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ceci n'est pas un pseudo
sérieux, c'est qui qui lit le nobs et labération ? -
hoteldunord51
Très bon article de Leslie Kaplan sur médiapart sur ce thème. -
Cultive ton jardin
Merci à rezo.net qui a référencé ce texte.
Authueil met Angot et Iacub dans le même sac, avec quelques autres...pas loin. J'approuve. Le seul truc sur lequel j'ai un doute, c'est quand il écrit (avec une pitié bien mal placée) que DSK est un être humain. Au sens propre, certainement. Au sens figuré heu... je demande réflexion. -
Anthropia
Moi, mon souci dans l'histoire, c'est qu'on confonde la littérature d'Angot et celle de Iacub, qu'elle s'éclate avec un cochon après tout c'est son droit, qu'elle nous impose ses coucheries et ses haines rentrées, j'apprécie moins. Qu'on confonde les deux textes, alors que celui d'Angot est une anatomie d'un viol, vu dans la tete de l'ado, et de la grande littérature, puisque sans pathos, je trouve qu'on fait dans la confusionnite aigüe. Cette fille est vraiment bizarre et les médias voyeurs.
http://anthropia.blogg.org -
Sterling Archer
Ouais... Si on doit parler littérature, je crois que je préfère encore l'opportunisme vicelard et cintré de Iacoub à la putasserie tire-larmes de Maître Mô, à qui je prédis un bel avenir dans la fiction télé.
(tout le monde semble tellement ému... c'est effectivement à pleurer.) -
Germain RITAL
Le succès de la porno-littérature évoqué par cette chronique a le mérite de nous donner l'occasion de rectifier la "pensée" de ceux qui ont parlé de "conflit de civilisations" entre "modernité" et "tradition". Il s'agit plutôt en effet d'un conflit entre barbaries. Comme Giambattista Vico nous permet de l'éclairer, s'affrontent en réalité la barbarie de la signification* figée du côté de la "tradition" et la barbarie de la réflexion égocentrée du côté de la "modernité". De sorte que l'issue hors de ce conflit: la paix entre les deux sortes de populations concernées, ne peut venir que de l'exercice du droit au renouvellement des significations d'un côté, et, du côté opposé, de l'autocritique de l'égonomie**, soit de ce que faussement nous appelons économie.
* L'expression de Vico est "barbaria del senso" (littéralement: barbarie du sens, et non des sens) qui est couramment rendue par "barbarie des sens" et comprise faussement comme s'il s'agissait de s'abandonner aux cinq sens, alors que c'est le contraire exactement qui s'y trouve en action: la plus stricte interdiction du moindre de leur débordement.
** Égonomie, elle, en dernière instance libidino-financière, comme le démontre le présent succès "littéraire". -
poisson
"Mais toute littérature autofictionnelle est forcément trahison."
C'est pourquoi le lecteur ne supporte pas la moindre complaisance de la part de l'auteur envers lui-même .
Je ne sais pas si Iacub prétend à la littérature autofictionnelle, mais ce qu'on perçoit dans l'écume médiatique de la chose ne laisse pas penser qu'elle atteint ce champ de l'écriture.
Pour Mo, c'est vrai que c'est agréable de lire les récits bruts, revêtus du blanc manteau immaculé de l'authenticité qui sape votre ravissement comme une couverture éteint le feu, et ravive votre moindre tison de pessimisme comme un soufflet de forge sur une feu de camp. Ils nous ravagent nous submergent comme les rouleaux musclés de la plage. On court ramasser les morceaux la bouée, la planche en plastique, la chaussure de bain et on remonte en haut de la grève comme la mer va la remonter, pour se sécher et oublier ce désordre déséquilibrant et déstabilisant contre lequel on ne peut pas lutter.
Dans le même genre "récits" pour ceux qui ne connaissent pas: le blog d'un vétérinaire (pour changer des humains) liens choisi de billets terribles sur des vaches (pour changer des cochons) http://www.boulesdefourrure.fr/index.php?tag/vache
Mais la littérature, moins à chaud, qui nous aide à digèrer plus qu'elle ne cuisine, c'est autre chose que tout ça, même si je n'ai pas plongé souvent dedans. -
charlie.lapared
Le point de vue de Clémentine Autain : http://tempsreel.nouvelobs.com/l-affaire-dsk/20130221.OBS9709/dsk-par-marcela-iacub-un-gloubi-boulga-effrayant-sur-la-sexualite.html -
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bysonne
Maître Mô, un vrai homme comme il en existe peu, à l'opposé en effet des pompés et des pompeuses (d'air également). j'irai à l'essentiel : acheter le 10/18. -
Comme ca
On ne s'étonnera pas que pour une truc intéressant les journaux vont plutôt nous vendre la merde confraternelle - c'est quand même formidable que Libé se sente obligé de faire sa une sur du matériel promu par un torche-cul façon l'obs ... On veut bien se faire raconter ces liens étranges - un sujet d'émission ??? non, j'déconne - plutôt que de voir DS se faire un énième attaché de propagande du bouquin de la meuf qu'a pompé volontairement DSK - à chacun sa croix ... Il semble cependant que DS n'ai pas lu l'objet en question, et pourtant il est déjà - en toute inconscience sans doute- un "grand texte" ... -
girene
Grand merci de m' avoir fait connaitre maitre Mo.
il y a un blog sur Nord eclair, péripéties judiciaires, signé D.S faisant le rapprochement entre les deux livres , celui de Lacub et de Moyart... Un copieur de notre D.S du matin? -
joelle lanteri
merci pour la lecture de maitre Mô!! -
Al Ceste
http://www.marianne.net/DSK-arrive-a-bon-porc_a226797.html
Dans le genre mieux vaut en rire qu’en pleurer, voici ce que j’ai lu de plus assassin sur l’opuscul de la dame iacubite. Comme dit sur Rue89 : une femme de plume, dans le prose (et dans la prose).
Comme quoi la moquerie est toujours supérieure à la colère.
Si on voit ce que je veux dire… -
jpf
Un genre litteraire : l autobiographie declenche la tempéte ou une légére brise selon les personnes concernées , brise légére pour la fille de BHL ( les personnes concernées sont peu à la hauteur de DSK ) brise à peine plus forte pour C Angot ( l'auteur étant moins sympathique ) mais tempête forte assurée pour M Iacub ( et ceci avant que le livre soit lu ) Car elle cumule tous les handicaps un amant diabolisé qui ne mérite aucun égard ( même celui du cochon ) une "sainte " des médias ( A Sinclair ) qui n a pas le beau rôle de la sainte
De plus handicap suprême l auteure M Iacub n est d aucune coterie ni bien pensance , ayant pris comme cible les "feministes " outranciéres et voulant réhabiliter le plaisir INDIVIDUEL du sexe
Tempéte garantie surtout pour tout ceux qui ne liront pas le texte, car comme dit l'autre on ne peut juger que " Dans le texte " -
Al Ceste
En matière de littérature auto-biographique (et de style) il est un auteur bien supérieur à ces nombrilistes du cul : Jean Rouaud. Supériorité car il arrive à se dire, à dire ses proches, et en profondeur, sans jamais ou si peu écrire « je », sans jamais monter ses parties intimes, sans jamais mettre à l’encan père, mère, amis, voisins. En maniant la litote, l’évocation, l’ellipse du cœur.
Mais ça demande un effort parce que rien ne nous est donné, rien ne nous est asséné, que parfois sa phrase est complexe, qu’il faut lire à son train et non au nôtre.
Mais jamais il ne parle de sexe, sauf pour dire, par exemple, que « la petite tante » n’a plus vu ses règles depuis qu’elle a appris la mort de son amoureux dans les tranchées…
Donc, pas de danger que Libé ou le Nouveau Closer parlent pour lui de « stupéfiante puissance littéraire » (on se demande quel stupéfiant a pris l’auteur de ce titre).
(Noter quand même une différence d’iconographie entre ces deux médias : Le NO montre une dame au sourire d’ange, Libé une goule au sourire de poignard) -
shantidas
En son temps, notre Capitaine ne s'était-il pas extasié devant un texte de Viriginie Despentes (chronique dans Tétu) qui commençait pas ses mots : "Depuis que je ne suce plus de b....."
Quelle élégance ! -
Mlemaudit
il y a loin de Iacub aux lèvres. -
Ervé
Loin de Iacub ? Pas si sûr :
Le cochon, c’est la vie qui veut s’imposer sans aucune morale, qui prend sans demander ni calculer, sans se soucier des conséquences. Le cochon, c’est le présent, le plaisir, l’immédiat, c’est la plus belle chose qui soit, la plus belle part de l’homme.
Quel merveilleux éloge de l'inceste !
Bien qu'étant un fameux beau cochon, Dominique souffre de la comparaison avec Igor. -
charlie.lapared
Lu le récit de Maître Mo hier via une ex @sinaute twitteuse... Merci de l'avoir repéré, D.S. !
L'horreur ... le récit tout calme, mettant encore plus en valeur cette violence... encore plus d'effroi en pensant que cette violence est quotidienne et qu'en effet, on n'en parle pas. Ou si, un jour par an, en mars (car la moitié de l'humanité a droit à son jour comme la maladie d'Altsheimer)... ou, marginalement, quand on essaie d'exprimer notre colère, à nous, les femmes, en entendant des Yvan Levaï et autres éditocrates minimiser les méfaits de D.S.K.
L'autre jour, j'ai eu un échange assez houleux avec une amie qui, parlant des prostituées ET des actrices pornos, me soutenait qu'elles étaient consentantes et qu'elles étaient vénales... que donc il n'y avait aucun problème. Point/barre. On passe à autre chose.
La prochaine fois que je la verrai, je lui parlerai de Iacub... la consentante et la vénale.
Mpfff... dégoûtée ;o(