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  • Jiemo 6 février 2018 à 14:03

    Glisserions nous paisiblement vers un fascisme "soft" ? Quand on met en relation cet extrait de colloque paru chez "Hors série" ( http://www.hors-serie.net/Speciale/2018-02-03/Sur-le-fascisme-id284 ) , est-il légitime de se poser la question ? Je pense que oui.

  • afcalderon-111936 afcalderon 6 février 2018 à 13:04

    Excellent article sur ce sujet sur le site LES CRISES d'Annie Lacroix-Riz qui montre la genèse  de cette histoire.


    A déguster ....

  • Thomas 5 février 2018 à 13:43

    Bonjour


    Je réagis à votre chronique dans Libération ce matin sur le même sujet. Vous y utilisez largement la notion d' "amnésie nationale" pour décrire la situation et inclure l'épisode Maurras de ces derniers jours dans la longue liste des problèmes de mémoire en France. Je sais que c'est une expression qui revient régulièrement sous votre plume, mais elle me semble dangereuse ici. Car vous encourez le risque qu'on vous l'oppose symétriquement : en refusant la commémoration de Maurras (un point de vue que je partage!), n'encouragez vous pas l'amnésie nationale à son endroit ? 

    Ce malentendu peut être facilement évité si on rappelle que le problème ici n'est pas tant celui d'une amnésie que celui de la fabrication d'une mémoire orientée, celle d'un Maurras light, édulcoré par "oubli" de son antisémitisme. Plus qu'un manque, c'est plutôt cet ajoût, cette réécriture qui posent problème au monde d'aujourd'hui : constatons par exemple qu'elle permet aux réactionnaires de la revue Limite de se réclamer de l'héritage d'une "certaine Action Française" (laquelle, jeune gens ? dites-nous tout. Celle qui était un peu antisémite, beaucoup antisémite, ou passionnément antisémite ? On veut savoir). 

    Le mot d'"amnésie" permet de plaider au pire le mensonge par omission. Or là, nous avons bien un mensonge construit, idéologique et offensif qui prend forme. Un mensonge par détermination. Que cet historien oublieux en soit ou pas conscient, ce n'est pas mon problème, même si c'est la honte pour lui. Le problème n'est pas lui. Le problème est le mensonge. 

  • Vincent Pasquier 4 février 2018 à 16:27

    Bienveillante aussi cette chronique, envers M. Dard. Si je ne vous lisais pas quotidiennement depuis 10 ans, je serais méfiant, voire scandalisé. Vigilance s'il vous plaît M. Schneidermann !

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 3 février 2018 à 11:25

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Bruanne 3 février 2018 à 03:46

    Un historien, qui rédige une notice pour des commémorations et qui "oublie". 


    #error

  • Diogene 2 février 2018 à 22:11

    A Olivier Dard je préfère Frédéric Dard

  • bastounet 2 février 2018 à 20:29

    devra-t-on écrire "philosémite" dans la bio de D.S......?

  • Faab 2 février 2018 à 13:07

    Pour peut-être saisir quelque chose de l'ambiance actuelle, cf cette étrange émission de Finkielkraut où il conclut en demandant si un Maurras sans antisémitisme est possible : Maurras et ses héritiers .

    Dans son introduction, il commence par faire une liste d'intellectuels, journalistes etc. disant que Maurras revient (cf notamment "Les années 30 sont de retour" ) et vu que cette liste ne doit pas lui plaire, ça sent l'émission voulant redonner un peu de crédibilité à cette sorte de nation ethnique que défendait Maurras, plus culturelle que biologique. Entre Zemmour, Buisson, les tendances à ethniciser une certaine idée de "République" (tradition laïque, Charlie institutionnalisé, roman national etc.), je crois qu'on n'en a pas fini avec la question de l'identité nationale et il ne m'étonne pas que les Barrès ou Maurras pointent leur nez.

    Pour ma part, c'est moins les années 30 que tout ça m'évoque que la fin du XIXe, période de consolidation des idées nationales autour de l'Etat-nation, de cristallisation d'imaginaires sur une identite française hexagonale, et dont les problématiques ont des raisons de revenir aujourd'hui où l'Etat-nation est mis à mal par la mondialisation. Qu'est-ce que la France, qu'est-ce qu'être français aujourd'hui entre règne des multinationales, culture pop' mondiale, diasporas, attachements communautaires divers, néo-libéralisme chantre d'un Etat faible, Union Européenne etc. ?

  • Rick Blaine 2 février 2018 à 11:26

    Comme l'article le suggère, le prétendu "antinazisme" de Maurras est totalement superficiel. Je le sais car il est l'un des inspirateurs intellectuels d'une partie de ma famille (on ne choisit pas). Il ne faut pas oublier qu'entre les deux guerres, il y a chez les français qui se vivent comme vainqueurs un sentiment de supériorité absolue par rapport aux allemands. De la même manière, le ressort populaire du mouvement nazi n'est pas pour susciter quelque admiration de la part de Maurras qui prône lui un retour aux valeurs de l'aristocratie (un antisémitisme "raffiné" dirait l'article).

    Bref, c'est peu comme si sur la notice de Bruno Mégret on en faisait des caisses pour en faire un "antilepéniste de tous les instants". Or on ne se souvient pas que pendant l'occupation ce cher monsieur Maurras ait pris le maquis...

  • Ervé 2 février 2018 à 09:56

    Maurras serait à l'origine de "laïcard", un terme qui plait tellement à certains psittacidés gauchisants.

    On a les maîtres à penser qu'on mérite.

  • DéLecteurdeVraiThé 2 février 2018 à 09:45

    Les antisémites ne vont pas manquer de lecture et de raisons de célébrer en ces temps que l'on peut qualifier d'infâmes.

    Après la réédition annotée de Mein Kampf, dont ils déchireront les notes inutiles à leurs yeux, après l'annonce de la publication des pamphlets antisémites de LF Céline, voilà qu'ils pourront commémorer Maurras même officieusement.

  • constant gardener 2 février 2018 à 09:34

    M'enfin, Daniel!

    Vous savez bien que l'antisémitisme aujourd'hui, on ne le rencontre que dans ces banlieues pleines de b. ... d'arabes.

  • petit - saconnex 2 février 2018 à 09:30

     C'est en effet vraiment étonnant ,  l'antisémitisme étant au coeur de la doctrine de Maurras. 

  • DéLecteurdeVraiThé 2 février 2018 à 09:24

    Il faut dire qu'oublier l'inoubliable est une victoire de l'inconscient qui mérite d'être saluée

  • Dan Israël 2 février 2018 à 09:19

    Je me permets un petit témoignage personnel. Il y a bien longtemps, dans une honorable maison de la rue Saint-Guillaume à Paris, j'ai bénéficié des leçons d'Olivier Dard, qui donnait des cours d'histoire 3 à 4 heures par semaine (si je me souviens bien) à un groupe d'une vingtaine d'étudiants, dont moi.

    J'en ai gardé un souvenir de vrai malaise, tant ce monsieur était fasciné par le fascisme et le pétainisme. Fasciné, et pas clairement critique, me disais-je alors, du haut de mes 18 ans. Pas franchement prêt à dire nettement les choses. Il n'a apparemment pas beaucoup changé.

    Dan

  • Cultive ton jardin 2 février 2018 à 09:18

    Disons que c'est l'hypothèse la plus bienveillante.


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