, la vulgarité du milliardaire.
C'est Booba avec un diplôme de droit.
Trump suscite les mêmes réactions.
Ce qui est intéressant, c'est pourquoi Sarkozy et Trump sont possibles.
Le jour où on lira des choses sur le sujet dans la PQN et qu'on l'entendra sur les grandes radios, sur les chaînes de télé mainstream, peut-être que ça ira mieux. En attendant l'analyse de Chomsky sur la fabrication du consentement n'a jamais été aussi pertinente (cf. Drahi et les coupes des propos de Ruffin cette semaine). -
amenbroken
OK sauf pour la conclusion : les médias français se sont réveillés avec l'élection de Sarko en 2007 ? Ah bon ? -
Strumfenberg ( Aloys von )
Il y a racisme et racisme. Florian Philippot n'est pas Godwin, le Struthof n'est pas Auschwitz.