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Salomé
Encore 2 exemples des conséquences de la RGPP :
http://www.leparisien.fr/paris-75/ile-de-france-debordee-la-poste-renonce-a-livrer-des-colis-24-12-2011-1782726.php
les CPAM débordées et désorganisées (voir CFDT magazine) : 3min20s par appel, même si la demande est complexe
Mais les journalistes et l'IFRAP vont-ils dans des CPAM, des agences de pôle emploi, retirer des colis, faire une demande de passeport, de CNI ou d'immatriculation, demander un titre de séjour, demander une carte famille nombreuse, essayer de payer en chèques vacances sur le site de la SNCF (pas possible!), faire une réclamation à la SNCF...? etc... -
Michel Langlois
Je me pose une question bien extérieure au débat sur les grands principes, mais parmi tous ces spécialistes de l'économie, ces partisans des réductions de dépenses publiques, qui s'occupe de savoir qui paiera la facture ? Les patrons des personnels en grève ? Les compagnies aériennes ? ou les contribuables ? (rappel : la contribution de l'état à la pension civile se monte à 66% du traitement brut, ce qui laisse augurer une dépense bien supérieure aux 200 euros réclamés par les grévistes ) -
pompastel
Mille excuses pour le hors-sujet, quoique, mais je crois me rappeler que lors des débats concernant l'âge de la retraite en France, l'apparente évidence "On vit plus longtemps donc on doit travailler plus longtemps" a été débattue.
Y a-t-il quelqu'un dans le coin qui se souvient dans quelle file de discussion apparait cette problématique ?
Vraiment nulle ne moteur de recherche :-( -
akfak
pertinent excellent -
Céline Schweitzer
Bravo
vous avez mille fois raison
La comparaison avec la CAF est extrêmement révélatrice d'un système médiatique qui répète en boucle toujours les mêmes clichés erronés. Et les banques, elles ne prennent pas en otage les gouvernements ???? Et les lobbys divers et variés tels que celui des marchands d'armes ???
Bravo !
Je soutiens les grévistes, faites comme moi envoyez-leur quelque chose :
contact@ulcgtroissy.fr -
Winston Smith : misanthrope
Répression syndicale, criminalisation du mouvement social, limites du droit de grève, réquisition de grévistes et aujourd’hui utilisation de forces « de l’ordre » pour casser une grève : notre démocratie est en danger.
La répression syndicale est un élément omniprésent dans les relations de travail en France, où faire taire les syndicalistes et les salariés qui troublent le climat serein nécessaire à l’exploitation, est une conception particulière des relations sociales. La répression se banalise, devient une pratique courante. Selon les statistiques des inspecteurs du travail, de plus en plus d’élus et mandatés sont licenciés chaque année. Des milliers de militants supportent petits harcèlements quotidiens, retard de carrière, licenciement, procès…
Tout le mouvement social subit la répression, voire la criminalisation. Ainsi plus de 2 ans après la lutte des Continental contre les 1 113 licenciements annoncés par un groupe multimilliardaire, se tiendra mercredi 4 janvier 2012 à 13h30 à la Cour d’appel d’Amiens le procès pour juger Xavier Mathieu, pourtant relaxé par le tribunal de Compiègne, pour avoir refusé le prélèvement ADN suite à la simple amende à laquelle il avait été condamné, comme cinq autres travailleurs de Continental, pour leur participation à la manifestation contre la fermeture de l’usine de Clairoix, à la sous-préfecture de Compiègne en avril 2009. Nos syndicats SUD Energie et SUD PTT défendent actuellement des militants ayant eu le tort de faire grève.
Les limites au droit de grève ne cessent de s’étendre. Les salariés des transports terrestres ne peuvent faire grève qu’après une procédure de 2 semaines (non utilisée pour négocier réellement) et en annonçant 48h à l’avance leur intention de faire grève, ce qui permet toutes les pressions de la hiérarchie.
La réquisition des grévistes : le gouvernement a tenté de casser les grèves des raffineries de Grand-puits et Gargenvile contre la contre-réforme des retraites en 2010. Le 17 novembre 2011, l’OIT a condamné cette atteinte à la démocratie : les préfets ne pourront plus réquisitionner des grévistes qui ne mettent pas en danger la vie, la santé ou la sécurité des personnes.
Et maintenant le gouvernement envoie des forces « de l’ordre » jouer le briseurs de grève en remplaçant les grévistes sur leur poste de travail. Après des semaines de refus de négocier, le gouvernement tente de casser la grève des agents de sûreté (Securitas, Brink’s, Alyzia Sûreté, Vigimark, Samsic, ICTS...) qui contrôlent les passagers avant embarquement.
Le gouvernement veut passer en force sa politique de régression sociale, d’austérité au profit d’une petite minorité de personnes de plus en plus riche. Il refuse le dialogue social et utilise la répression comme une pression permanente pour pousser le syndicalisme à s’inscrire dans ces relations, en excluant les syndicalistes rebelles, en réprimant un syndicalisme combatif.
Le droit de grève et la démocratie ne sont pas négociables, ils doivent être défendus. Solidaires, avec d’autres forces, s’y emploie avec toute son énergie.
http://www.solidaires.org/article39072.html -
yann
[quote=DS]parce que les journalistes sont au coeur de cette fraction de la population, qui a les moyens de s'envoler pour les fêtes de fin d'année vers des cieux plus cléments.
qu'elle salaire pour un journaliste moyen qui diatribe dans les postes ?
qu'elle sens des réalités financières peuvent-ils avoir dans leurs raisonnements ? -
AA
Et DG, l'est toujours l'otage de DS? -
Nicole L
Bouh que ça fait du bien de vous lire. je ne pars pas en vacances ni en avion, ni même à pieds et la plupart des personnes de mon entourage familial et professionnel est dans le même cas. A peine les moyens de m'offrir des pneus d'hiver alors que ma voiture est mon principal outil de travail. Aussi chaque année les préoccupations des journalistes à savoir s'il y aura de la neige sur les pistes et des avions ou des trains pour y aller, ça m'amuse de moins en moins. -
Floris
Bravo Daniel, je n'aurais pas dit mieux et pourtant ce mot "otages" si facilement utilisé et si commode pour la manipulation de l'information me met hors de moi lorsque je l'entends accommodé à toutes les sauces réactionnaires ! -
Aème
Curieuse analyse de la part de Schneidermann, que je croyais plus avisé. La (sur)médiatisation est la même quand il s'agit de la SNCF, de la RATP, des dépôts de carburant, ou de toute autre entreprise de grande taille, indépendamment du public concerné par les dommages collatéraux du débrayage. Et je ne vois pas ce que le pouvoir politique vient faire là dedans: gauche ou droite, hormis un ou deux média, les journalistes ont toujours été de simples porte parole, des relayeurs de rumeurs, voire de ragots, peu portés sur la vérification de leurs sources et avec comme seule boussole l'audimat. Ce n'est même pas une question d'époque, il en est ainsi depuis que la presse existe. -
freudqo
Et pendant ce temps là, l'état d'urgence commande à la France de voter une loi très très vite pour interdire la négation de tous génocides reconnus par l'Etat français. Et évidemment, le seul problème que soulève la promulgation d'une telle loi, pour les médias, c'est qu'on risque de se fâcher avec la Turquie. C'est vrai que ça obligerait notre Président à se rendre lui-même en Turquie pour négocier nos contrats industriels, et personne ne voudrait alourdir la lourde tâche qui consiste à tenir héroïquement la barre du bateau France dans la tempête de la crise.
Pas un seul pour se demander pourquoi le sénat avait déclaré cette loi irrecevable. Il est vrai que ce serait passer pour le dernier des fascistes que de seulement suggérer que tout en reconnaissant ce génocide et en s'en indignant grandement, peut-être que ce n'est pas tip top niveau liberté d'expression, et peut-être que ce n'est pas le rôle de l'Etat d'écrire l'histoire. Et ce, bien que des historiens qui n'apprécient pas trop le négationnisme s'y opposent aussi avec véhémence. Après tout, ce serait terriblement peu sexy de la part d'un journaliste bien mis dans les médias de rappeler que la France a très brillamment offert une place de martyre au général Aussaresses qui à mon avis n'en méritait pas tant.
Mais voilà, nous spectateur ne sommes pas assez intelligent pour avoir droit à ce débat riche et ambigu sur ce que sont les droits de l'Homme. Nous, tout ce qu'on pourra retenir c'est que le parlementaire français a bravé héroïquement les risques de tension diplomatique pour réaffirmer qu'il n'aime pas qu'on génocide des peuples, ce qui n'est pas évident du tout.
Si je pouvais demander un cadeau de Noël à @si, ce serait de savoir comment dans des rédactions où les journalistes sont payés à plein temps, aucun d'entre eux ne peut visiblement faire l'effort de se renseigner sur des projets de loi de plus de 14 secondes sur un dossier plutôt que de mettre bout à bout des dépêches AFP et des communiqués. Ou alors comment, dans l'éventualité où un journaleux fasse cet effort, un rédacteur en chef va lui répondre "C'est pas intéressant, parle plutôt des tensions diplomatiques avec la Turquie".
EDIT : assez savoureux dans 20 minutes, la parlementaire UMP qui dépose la loi explique que mon premier lien parle d'une problème technique… Et il ne viendrait à personne l'idée de vérifier ses dires, ouf, trop de boulot… -
Marie M
Je dois dire que je ne suis pas souvent "pas d'accord" avec vous Daniel, et que mon opinion va probablement être taxée de "je suis concernée donc j'ouvre ma gueule, et faire réagir les gens de cette façon c'est, comment vous disiez à propos de la neige, de l'info "concernante" (?)". Mais il se trouve que je vis à l'étranger, et que les fêtes de Noël signifient presque toujours les retours vers les êtres bien aimés et la mère patrie. L'année dernière, j'ai passé la nuit du 23 décembre à Charles de Gaulle, après que mon avion ait eu 5h de retard, et avoir attendu mes bagages pour environ 5h également. Dans le froid, sans eau, sans bouffe et sans possibilité de sortir du hangar où on nous avait parqués avec comme il se doit les flopées de mômes en bas âge qui peuplent les avions pendant ce type de période. Plus de voiture de location, plus d'hôtel (que j'aurais pas pu payer de toute façon) et grève de la SNCF qui nous attendait pour le lendemain. Bilan : 4h de sommeil sur un lit de camp, et joyeux Noël bien sûr. Prendre l'avion à Noël, ça ne veut pas forcément dire se dorer la pilule au Maroc ou à Tahiti. Ça peut juste aussi vouloir dire qu'on a envie, encore plus que d'habitude de retrouver ceux qu'on aime, que le temps compte plus que d'habitude, parce que rien ne remplacera la nuit, la soirée, la semaine perdue avec les proches au moment de Noël. Cette année j'ai pas pu faire autrement que de voyager le 24, je n'ai pas de "temps" tampon au cas où un truc foire et si je me retrouve coincée parce que "faire grève à Noël ça a plus de poids", je vais me sentir franchement très peu solidaire de ces gens...
Évidemment que vous avez raison sur la surmédiatisation, le peu de gens que ça touche en vérité, les conditions de travail etc. Mais enfin pour moi, un grève des avions et des trains à Noël c'est la même chose qu'une grève de la RATP le jour du bac, de l'abus. -
Letti
Juste MERCI ! -
charlie.lapared
Méluche qui parle des grèves et des grévistes...
http://www.dailymotion.com/video/xn3lf8_jean-luc-melenchon-sur-bfm-tv-2012_news?start=163#from=embediframe
Quant à Mazerolle, je vois qu'il ne s'est pas arrangé depuis qu'il a quitté la 2 ;o((( -
Salomé
Merci pour ce billet et bien le bonjour aux journalistes parisiens... -
Le fiscaliste
J'hésitais à me ré-abonner (c'est la crise hein...). Alors j'ai fait un petit jeu : lire la chronique du 9-15 du jour et me déterminer en fonction de son contenu.
Verdict : j'en reprends pour un an !
Merci @si -
Serge
Bizarrement (?), hier France-info nous infligeait un reportage long et détaillé sur une grève en Chine suivie de manifestations, violemment répriméee par le pouvoir.
Devinez qui étaient les bons et qui était le mauvais... -
anne raimbault
Jamais je n'ai autant adhéré à ce que vous écrivez ! C'est ce que je disais (moins bien) à des amis qui étaient en train de démolir les personnels d'AIR FRANCE (eux qui ne prennent jamais l'avion) ne faisant là que répéter le discours médiatique dominant.
Vivement, les ouvertures du JT sur les allocataires pris en otage par la décision de certaines caisses de réduire à 1 après midi par semaine la réception des usagers... -
caius lapsus
A chaque fois que j' entends de la part de journalistes dire ou faire dire, que des grêvistes prennent en otage des citoyens ,je pense à tous ces journalistes et autres Français ,pris eux réellement en otage pendant des mois dans des conditions affreuses. A force de ravauder ce mot otagepour des faits de grève ,aujourd'hui quand des journalistes sont kidnappés ,je souris en me disant c est la faute à la C G T. ça me fait nichaud ni froid.