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Traroth
Sophie Pétronin a vécu 25 ans au Mali. De quel droit lui imposerait-on de ne plus y retourner ? Sommes-nous encore dans un pays libre ?
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clomani
Personnellement, j'interprète le départ de Sophie Pétronin comme une giffle à Macron... ce piètre "diplomate" qui jongle avec des paroles de mépris depuis que le Mali fait un peu front contre Paris... Sophie Pétronin parle d'engagement... un engagement humain... pas un engagement "politique" comme le connaît l'état français en la présence de ses présidents... Le Mali a l'air très compliqué... le peu que j'en connaisse via un réfugié malien que j'ai côtoyé... montre qu'en effet, les problèmes sont anciens et que la France n'a rien arrangé en défendant ses intérêts là-bas...
Quant à Praud... et alors ? Le serviteur des patrons et des fachos ? Bof ! Dommage qu'il ne décide pas d'aller plastronner à Bamako... ça lui ferait un peu les pieds... Ou même, tiens, un petit tour sur les bords de Calais... avec les réfugiés... ou rien que sur les périphériques... ou dans le métro ! Il en reviendrait nettement plus humble !
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christina
Vu les commentaires ici, pas grand monde pour comprendre que quand t'as vécu 25 ans en Afrique tu peux juste plus revenir en Europe, tellement tout est anormal ici ??
J'ai grandi là-bas jusqu'à l'âge de 15 ans, et 45 ans après je m'y fais toujours pas... et ma mère qui en a passé 30 en Allemagne, 30 en Afrique, puis 30 en France (l'Allemagne c'est juste pas possible après), ben même si elle a perdu la tête elle sait que c'est là-bas qu'elle voudrait être.
Alors qq'un plus bas qui dit pourquoi elle fait pas venir sa fille, ben non, ça ferait deux malheureuses (si en plus sa fille adoptive est noire, on sait comment ils/elles sont reçu(e)s ici...)
Et c'est pas parce qu'elle a été libérée d'une prise d'otage qu'elle aurait l'obligation de finir sa vie en "prison" ici (contre son gré).
Non mais ho ??
(et puis aussi je ne crois pas qu'on ait interdit à des journalistes/reporters anciens otages de retourner faire leur boulot comme ils l'entendent ?)
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M_
Je le sens tellement que cette histoire va ce finir comme ca :
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une pomme de terre
Pour poursuivre sur ces "terroristes" du Mali, l'excellent article du Monde Diplomatique du mois dernier :
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tosh
je désapprouve sa decision de revenir étant données les circonstances et les efforts faits pour sa liberation, on peut s'extasier devant son courage pour revoir son enfant mais on peut aussi deplorer une certaine forme egoisme ou d'egocentrisme.
Dans tous les cas pour nos medias auraient été inspirés de ne pas ébruiter son retour histoire de ne pas la mettre en danger plus qu'elle ne l'est déjà. Parce que si elle se fait kidnapper de nouveau il faudra bien qu'on l'aide, l'etat n'a pas vocation a etre rancunier envers ses ressortissants.
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Bartabac
C'est le grand prix a Marcel ce soir !Vive la pétroleuse ,courage!
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Prométhée
De l'instrumentation du si commode terme "terroriste", encore et toujours...
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Raminagrobis
On ne nous dit pas tout...
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Kenzaburo
"Comprenne qui voudra
Moi mon remords ce fut
La victime raisonnable
Au regard d’enfant perdue
Celle qui ressemble aux morts
Qui sont morts pour être aimés"(Eluard cité par Pompidou)
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Browny
Il me manque peut-être des éléments, mais je serais moins énamouré que mes collègues sur la question.
Oui, cette dame répond à un simple appel d'amour pour sa fille et ces lieux et personnes qu'elle aime, et c'est très beau, et c'est très compréhensible, et on partage ses sentiment, ça pourrait faire un très belle héroïne de livre.
Mais oui, également, cette dame est vivante à cause d'un sacrifice non négligeable effectué POUR elle par la collectivité (que ce soit par ces 200 prisonniers libérés - il suffit qu'il y en ait quelques uns de réellement dangereux dans le lot pour que a mette en danger ultérieurement la vie d'autres personnes -, ou de l'argent, ou des moyens, tout une logistique, ou que sais-je qui permette de libérer des otages). La collectivité a donc tout a fait le droit, est tout à fait légitime, à se sentir trahie.
C'est donc en effet pas si simple, au sens où la conclusion n'est pas juste "va y Pétronin et fuck them!", mais surtout que ces deux réalités ont le droit de coexister, sans renvoyer l'effarement en face (quand bien même il aurait l'extrême droite et son agenda très lisible en chef de file) à des enfantillages.
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Françoise PERRIN
Bonjour,
RAS-LE-BOL que Twitter devienne la seule source d'inspiration du Matinaute ... RAS LE BOL !!!
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Thomas
Ça devrait nous faire hurler de rire que l'extrême droite soit en PLS. Que ses hauts-cris pourtant si ridicules dans l'épisode du jour nous interrogent, nous mobilisent, nécessitent déconstruction, voire nous inquiètent, cela témoigne de son hégémonie culturelle du moment, de sa force a priori, indépendamment de tout sujet qui passe dans sa moulinette. Et témoigne peut-être aussi d'une forme d'intériorisation de son avantage tactique par ses opposants.
Peut-être que retrouver la force, le bonheur et le courage de rire d'elle, de balayer d'un revers de main sans condescendance mais franchement, résolument, car en cohérence avec nos valeurs serait une des manières de se ressaisir? Une certaine manière de la regarder dans les yeux, sans raser les murs ni s'excuser d'avoir des principes, par peur de braquer ses électeurs et donc de les perdre durablement.
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Poisson rouge
"Cage présidente " ... et c'est quoi son programme ?
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Ke-sais-je
Pascal Prout va encore faire son malien...
( j'ai honte ! )
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GPMarcel
Le choix radieux et déterminé de cette dame contre les "raisons d'Etat".
Le reste n'est que littérature, broderie, glands à mocassin et doigts sur couture.
Elle dt, cette dame, sans filigrane : "allez vous faire...."
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Thomas
"rien n'est simple au Mali" : on dirait du OSS 117 (ou du de Gaulle).
Une femme veut revoir sa fille.
A depuis des décennies voulu vivre et mourir dans sa terre d'adoption.
Et il faut quoi ? Qu'elle demande un mot d'excuse à l'extrême droite ?
Je ne prétend pas tout connaitre de la situation, mais j'ai bien l'impression d'avoir connu plus compliqué.
Merci pour la chronique !
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jammrek
Dans toute guerre coloniale il y a des "porteurs de valises" que la bonne presse stigmatise, et à qui l'histoire donne raison.