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Yanne
"qui fuyait le vide-grenier eurolâtre de France Inter."
Je crois que vous avez eu tort, là ! C'était un grand moment d'entendre Delors, Legrand et Guetta, expliquer qu'il y avait un déficit de démocratie au niveau de l'Europe et expliquer, reprenant Guetta vs Mélenchon, que les dirigeants des pays européens se servent de l'Europe pour faire croire que leurs politiques ne viennent pas d'eux.
Un discours qu'avaient les nonistes il y a quelques années, mais qu'ils refusaient d'entendre et déformaient à l'envi. Et alors qu'ils refusaient tout bonnement d'y réfléchir.
Maintenant le feu est à la maison Europe, et ils viennent de percuter. Et soudain, la cendre macule leurs paupières, et ô miracle ! Ils voient.
Miracle, l'effet que ça a sur les c. le fait que l'extrême-droite avance et risque de les engloutir.
Désolés, on ne peut plus rien faire pour eux. Nous n'avons jamais été dans le même bateau, parce que c'était une décision à eux.
Bon vent ! On ne fera rien pour vous.. -
#8d0303
Désolé, pas trouvé avec sous-titre français... -
Pierre38330
Je ne sais plus qui (sic) a parlé sur ce site d’exégètes exégésant…exégésons donc.
Dans la dernière partie de son article, Daniel Schneidermann donne trois liens. L’écoute ou la lecture des documents est assez intéressante.
Lenglet d’abord. Il est trop çuilà.
Il commence son discours par un « Vous ne le savez pas, mais… ». Et tout de suite on comprend qu’il va falloir l’écouter bouche bée histoire que le son (sans cédille) entre par toutes les ouvertures. Devant un micro il ne peut pas faire de petits dessins. Mais il y a les images : des chiffres, éructés avec le ton qu’il faut, des mots (turnover, considérable, stagiaires, éthique, responsables…) avec l’accent tonique là où ça fait mal. Bon je ne vais pas faire l’analyse de tout le discours, beaucoup d’entre vous le feront mieux que moi. Et puis ça me barbe un peu…
Il y a aussi vers la fin, un monument de jésuitisme : « les arrière-cuisines de la mondialisation ne sentent pas toujours très bon ». Voilà t’il pas que l’expert en économie retourne sur les bancs de l’école, niveau Bac-1. Je ne souffre pas d’addiction à M. Lenglet (en gros je ne l’écoute jamais) et je suis curieux de savoir quand auparavant il s’est inquiété des arrière-cuisines de la mondialisation. On dirait qu’il vient de faire une découverte.
Ce que j’en retiens, c’est que comme la Chine s’est éveillée, comme le prédisait Alain Peyrefitte, elle va s’effondrer. Ou rentrer dans le rang. Il n’est pas interdit d’espérer.
Le document en anglais tient à peu près la même thèse, en plus développé, mais ce n’est pas difficile. A l’exception d’une phrase*, c’est très anglo-saxon : Il a des faits, encore des faits, toujours des faits. La relation de ces faits doit vous amener à la conclusion qui convient : C’est de plus en plus compliqué pour les conglomérats chinois de trouver des salariés dociles et peu coûteux.
Le document en français est tout, sauf une traduction, n’en déplaise à Daniel Schneidermann.
C’est un « résumé interprétatif ». Quand j’étais moins vieux et sur les bancs de l’école, ça s’appelait « traduction et synthèse ». Il en ressort que ces salopards de chinois, y font rien qu’à exploiter les stagiaires, mais que ici c’est pas mieux. Ce qui est vrai hélas.
Alors ?
Alors et comme d’hab, c’est ambigu**. D’un coté, l’espoir qu’un jour, les « chinois », terme générique qui désigne tous les pays qui veulent accroître leur part de marché dans le commerce mondial en exploitant une « compétitivité coût », vont prendre un grand bouillon. Pour cela, consulter le « théorème H.O.S. », surtout dans la partie S de H.O.S.
D’un autre côté, mais le singulier est un peu réducteur, c’est que l’on est sous le coup (ou le coût ?) d’un nivellement par le bas de la répartition en faveur du travail. Il y a plein de côtés à ce côté là, mais ce serait un peu fastidieux et j’ai la flemme… Pour faire bref et vulgaire, on n’a pas fini d’en chier avec les chinois et surtout avec les xénophobes et assimilés qui sont en face d’eux, c’est-à-dire chez nous.
* “Even if the students are only working day shifts, the educational value of the internship sounds dubious.” Même si les étudiants ne sont que sur des postes de jour, l’apport du stage en termes de formation est discutable.
** special tribute to Aloys von -
Yann Fontana
Cela ne rend peut-être pas le "travail-forcé-déguisé-sous-forme-de-stage" acceptable, mais les sources anglophones se sont plus ou moins rétractées sur le fait que les étudiants ne sont pas payés. Foxconn assure en effet qu'ils touchent le même salaire qu'un employé normal (chose qui n'arrive à peu près jamais dans un stage ouvrier en France, soit dit en passant). Foxconn a par contre admis qu'il avait été demandé aux stagiaires de faire des heures sup et de travailler de nuit.
J'ai lu cela dans l'article en lien de la chronique, et dans celui sourcé par l'article en français (http://www.gamesinasia.com/report-foxconn-using-forced-student-labor-to-build-sonys-ps4/). -
grattecul
J'ai honte mais PS4.. Késako ? -
Loran
"qui fuyait le vide-grenier eurolâtre de France Inter." +1!!!!
Du coup moi ce matin c'était ... RFM!! :)
Et ben ca m'a mis la pêche! :) -
Ervé
PS 4 déjà... et bientôt Ipad 5 et Iphone 6. Pfff ! Pas évident d'être toujours up to date.
Heureusement, il y a le site de Monsieur Kosciusko-Morizet où je peux refourguer mes modèles de l'année dernière, à des gogos qui n'ont pas compris qu'ils sont devenus obsolètes. -
Malagom
Foxconn... Le bien nommée...
Comment disait l'autre déjà ? Ah oui, ça me revient, pays de merde. Et je ne parle que de Normaland ex sarkoland. -
Ervé
C'est une bonne chose que des étudiants trouvent l'occasion de se familiariser avec le monde de l'entreprise.
Plus tard, lorsqu'ils auront trouvé un job, il repenseront à l'époque où ils travaillaient gratuitement, et apprécieront le cadeau d'un salaire minimum. -
Gaor
Jérôme Colombain a aussi parlé de la PS4 dans son billet techno de ce matin sur France Info. Mais j'étais trop dans les vapeurs matinales pour me souvenir s'il a évoqué sa pénurie possible (une technique marketing vieille comme le commerce). On bâille. -
Lea Andersteen
Les gens ne réalisent pas assez que les pulsions consommatrices auxquelles ils cèdent ont un coût en vies humaines. Ils préfèrent se réfugier derrière l'ignorance. Mais ils sont coupables. Beaucoup de choses changerons quand les gens accepteront leur part de responsabilité dans nos malheurs communs.