-
l'ôtre
« Dans mon métier, on interroge la meilleure manière de couvrir les crises, on remet en cause les habitudes, mais lorsqu’il s’agit de la politique, rien » (Léonard Vincent).
Un texte de Léonard Vincent sur ce qui nous arrive :
https://yetiblog.org/leonard-vincent-regard-dun-journaliste-critique-sur-le-journalisme/
-
l'ôtre
Depuis cette chronique et ces messages, on peut maintenant (depuis le 25/10) voir en ligne la conférence de presse des avocats de la FI : https://www.youtube.com/watch?time_continue=909&v=Py36_rNk26k
Cela peut répondre à pas mal de fantasmes.
Par ailleurs, il y a ici des commentaires sur les réactions à la ligne rouge franchie par Arfi (après 3-4 articles à charge de Médiapart). Les réactions dépassent en effet certainement les seuls FI. Je me suis fait la même réflexion en regardant les commentaires dans la pétition demandant la création d'un conseil de déontologie du journalisme : indépendamment de l'affaire présente, il s'y exprime très posément, mais fermement le ras-le-bol du journalisme français majoritaire (principalement radio-télé). Elise Lucet et autres corporatistes devraient aller y jeter un coup d'oeil.
https://www.change.org/p/pour-la-cr%C3%A9ation-d-un-conseil-de-d%C3%A9ontologie-du-journalisme-en-france
-
Jean Minnaert
Si on écoute Sophia Chikrirou sur BFMTB, le jour de la perquisition, elle était chez elle, ce qui contredirait les propos de Médiapart. On peut aussi avoir accueilli un ami ou une amie à dormir chez soi sans avoir fait lit commun. Quant à la vie privée de François Mitterrand, je ne vois pas quelle était son importance dans la vie politique française, il était normal qu'un service de sécurité protège les proches du président, tel qu'écrit dans la constitution. Pour le comportement harceleur de DSK, c'est le même problème que pour Denis Baupin, cela ne relève plus du privé mais du droit à l'information.
Jean Minnaert
-
Jean-François Armengaud
Je regarde M. Arfi à C à vous et je constate sa réelle mauvaise foi : Mélenchon répond aux journalistes qui lui demandent la nature de ses relations avec Mme Chikirou, qu'il est célibataire, pour l'état civil et pour les impôt et donc que ça ne les regarde pas. Par contre pour M. Arfi, le fait que Melenchon aborde l'aspect fiscal est très révélateur.
Franchement c'est à vomir, c'est vraiment faire semblant de ne pas comprendre le sens de la réponse de Mélenchon.
De plus il donne l'occasion à Patrick Cohen (8ème minute) de bien se marrer aux dépends de l'article de Daniel Schneidermann présentement commenté. Avec des amis pareils, qui vous qualifie de complotiste, ça valait la peine d'écrire un article qui choque les convictions de ses abonnés.
Je suis vraiment déçu, je suis abonné depuis la création du site quand vous avez quitté la télé mais je pense sincèrement à me désabonner
-
evemarie
' Elle éclaire évidemment les surfacturations supposées, reprochées à Sophia Chikirou. Elle éclaire l'indulgence éventuellement reprochée à Mélenchon.' donc comme rien n'est prouver on doit devoiler.. quoi ? que de celibataire couchent ensemble, pour le moment meme ca n'est pas prouvé .. DSK sans mm Diallo aurait ete elu avec vos soutient , ecoeurant de valider de donner une info sans que la realité de la surfacturation sois faite.. et comme y'a pas de surfacturation, alors on fait quoi , avec ca Daniel ?? ou sont le articles de mdp avec les preuves a la Cahuzac, ou a la Besson ? , sur la surfacuration bien sure . Etonnant pour Arfi , y'a rien ..
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
xmd
Pour que cela éclaire quoique ce soit encore faudrait-il qu'il y ait al preuve d'une surfacturation ce qui n'est aps le cas je saurais trop engagé les intéressé à poursuivre mediapart sur la Base de la faute pour non respect du l'article du code civil, parce que en dehors du sou entendu graveleux la révélation dans l'article d'Arfi qui a d'ailleurs suscités des réactions massivement négative n'apporte rien. Mediapart peut bien pleurnicher en dénonçant la Fi ce sont les lecteurs de mediapart qui sur l'article question leur tombe dessus, j'ai arrêté de compter l'annonce du nombre d'annonce de désabonnement. Alors de deux de chose où alors mediapart a sous estimé gravement le nombre de sympathisant de la Fi abonné à son titre où alors il ont effectivement dépassé le Rubicon. Personnellement mais ce n'est qu'ne qu'ne j'ai perçu dès la perquisition que Sophia Chikourou allait être dans la ligne et qu'il y aller bien se trouver quelqu'un pour se vautrer dans le graveleux ça n'a pas loupé.
Au delà c'est naturel qu'il y a ait comme un ressenti de harcèlement de la part de la France Insoumise toutes les chaînes d'information en directe qui sont en concurrence se recopient les unes autres en assénant leurs approximation comme autant de vérité et quand on a l'audace de s'en plaindre on les menacerait et sans honte ils sont même aller jusqu'à porter plainte ... J'aimerai avoir un comparatif entre les chaîne d'info en continue ; LCI CPLUS BFM FRANCE INFO TV plus les Talk Show spécieux à savoir ceux qui confondent entre actualité et divertissement : genre quotidien ce machin n' rien avec l'information, les talk-show polémique ou la base c'est le buzz, le début de soiirée en famille fielleux le pseudo dîner sur al 5 ça n'arrête pas et ce sont toujours les même qu'on entend avec des titrage ravageur. Ces gens ne sont pas dans l'information il déroule un story telling il fonctionne dans l'influence il s'agit de fabriquer un concensus artificiel supposé reflété l'opinion. On peut effectivement parler d'une Médiacratie, dans le sens où à un système qui quelque part prétend gouverner les opinions où Big brother ne vous regarde pas il vous cause... -
DéLecteurdeVraiThé
Sur son site Gérard Filoche donne son avis sur cet acte profondément antidémocratique qui s'est déroulé
Il cite dans les commentaires l'avis de Ruffin ainsi :
"La réaction de François Ruffin aux incroyables perquisitions menées contre la France insoumise :
» Ce matin, l’appartement de Jean-Luc Mélenchon, celui de la secrétaire générale du groupe, le local de la France insoumise et celui du Parti de gauche ont été perquisitionnés.
Je voudrais dire ici mon profond sentiment d’injustice.
Il y a un homme qui a mené sa campagne main dans la main avec les maîtres de la presse, les maîtres des télécoms, les maîtres du médicament, tout le CAC40 réuni, qui baigne dans les affaires comme un requin en eaux troubles,
il y a un homme qui a profité du ministère de l’Économie, et son ancien collègue du budget Christian Eckert en témoigne, pour lancer sa campagne présidentielle sur les deniers publics,
il y a un homme qui s’est entouré de ministres, de collaborateurs, gavés de stocks options, d’affairistes de l’immobilier, de champions du conflit d’intérêts,
il y a un homme qui, retour sur investissement, fait des lois sur mesure pour ses amis financiers, du secret des affaires à la vente des aéroports en passant par la suppression de l’ISF, par la flat tax, par le CICE renforcé, etc.
il y a un homme qui, c’est sous notre nez, opère la fusion de l’Etat avec l’oligarchie, écarte chaque jour l’intérêt général au profit des multinationales.
Et qui vient-on poursuivre ?
Le groupe qui, aujourd’hui, à l’Assemblée et en-dehors, défend les gens contre l’argent.
C’est tellement évident.
Tellement deux poids, deux mesures.
Tellement une disproportion de moyens pour des queues de cerises, quand, dans le cas Benalla, la police trouve porte close le soir et revient gentiment le lendemain, une fois l’appartement nettoyé." -
Jean-François Armengaud
En tout cas ils doivent bien se marrer au Figaro ou à Valeurs Actuelles. Ils ont rien à faire, juste à nous regardez nous écharper.
Et moi je tiens le pompom : j'ai un abonnement groupé à ASI et médiapart, et cerise sur le gâteau, je suis adhérent FO. J'ai certainement fait un truc super grave dans une vie antérieure.
-
pompastel
Vu passer sur les réseaux sociaux, d'un prof de droit :
"Les conséquences concrètes des perquisitions du mardi 16 octobre sont d’une gravité démocratique inouïe, monstrueuse : depuis cette date et pour une durée indéterminée, des documents – clés USB, fichiers informatiques, carnets… – retraçant la vie d’un parti politique d’opposition, contenant des pans entiers de la vie privée de ses dirigeants, sont entre les mains du ministère de la Justice et du ministère de l’Intérieur ! Les agents publics qui les détiennent peuvent les exploiter à leur guise ! Ils peuvent les copier, et c’est sans doute déjà fait pour tout ou partie d’entre eux ! Leurs propriétaires n’ont pas de moyens légaux de récupérer les originaux des supports papiers ou informatiques tant que l’affaire n’aura pas été classée sans suite par le parquet ou tant qu’une information judiciaire n’aura pas été ouverte (v. l’article 41-4 du Code de procédure pénale) ! L’exécutif est en capacité de se faire communiquer le contenu ou le résultat de l’exploitation de tous ces supports informatiques ou papier !Le plus extravagant est que n’importe quel signalement au parquet concernant n’importe quelle formation politique, qu’il soit totalement farfelu ou paraisse plausible, est susceptible de conduire à de tels effets.
Et après cela, on va aller donner des leçons d'Etat de droit à la Pologne et à la Hongrie...
On veut bien croire la procureure générale de la Cour d’appel de Paris lorsqu’elle affirme que « nous ne faisons rien remonter (au ministère de la justice) avant que les faits (les perquisitions) ne se soient passés », mais cette phrase signifie ceci a contrario : une fois les opérations de perquisition réalisées, le parquet général fait tout remonter à son chef, en l’occurrence à la Garde des Sceaux, ainsi que le demande ou plutôt l’ordonne explicitement la circulaire « Taubira » précitée. Surtout, en tout état de cause, même si un juge d’instruction avait été saisi, les officiers de police judiciaire, fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, sont en mesure de communiquer à leur ministre toute information à leur disposition résultant de l’analyse de biens saisis au cours d’une perquisition – c’est pourquoi il est indispensable de rattacher la police judiciaire à un service public de la justice indépendant, et non plus au ministère de l’Intérieur.
Aucun démocrate, aucun républicain, ne peut accepter un tel risque, une telle potentialité de privatisation de la justice pénale. La violence politique qu’elle porte, à supposer même qu’elle ne soit que théorique, est indigne du pays de Montesquieu et de l’esprit de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
L’article 4 de la Constitution dispose que les partis politiques – tous les partis politiques – « exercent leur activité librement ». L’accaparement de données confidentielles à l’un quelconque de ces partis par des magistrats et des officiers de police judiciaire soumis à l’autorité de l’exécutif constitue un insupportable manquement à cette liberté constitutionnelle."
-
Valentin Fluteau
Je me suis amusé à relire l'enquête Cahuzac, pour la comparer à l'article de vendredi.
Cahuzac : Le compte suisse du ministre Cahuzac. L'article est précis, détaillé, factuel, et (quasi) intégralement écrit à l'indicatif.
Mélenchon : Les premières découvertes des perquisitions Mélenchon. L'indicatif se fait plus rare... À propos de la présence de Chikirou chez Mélenchon : "cela signifierait que les sommes incriminées perçues par Mme Chikirou l’auraient été à l’occasion d’une campagne présidentielle dirigée par un homme politique avec lequel elle partage une relation intime régulière". Et à propos des 12 000 € retrouvés en cash chez un ami de Mélenchon : "Ce qui laisse supposer que son origine, sa destination ou les deux pourraient être problématiques, selon nos sources".
Que du conditionnel... Dommage, plutôt que savoir que c'est "problématique", on aurait aimé savoir en quoi c'est un problème, et quel est le problème.
Bref, plusieurs choses manquent à l'enquête de Mediapart.
Premièrement, personne n'a eu accès aux comptes de Mediascop, et ne connaît donc la marge vraiment réalisée par la société. Parce que les prix, eux, ne me semblent pas très élevés. Pour un prix inférieur, et compte tenu de la somme de travail abattue, on les aurait probablement suspecté de sous-facturation. Bref...
Deuxièmement, que viennent faire ces 12 000 € en cash ? D'où viennent-ils ? Que font-ils ? Pourquoi faire ? Car, là, on pourrait toucher du doigt quelque chose de plus lourd, si, par exemple, une partie de la campagne avait été payée en espèces, et que la facturation, disons, baroque, de Mediascop masquait une double comptabilité. Mais ce n'est là que spéculation de ma part... rendue possible par le conditionnel de l'article de Mediapart !
J'ai moins de 30 ans, et j'ai été formé (en tant que lecteur, s'entend) à l'art de l'enquête par Mediapart. Et il me semble bien que, jusqu'à présent, Mediapart se faisait fort de publier des enquêtes à l'indicatif, qui sous-entend que le faisceau d'indices concordants est suffisamment fort (recoupes, témoignages concordants etc.) pour pouvoir affirmer qu'un événement a eu lieu, et qu'on peut en identifier une partie significative des tenants, des aboutissants, et en formaliser les vrais problèmes.
Mais là, rien. Sinon, des pistes d'enquête sur des éléments qui "pourraient être problématiques".
Alors, pourquoi tant d'empressement ?
J'ai l'impression qu'il se joue une bataille entre Mediapart et Radio France.
Revenons au début de l'affaire, en février 2018. Mediapart publie un article le 13 février, intitulé Présidentielle 2017: les comptes de campagne validés. Un paragraphe sur Mélenchon reprend tous les éléments dont on parle aujourd'hui, à savoir de potentielles surfacturations au profit de Mediascop et/ou de L'Ère du Peuple.
Le ton est descriptif, pas sensationnaliste, même s'il laisse apparaître des zones d'ombre sur lesquels les journalistes de la rédaction semblent travailler (en tout cas, c'est ce que j'en comprends). Pas de scoop, donc, mais une simple lecture des comptes de campagne de Mélenchon, qui laisse présager des pistes d'enquête.
Une semaine plus tard, le 22 février, Radio France publie en grande pompe une "enquête" : Révélations : les étranges factures de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Que nous apprend cette enquête ? Et bien... rien, puisqu'elle reprend quasiment mot pour mot les informations publiées par Mediapart une semaine avant. Seulement, présenté sous forme de "révélations", c'est cet article qui bénéficie d'un maximum de reprises, et non celui de Mediapart.
J'émets donc l'hypothèse (sans base factuelle, comme dirait Arfi) que Mediapart est en guéguerre confraternelle contre Radio France, car ils auraient pris toute la lumière sur "leur" scoop. D'où la surenchère "vie privée" (qu'entend-on par "relation extra-professionnelle" ? Concubinage ? Compagnonnage ? Amitié ? Colocation ? Coucheries ?), et l'annonce précipitée (quitte à griller leurs sources : tout le monde comprend maintenant qu'il s'agit du parquet) d'éléments qui "pourraient être problématiques".
En clair, Mesdames et Messieurs de Mediapart : bossez ! Et trouvez-nous le "problème" pour, enfin, publier une vraie enquête – au présent de l'indicatif, cette fois.
-
Brenda Relax
Un article qui présente une analyse intéressante:
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
subnihilo
C'est marrant, dans un précédent commentaire vous nous disiez benoîtement que vous étiez ancien combattant, militant socialiste et bistro.Je pense que votre curriculum est incomplet et pourrait se modifier en ancien combattant, militant "national" -socialiste et bistro.
-
Alain Gérard
Mélenchon lui-même avait théorisé la légitimité de la révélation d'une relation intime par les médias. Il s'agissait de F. Hollande et J. Gayet:
"C'est sa vie privée, je fais partie des gens qui tiennent beaucoup à la distinction entre les deux. Mais on voit bien qu'il y a un impact public, au moins sur un plan : la sécurité du président, ça nous intéresse. On ne peut pas considérer que c'est son affaire privée de savoir s'il est en sûreté ou pas".
Exactement l'argument de Médiapart aujourd'hui.
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/hollande-gayet-pour-melenchon-le-president-doit-etre-davantage-habite-par-la-fonction_1313458.html -
Hallucined Imposteur
- Allo Médiaparagots, Jean-Luc M. sort avec la fille du Prix Nobel !
-
wesson
Et bien voici une chronique parfaitement dégueulasse. Les surfacturations sont elles établies ? Non, bien entendu. Mais Médiapart nous livre là un splendide "mobile", à l'aide d'une démonstration par la culotte !
"Ils baisent ensemble, donc ils s'entendent pour leur enrichissement personnel", parce que l'article de Mediapart se résume à cela.
C'est tout simplement abject.
-
Maulkyn
Au delà du fond de l'affaire, je trouve assez ironique l'argument des Insoumis qui consiste à dire que pour Cahuzac et Sarkozy Mediapart avait vraiment fait un bon travail mais que pour Mélenchon, alors là pas du tout.
Et de continuer en demandant leurs sources aux journalistes.
Savoureux.
-
Bernard
Avec tout le foin relayé à juste titre par ASI autour de l'argent public public détourné via l'épouse de Fillon, il nous faudrait maintenant croire que le fait que la surfacturation de frais de campagne soit effectué par la propre compagne de Mélanchon ne présentait aucune incidence pour le débat public. Mediapart a eu raison de révéler une information dépassant la vie privé, ASI a eu tort de le dissimuler sciemment à son public. Je m'interroge sur la crédibilité d'un site apparaissant de plus en plus comme lié à un mouvement politiqu.
-
OH
Tiens, Fabrice Arfi a arrêté sa lecture au même endroit que moi... mais pas pour les mêmes raisons je pense...
Quant au billet cité, vous avez raison. J'adore ce passage:
Par réussi à faire d'URL intégré. Remarque avec un site de 200 000€ il ne faut pas s'attendre à des miracles.