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Christophe TOTEL
"Quel scandale, s'écrie Elsa Conesa, que le Conseil scientifique ne comporte aucun économiste, " Oui enfin si c'est un néolibéral comme ceux qui nous ont créé une énorme dette publique ainsi qu'une encore plus énorme dette privée, comment dire ? euh oui mais non finalement!
Et en plus ce sont les mêmes qui nous demande de rembourser les dettes qu'ils ont créé par leur politique...ben voyons...
Ou alors un économiste qui défendrait cette thèse (https://monnaie-sans-dette.com/index.php/2021/03/16/synthese-monnaie-dette/) alors là , oui!
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Cultive ton jardin
La question est mal posée. La vraie question, c'est combien chacune de nos vie rapporte, et à qui. Du coup, on pourrait enchaîner avec le "problème" de la dette: cet argent, on le "doit" à qui?
Et ci c'étaient les mêmes, ceux à qui nos vies ont rapporté et rapportent plein de fric, et ceux qui, fort généreusement, nous le prêtent et nous le font "payer"?
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Bartabac
je sais pas combien qu'on coute ,par contre je sais qu'on paie avant de naitre avec les échographies et autres joyeustées et jusqu'à notre mort avec notre cercueil et autre concession , et entre temps on a toujours la main a la poche ...par contre ce que j'aimerais savoir c'est où qui passe tout ce pognon?
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Nausicaa
Du coup peut-être qu'on pourrait se cotiser ensemble pour acheter la vie de l'autrice, puisqu'elle dit que sa vie ne vaut que quelques millions d'euros. Une fois qu'on l'aura achetée, on pourra soit en faire une esclave, soit la buter, selon sa propre logique.
Faut faire attention à ce qu'on bave. Mettre un "prix" sur la vie humaine, ça a déjà existé, ça s'appelait l'esclavage.
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mimile
Leparmentier qui approuve des augmentations d'impôt ? On ne peut plus se fier à personne ! Heureusement que Le Monde a été cherché de vrais journalistes économiques aux Echos, un vivier inépuisable.
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Olivier GARET
Je remarque que Daniel met des guillemets autour d'"enfermiste", alors qu'il n'en met pas autour de "rassuriste". Pourtant aucun des deux mots ne se trouve dans le dictionnaire...
https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/les-rassuristes-minquietent
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bistouille
Apparemment c'est très surestimé, des millions d'€ dites-vous? Mais on trouve des tueurs à gage low-cost, pour 15 à 30 k€ ils se chargent d'exécuter une hypnothérapeute soit-disant agent du mossad ou un syndicaliste un peu remuant (cf divers articles du Canard Enchaîné de février-mars).
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Cobalt 60
La dette à rembourser, c'est l'excuse à venir pour toutes les cures d'austérité, privatisations, retours en arrière et soumissions que l'on va imposer à la population si on laisse cette bande de criminels au pouvoir.
On fera entrer cette idée dans la tête des gens à force de répétition ("il n'y a pas d'alternative"), et de LBD et de surveillance globale pour les récalcitrants.
C'est une excuse que je vois bien durer toute une génération, celle qui est actuellement sur les bancs de l'université. De gré ou de force, elle remboursera la dette en courbant l'échine pendant sa carrière professionnelle, voire au-delà et on lui dira que c'est la faute des vieux qu'on a voulu sauver en 2019 et 2020.
L'idée est déjà dans les tuyaux.
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sweetyworld
Un Etat se doit d'être responsable de son territoire, de ses citoyens sur plusieurs générations, et donc tend à prendre pour finalité son bien être pour exercer avec ses outils (L'économie, l'éducation, la redistribution, les infrastructures...).
Une entreprise se doit d'être responsable de sa trésorerie pour continuer à exister, et donc prend pour finalité son budget pour exercer avec ses outils (Investissements, masse salariale, façons de produire...)
Le fait que Macron se croit à la tête d'une start-up, la finalité étant économique, le citoyen devient du coup un outil qu'on peut moduler, faire vivre ou mourir selon le besoin étatique d'être économiquement viable.
Les gouvernants dans ce tempo ont fort besoin d'être apathique pour pouvoir agir "pour le bien du plus grand nombre", voir sociopathe...
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DéLecteurdeVraiThé
Par un étonnant concours de circonstance, j'ai suivi le discours de Not' Président comme l'appelle KeSaisJe
Au bout d'un moment, j'ai abandonné car je ne comprenais rien. Bien sûr, il y a mon handicap linguistique et puis il y a longtemps que j'ai quitté les bancs des cours magistraux et me retrouver face à un gamin jouant le prof la leçon, c'est trop
et puis je ne retrouvais pas toujours ce qu'il disait dans les sous-titres (en particulier deux ou trois chiffres marmonnés)
et je trouvais que ma compréhension du discours était plutôt à l'image de la petite fenêtre où une dame interprétait la doctrine macronienne avec beaucoup de gestes d’écœurement et de répulsion
il y avait bien des chiffres dans un bandeau pour me servir de repère mais même eux me perdaient
et donc j'ai quitté et suis allé tirer la chasse pour que les stats d'audience comprennent bien que c'était fini
Je vais aller voir un psy car je ne sais pas vraiment chez Macron qu'est ce qui déplait fondamentalement en dehors du fond
Ce matin j'ai rencontré 4 personnes sans parler de la famille, des voisins et des collègues : une dame mendiante devant le bureau de poste, un employé de poste, une employée de mairie, une employée de sécurité fort aimable dans un supermarché. Je ne savais pas qu'elles avaient en commun de coûter aussi cher que moi. J'ai pris ma calculette : nous formions un groupe valant 15 milliards au total
alors une Rollex ou une Porsche, c'est rien en comparaison
surtout si je pense au coût de ces gens d'Amérique Centrale renvoyés au Mexique par Biden
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Docteur Panel
Bravo et merci pour cette chronique. Avec le "coût d'une vie" on passe de l'humain comme sujet à l'humain comme objet. À tout prendre, l'époque encore récente (disons de l'antiquité à la fin du 20eme siecle) où on se demandait combien rapporte un humain paraît bien humaniste, à côté...
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Denis Couderc
Mais enfin, Mme Conesa des Échos ! Ne savez-vous pas encore que Macron, chef suprême du conseil scientifique et des autres, est au moins auto-agrégé et auto-prinobel d'économie ? Pas besoin de doublon !
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MainInvisible
Mais la Toulouse School of Economy (et non l’École d’Économie de Toulouse comme Daniel Schneidermann l'écrit _ quand même un titre anglais, ça fait tout de suite plus sérieux) est le plus haut lieu français actuel de l'humanisme et de la morale. M. Tirole n'a-t-il pas écrit qu'on ne peut pas parler de morale si on s'oppose au commerce des organes (notamment dans son livre grand public, l'économie du bien commun) ou que le marché distend les liens humains pour le plus grand bien des humains puisque cela casse les rapports de subordination... et autres joyeusetés.
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KE-SAIS-je
Je trouve les critiques faites à not' Président ( que Dieu veuille bien réajuster son Q.I ) assez injustes.
Pouvait-il , Lui, faire mieux ? Je crois que non !
Un autre Président, sûrement !
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christina
À part ça, c'est bien connu, les vies humaines n'ont pas le même prix suivant qu'elles soient (au hasard) européennes ou africaines.
Deux exemples :
- Un avion se casse la gueule, les indemnités payées aux familles des victimes ne seront pas les mêmes si le mort est un tchadien ou un français.
- Le prix des médocs (ex. trithérapie sida) est indexé sur le Pib des pays.
(et on pourrait ajouter aussi l'exemple Outreau : le prix d'un gamin violé versus celui d'un notable adulte présumé violeur qui s'est trouvé acquitté, 30.000 versus 500.000)
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Frédéri POCHARD
Mon propre "diagnostic" reste inchangé : il faut de toute urgence sortir la bande d'incapables (ou de malveillant-e-s... la question reste posée entre ce qui relève de l'incompétence et ce qui relève de la politique soigneusement décidée au bénéfice d'une minorité) qui nous gouvernent des palais de la république qu'ils occupent de plus en plus indûment... par la peau du cul... et pour les jeter dans la Seine.
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Tristan Le Gall
Cette somme s'ajoute aux 1800 dollars du plan de sauvetage de l'économie du fait du COVID
1800 milliards de dollars SVP.
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Jayraymie
Du coût d'une vie au parasite social il n'y a qu'un petit pas dans la tête de ces néo- libéraux.
Je me demande comment vivent les journalistes du monde cet en même temps idéologique à savoir perpétuer l'esprit social et humaniste de son fondateur et céder aux sirènes du capitalisme financier. Mystère.
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Thomas
Merci pour la chronique
Sur l'épistémologie et l'éthique du calcul de coût d'une vie, je recommande vivement la lecture de "La Vie, mode d'emploi critique" de Dider Fassin.
IL y a eu aussi un dossier du magazine "Pour l'éco" l'an passé sur le sujet.
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isaton
Avec mes camarades handicapés depuis la naissance et reconnus à 80% nous devons coûter bonbon au pays de France !!!
La journaliste du Monde va-t-elle en faire une jaunisse, réclamer que l’on nous abatte le plus tôt possible ?
J’attends fiévreusement sa réponse...