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Robert·
En ce qui concerne le nombre de pays membres de l'espace Schengen, Laurent Wauquiez et Christophe Jakubyszyn ont, selon Wikipédia, tous les deux tort.
Il y aurait 25 membres + trois adhérents auxquels la convention ne s'applique pas encore.
@si ne les corrige pas.
Bof... -
Ervé
Wauquiez, ministre des affaires européennes, ignore combien de pays de l'Union Européenne appartiennent à l'espace Schengen.
Ça vous étonne ? Moi non plus.
Wauquiez fait partie de ces ministres interchangeables, membres d'un gouvernement incompétent formé par un premier ministre insignifiant nommé par une caricature de président.
Certains jours, j'aimerais être Belge pour ne pas avoir à rougir de mes dirigeants. Et pour pouvoir m'attabler devant une bonne Gueuze dans un bar à bière de Bruxelles. Aussi. -
Talasrum
80% des réfugiés dans le monde le sont par des pays du Sud, qui font comme ils peuvent, sans moyen, alors que les pays du Nord, riches, qui en accueillent un minimum, hurlent à la mort qu'on étrangle leur pays ! Il ne faut pas avoir honte, ni de scrupules... Ni Sarkozy, ni Berlusconi ne semblent en avoir... Sur mon blog -
Burt Allibert
Dans toute l'information concernant les agitations populistes de MM. Sarkozy et Berlusconi, il y a un angle mort : personne ne parle jamais des possibilités de recours juridique. Or pourtant ce qui caractérise les traités européens par rapport aux autres traités internationaux, c'est qu'il y a une cour de justice devant laquelle on peut porter les différents. Pour instaurer un état de droit, plutôt qu'une course permanente aux rapports de force.
Il y a des arrêts dans lesquels la Cour de justice de l'union européenne défini les contours de l'application des controles aux frontières. Je me souviens en particulier d'un arrêt récent qui avait conduit la France à devoir renoncer à ses contrôles permanents à la frontière Belge.
Ce que j'aimerais que les journalistes m'expliquent c'est pourquoi personne de fait de recours dans ce cas tunisien. Soit devant une juridiction française, soit à la Cour de justice de l'union. On comprend bien pourquoi les gouvernements italiens et français ne le font pas: tous deux risqueraient de se prendre un arrêt dans les dents (et même peut être des astreintes pour la France).
Mais pourquoi aucun tunisien, aucune association de droits de l'homme? Aucune institution européenne neutre? Je pose la question candidement, parce que peut-être n'est-ce pas possible. Mais ça serati déjà bien de savoir pourquoi. -
Sémir
Stéphane Hessel violemment pris à partie par des inconditionnels d’Israël... des sionistes connus pour leur violence...
Stéphane Hessel pris à partie
SEMIR -
pow wow
Ah ben il en fait une tête notre petit Président aux côtés de Silvio, il n'ose même pas le regarder, y fait son timide! C'est pas courant de le voir autant gêné par quelqu'un, faut dire que c'est pas facile à regarder un mec qui n'est plus rien d'autre qu'une vieille bite maquillée, si je puis me permettre. Ah ben ça y est, je me suis permis.
Faut dire que si tous ces petits tunisiens migrants étaient des petites tunisiennes, il ne ferait pas autant de foin le Silvio et il ne chercherait pas à partager autant avec les autres.
Éphémérides... -
Ervé
Coup de boule, claque... La violence est partout.
Un jeune homme se présente poliment au député-maire PS de Villeneuve-sur-Lot... qui lui colle une mandale !
On se dit que Cahuzac a pété les plombs, que son acte d'une brutalité inouïe le place au niveau de férocité d'un Bayrou, puis on lit que le jeune homme se prénomme Nicolas et n'en fait aucun complexe. On comprend mieux.
Entendons nous bien, je ne cherche pas à justifier la réaction de Cahuzac. Je sais aussi qu'on n'est pas responsable du prénom que nous ont donné nos parents, mais je pense, sans aller jusqu'à vouloir en changer, qu'il fait partie de ceux qu'il vaut mieux taire. La preuve.
Sinon, la photo choisie par Sud-Ouest prête vraiment à confusion. On a l'impression que c'est le vieux de dos, tête baissée, qui vient de se manger la baffe. -
Pat de Saint-Rémy
Ah ! Vains Dieux ! Si, après avoir tricoté dans notre dos le très répugnant traité de Lisbonne - qui est anticonstitutionnel puisqu'il reprend en quasi totalité un texte (et des intentions) que le peuple souverain avait sèchement renvoyé dans les cordes malgré les violons unanimes démédiasàlabotte...
Si donc, aujourd'hui il détricote, non qu'il ait retrouvé la raison, ni le sens de la démocratie, mais simplement parce qu'il court toujours au plus pressé sans la moindre conviction et sans l'ombre d'une vision à long terme... C'est une excellente nouvelle, cette fois, en attendant qu'il ne change à nouveau d'avis !
Allez, on réimprime des Francs, avec Saint-Ex, Pasdal, Richelieu, Voltaire... Quel bonheur ce serait ! -
Sémir
Primo, la Tunisie vit des circonstances exceptionnelles tout en se démocratisant… Que dit et fait Barroso ? Il affirme que l’Europe donnera de l’argent à la condition que la Tunisie surveille plus ses frontières…
Il demande à la Tunisie un rôle de vigile comme au temps de Ben Ali… ah ah ah.
Il n’a même pas pris la peine d’inventer de nouveaux mots. Il a repris les mêmes mots utilisés lors de la signature de l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne. Le peuple tunisien est, aujourd’hui libre. Il n’a rien à quémander à qui que ce soit. Barroso aurait dû commencer par s’excuser d’avoir soutenu le dictateur. Les Européens ont misé sur la dictature jusqu’à la fin et ça s’est retourné contre eux. La période de domination et du néo-colonialisme est finie.
Secondo, Juppé arrive également en Tunisie et tous les médias nationaux « aux bottes » affirment qu’il s’agit d’aide mais en fait il s’agit de prêt. Voici la source : http://www.france24.com/fr/20110422-agence-fran%C3%A7aise-de-d%C3%A9veloppement-dov-zerah-tunisie-c%C3%B4te-d-ivoire-pr%C3%AAt-aide.
Ces soit disant aides qui sont donc en fait des prêts (et qui rendent le peuple européen xénophobe car ils pensent à tord que ce sont des cadeaux pour les étrangers alors qu’eux-mêmes vivent des difficultés économiques), c’est de l’hypocrisie. En gros, c’est : je vous prête 100 millions d’euros alors que le taux du marché est de 7% et je vous l’accorde à 5%.
Ainsi, par exemple, au lieu de rembourser 130 millions d’euros, vous remboursez 110 millions d’euros. La différence, soit les 20 millions d’euros, est considérée comme une aide sous forme de crédit concessionnel qui servent aux Européens à acheter leur propres marchandises européennes. C’est donc en même temps un prêt qui va ligoter le pays et une forme de subvention pour les entreprises européennes.
Car tous les prêts sont affectés pour construire des routes etc.. ou encore soumis à des conditionnalités politiques :
- lutte contre l’immigration bien sûre
- ne pas dépasser un seuil déterminé de déficit budgétaire. C'est-à-dire que les bailleurs de fonds contrôlent les leviers de commande de la politique économique et sociale de la Tunisie, ce qui touche à une question fondamentale qui est la souveraineté nationale. Le peuple tunisien sous Ben Ali n’était pas souverain, il ne l’est toujours pas parce que les leviers essentiels économiques lui échappent. En Tunisie, les gouvernements successifs n’ont pas agi en tant que gouvernants souverains d’un pays souverain, mais en tant qu’exécutants.
Tertio, 20000 Tunisiens ont décidé de quitter la Tunisie. 90 % des candidats au départ sont âgés de 18 à 30 ans, avec un niveau d’instruction secondaire et habitent la région côtière de Zarzis (zone sinistrée à cause de la crise du tourisme) d’où viennent les bateaux…
La France de Sarko freine ces immigrants. A Paris, Delanoe va inaugurer une place Mohamed-Bouazizi qui s’est immolé par le feu le 17 décembre dernier… Est-ce que Bouazizi qui a obtenu, à titre posthume, une place symbolique à Paris aurait eu un visa le 13 janvier. Il ne l’aurait pas obtenu, bien entendu !
Au contraire, ce qu’on entend à longueur de journée ce sont des insultes idéologiques, raciales et xénophobes…
Conclusion : Sarko et Berlusconi vont s’entendre et il n’y aura pas de coup de boule. Ils sont jumeaux : 2 néocons qui vont s’entendre sur le dos en plus de la Lybie bien sûre… Car on est passé de la « protection de populations civiles » à la volonté de tuer le dirigeant d’un pays de 6 millions d’habitants, à l’envoi de drônes etc...
Ce n’est pas une révolution populaire en Lybie mais une guerre civile aggravée par les français, les anglais et les américains… bientôt suivi par les italiens ?
La suite dans les prochains épisodes...
SEMIR -
Robert·
"(vous n'avez peut-être pas suivi)"
Merci , Daniel de suivre pour nous l'actualité tout au long de ces week-end
sans fin où nous paressons loin de nos télés, et d'y distinguer parfois les courants révélateurs
des peurs profondes dont l'émergence risque de tout emporter.
Oui, l'europe "fait chier" pas mal de nos concitoyens et Sarkosy tente de surfer sur cette vague nauséeuse.
Mais qui sait vraiment quel serait le comportement d'un gouvernement socialiste. Bien qu'il se soit rapidement repris, Laurent Fabius, sur Europe1 ce matin, a bien parlé de renforcement du contrôle et en quelque sorte approuvé le blocage de la frontière franco-italienne de la semaine dernière.
en renvoyant la responsabilité sur l'Italie. -
Claude F
Les révolutions arabes ont ce grand désavantage aux yeux de nos dirigeants, celui d'avoir remis la menace islamiste à sa place.
Nicolas Sarkozy qui se soucie autant des valeurs républicaines que de son premier croc de boucher, essaye, dans un névrotique saut de la mort, de sauver ce qui reste d'un occident qui part en capilotade.
Ce n'est pas de Marine Le Pen, baudruche pathétique, dont il faut se méfier, mais plûtot d'un lanceur fou de svastikas qui telles des boomerangs, vont nous revenir très rapidement en pleine gueule. -
charlie.lapared
Lémédia -j'entends tous lémédia- pourraient-ils prendre conscience qu'ils entretiennent la publicité de basse intensité et subliminale faite aux thèories les plus racistes et les plus mensongères tenues par les abrutis qui nous gouvernent ?
Qui rétablira la vérité ? Qui abordera les vrais sujets ?
On ne peut guère compter que sur soi-même en ces temps de débilité avancée ;o(( -
banucci
Merci Daniel pour ce commentaire. J’avais besoin d’entendre quelqu’un tirer la sonnette d’alarme.
Égoïsme pur, je l'avoue, question de ne pas me sentir si isolée, dans un pays qui est en train de se défaire (ainsi que le bon côté de l’Europe, celui qui concerne les personnes) sous le regard indifférent de ses concitoyens, bien occupés par le beau temps ou par la diminution de leur pouvoir d’achat, selon les cas.
Il faut observer la dérive de langage des commentateurs de tout poil, le ton avec lequel ils abordent la question des quelques réfugies tunisiens. Le danger ne semble pas être le fait que notre président et sa clique s’assoient –encore- sur les valeurs fondamentales de la République (ceux qui constituent son « identité ») et sur les accords européens que la France –moteur de l’Europe- a contribué à mettre en place. Non. Le danger ce sont les quelques milliers de réfugies arrivant dans un pays riche (même si cette richesse est très mal distribuée). Vous faites bien de le comparer à l’arrivage des libyens en Tunisie…
Comme exemple de virage du discours médiatique, je cite de mémoire un échange de « C’est politique » de ce dimanche, sur la 5eme, où l’on pose la question au politicien de service (Montebourg pour l’occasion, mais peu importe) sur le ton : « Que va-t-on faire de cette invasion de réfugies ? »
Et le politicien de service de bafouiller : « Oui…, c’est un problème qu’il faut traiter au niveau européen…» (Certes, mais pas en abrogeant –pardon : en adaptant Schengen -)
Et notre présentatrice de s’alarmer : « Mais, c’est en France qu’ils souhaitent venir ! »
Et (heureusement) le politicien cette fois : « Naturellement…, ils parlent le français. Je vous rappelle que la Tunisie a été sous influence française…. » (ah ! malheurs de la francophonie…).
Et notre présentatrice de faire une moue pas convaincue, et de nous citer les statistiques qui indiquent que je ne sais plus quel énorme pourcentage des français est CONTRE l'accueil des réfugiés. Suggérant qu’on n’a qu’à s’aligner à la bêtise.
Je choisi un exemple qui n’a pas eu lieu à TF1. Ni même au JT de Poujadas (qui emploie le même ton).
Je sais qu’on peut dire beaucoup des choses sur la 5eme (Y.Calvi et ses plateaux bien équilibrés, par exemple), mais si la contamination de langage arrive à ce niveau là, à mon sens cela indique ce que les producteurs/rédacteurs des programmes savent que l’opinion est globalement prête à accepter sans pudeur, ce type de raisonnement. Ceci est le point inquiétant, car il implique que l’œuvre de Sarkozy a pleinement réussi.
La vraie question est encore et toujours, que faire lorsqu’on n’accepte pas cela et que la réponse politique de l’opposition n’a pas le niveau que la situation requiert (très souvent par calcul électoral).
Moi-même j’arrive à être écœurée par le fait qu’on nous prend pour des imbéciles et que cela marche. Cela indique à nouveau que l’œuvre de destruction du tissu social est accomplie. -
tr4nz1t
moi j'aime bien le concept de suspendre les textes qui nous embête.
j'ai un petit besoin de tunes en ce moment: y aurait pas moyens de suspendre l'interdiction d'entrer dans une banque avec un flingue afin
d'en soustraire frauduleusement ce qui se trouve dans ses coffres? -
Ervé
Rencontre-éclair de 9h à 10h30 aujourd'hui à Rome.
Si Berlusconi s'abstient d'évoquer Mme Sarkozy dans les mêmes termes que ceux utilisés par Materazzi pour qualifier la soeur de Zidane, on devrait pouvoir éviter la castagne entre Guignol et Pantalone. -
emilie bouyer
Une fois de plus ! Marine Le Pen réclame haut et fort la fermeture des frontières. Au premier prétexte venu,Sarkozy et sa bande prennent le train en marche. La chasse aux électeurs lepenistes continue...
Ainsi,de cette entrevue claironnée ,toutes ondes confondues,que peut-on attendre ?Probablement pas une solution pour des milliers d'humains en déshérence.La priorité de ces deux hommes est de se maintenir où ils sont. Qu'ils puissent l'un et l'autre détenir un pouvoir presque sans partage sur nos vieux pays ,compte tenu de leur médiocrité et de leur vulgarité, ne manque pas de poser problème.Il y a de quoi s'interroger sur nos démocraties et leurs institutions. -
Anthropia
N'aura-t-on pas découvert là comme ailleurs, que Sarkozy après nous avoir truandé sur le référendum, faisant le jeu de l'Europe, vient de donner un coup de canif au contrat de confiance Schengen. Comme toutes les réformes, on va dans un sens puis dans l'autre.
Ce n'est jamais qu'un aperçu du pas de la valse sarkozyenne, un pas en avant, un pas en arrière, qui, comme on l'imagine a peu à voir avec la viennoise et sa fluidité : le pas sarkozyen est heurté, saccadé, on est brinqueballé, ça donne le tournis et c'est dangereux, comme certains manèges de Disneyland.
http://anthropia.blogg.org