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heurtebise16
"Entendons-nous bien : je n'élude pas la question de la "maladresse". Ce dessin de Coco, dans Charlie, (pas envie de le reproduire ici, il est là et là) était-il le meilleur support possible d'un cours sur la liberté d'expression ? Nous y reviendrons. Mais si vraiment Samuel Paty s'est excusé, j'y vois le signe de sa bonne foi, dans cette guerre où aucun belligérant ne s'excuse jamais."
Et s'il ne l'a pas fait? Méritait-il la décapitation pour autant? Pour un texte qui évoque "la maladresse" d'un support dont on interroge la pertinence pour un cours sur la liberté d'expression, on peut se questionner sur la pertinence journalistique et la portée éditoriale de la bonne foi de son auteur.
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coconut
Je décide de me désabonner d'arrêt sur images que je considère, en partie, responsable de la mort de Samuel Paty. Depuis le tempos que vous nous dites -comme à Sevran- que c'est un "non sujet"' qui n'existe que dans nos cerveaux fachos .... tant pis! Ras le bol des complaisances!
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Asyla
Quoi qu'on ait su, on aurait eu droit à un article dans @si pour nous expliquer après une demi journée "d'enquête" qu'en fait c'était pas trop vrai. Je trouve que cet article très culotté de votre part quand meme.
PS: Merci de ne pas m'associer à la horde de fachos qui hurle partout. -
Valou
Merci pour votre chronique, et plus globalement pour le travail effectué par l'équipe d'ASI.
En passant, dans votre article, vous posez la question suivante : « Ce dessin de Coco, dans Charlie, […] était-il le meilleur support possible d'un cours sur la liberté d'expression ? ».
C'est la question que je me pose depuis trois jours et je serais curieuse de connaître votre analyse.
La mienne n'est pas encore aboutie, je dois l'avouer.
Enseignante suisse, genevoise, j'ai longtemps travaillé avec des élèves de l'âge du collège en France, auxquels je donnais le cours de français et de « médias et images » (Genève étant le seul canton helvétique à offrir un tel cours au programme de l'école obligatoire). Aujourd'hui, j'ai changé de public et m'engage professionnellement auprès d'adultes rattrapant le bac ou auprès de migrants non-francophones. Voilà d'où je parle.
Pour avoir enseigné les médias et images et avoir réfléchi – un peu – à comment enseigner une telle branche, je me dis que Samuel Paty s'était engagé dans un défi difficile à relever, qui demandait beaucoup de courage d'une part, et la nécessité de préparer son cours avec beaucoup de minutie d'autre part. Si j'en crois ce que j'ai lu, la préparation y était. Et pour le coup, le courage aussi.
J'ai toujours pensé qu'on devait pouvoir parler de tous les thèmes en classe avec nos élèves, aussi scabreux et choquants soient-ils, à condition de mettre les choses en perspective, d'être respectueux de chacun-e, et d'être à l'écoute de la parole des jeunes tout en se permettant de marquer les lignes à ne pas franchir.
J'ai montré des caricatures de Mahomet après les attentats contre Charlie Hebdo, j'ai parlé de la liberté d'expression. Globalement, cela s'est généralement bien passé, mais parfois je me suis heurtée à de l'incompréhension, voire à une certaine hostilité, de la part de quelques élèves. Car entre la théorie (tous les sujets peuvent donner matière à pédagogie) et la pratique, il y a souvent un pas, parce que les maladresses sont inévitables (les profs ne sont pas des superhéros, même si parfois on rêverait secrètement de l'être), et aussi parce qu'institutionnellement le manque de temps et de moyens attribués à la formation continue est énorme. Le fait que nos hiérarchies ne nous soutiennent souvent que très mollement quand des parents interviennent – en Suisse comme en France, les directions de l'enseignement sont obnubilées par le « pas-de-vagues-isme » - n'aide pas non plus à travailler avec toute la sérénité dont on aurait besoin.
Par ailleurs, enseigner le décryptage des dessins de presse est une des tâches les plus ardues que je connaisse. En une seule image se télescopent en général plusieurs faits d'actualité. À cela s'ajoutent souvent l'humour noir et l'irrévérence. Il s'agit de déconstruire cette image unique en une série – souvent assez énorme – d'explications où les pièges interprétatifs se multiplient. La tâche est abyssale parfois.
Avec un dessin comme « Une étoile est née » de Coco s'ajoute une difficulté supplémentaire : le contexte de 2012, pratiquement effacé de nos mémoires d'adultes, échappe complètement à des ados de 14 ans. Pour expliquer cette caricature, il faut en effet revenir au film « L'innocence des Musulmans », un film clairement islamophobe tourné au pays des stars – Hollywood –, aux émeutes et morts provoquées en Égypte et Libye ; et parallèlement retracer le contexte français, où apparemment fleurissaient les polémiques sur les prières de rue (??).
Tout ça sans oublier d'expliquer la filiation de Charlie avec Hara Kiri et le goût pour les gags à la fois scato et portés sur les parties génitales (pour parler poliment).
En réussissant à expliquer tous ces éléments, et à expliquer le droit au blasphème (encore un autre défi), peut-être qu'on peut réussir à faire interpréter la caricature comme une dénonciation de l'Islam radical principal « enculeur » (en classe, il faudrait évidemment trouver un autre terme) du prophète, de la religion musulmane et des Musulmans plutôt que comme un dessin qui invite à mépriser l'Islam et ses croyants à travers la figure de Mahomet, et partant comme un dessin islamophobe.
Mais franchement, même moi qui crois en la possibilité d'aborder tous les sujets à l'école, je crois bien que je ne m'y serais pas risquée. En tous cas pas avec des ados de cet âge qui décollent si difficilement de la lecture au premier degré.
Et vous, comment lisez-vous cette caricature de Coco ? Quel décryptage et quels moyens pédagogiques faudrait-il mettre en œuvre pour faire avancer le schmilblick selon vous ?
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Yanne
"Avons-nous, ici, sur ce site, au nom d'une population dominée soumise à une narration dominante, trop adhéré aux récits atténuants ? "
Non, d'après moi non ! Vous avez fait votre boulot, vous avez déconstruit ce qu'il y avait à déconstruire.
Le seul problème, c'est qu'il y a des islamistes dangereux.
Toutefois, l'essentiel de la population d'origine musulmane n'en a rien à faire de l'intégrisme. Ils sont comme tout le monde, ils envoient leurs enfants à l'école de la république, ils consomment, ils vivent une vie normale. Ils regardent la télé, ils adhèrent au récit national comme tout le monde, ou comme de moins en moins de gens.
Ils cherchent à monter le plus haut possible dans l'échelle sociale pour se protéger, et sont très conformistes. Et ils poussent leurs enfants à travailler très dur.
Ils se méfient des islamistes, car nous n'oublions pas que les principales victimes des islamistes dans le monde sont les musulmans modérés, et largement, et d'ailleurs, même en France, une proportion non négligeable des victimes, entre autres sur la Promenade des Anglais de Nice, étaient des musulmans.
Les Islamistes essaient d'imposer un certain nombre de choses dans les institutions françaises, soutenus par les islamo-gauchistes, un dévoiement de la gauche radicale et minoritaire dans cette frange. On se demande comment le racisme et l'anti-islamisme, qui sont une création intellectuelle islamiste, peuvent être confondus dans l'esprit de penseurs de ce type. Ils se sont laissés berner dans leur désir ardent de ne pas se faire traiter de racistes et de porter la culpabilité de l'homme blanc colonialiste.
Se poser des questions et se remettre en cause est humain, et les problèmes sont très complexes.
Mais je ne vous perçois pas comme un islamo-gauchiste. Judith est à la limite, mais pas vous...
Les discours droitiers servent à disqualifier les classes dominées dont les musulmans constituent une importante partie. Il faut lutter contre.
Et le ver est dans notre propre camp, et il faut également lutter contre.
L'ennemi est multiforme, un hydre à plusieurs têtes qu'il faut couper par de l'information vraie continuellement.
Et ne pas perdre ses repères et ses valeurs.
Rien n'est facile.
Se fourvoyer est chose aisée.
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scarabée
"Entendons-nous bien : je n'élude pas la question de la "maladresse". Ce dessin de Coco, dans Charlie, était-il le meilleur support possible d'un cours sur la liberté d'expression ? Nous y reviendrons."
Je tiens juste à rappeler qu'à ma connaissance (d'après ce que j'ai pu lire) personne ne sait ce qui a été dit sur ces dessins durant le cours de Samuel Paty. A mon sens, le dessin est juste stupide et vulgaire, mais peut-être que c'est justement ce qui a été dit, et que Samuel Paty l'avait choisi pour créer un débat sur les limites de la liberté d'expression (est-ce qu'avec ce dessin on n'est pas dans l'insulte, et la liberté d'expression est-ce la liberté d'insulter ?) On part un peu trop vite du principe que parce qu'il a montré ce dessin il l'approuvait.
Donc : ne jugeons pas le cours de Samuel Paty alors que nous n'y avons pas assisté et qu'il n'est malheureusement plus là pour défendre son choix. Il a peut-être montré durant son cours des caricatures d'autres religions, donc pourquoi l'accuser (comme j'ai pu le lire dans ce forum) de ne pas l'avoir fait ?
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Zak
Voici ce que m’inspire tout ça :
La prophétie autoréalisatrice est un concept de sciences sociales et psychologiques utilisé pour traduire une situation dans laquelle quelqu'un qui prédit ou s'attend à un événement, souvent négatif, modifie ses comportements en fonction de ces croyances, ce qui a pour conséquence de faire advenir la prophétie. Source Wikipedia
Mon horreur devant cet acte barbare est totale. Cela ne m’empêche pas de me poser la question sur cette tare originelle : comment un peuple éduqué (du moins censé l’être) débat-il hystériquement d’un sujet aussi secondaire quand - je cite sans ordre particulier - l’écologie s’effondre, l’inégalité rampante et créatrice de quasi tous les maux sociaux est en bonne forme, l’irresponsabilité et l’impunité des « élites » et leurs forces sont quasi institutionnalisées et suis certain que vous ajouteriez volontiers d’autres sujets de préoccupations majeures...
Rien ne justifie la mort d’un être humain, c’est la loi. Liberté d’expression ou pas est hors sujet car si c’était vraiment le cas, pourquoi suis je abonné à ASI si la liberté d’expression et sa multitude sont bien présents dans l’espace public français ?
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Antonin Atger
Voilà. C'est exactement pour ce genre de chronique, d'honnêteté, de lucidité et d'introspection, que je suis abonné à Arrêt sur Images. Vous faites un exercice périlleux, et vous le fait bien. Bravo.
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Jean-François Armengaud
Oui, mille fois oui, ce dessin de coco est le meilleur support pour illustrer la liberté d'expression :
- liberté d'expression = dessin de coco
- plus de liberté d'expression = dessin de Luz, "tout est pardonné"
C'est aussi simple que ça !
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Le Radoteur
Les trois renvois à Libération ont pour but qu'on s'y abonne ?
Faut pas trop en demander.
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fpbI
UN P.-S à mon précédent texte
Le transnational des décapiteurs, égorgeurs…
Joseph Kubasiak, ce nom vous dit-il quelque chose ? Encore quelque chose ?
Joseph Kubiasak était commandant de la base aérienne de Blida. Lors du putsch, il fit obstacle : les avions qui devaient transporter les mutins à Paris restèrent collés à terre, avec l’appui des appelés… Echec du putsch. Il figurait sur la liste noire de l’OAS.
L’État ne le protégea pas.
Deux mois après le cessez-le-feu, le 24 juin 1962, à Aix-en-Provence, « des ‘inconnus’ (les guillemets simples sont de moi) s'acharnèrent sur l'ex-officier à coups de poignard et de revolver » (Monde du 26 juin 1962)
Un jeune professeur de Brignoles (Var) participa à cette mise à mort…
Vous vous souvenez peut-être d’un dialogue de Ionesco : Quelle coïncidence ! Comme c’est étrange ! ne cessaient de répéter les personnages…
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Thomas
Bonjour, merci de votre chronique. Évidemment, on peut toujours ne pas être d'accord avec tel ou tel détail, mais je vous remercie de cette tonalité, qui n'oublie pas la nécessaire introspection de chacun, ce qui me semble essentiel ( je m'inclus!).
Vous amorcez notamment un regard critique sur la tonalité de votre regard, des discours que vous accueillez. Moi, je dois reconnaître que l'annonce de certains invités m'a parfois déconcerté, mais que j'ai souvent apprécié de les écouter sur la longueur. Dans vos choix récents, l'un cependant me laisse perplexe. Dans votre déconstruction (convaincante) de l'article sur la salle de sport soit disant radicalisée, vous avez jugé opportun de citer abondamment Idriss Sihamedi que vous avez présenté avec beaucoup de pudeur. Les @sinautes apprécieront peut-être de savoir que celui ci, visé par G. Darmanin, annonce vivre ces jours-ci "un chapitre magnifique de sa vie". En ces jours ou chacun tente de peser ses mots, le choix de ceux-ci peut peut-être nous interroger ? Je les trouve d'une violence inouïe, personnellement. Chacun jugera! Qu'une partie de la gauche continue a juger non seulement opportun mais primordial de le soutenir, même après ces mots, me fait du mal, et pourtant j'ai toujours refusé de caricaturer certains de ces hérauts ( T. Bouhafs, J. Salingue) avec qui je crois partager des convictions fortes de justice sociale. (Je précise, si besoin était, que toute attaque frontale et ciblée contre tous les croyants d'une religion me révulse, et que les solutions martiales de G. Darmanin sont loin de me convaincre) .
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Frédéric
Tout le monde est sous le choc. Mais il faut vraiment avoir plus d'éléments que nous n'en avons actuellement pour comprendre cet assassinat, pour le qualifier de manière plus sûre, et donc le commenter correctement.
Il a été commis au nom de l'Islam, certes. Le meurtrier semble vivre dans un milieu tchétchène. Mais y a t-il eu des complicités ? Si le meurtrier a agi seul, peut-on vraiment parler d'acte terroriste islamiste ? Le fait d'accrocher à terroriste l'adjectif islamiste fait le lien inconscient entre le terroriste (tchétchène) et les musulmans (français). Y a t-il eu une quelconque revendication ?
D'autre part il y a eu une campagne d'opinion contre la victime, menée par une famille qui fait passer ses croyances avant la compréhension, l'intelligence - famille secondée par une espèce de prédicateur - campagne relayée par les réseaux sociaux où tout le monde se délecte d'avoir le droit de dire "C'est une honte...". Partout où il y a un imbécile, il y a du danger : alors quand 100 000 personnes se mettent à être imbécile ensemble...
Tant que la question du lien entre le meurtrier et les activistes en question n'est pas élucidée, nous ne savons pas vraiment de quoi nous parlons. Je conjecture qu'on ne trouvera pas de lien très fort, ce qui n'est pas une bonne nouvelle. D'une part cela signifierait que le niveau de tension, de haine d'autrui est tel que des discours peuvent suffire à déclencher un meurtre. D'autre part si cette indépendance est avérée, cela veut dire que cela aurait pu ne pas arriver, et qu'en effet, bien entendu, comme nous le fait remarquer Daniel Schneidermann, nous n'aurions jamais connu les détails. Hélas, c'est arrivé.
Il va y avoir (il y a eu immédiatement) une vague de critiques de tous ceux qui ont demandé à ce qu'on ne mette pas tous les musulmans dans le même sac, qui ont affirmé qu'en réalité il n'y a pas tant de problème que cela, ou plutôt que les problèmes sont ailleurs. J'en fais partie : oui il y a des problèmes graves de sécurité, mais avec peu de musulmans (sans doute plus des paumés que des musulmans d'ailleurs), ce qui justifie de ne pas dire n'importe quoi sur "les musulmans" en général. Les appels à l'unanimisme m'inquiètent - je veux avoir encore le droit de ne pas être d'accord. Je me sens pointé du doigt - comme beaucoup parmi les abonnés d'ASI. Fleurissent sur les ondes (heureusement je ne regarde pas les réseaux sociaux) des accusations ignobles : il est sous-entendu que des islamo-gauchistes comme nous avons une part non négligeable de responsabilité dans le meurtre de vendredi ! Désir de répression, désir de pouvoir nous jeter à la figure, eux aussi : "C'est une honte...".
Sous le coup de l'émotion il est normal que nous fassions des amalgames, c'est comme instinctif. Un prof, lui, ne le fait pas dans ses cours : tout son métier est de tenter de faire réfléchir, pas de faire crier avec une meute. Si j'ai bien compris, c'était justement la démarche, émancipatrice, de Samuel Paty. Silence et respect pour lui.
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Youri Llygotme
Et sans Les Crises aurions nous su que les audiences du procès Assange sont terminées et que le jugement final est prévu pour le 4 janvier 2021?
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Bor
Si vous aviez su, comme toute la nouvelle gauche racialiste, vous l'auriez probablement rangé dans la case des islamophobes donc d'extrême droite. Deux jours avant son meurtre vous faisiez un article attaquant les femmes musulmanes qui luttent contre l'islamisme, où elles se faisaient traiter d'Arabes de service sur le forum.
Et maintenant vous osez prétendre que vous auriez pris sa défense si vous aviez su ?
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fpbI
Enquêtez sur les instances supérieures, rectrice comprise. Est-il vrai qu'on s'apprêtait à le sanctionner ? Si oui, il faut exiger leur démission. Il faut aussi, encore et toujours dénoncer les politiques, les maires qui se couchent pour avoir des voix... etc. Je ne supporte pas, je ne supporte plus les formes diverses du racisme à l'envers, ces formes d'antiracisme qui masquent les problèmes, sous couvert de mauvaise conscience coloniale. J'appartiens à la génération qui a fait la décolonisation, et ce n'était pas sans danger. L’OAS cherchait à nous museler. Les méthodes sont les mêmes. Terroriser. On a continué… JE SUIS et reste CHARLIE, JE SUIS SAMUEL PATY… mais j’aimerais bien pouvoir n’être que moi-même !
Mais non, l'EN n'est pas une machine infernale ! C'est une institution, on peut y résister... On prend évidemment le risque d'être promu à l'ancienneté ... en fin de carrière, on mesure la perte... mais JE NE REGRETTE RIEN ! Rien de rien ! Quand on aime transmettre, les élèves vous le rendent... ce sont des infra-rouges ! Ça compense les pertes financières ! VENT DEBOUT, PLEASE !
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Le Chien
"Avons-nous, ici, sur ce site, au nom d'une population dominée soumise à une narration dominante, trop adhéré aux récits atténuants ?"
Il est dans l'ordre du possible que quelques-unes des failles trouvées dans différentes enquêtes ont été considérées comme des failles justement, précisément, par une adhésion trop immédiate aux récits atténuants.
On se fait un arrêt sur image de la dernière émission d'arrêt sur image ?
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Papillon
" Je n'élude pas la question de la "maladresse". Ce dessin de Coco, dans Charlie, (pas envie de le reproduire ici, il est là et là) était-il le meilleur support possible d'un cours sur la liberté d'expression"
Si, tu l'éludes! Quand j'ai vu l'un des dessins, j'ai été choqué par l'un des deux. Personnellement, je suis à fond anti-religion, MAIS j'estime qu'il faut être mesuré pour ainsi mieux trouver les réponses adéquates au fanatisme.
Je ne suis pas CHARLIE! Bien qu'encore affligé par les morts du 7 janvier 2015...et maintenant de celle de Samuel Paty.
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petit - saconnex
Il ne semble pas qu'il ait été question de sanctionner Samuel Paty ou qu'on lui ait demandé de s'excuser . Les référents laïcité du Rectorat semblent lui avoir demandé de préciser ce qu'il avait voulu faire.