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El Mija
J'ai du mal à comprendre l'espèce d'acharnement (si j'ai bien compris) de Vivès contre Emma. De la même façon qu'il faut qu'on lui foute la paix et qu'on le laisse dessiner toutes les cochonneries qu'il veut, il doit lui-même laisser cette Emma tranquille, dessiner comme elle veut, ce qu'elle veut. Ca marche dans les deux sens cette liberté, non ? Ceci dit à la lecture de cette chronique j'ai pris connaissance qu'il y a plein de BD de Vivès que je ne connais pas, et je vais les chercher, j'aime bien ce qu'il fait.
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GeneParmesan
Je n'ai pas bien compris votre position Daniel. Un réflexe soixante-huitard un peu anachronique, mais touchant, vous incite à comparer Vivès à Gotlib, qui lui n'a pas subi de foudres féministes parce que 1) c'était un être humain sympathique et 2) à l'époque on croyait naivement que la libération sexuelle des femmes (qui était surtout celle des hommes à bien y regarder) allait tout solutionner. On est en 2022 et on a bien compris que ce n'était pas le cas. Vivès vit en 2022 et pas en 1968, dommage pour lui. Le fait que Boulet (lui aussi dessinateur de grand talent, mais également être humain sympathique) ne souhaite pas être associé à Vivès devrait vous interpeller plus que ça. M'est avis que les menaces de mort proférées à l'encontre d'Emma (dessinatrice très, très loin du niveau des 3 zigues cités ci-dessus, certes, mais dont l'objectif est ailleurs et atteint) ne sont pas le seul motif de Boulet. M'est avis que dans le milieu de la BD, "on" sait des choses sur Vivès, comme vous Daniel saviez des choses sur PPDA ou DSK, mais ne les disiez pas parce que... ?
Ça pourrait faire l'objet d'une enquête sur ASI, non ? -
Dreffon35
Le cas Vivès est assez complexe. Pour moi qui ne connaissais que ses œuvres (de loin, par des extraits), il me semblait normal de défendre sa licence artistique, car on est loin de quelque chose de "bassement pornographique".
Cependant, après avoir lu et vu ses différentes interviews et interventions, il est difficile de ne pas ressentir un sentiment de malaise... Est-il purement un troll ou fait-il l'apologie de la pédocriminalité ? Dans une société ou l'inceste est un fléau et toujours un non-dit, même après la vague me too, je ne pense pas que promouvoir ce type soit une bonne chose, bien au contraire !
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Fenriss Asgard
Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain mais Vivés ne s'est pas contenté de sortir des ouvrages problématiques, il a aussi tenu des propos tout aussi problématique sur l'inceste et la pédophilie en interview et sur les réseaux. Quand l’œuvre semble porter les idées de l'auteur, on sort de la simple liberté créative pour rentrer dans celui de la revendication. A ton besoin d'un nouveau Matzneff ?
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grrrz
au delà de son travail c'est clairement un sale type.
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Hammerklavier
Pour rappel : la psychanalyse est une pseudo-science.
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Tatanka
Il parait que les iconoclastes de Bamyan était des malades.
Si vous ne voyez pas le rapport, c'est pas grave... :-D
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Alain G. DAUDIER
Une réponse nippone possible en cliquant sur (ou en recopiant) le lien suivant : https://www.gettyimages.fr/detail/photo-d%27actualité/japanese-baby-sits-on-a-large-wooden-phallus-as-part-photo-dactualité/52582703
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Davesnes
Toute licence en art. André Breton et Diego Rivera le revendiquaient déjà en 1938. Nous vivons une drôle d'époque Darmanin n'a pas besoin de sortir ses flics, ils sont dans nos têtes.
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Altiliger
Je viens de consulter la pétition qui demande l'annulation de l'exposition "carte blanche" de Bastien Vivès du FIBD d'Angoulême. La pétition parle de pédocriminalité. La pédocriminalité est un crime. Qui décide du caractère pédocriminel d'une publication et de son auteur? La justice. A-t-elle été saisie? Non. Je ne vois pas tant en 2018 que depuis, que la justice ait été saisie. Je ne connais aucun des deux ouvrages évoqués dans la chronique. Un petit tour sur l'Internet et je découvre qu'ils sont en vente. La pédocriminalité recouvre une définition que la consultation du Code pénal sur Légifrance offre à tout un chacun. N'ayant pas connaissance des ouvrages, n'étant pas juriste, ni pétitionnaire, je ne me permettrais pas d'en dénoncer le caractère criminel. Si j'étais, certain qu'il correspond à la définition du crime telle que la loi l'énonce, j'aurais il me semble obligation de le faire. Pourquoi si l'on en est certain, ne pas le faire? Comment alors nommer la pétition qui ne fait pas de détail, et qui appelle pédocriminel quelqu'un dont il reste à prouver qu'il l'est. Comment se nommaient les pratiques qui consistaient à empêcher d'exercer leurs activités professionnelles des individus dont les opinions politiques dérangeaient à l'époque de la guerre froide notamment. Les berufsverbot, en RFA me semble-t-il pour des raisons politiques encore une fois. Il me semble que l'on se trouve peu ou prou dans un cas de figure proche, d'autant qu'il ne semble pas que la carte blanche donnée à Bastien Vivès porte sur les thèmes traités dans les deux ouvrages cités, ni en rapport avec les propos qu'il peut tenir à leur sujet par ailleurs. Que l'on en soit choqué, blessé, cela s'entend; qu'on exerce une censure ou qu'on fasse pression dans ce sens...
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jammrek
Ben ça n'a pas loupé. Encore une fois les défenseurs du patriarcat et de la culture du viol font semblant de confondre :
A) ne pas célébrer avec l'argent des impôts une crapule et
B) censurer une œuvre.
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Altiliger
C'est donner des verges pour se faire battre! Punition : onze mille coups!
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candide
Vendredi, à Nice, les forces de l’ordre ont tendu une bâche noire sur la devanture d’une librairie pour cacher des collages féministes avant la visite de Gérald Darmanin dans la ville. Mais l’opération n’a fait que montrer ce qu’elle voulait cacher : l’impunité accordée aux puissants, explique la journaliste, qui accuse PPDA de l’avoir violée en 1993.
voir la suite sur Libé ... bon c ' est l' autre coté de la censure ..; l' auteur de Bd n' apas eté accusé de pedocriminalité à ce que je sais
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Odyssée
Je n'ai pas lu l'auteur dont il est question, donc je pourrais ne pas commenter savamment.
Mais j'ai adoré Gotlib dans ma jeunesse. Qui ne parlait pas d'inceste, il me semble.
De sexe oui, c'était désopilant. Et la vengeance du chaperon rouge un chef d'oeuvre...
Peut être que la prise de conscience des dégâts de la culture du viol nous font lire les oeuvres autrement ?
Il ne me semble pas que Gotlib parlait de mélanges familiaux. Ni de viol, d'ailleurs.
On était dans le désir le plus exacerbé qui soit...
Le viol par un étranger, c'est déjà pas drôle et parfois mortel.
Mais le viol d'un enfant par un proche, parfois à répétition, ça démolit vraiment.
Tout l'édifice affectif (déjà souvent très fragile, ceci expliquant cela) s'effondre...
Donc peut être une solution entre 2 : pas de censure, mais un max d'accompagnement éditorial ?
Il serait temps que cette société malade entre en thérapie... comme le climat et la biodiversité...
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Tristan Le Gall
Je ne connais pas "petit paul" ni son auteur Bastien Vivès, donc je ne vais pas m'exprimer sur son cas.
Par contre, pour répondre à la question de DS: Qu'est-ce que "l'incitation" ? Qu'est-ce que "l'apologie" ? Que devons-nous faire, lecteurs, lectrices, de notre indésirable excitation à la vue de certaines images ? L'art incite-t-il au passage à l'acte ou au contraire peut-il avoir pour fonction de mettre à distance les pulsions indésirables ?
Pour y répondre, je rappelle tout d'abord la trahison des images: "ceci n'est pas une pipe". Un dessin, aussi choquant soit-il, ça reste un dessin, sorti de l'imagination de son auteur et qui peut très bien ne correspondre à rien de réel. Il y a des auteurs qui se sont montré très explicites sur le sexe (on pense à Gotlib, à Manara, sans compter tous les auteurs japonais de hentai) sans que ça ne soit une incitation à commettre quoi que ce soit.
Je ne sais pas s'il y a des études qui ont été faites sur le comportement des lecteurs de BD érotiques / fétichistes, en revanche, dans un domaine similaire, on sait que les jeux vidéo violents n'incitent pas à la violence.
En revanche, parmi les dénonciateurs des "pratiques immorales" (par exemple les milieux catho traditionnels), on trouve un nombre conséquent de prédateurs sexuels qui sévissent pendant des années en bénéficiant du silence voire de la complicité de l'Eglise.
Gardons-nous des monstres, des vrais monstres de la vie réelle, ils sont bien plus dangereux que les monstres qu'on dessine sur un bout de papier.
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DéLecteurdeVraiThé
Il y a une coutume en Alsace et de l'autre côté du Rhin : le calendrier de l'Avent
Il en existe de toutes sortes
des calendriers de l'Avent avec une porte à ouvrir chaque jour : en général ils sont destinés aux enfants et on trouve un chocolat derrière chaque porte, mais d'autres sont pour adultes avec 24 sortes différentes de bières, ou d'alcool, ou bien avec des tisanes du soir
Ici en France, c'est un calendrier avec un 49-3 derrière chaque porte. On est au 9e, il y a du retard à l'allumage
Et pour finir, on trouvera derrière la 25e porte le petit cadeau venu du ciel notre Emmanuel auquel ils vont venir de l'Orient à l'Occident de la France lui porter leur projet des retraites sauf qu'Emmanuel il connait déjà la couleur de son cadeau vu qu'il a déjà décidé
à Bruxelles, le calendrier de l'Avent vient de Grèce et d'Italie, et ce sont des loukoums qatari derrière chaque député
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beren57
c'etait pourtant il n'y a pas si longtemps que "le grand cahier" et ses suites, de agota kristof, raflaient tous les prix des festoches littéraires. l'histoire ? deux jumeaux de douze ans grand max, laissés chez leur horrible grand mère pendant la seconde guerre mondiale, et qui découvrent les us et coutumes des habitants du patelin, zoophiles, pédophiles, sadiques, et j'en passe. je l'avais lu a 16 ans. très marquant.
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Michel Garand
Exercice à trou (si j'ose dire ) Remplacez dans le texte ci dessous les points d'interrogation par le nom de l'auteur, et bien sûr quand vous l'aurez trouvé, indignez vous et faites en part au "RESOSOCIO" lancez une pétition pour interdire cet auteur, bruler ses livres en place publique et rayer son nom des tablettes.
"Le parcours du héros est ponctué de scènes notablement crues, où ?????? explore toutes les paraphilies de la sexualité avec une volonté évidente d'éclectisme : le sadisme alterne avec le masochisme, la zoophilie avec l'ondinisme, la scatophilie avec le vampirisme, la pédophilie avec la gérontophilie et la nécrophilie, l'onanisme avec les orgies, le saphisme avec la pédérastie… L'écriture est alerte, l'humour (noir au besoin) constamment présent, et l'ensemble du roman dégage une impression de « joie infernale », qui trouve son apothéose dans la scène finale." '(Wikipédia)
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Ata Raxie
Le petit Paul a un gros Popaul .....
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Olivier
Dans un monde où l'inamovible ministre de l'Intérieur est Darmanin, il est logique que ce soit "Petit Paul" qui se prenne des dégelées.
Parce que Darmanin, c'est trop gros à abattre,. C'est ressenti comme un combat perdu d'avance, car c'est tout le cadre qu'il faut défoncer.
"Petit Paul", en revanche, "je ne dis pas que c'est juste, je dis que ça soulage."