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Julot Iglésias
Je me demande si DS ne nous fait pas un nouveau chaconcombre... -
Malagate
"Le seul fait que Trump ait été investi candidat, montre l’impuissance relative de cette machine médiatique"
Pardon mais ça montre tout le contraire.
Ce sont les médias qui ont fait de Trump ce qu'il est maintenant. Ce sont eux qui lui ont déroulé le tapis rouge. -
emilie bouyer
Une rage inextinguible et qui le fera taire 2 jours. Ouf, un peu d'air! -
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Monsieur X
Le problème est aussi beaucoup dans cette chronique.
En premier lieu, les cacades:
"Non non, je n’ai jamais mis en cause la nationalité américaine du président"
Ce n'est vraiment pas du tout (du tout) ce qu'il a dit. Ce qu'il a dit était à mon avis bien foireux ("j'ai été plus efficace à obtenir le certificat") mais simplement, ce n'était pas ça. Un point antérieur aussi qui n'est guère repris, c'est que l'origine de la polémique a initialement été soulevé par... l'équipe de campagne de Clinton, alors en primaire contre Obama. Clinton n'a pas longtemps agité ce baton, que Trump a lui rongé un bon moment. Néanmoins, c'est quelque chose de traçable, qui a existé, et qui relativise les attaques de Clinton à ce niveau.
En revanche, il a bien été pris en slip sur le réchauffement climatique. Mais tout autant que Clinton sur l'accord transpacifique ce qui mériterait d'être mentionné (les fact checkers l'ont fait).
"Quant au sentiment général, traduit par la plupart des sondages, qu’il a «perdu» le débat,"
Ca c'est une contre vérité objective. J'ai vu passer deux sondages en ce sens (CNN, et un focus group d'indécis en Pennsylvanie) mais sur le net, c'est la marée inverse - une omission des comptes rendus de nos médias nationaux dont on se serait attendu à voir le paradoxe pointé par @si. Au lieu de ça, @si saute dans la même absence de recul. Pour se donner une idée
http://www.les-crises.fr/1er-debat-clinton-trump/
Ici il ne fait que reprendre d'autre site. Une vraie enquête, par quelqu'un de payé pour, semblerait pertinente.
Cet article illustre donc bien le problème: il se pose en juge de standard qu'il est incapable de tenir, et ça vaut pour beaucoup d'articles des décodeurs. Il n'y a donc pas que des raisons partisanes au faible impact de ces facts checking ou plus largement au peu d'écoute des éditocrates (dont Daniel ici) qui disent "mais enfin, Trump ment tout le temps", il y en a des mécaniques. La machine apparait clairement comme cassé, et les mécaniciens en sont manifestement responsables. Tant que les mécaniciens journalistes ne se rendront pas compte qu'entre l'idée de faire du fact checking et ce qu'ils produisent réellement l'écart est trop grand et trop visible, il ne leur restera qu'à blamer les idiots de citoyens. -
Yanne
Le problème n'est pas tant que Trump lui-même est un troll, c'est beaucoup plus large que cela.
Une majorité des électeurs ne vont pas voter, se sont retirés de cet acte politique qui fait sens mais qui n'est que le terreau, la base de la politique, et estiment probablement qu'il n'y a aucune chance qu'ils puissent agir sur la politique.
Mais visiblement, il semble à une majorité des électeurs qui continuent de pratiquer cet acte de foi qu'est le vote qu'ils ne sont pas entendus, que leurs conditions sociales et économiques se dégradent, que leurs élus sont incapables de prendre la mesure du problème et de le résoudre, et que donc il faut faire sauter un verrou politico-médiatique qui bloque le système. On voit comment le brexit, les référendums, sont des armes commodes pour pousser les gouvernants à réagir, mais c'est peine perdue, puisque ces dominants ont tout à perdre à un changement, ce serait se tirer une balle dans le pied. Ils évoluent en effet dans un champ de conflits d'intérêts, de clientélisme et de nécessités internes qui les enrichissent à terme économiquement et socialement, et dont ils seraient stupides de ne pas profiter. Seulement, ça a un coût énorme pour les sociétés démocratiques.
Donc nous sommes au bout du bout du raisonnement : la seule solution est de faire exploser le système, les uns s'abstenant parce qu'ils ne veulent pas mettre les mains dans la merde, les autres votant pour des trolls dont ils ont conscience qu'ils vont provoquer le chaos.
C'est ce qui va se passer probablement en France lors des prochaines élections avec Le Pen. Et c'est le chiffon rouge qui est agité par les électeurs américains aujourd'hui. L'idée est de balancer une boule dans le jeu de quille, bien lourde, pour affoler le système et se positionner en éjectant certains protagonistes pour remettre en cause la structure.
Seulement, le problème, c'est que c'est extrêmement risqué, et qu'en ces temps de déclin de l'occident et de la démocratie, sans doute suicidaire.
Et si nous sommes obligés d'en venir à de telles extrémités, et devant l'aveuglement total de nos politiques, on peut se demander si ce n'est pas nos générations qui vont vivre quelque chose qui nous paraissait très lointain : la fin de l'occident. -
Faab
Probable qu'une bonne partie de son électorat pense troller "le-Système" avec un des leurs, un bon troll de classe mondiale chargé de mettre le souk dans le forum réservé aux abonnés de "Establishment Post" et "Politically Correct Times".
Bon, ils sont naïfs ou jouent les naïfs : on sait bien que même avec un troll président, c'est l'équipe de modérateurs qui compte.
Comme disait Ben Carson, autre candidat républicain qui s'est rallié à Trump : même si il est nul, c'est pas grave, ce n'est que pour 4 ans... -
evemarie
Le problème des révélations sur les mafieu en politique, c'est que les medias en même temps critiquent ouvertement les plus pauvres, les manifestants, se servent des femmes et veulent absolument du statut quo, alors que les gens qui votent hors sphère politico médiatique ont envie que ça bouge vraiment, le climat, le sociale, l'écologie. La plupart des journaux de dénoncer en même temps Trump et les pseudo exactions des noirs. En France les journalistes dénoncent, NS et #nuitdebout et le voile. Du ça parait un mili melo de 'on ne bouge pas le système', tous des trouillard ses journalistes incapables de s'engager. -
JIEM 92
Bonjour
"…un Bismuth peut obstinément travestir en direct la réalité de ses mises en examen pour financement illégal de campagne, malgré l’insistance du journaliste qui se trouve en face de lui…"
Sans oublier sa casserole libyenne qui vient de refaire surface hier.
Est-ce que son ancien mentor qui avait trouvé place à sa droite extrême arrivera à ébranler ses dénégations ? -
Lyonnais
Les USA, le clown et la furie – Par Bruno Guigue
http://arretsurinfo.ch/les-usa-le-clown-et-la-furie-par-bruno-guigue/
Bruno Guigue, ex-haut fonctionnaire, analyste politique et chargé de cours à l’Université de La Réunion. Il est l’auteur de cinq ouvrages, dont Aux origines du conflit israélo-arabe, L’invisible remords de l’Occident, L’Harmattan, 2002, et de centaines d’articles. -
DanetteOchoc
Une partie de l'électorat, semble-t-il, s'en cogne, des faits.
Stephen Colbert est un génie.
L'explication sur le rapport des électeurs aux "faits" commence à 2:00. -
DéLecteurdeVraiThé
Je republie ce qui j'ai dit ailleurs car je vois que les Trumpistes de sa renommée tentent de ressurgir ici.
Post aussi publié sur l'article de Robin Andraca :
Alors il y aurait un nouveau complot : le silence sur les sondages au sortir du débat où Trump serait soit-disant sorti vainqueur.
Si les sondages cités sont exacts alors il y a un autre fact-checking à faire : le degré d'exactitude des sondages, la température à chaud du sondé, l'aliénation du sondé, l'aliénation des sondeurs.
Ayant vu hier soir le débat projeté sur écran géant, j'ai vu une personne dans la posture de présidente et un mec qui ne parlait que de ses investissements
"Telle ville est fantastique et j'y ai des investissements" "tel endroit j'ai fait un investissement de wonderful". Si les sondés ont vu la même chose que moi, ils ont vu un égo style enfant gâté - et pour débuter 14 millions de dollars donnés par Papa - qui a décidé d'investir les USA comme il a investit la Floride en y créant un club.
"it's wonderful" signes de ponctuations à l'appui par mimique de comptoirs.
Mais à quoi peuvent servir les fact-checkers si tout le monde a entendu et lu les propos de Trump (que ce soit sur la pollution, les femmes ou la Chine), si tout le monde sait que ces propos sont faux, injurieux, racistes, misogynes... mais si ceux qui se retrouvent en lui attendent de lui qu'il soit comme un catcheur dans un match qu'on sait évidemment truqué et qui assène des coups même si l'arbitre déclare que ces coups vont à l'encontre des règles, si ce débatteur dépasse allègrement les minutes imparties pour juste continuer son monologue injurieux.
Si les sondages au sortir du débat sont exacts, ils donnent alors une triste opinion de l'intelligence des sondés et en sont en quelque sorte un faire-part de décès. Le Qi d'un ensemble d'électeurs est semblable à celui des spectateurs des catcheurs ou des marionnettes qui réclament à Guignol d'user du bâton sans scrupules.
Dans quel état de délabrement est ce qu'on appelle le peuple, dans quel état de délabrement sommes-nous tous au point que nous faisons appel à de tels zouaves égocentriques pour faire face à nos craintes d'avenir et nos sentiments d'insécurité démesurément enflés par la lorgnette médiatique.
Nous sommes devenus si peureux et aigris qu'aucune personnalité ne s'aventure à nous faire rêver d'avenir autrement qu'en nous recroquevillant dans notre coquille, aucun ne fait appel à nos ressources personnelles et ravive en nous l’enthousiasme à moins de s'interdire tout avenir politique. Mélenchon compris.
Trump au quatrième mot de son intervention a parlé de Mexique puis peu après de Chine : Et chaque fois, en usant du bâton de Guignol. Applaus ! applaus ! -
Arnaud Romain
Trump aurait donc "perdu" le duel selon les sondages de la presse américaine, affirmez-vous ?
Le site d'Olivier Berruyer met en ligne ce matin les captures d'écran de 14 organes de presse... tous disent rigoureusement le contraire... et certains de ces sondages émanent d'organes de presse nationaux de premier plan.
Maintenant, il est possible que 100 ou 200 organes de presse aient effectué des "sondages" (entre guillemets car ce n'en sont pas vraiment), et peut-être que les 86 ou 186 autres ont donné le résultat inverse... C'est fort possible.
Néanmoins, votre assertion selon laquelle les sondages des organes de presse auraient donné Clinton gagnante est très étrange à mes yeux Daniel : vous affirmez un point qui se veut factuel (c'est pas un élément d'opinion), alors que manifestement, vous n'avez pas vérifié puisqu'il est totalement faux. Ne me dîtes pas qu'il va falloir, à l'avenir, fact-checker tout ce que vous dîtes ?!?! On a pas fini de rigoler....
En tout cas, je recommande l'excellent article de Serge Halimi dans le DIplo paru ce matin concernant cette étrange élection américaine. C'est autrement plus enrichissant que les délires hallucinants de tout le reste de la presse française... -
Robert·
Bravo Alain Korkos!
À part ça, bof... -
Al Ceste
Si les menteurs étaient de ce fait empêchés d'être élus, ça se saurait. Se souvenir de SuperMenteur, qui se meurt déjà embaumé et couvert d'éloges décernés par des gens à la mémoire de poisson rouge (ou désireux de faire oublier qu'ils ont trempé dans ses magouilles).
On a un super SuperMenteur, là, dont Buisson ardent vient de faire du petit bois. Croyez-vous que ça l'empêchera d'arriver à se faire réélire, selon la jurisprudence Balkany ?
Et MiniMenteur, le gars que son « ennemi juré » c'était la finance, le gars que si le chômage baissait pas ben lui il baisserait pavillon ? -
Olivier
Les électeurs pauvres s'en moquent des mensonges de Trump. Car leur situation économique peu enviable n'a pas besoin d'un fact checking. -
Julot Iglésias
Et sur Hillary Clinton ?