-
Ervé
Et meeerde ! La Pen boude. DPDA annulé.
Tant pis, je me consolerai avec "Inside Llewyn Davis" sur Ciné+ Club. -
samuel_
Deux questions :
- Dieu est-il manchot, ou bien, a-t-il aussi une main gauche ? Par exemple, sur un sujet comme le droit de vote des etrangers aux elections locales, la main droite de Dieu est un personnage d'extreme droite qui dit non à cela parce qu'il n'aime pas les etrangers ; mais la main gauche de Dieu devrait etre un personnage plus ou moins d'extreme gauche, qui explique que tous ceux qui preferent ne pas donner aux etrangers ce droit de vote, sont des gros fachos, racistes, etc... De telle sorte que l'honnête homme raisonnable, qui ne veut pas donner le droit de vote aux etrangers, sans être pour autant poussé à cela par de la haine contre eux, soit, en quelque sorte, pris entre ces 2 feux...
- J'avais entendu dire que Mitterand avait non seulement cherché à faire monter le FN (pour jouer le personnage d'extrême droite, cela va sans dire), mais aussi des associations comme SOS-racisme (dans l'entourage desquelles on peut facilement imaginer des gens comme on en voit dans les médias, capables de jouer le personnage d'extrême gauche). Y-a-t-il donc un livre qui complète celui dont parle DS, et qui redonne à Dieu sa main gauche, c'est-à-dire parle un peu plus en détail de la maniere dont il chercha aussi à soutenir des associations comme SOS-racisme, dans une perspective electorale ? -
Yanne
Je crois que vous oubliez le double effet FN !
Ce qu'a inventé Mitterrand, et c'était un très fin renard, c'est de liquéfier d'un côté des voix qui allaient à la droite républicaine, mais c'était aussi de donner de bonnes raisons à son électorat de gauche, complètement dégoûté par sa politique de "gauche" de voter non pas pour lui, car ça, ça va devenir de plus en plus difficile après tous ces reniements, mais de voter contre le FN et par la même occasion contre la droite.
Donc que reste-t-il ?.Le PS, tout simplement. On ne peut que voter pour le PS.
Car avec la complicité des médias dont c'est l'intérêt d'entretenir le statu quo, le combat réel et la mise en invisibilité des idées, c'est contre la gauche de la gauche, pour être sûr qu'elle n'émerge pas, car alors le plan ne fonctionnerait plus. Il est vrai qu'un mec comme Mélenchon est le leader rêvé pour ce genre de mouvement, incohérent, archaïque, velléitaire, grande gueule, à la limite de la stupidité, je me demande parfois si ce n'est pas de l'entrisme pur et simple par le PS dont il est issu.
Le Pen, c'est avant tout une histoire de la gauche avec elle-même, tant que nous n'en aurons pas conscience, nous allons vers des catastrophes sans fin. Le libéralisme et la chute du mur ont induit les classes dirigeantes les plus médiocres que nous ayons jamais eues, et évidemment, Le Pen, père ou fille, c'est le pompon.
Nous sommes piégés, eus, manipulés, arnaqués à tous les étages.
Mais il n'y a pas de problème qui n'ait de solution. -
Strumfenberg ( Aloys von )
Sur RMC ce matin, la Marine a essuyé une volée de bois vert. Que lui a-t-il été reproché ? fascisme ? racisme ? antisémitisme ? Que nenni. Ce qui plonge la bande à Marschall-Truchot dans l'opposition frontale, c'est l'aventure d'une sortie de l'euro. Je vous le dis ! Si les choses tournent mal, ce n'est pas tel ou tel politicard qu'il faudra mettre en cause, c'est la caste des éditocrates et de leurs domestiques. -
Jiemo
Et çà, on en fait quoi ?
De la polémique en couche supplémentaire à la présence déjà envahissante de la grosse !
http://www.lefigaro.fr/politique/2015/10/22/01002-20151022ARTFIG00142--des-paroles-et-des-actes-marine-le-pen-refuse-la-proposition-de-france-2.php -
Poncet
Bonjour,
dans un commentaire politique, vous ne devriez jamais perdre de vue le théorème suivant : il n'y a pas d'acte gratuit en politique, ni de hasard heureux. La réponse à la question "à qui le crime profite", pour peu qu'on la trouve, désigne toujours le véritable coupable et ses complices.
Ce qui n'est pas toujours vrai concernant les actes individuels, car les individus agissent parfois avec une compréhension de leurs intérêts différente de celle des enquêteurs, l'est absolument quand il est question d'organisations ou, ce qui revient au même, d'individus qui agissent sur décision prise collectivement au sein d'une organisation.
Les personnes morales n'ont pas de morale. -
emilie bouyer
Elle est très fâchée des modifications proposées par la deux et avec une arrogance inédite la ramène violemment. Mais qu'elle n'y aille pas. Ils trouveront bien un navet pour remplacer. -
beugneux
Cela se passait en 1993-1994 dans un avion entre Strasbourg et Orly. J'ai eu la surprise d'entendre Giscard d'Estaing inviter Le Pen à venir faire campagne chez lui. Propos tenus avec beaucoup de courtoisie et à haute voix en public. Soit pour ces gens nous n'existons pas, soit cela fait partie du jeu parlementaire. Ou les deux. Ou Giscard savonnait déjà la planche de Chirac, ou, ou ? Mais pas de socialistes là. -
Merle
C'est marrant de croire que le FN va améliorer quoi que ce soit au pouvoir. D'ailleurs meme constat pour n'importe quel parti. Le péché originel est simple : nous avons sauvé les banques en 2007 sans renégocier quoi que ce soit, considérant que la spéculation (et donc l'hyper-liquidité) était incontournable pour le capitalisme tel qu'il existe désormais. Les gens hurlent qu'il n'y a pas de démocratie, mais pourtant ils avaient le choix à un moment : ségolene royal voulait renationaliser les banques. Nous avons choisi le néolibéralisme en nous disant qu'il nous sauverait des conséquences de nos actes de ces trente dernieres années. Il nous a fait croire que plus de dérégulation allait améliorer et débloquer les investissements et augmenter encore la liquidité et nous l'avons cru dans toute l'europe.
Les jeux sont faits, tous les choix ont été effectués en 2007. Il ne faut pas reprocher à Hollande de ne rien faire à gauche, ce n'est simplement pas possible dans les conditions actuelles. Les banques sont maitresses du jeu. Nous avons donc quatre choix en tout et pour tout qui sont tous désastreux et aboutiront au meme resultat :
- Augmenter la liquidité et le pouvoir du capital, encore, (QE, destruction du salariat, TAFTA, compression des taux d'interets), ce qui ne fera qu'encourager la spéculation et donc les crashs.
- Restructurer notre dette, ce qui équivaut à faire défaut directement pour un pays comme la France.
- Dévaluer ce qui assommera la consommation pendant un moment (vu qu'on importe tout) et brulera l'epargne (seule réserve de cash dont l'on dispose).
- Augmenter drastiquement la population pour augmenter le PIB du pays.
Les pouvoirs en place appliquent ses quatres solutions autant que faire se peut. Que leurs reprocher ?
Désormais, tous les chemins mènent à Rome: le défaut, l'instabilité politique mondiale, les tensions ethniques et religieuses, la pénurie de matière premiere. Acceptons de tout perdre avant que la situation n'aggrave encore plus les conséquences de notre refus. La grenouille n'est pas devenue un boeuf quand elle s'est gonflée jusqu'au point ou l'activité financiere représente quasiment la totalité de son économie.
Sujet dont on ne débat jamais: le système actuel repose sur des économies d'échelle. Nous rendons les gens pauvres, mais nous leur vendons des produits de moins en moins chers. Cependant, cela suppose des couts variables par unité tres faibles. OR, les couts variables, ce sont les matieres premieres et les salaires. Les matières premières vont vers la pénurie et seront de moins en moins bon marché. Il faut arreter de croire aussi que le problème est l'épuisement (ouah, 2050 pour l'épuisement des ressources ? on est large !). Le problème c'est la rareté...
Alors Marine, t'es gentille, mais moi, je ne considère plus que l'avis des gens qui soutiennent la décroissance. Et la décroissance ne sera jamais choisie, elle sera toujours subie. Alors on peut toujours choisir ce qu'on veut : FN, PS, UMP, NPR, Nouvelle Donne, MODEM, nouveau parti nazi. Ca ne changera que les modalités et les souffrances endurées pendant la transition, qui elle se fera.
Mais bon, il parait que le problème ce sont l'euro et l'union européenne... Si vous etes un manager, vous pouvez toujours traiter votre équipe de tous les noms d'oiseaux parce que vous la croyez nulle. La vérité est peut etre que vous lui demandez de faire quelque chose d'impossible physiquement. Avec ce genre de logiques, on va assez loin : une fois qu'on aura quitté l'europe, la situation ne s'améliorera pas. Qui sera alors le responsable suivant de tous nos maux ? Les américains ? Les juifs ? Les musulmans ? Les chomeurs ? Les patrons ? Les syndicats ? Les vieux, les tziganes et les handicapés ? Et nos propres officiers (qui seront tous des traitres), sur la toute fin ? -
shigeyuki
Mais que d'hypocrisie ( ou pire d'inconscience! D'incompétence?)
Franchement je ne supporte plus!!
Bien sûr que le Pen est la vieille poupée molle du pouvoir (et qu'il soit de droite comme de gauche) et des medias, sa pilule de VIAGRA, et arrêt sur Images n'échappe pas à la règle...
Il faudrait faire le compte de tous les articles consacrés à ce sujet depuis le début pour voir que le sujet "le pen" fait bander tout la sphère politico-mediatique.
Mais la seule question qu'on aimerait véritablement voir traitée est:
À quoi sert le Pen?
A quoi (vous) sert le Pen? -
bleu ciel
« Bref, il n'y aurait pas matière à polémique … si les deux événements ne venaient rappeler la grande tradition socialiste de promotion du FN avant une élection, afin de tenter de faire baisser les scores de la droite »
Il s’agit aussi et surtout de tenter d’unir la « gôche » contre l'ennemi commun indiscutable. Sans cela, comment imaginer que le bon peuple va se déplacer pour voter pour le parti « socialiste » de Hollande, Valls, Macron, Jouillet, Cambadélis, Bartolone...etc ? (cf les campagnes récentes des européennes, des cantonales, des municipales) -
JIEM 92
Bonjour
De toute façon avec les Pseudos Socialistes, comme le dit Sieffert ce matin dans Politis: cherchez l'arnaque… -
emilie bouyer
L'entente Sarkozy- Cambadélis ,ça alors,ça a de quoi nous laisser pantois. Non, mais c'est vrai,, ou alors on n'a rien compris. Le jour même où le Zorro de la droite dite républicaine taxe la politique de Hollande de "chienlit"(un mot emprunté à De Gaulle et qui lui plaît) ce même jour, vl'a-t-y pas que le chef du parti attaqué lui tend la main...et il la saisit. Républicain,le truc, non?
Comme je ne regarde jamais Pujadas et encore moins la blonde à grande gueule, je vais continuer. -
Weird Fish
Pour rajouter au contexte,il y avait aussi le fumeux référendum de Cambadélis sur l'union de la gauche, présentée comme seul barrage possible à l'extrême droite. -
Ervé
Un antidote au fascisme fashion, le site internet de Charlie Hebdo est à nouveau en ligne. -
Monsieur X
Le contexte, le fameux contexte, n'accrédite pas forcément la thèse d'un machiavélisme des socialistes, mais il ne l'invalide pas non plus.
Et surtout, il permet de remettre trois sous dans la boîte à bla bla à l'infini, puisqu'on ne sait jamais à coup sur. Tout ceux qui ne jurent que par le blabla (les journalistes ont au moins l'excuse d'en avoir l'usage pour bosser, mais leur lecteurs ?) peuvent se réjouir.
Les autres, celles et ceux qui trouvent que dans les problèmes graves totalement mesurables et donc sur lesquels il est possible de mettre en oeuvre des solutions, voire de mettre en cause des responsables si la situation l'exige, il y a largement de quoi faire, ceux-là donc se sentiront encore un peu floués par ce énième bavardage politico mediatico parisianiste. Mais au moins ont-ils l'habitude, à ce stade... -
Strumfenberg ( Aloys von )
En 1982, le FN était encore diabolique. Difficile se soupçonner Mitterrand, malgré ses vieilles amitiés, de pactiser avec le diable. Mais en 2015, le FN a été largement dédiabolisé par lémédia - et non par tel ou tel politicien. Ce sont les journalistes qui ont pactisé. " Puisque le FN n'est pas interdit, il doit être traité comme un parti normal". -
constant gardener
Détail : Eric Coquerel est (co) coordinateur du Parti de Gauche, pas du Front de Gauche qui - sauf erreur - n'en possède pas.