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little jo
Au moins libération aurait un sens si les publications seraient libres c'est à dire sous licence libre comme la creative commons. -
Diogene
Suggestion pour que les gens parcourent les pages de libé.
Les gens adorent lécher le nutella. Donc vendons libé avec des pages en pain d'épice couvertes de texte en nutella. Et voilà. :) -
ceci n'est pas un pseudo
Remplaçons "Michel Faure" par "expert" et ça ressemblera à une opinion bien sentie et indispensable. -
claude
monde de merde !!! -
Msettimio
Ah le matraquage du "Monde"... ça commence à devenir agaçant
Le virage ultralibéral du "Monde" ne date pas de Niel, mais de bien avant, il date de léjection de Paul Fabra du service économique et de la prise en main d'icelui par Alain Minc et Érik Izraelewicz.
c'est en ce temps là que le journal s'es mis à prêcher "la mondialisation heureuse".
Je trouve même que les articles d'aujourd'hui ont retrouvé un ton moins systématiquement pro-libéral et pro-européiste. -
Ptilou
Claude Perdriel est obligé de faire une annonce publique et faire croire qu'il y a des gens déjà intéressé par l'affaire, afin d'attirer un max d'investisseurs [s]pigeons[/s] potentiels, car franchement, quand je lis ce que je lis ici, j'ai bien raison de penser que la majorité grandissante de mes compatriotes pensent que ces journaux sont devenus de véritables torchons depuis des années. -
Pierre38330
Je n'ai jamais lu Libération, donc je suis hobjektiff.
J'attends que Germaine intente un procès pour atteinte à la vie privée.
Libération ne serait-il que la façon de désigner qu'il n'y a rien à perdre* ?
Rien ça ne vaut rien, mais c'est gratuit.
Retour au néant...
*Merci à Kris Kristofferson pour son inspiration. -
Damien
Pas encore vue la chronique du matinaute sur le site de [s]Rue89[/s] l'Obs. Faut dire qu'il y a grève. Ceci explique peut-être cela. -
CC 6500
c'est quand même terrible tous ces journeaux qui finissent moins chers que le PQ! -
Robert·
"Libération" gratuit ? Comment vais-je faire pour continuer à ne pas l'acheter ? -
charlie.lapared
Je ne suis abonnée qu'à Fakir (et à la feuille locale de Que Choisir)... c'est dire mon désintérêt pour la presse écrite...
Ce matin, j'ai beaucoup souri en écoutant Guillaume Erner, son édito de début d'émission (d'ailleurs, il est en train de faire une émission sur les Roms, à écouter). En résumé : Guillaume ne lit que les "suppléments cadeaux" des journaux parce que, dans les hebdos surtout, il n'y a que de la pub et rien d'intéressant... alors que dans les "suppléments cadeaux", au moins, on voit de belles choses (puisqu'il ne reste plus que des choses, et que l'information n'existe plus).
Je ne vous mets pas le lien, la flemme... -
JIEM 92
Bonjour
Un journal est en train de nager et il se demande : "le mur est encore loin ?" Et le propriétaire lui répond "tais-toi et nage"
Il est vrai que Le Monde, Libé, le NouvelObs et Rue89 n'ont plus vu ma frimousse depuis longtemps. -
Monsieur X
Je vais dire un truc déprimant pour les gens qui travaillent là dedans et ont toute ma sympathie, mais Libé ou Rue89 ne manqueront qu'à leurs lecteurs, manifestement pas assez nombreux pour faire tenir la baraque (et ça vaut aussi du Monde, où je n'ai vu aucun autre tournant que celui du gouvernement puisque le Monde est avant toute chose un élément de l'appareil d'état, je ne sais pas pourquoi mais le constat est assez évident). Comme disait l'autres, à force de n'avoir que des journeaux pour plus d'Europe et pour la Guerre, à force que les scoops soient toujours chez les autres, à force de mains prises dans le sac à manip, à force d'article sociétaux pouet pouet comme matériaux de base, que voulez vous qu'on ait à bouffer là dedans? Rue 89 qui mettait à jour un fichier Roms dans la police, c'était bien, mais c'était quand ? Et Libé, n'en parlons pas.
DS a l'élégance de ne pas faire remarque que c'est bien la formule en ligne, payante qui fonctionne sur le long terme. Mais avec, aussi (ça vient mécaniquement avec) la volonté continue de produire un contenue qui intéresse, et pas seulement qui occupe. -
Al Ceste
Copie du mel envoyé à Laurent Madelin, du Nzob. Vous allez être étonné : il ne m’a pas répondu (lui non plus, hein !)
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Il est fort malhonnête de :
- Faire disparaitre la mention Rue89 de sous votre logo.
- Publier un article de Rue89 sports sans mention du nom de son auteur Ramsès Kefi.
- Faire que si on clique sur Rue89 sports on arrive sur Nouvelobs Sport, pas sur Rue 89 sports.
- Faire qu'aucun bouton du portail de votre site ne renvoie à Rue89, alors que le premier logo qui apparait quand on se connecte à Rue89 est le vôtre, celui de Rue89 ne venant que plusieurs secondes après.
Ce qui se trame n'est pas encore bien clair, mais ça ressemble fort à un pillage en règle.
N'hésitez pas à aller lire les commentaires sur Rue89, m'est avis que le Nobs s'est fait une belle collection d'ennemis, et que le buzz est bien
lancé, que vous n'avez pas fini d'en entendre parler, Télérama déjà commencé.
Cette acquisition-fusion ressemble fort à ce qu'a fait le Monde à la "grande époque" Colombani-Plenel : racheter des titres pour faire main basse sur leurs économies, petites ou grandes, afin de combler leur déficit.
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En parlant de Plenel et donc de Médiapart, rien à cette heure sur la crise de Rue89. Deux hypothèses :
- On ne tire pas sur une ambulance.
- Les grandes joies son muettes. -
alabergerie
Guy de Maupassant a joliment démonté le mécanisme du journalisme aux ordres, outil de propagande et d'avancement des intérêts du propriétaire. C'est dans Bel-ami. Le personnage principal, Duroi, est devenu journaliste célèbre (donc il signe "Du Roy") ; il prend ses ordres auprès des ministres et des financiers, et reçoit des conseils de ses maîtresses. Échantillon :
Dès qu’ils furent à table, […] Du Roy parla de son article, il en indiqua la ligne, consultant ses notes griffonnées sur des cartes de visite ; puis quand il eut fini :
« Voyez-vous quelque chose à modifier, mon cher ministre ?
— Fort peu, mon cher ami. Vous êtes peut-être un peu trop affirmatif dans l’affaire du Maroc. Parlez de l’expédition comme si elle devait avoir lieu, mais en laissant bien entendre qu’elle n’aura pas lieu et que vous n’y croyez pas le moins du monde. Faites que le public lise bien entre les lignes que nous n’irons pas nous fourrer dans cette aventure. »
Plus loin, Du Roy reçoit de sa maîtresse une intéressante information, concernant cette expédition du Maroc :
« Voyons, dis vite.
— Eh bien, voilà. L’expédition de Tanger était décidée entre eux dès le jour où Laroche a pris les Affaires étrangères ; et, peu à peu, ils ont racheté tout l’emprunt du Maroc qui était tombé à soixante-quatre ou cinq francs. Ils l’ont racheté très habilement, par le moyen d’agents suspects, véreux, qui n’éveillaient aucune méfiance. Ils ont roulé même les Rothschild, qui s’étonnaient de voir toujours demander du marocain. On leur a répondu en nommant les intermédiaires, tous tarés, tous à la côte. Ça a tranquillisé la grande banque. Et puis maintenant on va faire l’expédition, et dès que nous serons là-bas, l’État français garantira la dette. Nos amis auront gagné cinquante ou soixante millions. Tu comprends l’affaire ? Tu comprends aussi comme on a peur de tout le monde, peur de la moindre indiscrétion. »
[…]
Elle lui démontra en outre que c’était lui qui avait mené, dans La Vie Française, toute la campagne politique qui rendait possible cette affaire, qu’il serait bien naïf en n’en profitant pas.
Voilà le journaliste : il sert les intérêts de qui le paie, et récupère encore des miettes à la marge. Lecteurs, si vous voulez savoir si votre journal vous sert ou sert d’autres personnes, demandez-vous avec quel argent est payé le journaliste qui vous informe.
Ainsi en France avons-nous du journalisme libre, rétribué exclusivement par les ventes, et qui est cher et fragile : à gauche voici Politis, Fakir, Charlie Hebo, Siné Mensuel, Le Monde diplomatique, Médiapart, l’Humanité probablement… et quelques petits journaux de province d’une vertu à toute épreuve, comme le scrupuleux Télescope d’Amiens.
Et puis vous avez le journalisme sponsorisé : nourri par la publicité, propriété de financiers qui se fichent bien de la coloration du canard, du moment que celui-ci cancane dans le bon trou : L’Express, Le Nouvel Observateur, Le Point, Valeurs actuelles… Fausse gauche, fausse droite, vraie crapulerie insidieuse, attrape-couillon, tétine aussi intoxiquante que la télévision.
Enfin voici le journalisme privatisé ou capté par une clique : au hasard prenons Libération, créé par Sartre, aujourd’hui possédé par Rothschild. Le Monde, journal dit de référence, aujourd'hui profondément anti-gauchistes et prêt à mentir pour nuire à ses ennemis. La liste est interminable, de ces organes qui vous abreuvent de prétendues informations.
La bonne presse fait la bonne opinion, la bonne opinion donne de bons sièges aux élections, et les bons sièges font les bons amis.
Imaginez, alors, ce qu'il en est des phrases imprimées dans des journaux gratuits : if you don't pay for it, you're not the consumer, you're the product. Et le produit doit voir germer en lui des pensées non pas utiles aux humains, mais utiles aux vampires. Bon appétit.
Le canard imprimé en France ? La radio la télé ? Touit cela presque entièrement aux mains du MEDEF, comme l'a si candidement annoncé Pierre Gattaz, fils d'Yvon, patron du syndicat par droit d'héritage, à Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, ce 17 novembre dernier :
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/A/49917 -
Ervé
Il semble que l'homme qui a connu Germaine au standard (et Serge July en costume de mafieux) ne soit pas membre du PLD (Parti Libéral Démocrate), mais vice-président du MLG (Mouvement des libéraux de gauche). -
Malagom
Et le lundi le canard est toujours vivant !!! -
Strumfenberg ( Aloys von )
rendre l'avachissement intellectuel gratuit plutôt que payant, c'est ma foi une bonne idée. Prochaine étape: le rendre obligatoire.