-
Lotophage
Qui mieux que la bourgeoisie pour parler de l'inceste ? Voyez comment Mme Kouchner prend soin de ne pas parler de vengeance. A l'entendre, le violeur serait presque "une autre victime". Par contre, elle n'a pas dit qu'elle allait reverser l'argent à une asso de défense des victimes de viol.
-
biscotte
Il y a quelques jours, sur une chaine d'info, l'animateur Pascal Praud, avait réuni quelques invités au sujet de l'affaire Camille Kouchner. Parmi eux un pédiatre a fait une blague indigne, irrespectueuse pour les enfants qu'il soigne et à mon sens préoccupante. Il a cru devoir préciser "ça doit être mon côté pédophile".
J'ai été choqué par les éclats de rire des invités qui, de ce fait, ont banalisé ses propos et l'ont incité à poursuivre, très satisfait de cette minute de gloire.
Pascal Praud, on en pense ce qu'on en veut, j'ai l'impression que ce n'est pas la tasse de thé ici et je ne le connais pas, cependant c'est le seul à avoir réagi avec colère.
Dans les familles, on peut être témoin de ce genre de propos et des gestes que j'ai évoqués il y a quelques jours et ça doit être surveillé de près et sans complaisance, quel que soit le statut de l'adulte et de l'enfant
Je sais que je suis hors sujet, il me semble que le thème du jour était l'emprise mais je n'ai pas tout lu. Par contre à chaque fois que j'en ai l'occasion, j'attire l'attention sur la complaisance des adultes témoins de scènes équivoques, se refusant de les qualifier ainsi et se rendant donc complices de ce qui peut survenir.
-
Marie
En 2005, Evelyne Pisier avait publié un livre " Une question d’âge" qui n'avait fait hurler personne alors qu'il est monstrueux vis à vis des enfants qu'elle avait adoptés avec Olivier Duhamel. J'ai relu des interviews de l'époque et c'est cauchemardesque. Personne aujourd'hui encore ne s'intéresse à ces enfants . C'est totalement incompréhensible. Que sont- ils devenus ? Les médias s'en désintéressent. Mais loin de moi de minimiser la monstruosité de l'inceste !
-
Julot Iglésias
Manifestement, il n'existe qu'une personne au monde n'ayant jamais subi aucun emprise et ayant reçu à sa naissance le don de tout comprendre, c'est Daniel Schneidermann, qui se permet de donner sereinement des leçons de clairvoyance à 197 députés américains.
A chacune de ces "sorties" de DS, je me dis : "Comment un tel aveuglement est-il possible ? Comment peut-on avoir une telle opinion de soi-même ?".
-
shuppy
-
Hallucined Imposteur
One : les sénateurs républicains -et même les 197- n'ont rien pigé à l'électorat des "excités" de base trumpien. Ces derniers se détournent du parti de l'Éléphant et veulent créer une structure autre.
Two : Inceste ! Faut pas tourner en rond.
Et si le "V" (cf. G.Perec) était un "C"
Mais pas le "K" (cf. Buzzati)
-
Eric Bost
Une chronique de DS qui ne tape pas sur nos gouvernants ou lesmédias ... ça faisait longtemps merci !
-
Prométhée
Quelqu'un a plus d'infos sur le suicide du second policier ? Je ne trouve pas grand chose sur le Net...
-
Michel Garand
J'ai un regret, on dit que mal nommer les choses ajoute au malheur, et justement en mettant en avant presque exclusivement le mot "inceste" on édulcore encore le délit :, il s'agit de viols répétés sur personne mineure de moins de 15 ans par personne ayant autorité sur elle.
Inceste, ça brouille tout, car s'il s'agissait d'un beau-père avec sa belle-fille de 18 ans, ce ne serait pas condamnable par la loi, sauf à prouver qu'en effet il y a eu une forme d'emprise, et donc contrainte.
Inceste ça brouille tout car s'il s'agissait d'une femme professeur de Lycée qui engage une relation avec un de ses élèves de 15/16 ans, alors n'étant une relation incestueuse, il n'y aurait rien à dire ? Même pas se poser la question de l'emprise ?
Que dit la loi ?
- 1/ Un adulte n'a pas le droit d'avoir des relations sexuelles avec un enfant de moins de 15 ans (art. 227-25 du Code pénal) Cela est même considéré comme une circonstance aggravante (art. 222-29 et 222-24) :
- NB donc avant 15 ans la question du consentement ou pas ne se pose même pas, c'est interdit, et c'est le cas de Duhamel
- 2/ Après 15 ans, s'il est d'accord, un.e adolescent.e peut avoir des relations sexuelles avec un adulte sauf si ce dernier est l'un de ses ascendant.e.s (parent, grand parent...) ou s'il est amené a s'occuper de lui/elle (beau parent, professeur, moniteur sportif, animateur....)
- NB Qu'on se souvienne de Gabrielle Russier : une relation amoureuse se noue entre une prof de lettres agrégée, Gabrielle Russier, et l'un de ses élèves de seconde, Christian Rossi. Elle a 31 ans; lui, presque 17. Elle est divorcée, mère de deux enfants, dotée d'un visage juvénile qu'encadre une coupe à la garçonne. Il est barbu, mûr pour son âge, fils de militants de gauche embourgeoisés. Ce sont ces derniers qui vont sceller le sort des amoureux en portant plainte contre Gabrielle Russier pour "détournement de mineur".
- Par deux fois, l'enseignante est incarcérée aux Baumettes. L'adolescent fugue en Allemagne et en Italie, avant d'être interné dans une clinique psychiatrique à la demande de sa famille. En juillet 1969, le tribunal correctionnel de Marseille condamne Gabrielle à douze mois de prison avec sursis et 500 francs d'amende.
- Christian attendra sa majorité (21 ans, à l'époque) pour s'exprimer lors de l'unique interview qu'il accordera sur cette affaire avant de se fondre dans un anonymat qui dure toujours. "C'était une histoire d'amour, pas une passion, dira-t-il. La passion, ce n'est pas lucide. Or, c'était lucide..."
- Gabrielle Russier se suicide : En 1971, Annie Girardot fait pleurer 4,5 millions de spectateurs dans Mourir d'aimer, dont Charles Aznavour signe la poignante bande originale.
- Cette histoire d'une professeur et de son élève (moins de 17 ans !) nous en connaissons tous une, elle a fait la une de la presse en 2017.
- 3/Entre enfants de moins de 15 ans, les relations sexuelles ne sont pas interdites par la loi et ne peuvent être poursuivis à condition qu'il n'y ait pas agression au sens de la loi (ni violence, ni contraintes, menaces ou surprises)
Faire évoluer la loi ?
Dans la cas 1/ concernant Duhamel ce n'est pas utile, sauf à revoir le délai de prescription, mais peut-on en restant cohérent, rendre imprescriptible un viol et non en meurtre ?
Dans le cas 2/ un problème subsiste .. entre 15 et 18 ans on resterait donc sous la menace d'une plainte portée par les parents notamment !
Dans le cas 3/ reste donc la notion d'emprise ou plus précisément : ni violence, ni contraintes, menaces ou surprises.
En fait entre adultes c'est comme le cas 3, la relation sexuelle est possible, y compris incestueuses mais à une condition : ni violence, ni contraintes, menaces ou surprises
Or nous le savons bien contraintes et menaces (de perdre un emploi, de ne pas avoir une promotion un poste etc, ça existe et ça on n'en parle pas trop !! Omerta, car ça
-
Jayraymie
Il n´y a chez l´enfant à l´égard de ses tuteurs pas de consentement.
Mais emprise ? Les enfants sont intrinsequement en situation d´emprise à l´égard de leur tuteur. Je parlerais plutôt de confiance. Les enfants ont une foi absolu dans la bonté et la morale de leurs tuteurs. Les adultes pervers profitent de cette faiblesse intrinseque à l´enfance pour assouvir leur perversion.
-
Asinaute sans pseudo 211d5
Bonjour,
Je trouve les ponts entre deux actualités pas toujours heureux, voire très hasardeux. Celui-ci est, à mon sens, totalement à côté de la plaque !! Comment placer au même niveau le vécu de l'intime et l'outrance trumpienne !
-
candide
il n' y a pas que les CSP+ qui parlent d' inceste ... peut être qu 'ils /elles ont aidé à liberer la parole, mais surement moins que toutes les femmes et les hommes qui ont osé parler, porter plainte, aller en procés ... l' inceste est le dernier tabou familial, apres le viol, les femmes battues, la pedocriminalité dans l' eglise. Dans mon departement rural 9 procés d' assises sur 10 sont des affaires d' 'incestes, preuve que c 'est un fleau à l' origine de suicides, depressions, toxicomanie et alcoolisme
-
Poisson rouge
Au-delà de l'emprise, il y a l'intérêt.
Pourquoi le silence de l'entourage du Président du Siècle ? Parce que tout ce petit monde avide de hochets, d'admission dans les clubs séparatistes et distinctifs qui les fait croire importants sont prêts à tout pour décrocher la timbale y compris couvrir l'ignominie.
-
Jombie
Emprise est devenu synonyme de consentement ??
-
Thomas
Bonjour et merci pour la chronique.
"s'agissant des adolescents, démêler désir et consentement "
On parle d'inceste, il y a quoi à démêler, là, sérieux ? Formule au minimum très maladroite, je trouve.
-
Pierre DEGOUL
Ce n'est pas l'emprise le problème dans l'affaire DUHAMEL (Dans l'affaire TRUMP, ce n'est pas une question d'emprise sur les sénateurs ou représentants, juste la volonté de ne pas injurier l'avenir et la reconnaissance du ventre).
Parce que dans toutes les affaires de viols intra-familiaux il y a une emprise, quelle soit intellectuelle, physique ou financière. En réalité, l'emprise, c'est la dépendance. On découvre la Lune, ou quoi ?
L'affaire DUHAMEL, révèle deux problèmes :
1. la faillite de l'institution judiciaire, qui se décline en plusieurs questions. Pourquoi ce classement sans suite en 2011 ? Qui est le Procureur qui a pris cette décision et sur quelles bases, étant rappelé qu'il n'a pas besoin de l'autorisation de la victime pour poursuivre ? Faut-il y voir une position finkelkrautienne, cad une sorte de complaisance avec les relations sexuelles avec les enfants, pardon les adolescents ? Ou l'intervention de je ne sais quelle autorité politique ?
2. Le lynchage médiatique suscité par les circonstances de la dénonciation. Ça me dérange que les faits sortent alors que, a priori, plus aucune poursuite n'est possible. Parce que ça signifie qu'il n'y aura pas de procès donc aucune place pour La Défense, avec un D majuscule. J'entendai sur CPolitique, il y a quelques jours une Andréa BESCOND, que je ne connais pas, tenir des propos terrifiants sur les autres victimes d'Olivier DUHAMEL, faits avérés selon elle, et sur l'imprescriptibilité. Personne pour lui dire qu'avant de porter de telles accusations il faudrait pouvoir l'étayer et les réserver à la Justice. Personne pour lui dire que la prescription n'est pas un jouet
Et puis, pourquoi un livre écrit par un témoin ? Car le livre n'est pas écrit par la victime, non un témoin qui, devenu majeur, n'a rien dit. Elle était encore sous emprise il y a 10 ans, l'autrice ? Pourquoi pas une interview, un communiqué ? Je ne veux pas parler d'argent (belle prétérition !) mais elle va se faire un beau paquet avec cette affaire. Le prix du silence sans doute.
-
isaton
S’il y a effectivement de l’emprise dans cette histoire, alors pourrait se comprendre la raison de l’attaque du petit garçon et pas de la petite fille, les filles de la maisonnée étant déjà acquises, éliminer le potentiel rival, le réduire au silence. Mais cette emprise, se réduit-elle au cercle familial où embrasse-t-elle tous les secteurs de la vie de cet homme, donc ceux public et professionnel. Si oui, comment s’y prenait-il pour dominer les une, les uns et les autres pour parvenir à ses fins, régner en maître ?
-
Bonne âme du Se-Tchouan
Personnellement, j'ai pas beaucoup d'empathie pour ces CSP++++++ qui vont faire leur psychanalyse sur les plateaux télé et exorcisent leurs démons avec des livres autobiographiques qui ne sont publiés et promus partout que par vertu de leurs contacts étroits avec le monde de l'édition.
Ce sont des histoires toute personnelles et des bouquins plein de moi moi moi je je je qui ne lancent des "débats" de société genre téléphone sonne que parce que leurs auteurs sont des people bien en vu dans le petit petit monde des médias.
Quand on à la capacité de passer dans tout les médias et d'écrire des livres, on ferait mieux de dénoncer les injustices et les souffrances criantes que cause notre société capitaliste plutot que d'utiliser sa notoriété pour laver son linge sale en public et faire sa cure psychanalytique par l'entremise d'un livre, qui au passage va rapporter pas mal de pognon à Mme. Kouchner.
Je pense qu'elle a les moyens d'aller chez le psy, au vu des loyaux services rendu par son père aux maitres de ce pays et de sa profession, et que nous pourrions collectivement parler d'autres choses que de ses petits soucis familiaux et des sois-disant portes ouvertes qu'elle enfonce.
C'est bien la peine pour toute ces bonnes ames de s'émouvoir des violences dont souffrent les enfants pour ensuite mettre leur petit bulletin Macron dans l'urne et laisser les budgets des services sociaux et de l'aide à l'enfance fondre à vitesse grand V façon permafrost sibérien.
-
permanent waves
il faut encore et toujours, par exemple, s'agissant des adolescents, démêler désir et consentement. Ou rectifier, quand nécessaire, entre secret et emprise.
Cette phrase sonne et est assez juste je pense...
Pour avoir vécu au sein de ma famille un drame similaire ( famille qui a d'ailleurs volé en éclats après la révélation de l'affaire ), cette histoire d'emprise était semble-t-il le noeud du problème.
Là aussi ( comme toujours ? ) l'agresseur était un personnage charismatique, non par sa beauté ou son attirance, mais par sa présence, qu'il imposait.
-
noun
Les élus républicains n'attendent rien de Trump, ils ne sont pas sous on emprise personnelle, ils sont sous l'emprise de son électorat.
Voter Trump une fois, on aurait pu croire à un vote sanction, voter Trump 2x et en plus grand nombre, cela prouve que l'électorat républicain n'attend plus les conservateurs à papa comme Bush / Reagan, Ils veulent du type trump.
Voter contre Trump est tout simplement un suicide politique pour ces gens là. C'est nier la base républicaine telle qu'elle est aujourd'hui