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  • jeannot 23 mai 2013 à 13:08
    J'ai déjà entendu sur Inter un représentant syndical médecin, insistant pour que l'on fasse bien la différence entre "conflit" d'intérêt et "lien" d'intérêt.
    Les contrats de recherche avec un labo est un lien d'intérêt dit-il.
    Ils faut savoir que pour un labo pharmaceutique TOUS les généralistes sont des chercheurs potentiels.
    Il suffira, comme ils le font déjà, de proposer à des milliers de généralistes le contrat suivant:
    "Vous prescrivez mon produit à au moins 20 patients. Je vous fournis autant de fiches de renseignements (anonymes bien sûr), sur les indications et les résultats du traitement (rassurez vous docteur rien de bien compliqué!). Vous me rendez la liasse de fiches dans 3 mois, (par exemple), et pour vous remercier de votre participation, nous vous offrons cette jolie lampe de chevet design (ou autre chose).
    Le recueil de toutes ces fiches, sans aucun contrôle sur l'authenticité du travail effectué, permet de nourrir l'argumentaire du labo favorable à son produit en produisant une "étude" fondée sur l'"expérience de milliers de médecins de terrain".
    Et comme le rappelle Cultive, plus haut, tous ces médecins seront en partie redevables à ce labo, même s'ils ne veulent pas le reconnaître.

  • emilie bouyer 23 mai 2013 à 10:44
    J'ai toujours été frappée par la localisation des fameuses conventions où sont conviés les futurs prescripteurs tous frais payés.Au bord de la Méditerranée souvent avec le soleil en prime......

  • Cultive ton jardin 23 mai 2013 à 10:36
    L'éditorial de Prescrire du mois de mai rappelle que tous les cadeaux, même petits, sont efficaces, et font naître le besoin de les "rendre" en mieux. Mention particulière aux cadeaux de nourriture, très utiles pour générer de la sympathie. Ces cadeaux sont d'autant plus traîtres qu'ils sont perçus comme acceptables et anodins par ceux qui les reçoivent. L'exposition commence très tôt (plus tôt que dans d'autres pays): une étude sur les étudiants lyonnais montre que 97% des externes et 100% des internes ont déjà eu au moins un contact avec un visiteur médical, et ils sont nombreux à avoir déjà accepté des cadeaux.

    Prescrire demande la déclaration des cadeaux dès le premier euro. Mais s'attaquer aux cadeaux est un leurre tant que perdure le système qui crée entre médecins et labos une effarante consanguinité, rendant impossible toute formation et toute recherche sérieuses hors de leur emprise.

    C'était bien résumé par ce défenseur du lien incestueux qui expliquait que si on éliminait des organes de décision les experts liés aux labos, on n'aurait plus d'experts du tout, ou alors incompétents par manque de pratique. De même, Irène Frachon avait fait cette remarque étonnante au premier abord, qu'elle avait pu faire son travail sur les effets secondaires cardiaques du Médiator parce qu'elle n'était pas cardiologue. Si elle l'avait été, comprenait-on, elle aurait été moins indépendante du système.

  • barbapapat 23 mai 2013 à 09:55
    C'est un fichier nominatif et si vous reprennez l'article de PCinpact dans sa totalité, il est bien question derrière l'impossibilité d'indexation d'empêcher la création de sites tiers.

    Après si vous souhaitez que n'importe qui puisse faire du fichage nominatif au mépris des règles de bases de droit ( dont en partie l'autorisation de la personne fichée contre son grès), c'est une certaine vision de la démocratie qui risque de poser nombres de problèmes déontologiques.

    Enfin la somme de 10 euros sert plus à ficher tout le monde, donc au final personne.

    Prenons pour exemple un simple fichier nominatif de journalistes français, qui permetterai à un tiers de le reprendre et de l'annoter en fonction du positionnement politique ou sexuel des articles. Comme tout fichier nominatif, la question des dérivés se pose.

  • Ptilou 23 mai 2013 à 09:44
    Cela s'appelle : the "Sunshine Act"
    A part ça, il ne faut surtout pas (savoir) parler anglais dans les universités accueillant de plus des étudiants érasmus étrangers !
    Notre rayonnement lumineux des idées et de notre culture sous perfusion étatique remplaceront notre refus de s'ouvrir aux autres...

  • gripho 23 mai 2013 à 09:32
    Précision, Google n'a pas à "donner son accord au référencement" : c'est chaque site qui choisit lesquelles de ses pages sont référencées ou non via un fichier qui est lu par les moteurs de recherches

  • Malagom 23 mai 2013 à 09:25
    Je me disais au début de la lecture qu'on allait voir ce qu'on allait voir nonmais.
    Avant la fin, j'ai compris qu'on a encore fabriqué une couillonade pour gogos.
    La transparence, la clarté, la simplification, qu'importe le nom... et la France ne sont pas faites pour s'entendre.

  • jean-luc hinsinger 23 mai 2013 à 09:23
    qu'entend-on par "transparence homéopathique" ? je crains qu'il y ait là un total contresens généré précisément par le lobby médical et pharmaceutique dénoncé…


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