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Jean-Paul Guidoni
Eriger une Statue de Nicolas Sarkozy à la place du mur de Berlin
Cette énième aventure sarkozienne, du futur président participant activement à la chute du mur de Berlin, est une fois de plus révélatrice, d’un rapport au pouvoir, d’une présidence omnisciente ; de cette envie maladive d’être toujours présent, de faire l’événement, de le contrôler, d’en être quasiment l’initiateur.
Voir également tribune Agoravox
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/eriger-une-statue-de-nicolas-64863
Comme Notre Président de la République le confesse sur Facebook, il semble avoir été un des rares acteurs politiques, présent presque instantanément à Berlin dès l’annonce de l’ouverture des points de passage entre l’Est et l’ouest...
Et alors… ? Où serait le problème ? Et pourquoi encore une fois s’en prendre à l’imagerie présidentielle ?
Pourtant pour un certain nombre d’entre nous, cette histoire, cette aventure sarkozienne est bien révélatrice d’un rapport au pouvoir, de cette envie maladive d’être toujours présent, de faire l’événement, de le contrôler, d’en être quasiment l’initiateur. Alors, on peut avoir la tentation de « réécrire l’histoire », le plus tragique comme la plus heureuse, celle de l’Afrique, comme celle du mur de Berlin. Ainsi, comme le Père Ubu, on est toujours au centre de tout, de la petite histoire people comme de la grande.
Parfois les gouvernés un peu stupide, que nous sommes, tentent d’imaginer le désir présidentiel ; vouloir absolument être présent ce fameux 9 novembre ! c’est peut-être en quelque sorte, revendiquer, une place à part, c’est être le seul à avoir tout compris.
Sans doute, Nicolas Sarkozy, a-t-il rêvé au fond, ce jour idéal, où il aurait quasiment fait tomber le mur de Berlin presque à lui tout seul.
Prenons-nous, nous aussi alors, à rêver dans l’espace qui nous est encore accordé ;
Rêver d’être nous aussi à la hauteur du Personnage qui nous incarne, de faire des rêves aussi beaux que le Président que nous nous sommes donnés.
Des rêves éveillés de grandeur pour rendre hommage à une telle magnificence, une telle prescience de l’événement, que dans notre médiocrité, noyer dans la masse, nous n’avons même pas vu venir...
Répondre par la fanfaronnade à la fanfaronnade des puissants, en transformant les héros en statue, privilège des humbles et des artistes, nous parait, aujourd’hui, bien salutaire, comme au temps de Shakespeare, Jarry ou Ionesco…
Alors oui, nous exigeons une statue de Nicolas Sarkozy, à la place du mur de Berlin.
Nous répondons face à face, facebook to facebook, puisque l’époque l’exige, à armes quasiment égales, et nous vous invitons à rejoindre le groupe pour « Ériger une statue de Nicolas Sarkozy à la place du mur de Berlin »*. …
* http://www.facebook.com/group.php?g...
Parce qu’il nous reste, encore, ce petit pouvoir de transformer les faux héros en statue, les vrais héros le sont déjà, hélas !.
J’ose espérer seulement que nous n’aurons pas à demander l’asile politique à Marie Ndiaye, mais au rythme où vont les choses… -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
The Elysee palace has maintained that Sarkozy was indeed there on the evening of November 9th even though former prime minister Alain Juppe, who accompanied Sarkozy, has also said he is unsure about the date.
Désolé je n'ai pas trouve cette dépêche AFP en Français
Traduction :
L’Élysée maintient que Nicolas Sarkozy était bien là le soir du 9 novembre
Une nouvelle règle pour
Le chef a toujours raison
Règle n° 1 : Le Chef a raison.
Règle n° 2 : Le Chef a toujours raison.
Règle n° 3 : Même si un subalterne a raison, les deux premières règles s'appliquent.
Règle n° 4 : Le Chef ne dort pas, il se repose.
Règle n° 5 : Le Chef ne mange pas, il se nourrit.
Règle n° 6 : Le Chef ne boit pas, il déguste.
Règle n° 7 : Le Chef n'est jamais en retard, il a été retenu ailleurs.
Règle n° 8 : Le Chef ne prend jamais de liberté avec sa secrétaire, il fait son éducation.
Règle n° 9 : Le Chef ne quitte jamais son service, il a une réunion à l'extérieur.
Règle n° 10 : Le Chef ne lit jamais son journal pendant le service, il s'informe pour protéger l'entreprise et donc les emplois de tous.
Règle n° 11 : Le Chef fait énormément de sacrifices pour ses subalternes ; ils peuvent donc bien en faire un ou deux pour le Chef en retour.
Règle n° 12 : Le Chef a le droit d'être toujours de mauvaise humeur et d'insulter les subalternes c'est dû à son stress de Chef.
Règle n° 13 : On entre dans le bureau du Chef avec ses idées personnelles, on en ressort avec les idées du Chef.
Règle n° 14 : Le Chef est toujours le chef, même en slip de bain.
Règle n° 15 : Plus on critique le Chef, moins on à de primes.
Règle n° 16 : Ne jamais oublier que le Chef est obligé de penser pour tout le monde.
Règle n° 17 : Seul le Chef a une vision globale de la France.
Règle n° 18 : Si vous avez un doute conformez vous à la règle n° 1 !
Règle n° 19 : Ce n'est pas le Chef qui [s]se trompe[/s] ment, c'est l'Histoire qui [s]ment[/s] se trompe. -
Ervé
Tout s'éclaire ! -
antenne
Dans le rayon parodies :
Guerre d'Espagne, camp républicain, 5 septembre 1936 - d'après Robert Capa
(source) -
Tony A
Un Président mégalomane doublé d'un mythomane...
Mais il y a pire : un personnel politique qui relaie ses délires, des [s]cire-pompes[/s] journalistes complices...
Et pourtant cet homme, à l'esprit manifestement dérangé, a le pouvoir de déclencher le feu nucléaire.
Tout cela finira très très mal. -
Yanne
"Peut-être le sujet ne mérite-t-il que d'en rire, comme le font de nombreux et talentueux internautes"
Mais rire de Sarko, surtout ainsi, de façon très créative, et ouvertement, c'est relativement nouveau.
Rappelez-vous la sidération qui a accompagné l'élection de NS. Cette impression que le ciel allait nous tomber sur la tête. Que le fascisme était à nos portes, et la crainte qui en a résulté. Comment tout ce que Supersarko faisait était porté aux nues par lémédias, jusqu'à la caricature, et comment ce fait nous mettait dans un état d'ahurissement et parfois de fureur.
Et voilà ! Par un inattendu retournement de l'histoire, une série de bévues du pouvoir, nous pouvons nous permettre de rire d'une storytelling de NS, Celui dont on rit ne fait plus peur. En plus de leur crédibilité, lui et son équipe ont perdu leur aura autoritaire. Le même aura auquel ils s'accrochent en affirmant mordicus que le chef a forcément raison même s'il a tort. Mais l'autorité, il faut savoir en user, pas en abuser.
Beaucoup de médias ont relayé l'info.Il y a peu de chance que les électeurs du FN votent pour des bouffons qui imaginent leur vie. C'est toujours ça de gagné.
Et vous DS comme Sophie, vous pourrez dire à vos petits-enfants, j'y étais, j'ai participé à démollir l'histoire absurde. J'ai fait de la vraie info.
Et en ce qui vous concerne, ce ne sera pas une vantardise........ -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
Une chose est sûr, le Président de la République Française 2007-2010 : Nicolas Sarkozy restera dans l’histoire comme le plus grand mythomane du XX° et XXI° siècles.
À la différence de Jacques Chirac ou d’autres politiques ayant commis des délits, il ne pourra pas être poursuivi par la justice…
Son irresponsabilité pénale étant facilement établi par son côté pathologique de névrosé, de psychotique et de mythomane.
En psychologie, la mythomanie est une tendance au mensonge pouvant aller jusqu’à altérer durablement la vie sociale.
Il a été observé que le mythomane ment souvent parce qu’il craint la réaction (de dévalorisation, par exemple) qu’entraînerait l’aveu de la réalité.
Cette pathologie entraîne un handicap social important dans les cas où le malade procède à des altérations mineures et crédibles de la réalité.
L’aveu étant souvent ou presque toujours accompagné de réactions négatives de l’entourage, la mythomanie tend à s’auto entretenir.
Contrairement au menteur, le mythomane n’est pas totalement conscient de son mensonge (Tartarin « ne ment pas; il se trompe », écrit Daudet). Il ne distingue pas clairement la réalité des événements issus de son imagination.
Le phénomène est cependant normal dans la phase préadolescente : le jeune enfant se raconte comme étant vraies des histoires imaginaires.
Ces mensonges ne sont pas intentionnels : l’enfant croit dans une certaine mesure à ce qu’il raconte. C’est là une étape normale et généralisée de l’enfance.
Quand cette tendance persiste après la fin de l’adolescence, elle est considérée par notre société comme un trouble du comportement.
Elle est alors qualifiée de mythomanie et peut, non traitée, annoncer un désordre psychiatrique plus grave : névrose ou même psychose.
D’après ouiquipédia -
Renard
Aurions nous dus fermer les yeux sur le nouveau mensonge du président de la République Française ? ! Question importante ou alors le plus sûr moyen est de ne plus écouter notre animal aux nombreux cerveaux !
Quel est la raison de son nouvel dérapage ? la démence me semble être l'unique raison. Je ne vois pas d'enfumage possible derrière ce nouveau écart de notre petit homme. Par contre tous ceux qui le suivirent dans son délire historique m' inquiètent sérieusement, ce type terrorise tout le monde, j'entends avec beaucoup d'impatience la déclaration de Rame Yade à ce sujet ? ! .................................... -
antenne
"Sarko à Berlin" : florilège de commentaires en ligne -
Taz
Pourquoi est-ce important? Effectivement, être là par hasard, ou ne pas y être, quelle importance? Sauf que, il s'agit d'un mensonge caractérisé. Je n'avais que 8 ans lors de la chute du mur, et pourtant, je me souviens très précisément de l'endroit où j'étais ce jour-là, de la pièce, de la réaction de mes parents, alors si un enfant de 8 ans, ne réalisant pas l'importance de l'évènement s'en rappelle, alors un adulte devrait très précisément savoir également.
Là, ils se sont enfoncés toute la journée, au fil des preuves, dans leurs mensonges pour une peccadille. Un mensonge digne d'un petit enfant, ridicule, et touchant avec l'excuse de l'âge. Là, nous avons la plus haute personnalité de l'état, qui ridiculise la France, qui ment effrontément. Je tiens à rappeler que dans certains pays, le mensonge seul est condamnable par la loi, en France, c'est une habitude. -
Sylvain Briand
En rire ? Que le président se trompe, ce n'est pas une première, mais qu'il se fourvoie dans le mensonge à en ré-écrire l'histoire même petite, cela n'augure rien de bon, 1984 ne m'a pas fait plus rire non plus, nous glissons vraiment dans ce monde la (sauf révolution ? Qui y croient plus qu'il ne l'espère ?), comme a chaque fois, c'est étape par étape, dans ce cas les fait ne sont pas très important, dans les cas suivants, ils seront sans doute de plus grande ampleur...
Demain le scandale sera remplacé par un autre, comme d'hab...
L'idée du compteur sarkozien proposé par un(e?) asinaute me plais également beaucoup -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
Sur une photo prise de jour au même endroit du mur, on voit que celui-ci borde un parc.
Comme l’indique la carte donnée par ce ce lien, le mur était doublé côté Est par un « mur d’arrière plan » avec un « No Man’s Land » entre le mur d’arrière-plan et le mur extérieur.
Je ne connais pas Berlin, mais je sais qu’il y a de nombreux parcs, dont celui de « Tiergarten ».
Questions :
1- Quand cette portion de mur dans le parc de Tiergaten, a-t-elle été détruite ?
2- Quand, les premiers morceaux de mur sont tombés ?
3- Où sont situés dans Berlin les premières destruction du mur ?
Où se situe actuellement le « East Side Gallery », long de 1,3 Km ? -
Julot Iglésias
" Ich bin ein baratiner "
(Attribué à Sarkozy par Le Canard Enchaîné, ai-je entendu ce matin sur les ondes de Radio France). -
JREM
[quote=Sarkozy a tout compris à la télé]
Ah bon? -
Lionel Martin
Le fait que Sarkozy ait été présent le 9, le 10 ou le 16 n'a évidemment aucune importance en soi.
Il aurait donc été beaucoup plus simple, une fois l'erreur signalée, de reconnaitre cette erreur : un petit mea culpa sur la page facebook dans le genre "sorry, ce n'est pas le 9 comme précédemment annoncé mais le 10 que ce cliché a été pris" aurait suffit à éteindre l'affaire.
Mais...
les zelateurs du pouvoir (les mêmes que l'on a vu à l'oeuvre dans l'affaire du prince Jean) se sont tellement empressés de vouloir confirmer la version du 9, qu'ils ont réussi à susciter une vaste rigolade (voir le tweet "nicolassarkozyestpartout") et une mini polémique (y a t'il volonté manipulation de la part du pouvoir).
Ce qui était au départ une photo sympa et positive devient, par le fait même du pouvoir, un bide complet !
Sarkozy a tout compris à la télé, mais il n'a rien compris à internet. -
sgd (bientôt disponible )
Mur, mur de mes lamentations,
Je ne suis pas un homme idéal car je n’emploie pas la bombe à raser Palmolive
je ne suis pas élégant car je ne m’habille pas au Printemps
je n’ai pas le goût viril car je fume pas Chesterfleld
Je suis voué à être pauvre car, en partant de Chez moi, je ne prends jamais la précaution de vérifier si j’ai pris mes Capsules Bartissol. Il faut toujours avoir ses Bartissol sur soi.
Je n'utilise pas Rexona alors je suis condamné à ne pas aller au théâtre, aux surbooms, bref à ne plus sortir car je n’utilise pas Rexona.
Et si je n’aime pas ma femme c’est parce qu’elle ne m’achète pas Kronembourg par six.
Je ne suis pas un homme à la page car je ne connais pas Bitter San Pellegrino
JE ne réussirai jamais car je ne fume pas Fontenoy. Je ne fume plus du tout d'ailleurs
JE n'utilise pas Safeguard alors comment me débarasser de ce "je ne sais quoi" que les autres sentent si bien.
Je ne puis faire du cheval, ni du tennis, ni me baigner car il serait malséant que je me serve de Tampax
Je me contente de faire des quatrains pour l'écrivain Durocher éditeur, et non des écrtis pour le vin "des rochers" : je ne suis donc pas un poéte
Et si je suis finalement un idiot c’est parce que je n’ai pas connu plus tôt l’Ecole Universelle.
JE ne suis pas idéal
Je ne suis pas élégant
je ne suis pas à la page
Je n'aime pas ma femme
Je ne suis pas viril
Je ne puis me débarasser de ce "je ne sais quoi"
Je suis voué à être pauvre
Je suis condamné à ne plus aller au théâtre, aux surboums, à ne plus faire du cheval, du tennis, à ne plus me baigner, à ne jamais sortir
Je ne suis pas un poète
Je ne réussirai jamais
JE suis un con
Jean L'anselme -
Paul Preziosi
Effectivement ce petit mensonge n'a, en soi guère d'intérêt. Il ne fait que confirmer
l'obsession de l'intéressé à démontrer sa dimension planétaire.
Toutefois il est intéressant de constater qu'il divise les médias en trois catégories:
ceux qui se sentent tenus de faire allégeance au prince, ceux qui se sentent tenus
de faire le contraire et ceux qui souhaitent seulement savoir (et faire savoir à leur
lecteurs).
Je suis heureux qu'@si fasse partie de la troisième catégorie mais je m'étonne
d'y retrouver aussi, si j'ai bien compris, le Figaro !
Si j'ai raté quelque chose, merci de me le faire savoir.
Amitiés à tous. -
antenne
Mise à jour sur :
"Sarko à Berlin" : les parodies -
annek
en fait tout le monde se trompe : j'ai la preuve que Nicolas Sarkozy était bien là où il l'a dit le 9 nov 1989. Et sa modestie dut-elle en prendre un coup, je suis en mesure de vous révéler qu'il a fait bien d'autres choses. On n'a pas fini de l'admirer !
http://www.nicolasyetait.com/thumbnails.php?album=2