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lycaste
C'est bizarre, j'ai soigneusement lu tous les commentaires et tout le monde oublie le grand criminel que fut Staline. Pour moi Poutine est comme une réincarnation de Staline, et il vit comme lui avec l'état d'esprit du XXème siècle mais utilise les armes du XXIème. Accessoirement c'est Staline qui, entre autres déportations de peuples, a déporté les Tatars de Crimée.
Il ne faut pas oublier non plus que les Russes n'ont jamais connu la démocratie. On parle de l'URSS mais le tsarisme n'était pas mal non plus. Mais tous cultivaient la fierté de la "grande et sainte Russie (Pierre "le grand" et Catherine II, qui accessoirement était...allemande).
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naifou
Une analyse intéressante sur la situation en Ukraine sans parti pris.
https://cf2r.org/documentation/la-situation-militaire-en-ukraine/
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Le Chien
Comment la France peut-elle souhaiter à la Corse son autonomie, et la refuser à Donetsk et Lougansk ?
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naifou
Mais où est le déni quand des Ukrainiens se baladent avec des drapeaux de croix gammée à Kiev, quand le Maire de Kiev donne le nom d'un SS qui a des milliers de morts sur la conscience à une avenue de Kiev, quand depuis 2014 l'armée Ukrainienne bombarde le Donbass faisant plus de 14000 morts, quand le président Zélensky est élu par la une moitié de l'Ukraine l'autre moitié n'ayant pas pu voté, quand il n'applique pas les accords de Minsk et que Ni Paris ni Berlin ne font en sorte que Kiev honore leur signature. Non le déni n'est pas que d'un côté.
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DéLecteurdeVraiThé
Boris Romantschenko survivant des camps de Buchenwald, Peenemünde, Mittelbau-Dora et Bergen-Belsen a été tué par un projectile à Charkhiv.
Poutine a dit qu'il voulait dénazifier l'Ukraine. Ce criminel de guerre commence en tuant les victimes du nazisme.
Pardon, le gouvernement Russe est susceptible, il ne veut pas qu'on dise de poutine qu'il est un criminel de guerre. Il ne fait que rétablir l'ordre en Ukraine et les civils tués ne le sont que collatéralement en devenant des cibles.
Bravo aux aveugles, sourds et muets
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Midwinter's Nightmare
"la fascination pour l'Homme Fort, le vrai de vrai, pas ramolli par la décadence occidentale"
En résumé, Gengis* can, but Emmanuel can't.
(*)alias Poutine
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Flodeart
A bien y réfhekryr (ukrainien), j'aurais été macron à cette table, je me serais assis, levé, puis tiré.. Mais Manu croyait encore infléchir Vlady et ne pouvait que se prendre au sérieux.
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Fred., de L.
Je trouve que le déni est toujours bien présent. La psychologisation continue des acteurs, et le refus de prendre au sérieux les causes géopolitiques nombreuses sont des marqueurs évidents de ce déni. C'est un petit peu comme d'ignorer l'éléphant au milieu du magasin de porcelaine. Le dollar n'existe pas. L'OTAN n'existe pas. Les occidentaux n'existent pas. L'ONU n'existe pas (ah, pour cette dernière, on me dit que oui, en effet, son état de mort cérébrale est acté depuis au moins 2003. A moins que ce ne soit 1999... ou encore avant, en 1991 ?). Seul Poutine existe. Et lui seul et ses psychopathies expliquent tout. Comme Assad hier. Ou Sadam avant hier.
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pompon
Quand on sait le temps qu'il faut pour arriver à une histoire à peu près satisfaisante des événements du passé, on ne peut être qu'admirati.f.ve de tous ces historien.ne.s qui ont déjà des certitudes!... Moi je me débats encore avec l'écriture inclusive et je chéris le doute, rarement décevant.
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Tony A
70 % des Russes ont une bonne opinion de Poutine.
Rien de surprenant, ils sont intoxiqués par les médias à la botte du Président.
70 % des Français on une mauvaise opinion de Poutine.
Rien de surprenant, ils sont informés par des médias libres et objectifs.
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Jiemo
...Bref , faut bien que çà serve , quand on a un complexe militaro-industriel si vaste employant tant de monde et de capitaux , comment s'étonner que ce ne soit pas utilisé un jour ou l'autre , d'un point de vue macro , c'est une évidence , les horreurs grandissantes du reste (conflits locaux) ne sont qu' "épiphénomènes" amplifiés par les sauts technologiques , les victimes importe peu quand il est question de business ...
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Yanne
Je n'appellerais pas cela du déni.
Les raisons pour lesquelles Poutine ne pouvait pas attaquer sont toujours les mêmes.
Il a fait déchanter ses alliés opposants occidentaux naïfs, personnalités politiques ou simples commentateurs sur les réseaux sociaux, qui ont pris leurs distances. Je sais, il y a encore ici et ailleurs des anti-OTAN obsessionnels qui prétendent encore que célafotalotan, mais leur nombre baisse, et ils ne seront bientôt qu'un lointain souvenir.
La Russie n'a pas assez de poids économique, même pour s'attaquer à un petit pays. Son régime dictature-mafieux n'est pas taillé pour faire la guerre parce que même si une partie de l'argent qui reste au pays va à l'armement, l'essentiel des ressources va aux oligarques et ceux qui les protègent, surtout lui.
D'ailleurs, le grand ours piétine lamentablement aux portes d'Odessa et de Kiev.
Pire, si la résistance ukrainienne a eu le temps de s'organiser, faire fuir les femmes et les enfants plus loin, puis défendre pied à pied l'avancée (Je n'ai pas besoin d'un taxi, mais d'armes, a répondu à Biden le petit Zelenski, quand on lui proposait de se mettre à l'abri), c'est parce que l'intendance russe n'a pas suivi.
Comme le prouve l'incident du tracteur qui a fait le tour du net, les véhicules sont tombés en panne d'essence.
MAIS QUEL GENRE D’ARMÉE AVANCE SANS PRÉVOIR LE RAVITAILLEMENT ET SON ORGANISATION ?
On n'a pas vu ça depuis l'antiquité, et encore !
S'il n'y avait pas autant de morts, y compris parmi les rangs russes (on estime 7 000 morts), ce serait risible.
D'ailleurs, lorsque l'Union Soviétique était triomphante, les opposants, qui ne voulaient pas terminer au goulag, recouraient au sabotage de diverses manières : ils ne venaient pas travailler, ils délaissaient leurs postes pour aller faire la queue pour trouver à manger, ils travaillaient mal. C'était une plaie, et ça explique en partie pourquoi le régime s'est effondré aussi vite en 89. Un jeune Russe me l'avait expliqué quand j'avais visité le pays en 1992.
On se demande si les Russes ne sont pas en train de pratiquer en tapinois la même stratégie aujourd'hui. Les élites intellectuelles sont en train de fuir.
Même les oligarques amis ont fui le pays dans leur jet craignant la colère du boss au regard de Shere Khan, et qui faisait le matamore avec son corps d'athlète avant d'avoir 71 ans.
Le seul fait que l'armée russe, dont Poutine croyait qu'un blitzkrieg allait réduire l'Ukraine en quelques jours, s'enlise dans un pays à la toute petite armée, mais à la résistance citoyenne agressive, prouve qu'il a eu tort.
Ses alliés doivent regarder ça avec stupéfaction et dédain. Et je ne parle pas de la Chine qui a selon toute probabilité rayé la Russie de la liste de ses alliés forts. Elle est seule...
Quand on roule des mécaniques dans la cour de récréation, il faut éviter de se trouver mêlé à une bagarre avec le petit nerveux qui ne se laisse pas faire, car on perd toute crédibilité, même si le petit a perdu.
Si Poutine a attaqué, c'est pour des raisons émotionnelles de Khan tout-puissant qui n'aime pas que la réalité lui résiste, et est prêt à toutes les infamies pour prouver qu'il a la plus grande.
Mais évidemment, la réalité lui résiste encore plus.
C'est un animal à sang froid, et il fait la même chose que les Américains, il fait semblant que tout va bien.
Et ça marche dans les deux cas.
Jusqu'à quand ?
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Jiemo
Imaginons un Mexique ou un Canada devenus communistes...que font les US ? Pour le cas du Mexique (sans idéologie aucune) et la "menace migratoire inutilisable" (au sens de non exploitable par une production US quelconque) , on a constaté sous Trump la construction d'un mur , imaginons l’installation de bases militaires mexicaines ou de missiles balistiques ... quelle réaction serait employée ?
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shuppy
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Bartabac
Vu comme c'est en train de se dérouler , il est évident que l'occident n'a pas laissé d'autres choix a Poutine .Le partage avait déjà été fait en amont de la guerre , fallait juste le faire accepter aux foules ,ça c'était sur le papier mais ça se passe pas comme ça . Après que Poutine ait été induit en erreur sur le comportement des russophones ukrainiens , ça aussi ça parait évident et c'est ce point là qui déséquilibre Poutine .La seule vraie question , est ce qu'il est capable de perdre , est ce que les américains ont calculé l'hypothèse nucléaire ? Je dirais oui , maintenant est ce qu'ils vont le pousser a cette extrémité ?... Vu le passé des américains , je dirais oui ! Et nous n'avons pas les moyens de nous y opposer ! J'espère que Poutine va vite trouver l'ouverture , j'espère que ça prendra les américains de vitesse , sinon , bonne chance , chacun sa mère !
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Bernard Guericolas
Très bonne analyse. Pour tout dire, à mon minuscule niveau de citoyen de base, et compte tenu de la "fiabilité" (antiphrase) des grands médias, j'étais aussi en plein déni...
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Poisson rouge
"A l'ouest, on se mêlait...."
Dans son livre "emprise" Marc Endeweld explique qu'a son arrivée à l'Élysée, Macron était en désaccord avec le Quai car il voulait un rapprochement avec la Russie.
Dans quelle Schneiderman met Macron ?
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shuppy
La Syrie a été un révélateur des impostures : "Aujourd’hui, les discours fascistes et ceux de cette gauche anti-impérialiste sont impossibles à distinguer. " Leila Al-Shami 2018
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Traroth
"L'Est, qui se souvenait de la dictature soviétique, était bien moins indulgent" : Mouais... dans les 2 dernières semaines avant l'attaque russe, les Ukrainiens eux-mêmes et même Zelensky, ont demandé aux Etasuniens d'arrêter les communiqués alarmistes qui versaient de l'huile sur le feu. Ce qui signifie quand même clairement qu'eux-mêmes ne pensaient pas le conflit inéluctable, contrairement à ce qu'on entend partout aujourd'hui.
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Djac Baweur
Excellent constat, de la part de quelqu'un qui a étudié la venue de 39-45 dans les médias d'alors.
L'Est, qui se souvenait de la dictature soviétique, était bien moins indulgent.
Et comment.
Les ukrainiens savaient bien, au moins depuis 2014, les intentions de poutine.
Le conseiller Arestovych (conseiller de Zelensky) l'avait prédit il y a deux ans : il va y avoir une tentative d'invasion de l'Urkaine, il le savait.Après l'armement des séparatistes du Donbass et l'invasion de la Crimée (signes pourtant parfaitement avant-coureurs), les ukrainiens savent comment les journalistes, activistes, sympathisants ukrainiens y ont été enlevés, torturés. Cela recommence à l'identique actuellement dans les territoires conquis par la russie. Ils savent bien à qui ils ont affaire. Ce qui s'est passé à Alep, c'est ce qui se passe à Marioupol : même méthode, même volonté de tout raser, civils compris.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'armée ukrainienne résiste si bien : ils s'y préparaient. Les discours de poutine sont régulièrement clairs : il n'y a pas d'Ukraine, l'Ukraine n'existe pas. Poutine se targue depuis longtemps de penseurs nationalistes extrêmistes obsédés par la grandeur russe. Poutine parle maintenant d'épurer les traîtres à la nation.
Oui, on aurait du savoir.