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joro
Blanchard a raison! Y en a marre de ces petites chapelles qui font le buzz et paralysent toute avancée significative vers des rapports multiculturels (au sens large) démocratiques et égaux; en fait ces chapelles font le jeu (malgré elles? ) de leurs adversaires déclarés. En refusant un Blanchard comme allié du fait qu'il soit blanc racialise les rapports sociaux (et tout son travail d'historien prouve combien il est investi dans le travail de décodage du formatage de notre société , encore présent, produit par le discours colonial) ; et que ça doit être lassant à la fin d'être renvoyé toujours au même discours (extrêmement minoritaire): "t'as pas de légitimité parce que t'es blanc, donc un tu es suspect, tu es un affreux colonialiste masqué...". Il y a mieux à faire que de répondre à de telles invectives... par exemple répondre à Zemmour et à tout ce qu'il représente parait plus important; heureusement que certain.e.s s'y attèlent !!!
Et monsieur Schneiderman , vous avez fait une émission salutaire mais ne tombez pas dans le piège des gants de boxes de je ne sais plus quel animateur d'émission politique ni dans celui de la bienpensance de gauche qui veut que la gauche à sa gauche est constituée de chapelles qu'on aime voir se déchirer...pour le plus grand profit des libéraux de tout poils.
Monsieur Schneidermann organisez cette rencontre avec cet homme intéressant et des partenaires qui peuvent être critiques de son travail mais pas des sectaires, qui chose étrange, viendraient débattre sur un plateau animé et produit par un blanc?
En tous cas Blanchard répond indirectement à vos reproches dans les interviews dont vous donnez les liens , que ce soit dans Mediapart ou , mieux, dans le Media (plus intéressant sur ce sujet de l'invective et de la condamnation du chercheur blanc compte tenu de son appartenance apparente (couleur de la peau) à la société exécrée du fait de ses comportements abominables passés et présents dans le monde).
Comme si ma couleur me condamnait à être un bourreau tandis qu'une autre couleur aurait fait de moi une éternelle victime!
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Rick Blaine
Bon, et alors du coup, cette émission ?
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Tatanka
Franchement les "Bobo 30%" de toutes les couleurs, origines, obédiences, sexes et confessions commencent sérieusement à nous les casser avec leurs nouvelles règles "BCBG" qu'ils veulent nous imposer.
Et, merde pour la mémoire; on n'en a jamais eu aussi peu, à voir certains comportements de ceux qui s'en réclament!
Bref!
Lâchez nous la grappe avec vos névroses!
Je signe:
Un basané, ah-que, il faudrait de la génétique avancée pour s'y retrouver dans toute ses ascendances - et qui aimerait bien que la décadence des Zélites ne conduise pas toute l'humanité à sa perte.
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Ervé
Avec un nom comme le sien, il mériterait doublement d'être pendu !
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fpbI
I. Un constat : la violence subie par les colonisés.ées est une violence qui n’est pas nouvelle. EN EUROPE, les massacres de populations civiles sont la norme dès le XVIe siècle. Les guerres dites ‘nouvelles’ se barbarisent, la technique intensifiant les pulsions meurtrières. Les armées royales françaises innovent en Italie. Les massacres de populations civiles italiennes par des « barbares d’Outremont » (« guerre à la française » de Guicciardini) ont été largement commentés par les observateurs de l’époque. Ces massacres, dont la barbarie était supérieure à celles des « Infidèles » et des Turcs de sinistre réputation, avaient un point commun : s’attaquer systématiquement aux civils, considérés par Machiavel et les commentateurs italiens de l’époque comme une « nouveauté », dans l’art de guerroyer. (Voir le n° 2 (2004) de la revue Astérion sur la barbarisation de la guerre http://asterion.revues.org/document100.html )
En bref, AUCUN peuple, aucune communauté HUMAINE, n’a de leçon à donner. Je rêve d’un colloque qui durerait un an où chaque pays, sous-pays, etc. viendraient exposer son linge sale… Ça commence au néolithique et ça n’a jamais plus cessé. Oyez Assurbanipal : Je bâtis un pilier devant la porte de la ville et j’écorchai tous les chefs qui s’étaient révoltés contre moi et j’étalai leur peau sur le pilier. Certains d’entre eux, je les emmurai dans le pilier, d’autres, je les empalai sur des pieux sur le pilier [...]. Je brûlai beaucoup de prisonniers parmi eux. Je capturai beaucoup de soldats vivants. De certains, je coupai les bras ou les mains ; d’autres, je coupai le nez, les oreilles et les extrémités. J’arrachai les yeux de nombreux soldats. Je fis une pile de vivants et une autre de têtes. Je pendis leurs têtes à des arbres autour de la cité. Je brûlai leurs adolescents, garçons et filles... [...] Le reste, l’Euphrate les consuma à cause de la soif dont ils souffrirent dans le désert. Georges Roux, La Mésopotamie : essai d’histoire politique, économique et culturelle ; préface de Jean Bottéro, Paris, Seuil, 1985 [1995 : 335]
II. MAIS, il est vrai, à ma connaissance, que la publication de documents ‘visuelles’ lors de récents massacres, restait mesurée. Symbolique. À ma connaissance n’ont pas été publiées des photos de femmes ‘yougoslaves’ violées, ni des photos du viol systématique et intensif des femmes allemandes par l’armée soviétique, ni celles du viol meurtrier des Républicaines par les troupes franquistes. ET CAETERA.
Peut-être ont-elles raison de protester… J’avoue comprendre… Mais c’est aussi une manière de forcer la représentation que par (????) nous évitons…
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grrrz
sur le twitter de D. Schneidermann on trouve cette autre critique, très pertinente:
https://delautrecote.org/2018/09/27/sexe-race-et-colonies-palmier-dor-de-lexotisme-colonial/
Il est dressé un parallèle avec Exhibit B (déja relevé dans le forum), et au fond la même critique reviens: c'est un spectacle pour le regard blanc (par un blanc et pour des blancs). Les photos, comme la pièce à l'époque, reproduisent de manière "spectaculaire" le regard colonial, tout en entendant le dénoncer, d'autant que le public visé est blanc
pour mémoire la critique adressée à exhibit B par Amandine Gay (réalisatrice de l'excellent "Ouvrir la Voix"):
http://www.slate.fr/story/95219/exhibit-b-raciste
(et je trouve aussi sa discussion houleuse avec le directeur du théâtre qui l'as diffusée très intéressante, ici:
https://youtu.be/VetMWHWKDqI?t=99 )
Reste à voir la la qualité du travail de recherche historique du livre, dont finalement il est peu question ici.
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Faab
On peut comprendre les réticences de Blanchard quand la tribune que vous indiquez dit : "Et nous continuerons à refuser les dialogues avec la suprématie blanche qui ne font qu’alimenter la société du spectacle. "
Mais je suppose que la réaction est due à l'aspect sexuel qui est plus ambigu dans son illustration que la violence simple. Pour comparer, ça donnerait quoi si on montrait des femmes dénudées en position d'objet sexuel pour illustrer les viols dans les camps nazis ?
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totoro45
Impression très nette ce matin que la une du Parisien-Aujourd'hui en France a quelque chose à voir avec la couverture du livre de Blanchard dont il est question ici .
Lequel Blanchard évoquait dans the conversation.com , un article d'un autre Blanchard , qui écrivait pour "Voilà", "le crapouillot", "Paris-soir" et "le petit-parisien"
Le "petit-parisien" est devenu "le parisien libéré" puis "le parisien" .
Il doit sûrement exister des études sur les mots qui déclenchent un achat ....
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Jenny
Je ne pourrais jamais lire ce livre.
Et en même temps il faut que le monde connaisse ces atrocités.
Mais les photos de ces atrocités sont insoutenables... -
sanslesdents
« Les victimes des photos, elles, ne sont sans doute plus en mesure de porter plainte. »
Phrase qui en dit long sur la confusion qui règne dans l’esprit des personnes qui écrivent dans : « Collectif Cases rebelles », cité par Daniel S.
Les victimes que l’on voit sont celles, par exemple, de soldats portugais :
« Soldats portugais harcelant une femme » [Angola], photographie, tirage argentique, 1970 » Libé.
Et non les victimes des photos ! Les photos n’ont jamais tué personne, par contre regardez celle de 1871 : les morts de la commune :
Le parti pris de s’attacher à l’image semble logique quand on se nomme @Si, mais j’attends de l’équipe (et non seulement du patron), qu’ils tiennent compte du contexte où se trouvent ces images. Ici dans un travail de recherche qui dure depuis des années.
En 2005 étaient invités à « Là bas si j’y suis » : Pascal Blanchard, Rony Brauman, Dominique Vidal et Suzanne Citron autour de la mémoire des colonies. Regardez le site de Mermet et vous y verrez les mêmes photos…
A l’époque nous avions d’autres chats à fouetter « Du Sarkozy » !
Il est tellement flagrant que le débat est ruiné d'avance que je ne peux que me féliciter de la réaction de Pascal Blanchard. Et puis au fait, le livre de 2005 coute 13€50.
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sgd (bientôt disponible )
A lire la présentation synthétique de l'ouvrage par les auteurs dans cet article de The Conversation :
« Les imaginaires sexuels coloniaux ont façonné les mentalités des sociétés occidentales »
Cet article, comme le livre apparemment, est pourvu de nombreuses illustrations dont certaines chocs. Est ce bien nécessaire pour une présentation d'un thèse historique ? telle est la question me semble-t'il.
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evemarie
je ne comprend pas Daniel, qu un historein refuse de discuter ses choix est pareil que vous qui vous servez de la violence sur les filles , l inceste pour faire du cliq, vous refusez de debattre avec moi, une simple femme abusee enfants, qui n est pas universitaire... je vous trouve comme d hab a donner des lecons que vous bafouez avec allegresse. Et perso je suis contre l utilisation de photos, pour faire le buzz, pour que les pedophile se branlent en les regardant, tout comme vos titre d article libere les salauds a objectiver les femmes comme vous le faites. les pervers adorent votre monde macho , avec pleins de photos d enfants abusees , mis en scene, maquille... et comme l historien qui a peur de la verite dune femme noire, vous vous avez peur du jugement d une femme blanche mais abusée... heureusement les abonnes eux commence a comprendre et a me repondre de maniere humaine.. vous pouvez y arriver , votre niveau sociale vous derange mais votre silence meprisant , peut etre remplacer par du debat .
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Cyril Hannoyer
Je viens de lire ce texte et j'en suis arrivé à la conclusion que Pascal Blanchard a raison : il n'y a pas la place pour un débat télévisé.
Ces gens disent leur colère et sont à fleur de peau. Tout argument les blessera et le débat sombrera nécessairement dans les invectives au bout d'un moment. J'ajoute que le texte montre leur sensibilité mais que Blanchard a vraisemblablement la sienne et que le mécanisme symétrique est envisageable concomitamment.
De ce fait, ce débat ne serait pas inutile mais nuisible en mettant en exergue le clash au lieu du débat de fond.
Il faudrait donc chercher une autre forme que le débat (c'est quand même pas l'alpha et l'oméga de la télévision) ou renoncer à traiter de la question (ce serait dommage).
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grrrz
la discussion est intéressante. est-ce que Libé était obligé de mettre une de ces images en une? est-ce que le livre de Blanchard n'est pas tout aussi intéressant sans une accumulation qui confine effectivement au voyeurisme, surtout si il a quelque chose à raconter (avec des mots)? (comme le dit la tribune, "combien d'images faudrait-il pour enfin "comprendre"?"). Est-ce que, dans le cas du livre comme dans le cas de ceux qui en parlent en utilisant ces photos, n'y avait-il pas quelque chose à faire en recadrant les photos, ou en en montrant seulement certains détails? Vu l'age de ces photos, il est aussi très troublant de se dire que les corps dénudés qu'on y voit sont très probablement ceux d’ancêtres très proches de personnes en vie aujourd'hui, voire même qu'elles pourraient être reconnaissable. c'est aussi ça qui peut être choquant dans leur étalage.
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philv76
C'est ballot ce lapin, Daniel; c'est dommage mais, patience!
Moi non plus je n'ai pas -encore- lu le livre de P. Blanchard; alors, euh, bon, ben... donc, le mieux est peut-être de fermer son clapet et éviter de déblatérer sur @si des tombereaux de vide absolu...
PS: Reviens Alain K. reviens!
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totoro45
Ce livre est d'abord un objet éditorial .Comment et par qui le format a-t-il été choisi ?
Comment et par qui le titre a-t-il été choisi ?
Qui a fait le choix de cette couverture ?Qui va acheter ce livre ? ( 65 euros)
Avec quel regard ?
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Bor
On ne se pose jamais ces questions pour la seconde guerre mondiale. Il n'y a pas à demander la permission de qui que ce soit pour publier des documents de grande valeur historique. Je suis assez d'accord avec Pascal Blanchard, pour moi il n'y a pas de débat et donner une place trop importante à la parole d'éternels mécontents/outragés est anticonstructif. Que les antiracistes s'en prennent aux fachos plutôt qu'aux historiens et aux chercheurs.