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Tom-
Arrêtez de mettre en exergue le glyphosate pour illustrer un point ou un argument concernant les pesticides. Le glyphosate n'est pas un pesticide.
A chaque fois que je lis ou entend quelque chose comme :
"Que cela soit clair : nous ne menons, ici, aucun combat idéologique contre les pesticides, en témoigne l'émission de fond que nous avons consacrée au sujet, et par exemple son titre. A titre personnel, je crois même que médias et politiques ont trop chargé la barque du glyphosate",
ma conclusion immédiate est la suivante : voilà un journaliste qui ne sait pas de quoi il parle, qui n'a pas travaillé son sujet et auquel il est inutile de prêter attention.
Aussi, Daniel, j'arrête à cette phrase la lecture de votre édito complètement con.
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LeNonce
L'éditorialisation - et surtout l'éditocardisation - croissante du journalisme parisien et les conflits d'égos à tendance pathologique dont le microcosme Twitter démultiplie l'importance pourtant bien relative sont donc devenus des sujets majeurs, dirait-on. Pas bravo.
Pourtant , il y avait *beaucoup* à dire sur le côté éditorial et le travail journalistique de CheckNews dans cette affaire, avec le recours à des pratiques plus que limite (le coup de l'enregistremet, c'était totalement et objectivement nawak ! Qu'en pense-t-on dans les écoles de journalisme ?), cet usage flippant du conditionnel, et en général sur ce drôle de truc qu'est le "fact checking". Est-ce que cela remplace le suivi des dossiers au long cours ? Amha, pas du tout, au contraire. On aurait aussi pu parler du travail journalistique d'Emmanuelle Ducros.
Mais non. Mettons en avant les plus misérables des narcissismes et des connivences.
Bien content de m'être désabonné, après que l'émission "entre potes" de Denis Robert, en juin dernier, m'avait bien bien gonflé. Bon vent.
PS : vous avez vraiment vérifié, avant d'écrire que "c'est la première fois, en France, à ma connaissance, qu'une journaliste employée par un journal reconnu par la commission paritaire, disposant aussi d'un compte à son nom, y insulte et menace des confrères sous pseudonyme" ? Comment ?
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Monsieur zigoto
Je trouves pas que ces messages soient si terrible, beaucoup de bruits pour rien
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Djac Baweur
Alors, au fait : non, Ducros ne défend pas "la" science, elle défend un point de vue libéral en utilisant des arguments qui font scientifiques pour semer le trouble dans les esprits ("on ne peut pas prouver que tel pesticide est vraiment dangereux", blah blah blah), exactement de la même manière que l'industrie du tabac a utilisé des études "scientifiques" pour semer le trouble en "montrant" qu'on ne pouvait pas prouver que fumer des cigarettes est vraiment dangereux (blah blah blah). Le vrai but, c'est l'écran de fumée, muni de cet argument d'autorité en or : "c'est scientifique". Sauf qu'ici, c'est d'abord idéologique.
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Antibrouillards
91 commentaires... c'est fou, ces gens qui se passionnent pour tout ce qui bave sur twitter !
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Naïva
Je connaissais mal cette journaliste, j'ai voulu regarder sur wikipedia pour en savoir plus, elle vient de faire supprimer la page la concernant.
Ha ?
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Ke-sais-je
J'espère que Ducros ne " poivre " pas ses clients ....
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Oblivion
Tout ça me consterne. :(
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Valentin Fluteau
Le métier de "journaliste", tel qu'exercé par la quasi totalité de vos confrères, n'est malheureusement plus le même que le vôtre, mon cher Daniel.
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Carnéade le Fataliste
Question en passant, ça vient d'où cette mode des "Ze" dans les pseudos ?
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Aliochka
Et si pour parler des choses scientifiques faisaient parler les scientifiques. Peut etre que ça irait mieux?
Et puis aussi lorsqu'ils le font les autoriser à relire pour éviter les conneries (c'est impressionnant quelquefois).
Là ils n'auraient pas de problème d'anonymat et les querelles seraient vite réglées (un charlatan est vite éjecté).
Je lis twitter juste pour les sites parodiques (mais ils sont maintenant vampirisés par le réel c'est dire!
Je n'y suis pas et n'y serais jamais.
Pour un scientifique exprimer une pensée ou un résultat en 140 signes est débile.
Comme pour tout autre etre humain d'ailleurs.
Les journalistes (à 90%) portent une responsabilité extreme dans cette perversion. Regardez le temps qui'ils laissent parler leurs interlocuteurs quels qu'ils soient sans les interrompre....... -
Tony A
"Et je ne parle même plus des méthodes d'Emmanuelle Ducros, qui constitue un cas ...particulier".
"Particulier" ? Quel bel euphémisme pour des méthodes de mercenaires ou de voyous.
Mais c'est vrai, hélas, que les magistrats se laissent très gentiment instrumentaliser en acceptant d'instruire des poursuites-bâillon.
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BenL
Je ne lis pas les articles de Ducros, et je ne la suis pas sur Twitter, je l'ai découverte à l'occasion de "l'affaire" Envoyé Spécial sur le glyphosate et je n'entends parler d'elle que de manière indirecte par les mentions de ceux que je suis sur Twitter. Et autant dire que ce week end, j'ai eu l'occasion de voir cette histoire beaucoup plus que je ne l'aurais souhaité, et d'en ressortir avec un malaise non négligeable.
Un malaise sur la manière dont ça ressemble davantage à un règlement de compte personnel entre une poignée de journalistes qui n'aurait pas dû être étalé de la sorte, plutôt qu'à de l'information ou même à une réelle question de déontologie.
D'un côté CheckNews (et malheusement Arrêt sur Image) qui semblent déterminés à faire régulièrement des investigations concernant Ducros, mais n'ont pas l'air de creuser davantage concernant les ménages ou l'existence de comptes "cachés" pour d'autres journalistes (CheckNews avait dit qu'ils enquêteraient sur les éventuels ménages à Libération mais que c'était "difficile", je ne crois pas avoir vu passer d'article faisant état de leurs découvertes).
De l'autre Ducros qui a manifestement régulièrement des propos virulents sur les réseaux sociaux (ouvertement ou anonymement) et qui, dans le cadre de son "combat" contre les approximations et dérives du traitement scientifique de l'information, ne semble pas hésiter à rentrer assez violemment dans le lard d'un certain nombre de journalistes et de rédactions.
Le tout avec des harcèlements massifs d'à peu près tous les concernés par leurs soutiens et que je n'ai vu ni les uns ni les autres chercher à calmer, bien au contraire...
Un malaise sur les méthodes utilisées : qu'il s'agisse de ce qui semble se rapprocher d'usurpation d'identité, d'utilisation d'informations personnelles et de méthodes contestables détournant la finalité de certains outils informatiques dans les articles de CheckNews ; ou bien des invectives (à visage découvert et anonymement) et des ménages qui ne peuvent que créer la suspicion pour Ducros.
Pourtant, la fameuse charte de Munich invoquée pour dénoncer (à raison) les ménages n'indique-t-elle aussi pas de ne pas utiliser de méthodes déloyales pour obtenir des informations et de respecter la vie privée des personnes ?
Un malaise enfin sur la finalité et les conséquences de tout ceci. Car quoiqu'en dise le paragraphe sur le glyphosate et le fait que ça n'est pas lié au "combat idéologique contre les pesticides", la question du traitement de la science dans les médias (et notamment dans le cas du glyphosate), la question du respect des faits, de la recherche de la "vérité" sera évidemment victime de tout ça.
Pourtant, avant même de connaître son nom, je partageais son constat sur les gros problèmes de traitement des informations scientifiques dans les médias. Ducros s'est retrouvée à "incarner" avec quelques autres la lutte contre ce problème, que ça me plaise ou non.
Et je ne peux que m'empêcher de constater que, pendant que les journalistes -et les divers clans de Twitter- s'écharpent sur le cas d'une seule personne, on ne voit pas l'ombre d'un mea culpa ou d'amélioration de leur manière d'informer le public sur les sujets scientifiques...
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shuppy
C'est un concours?
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Mme Poppy
Suite à ces péripéties tweeteresque du week-end, je me suis retrouvée de nouveau à essayer de comprendre le débat qui fait rage en ce moment sur twitter autour de la science, des anti-fakemed etc.
Si on caricature, il y aurait d'un côté les "anti-science" qui sont contre les vaccins, contre le glyphosate et de l'autre côté les "pro-science qui sont donc pour les vaccins et le glyphosate. D'un côté Elise Lucet et de l'autre Emmanuelle Ducros.
Je ne comprends pas comment on en est arrivé à là. Des "tweetos" modérés jusqu'ici semble perdre tout contrôle dans leur défense de la vérité scientifique et médicale (ce que je comprends quand je partage leur point de vue, sur les vaccins, mais que je n'arrive plus à suivre sur le glyphosate qui se retrouve englobé avec plein d'autres sujets écolo).
A ceci s'ajoute le groupe ultra-libéral avec des pseudos en "ze" qui, d'après ce que j'ai compris, défendent des thèses ultra-libérales sous couvert de défendre une vérité scientifique.
Cela me semble dangereux, et encore plus quand ce sont les discours écolo qui sont attaqués car englobés dans de "l'anti-science"
Tout ça manque de modération et on a vite fait de jeter les bonnes thèses avec les mauvaises.
Perdue je suis, moi qui cherche à être rationnelle (et donc "scientifique") tout en virant complètement écolo.
Je remercie donc @si pour l'émission très intéressante sur les vaccins, je pense avoir manqué celle sur le glyphosate que je vais donc regarder. Pouvez-vous continuer à creuser le sujet ?
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eponine
Pandora Groovesnor@RaysonElla : raisonnez-la ;)
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Hallucined Imposteur
"cornichon Est-allemand confit dans son vinaigre" ?
Toute chose étant dite, j'adore les cornichons qui ont longuement séjourné dans de la saumure.
Attention, pas en bocal dans du vinaigre ou comme les russes Malossols.
Non non, à la polonaise -aigre doux- dans des tonneaux.
Tonneaux ouverts pour la vente au kg.
Mon oncle prétendait que ce n'était pas hygiénique: tout le monde pouvait cracher dedans.
Ce qui nous ramène à notre sujet Pandoora Ducros.
Quand Pandoora Ducros fâchée, elle fait toujours comme ça : elle crache et Hop! un tonneau
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Maulkyn
Je ne comprends pas trop les réactions à ce papier (sur Twitter).
En quoi ASI participe à une campagne de harcèlement ?
Je ne sais pas trop ce qui se passe sur les rézo donc si quelqu'un peut m'éclairer...