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Il a trouvé le stop
A propos de mensonge et de complicité médiatique,
Gros titre aujourd'hui : "La philo entre en classe de seconde". Repris sur la plupart des médias.
Que dit réellement Chatel ? Que les profs de philos pourront enseigner l'ECJS en seconde : C'est à dire l'éducation civique, juridique et sociale... Quel rapport avec la philo ? Aucun.
Bravo l'enfumage ! Il s'agit juste d'un recyclage de profs de philo, qui seront invités à faire un boulot qui n'est pas le leur dans une discipline pour laquelle ils ne sont pas formés (y a-t-il des profs formés pour ça, d'ailleurs ?), et on veut faire passer ça pour une socratisation de nos tetes blondes. Il est fort le DRH de Bettencourt ! -
joelle lanteri
médiapart n'a pas besoin de cette tribune de singes vous avez entièrement raison . -
Jean
Quand on a des nouveaux outils, faut les utiliser.
Alors pour jouer, j'ai voulu essayer de lire ce papier avec la clef de lecture que donne F.Lordon dans son bouquin "capitalisme, désir et servitude". Ca donne à peu près ça:
Nous sommes le produit 1: de nos désirs; 2: des structures.
Désir premier : "se reproduire dans son être biologique et matériel: il faut d'abord becter!".
DS doit maintenant son salaire aux cotisations des abonnés.
Il considère maintenant cette nouvelle force : le désir de ses abonnés = le désir maître, s'il veut des abonnés. Et il faut bien reconnaître que nous sommes une belle bande de gauchos bien radicaux sur les possédants. L'intérêt bien compris de DS est donc la radicalité anti-possédant (pro-peuple donc). Par exemple aller jusqu'à être critique sur les amis gauchos qui mettent de temps en temps les doigts dans la confiture. Ce qui n'enlève rien à l'intérêt de la critique, c'est pas le propos.
Attention, je dis pas que DS est une girouette! Il serait simplement déterminé, comme nous tous, à l'attraction par le désir maître et que ça explique une certaine radicalité.
Pour pousser dans cette voie, je remarque que quand les forces du champ journalistique ou du pouvoir étaient là (l'ASI de France 5), on avait un DS contraint d'une autre façon:
Je me souviens d'une émission d'ASI où étaient invités des gros pontes du journalisme aussi soumis au pouvoir que ceux ici critiqués, pour descendre Bourdieu et sa critique du journalisme.
Conclusion: C'est bien comme ça.
Conclusion 2: Le désir maître doit être le désir du pleuple!
Conclusion 3: Je vais verser un abonnement à Pujadas. -
pfanne
Plutôt "jusqu'à quand?" "jusqu'à quoi?""qu'est ce qu'on attend et DS et toi et moi pour faire quelque chose?""quelle chose doit-on faire?"
L'important maintenant c'est d'agir.Agir politique.Pas tout seul. Organisés face à "eux" qui le sont parfaitement.
Je viens d'adhérer au PG.Je voyais rien de mieux à faire aujourd'hui.
Je ne veux plus jouer leur jeu avec leurs cartes, je veux la révolution "pacifique" de Hessel, "citoyenne " de Mélenchon.
Il faut agir et pas seulement constater. -
Stephen
Regardez le Zapping de Canal Plus d'hier soir (ou avant hier). Il y a un extrait de l'interview où Sarko demande à Denisot dans une question rhétorique, après que celui-ci lui ait posé une question, s'il pense qu'il est moins intelligent que la moyenne ... Denisot répond : "un peu plus que la moyenne" avec une sorte de petite voix de soumis ... Pitoyable.
Autre exemple : Pujadas rappelle à Sarko qu'on a volé les ordinateurs de 3 journalistes enquêtant sur l'affaire Bettencourt (sans mentionner celui de l'affaire karachi), Sarko répond en prenant personnellement à témoin Pujadas : "vous croyez vraiment que j'aurais fait ça ?" Pujadas répond un truc dans le style "je sais pas", Sarko insiste "vous personnellement, vous pensez sincèrement que je suis assez bête pour faire ça ?" Pujadas répond : "Non."
Chazal elle demande carrément si elle peut se permettre avant de poser des questions ...
Ah ! Mais quel foutage de gueule. Vous avez raison D.S, c'est une institution du mensonge public ces "interventions télévisées" du Président. -
Nane
Je ne vais probablement pas me faire d'amis en écrivant ça mais je dois dire que je ne suis pas d'accord avec l'orientation d'un certain nombre de commentaires. Pour faire simple, les journalistes seraient vendus à la droite et donc complaisants avec Sarkozy et son gouvernement. C'est en effet faire simple et trop simple. La vision partisane est toujours la plus rapide à être dénoncée mais il n'est pas évident qu'elle soit la plus déterminante pour comprendre ce qu'on observe et j'avancerais trois arguments.
Le premier, c'est qu'un journaliste a ses opinions politiques mais que cela ne devrait pas l'empêcher de faire son travail convenablement. On peut être de droite et dénoncer les dérives populistes du discours de Grenoble; de la même manière on peut être de gauche et traiter la question des fraudes dans les élections internes du PS. C'est une question d'éthique professionnelle, certains en manquent cruellement, soit, généralement ils sont bien connus, mais pour ma part l'inquiétude vient surtout du traitement superficiel de l'information qui sévit aujourd'hui.
Cela m'amène à mon deuxième argument. Nous sommes dans un système médiatique du spectacle où buzz, vitesse et superficialité règnent. Je ne pense pas que, quand on est dans cet environnement, il soit si évident de sortir du cadre imposé. Ok en étant dans le système, on en est complice mais est-ce que l'individu, le journaliste, a vraiment les moyens de s'en sortir ? Oui, en allant voir ailleurs comme sur le Net où on retrouve de plus en plus de sites d'information sérieux. Le problème c'est qu'il y a éviction des "grands" médias d'une catégorie de professionnels et qu'on laisse ainsi un boulevard aux autres, moins scrupuleux, moins sérieux... Qu'en pensent nos amis d'@si ?
Enfin, mon dernier argument tient au fait que ce n'est pas tant le rapport des journalistes à la droite qui se pose aujourd'hui comme hier que celui des journalistes au pouvoir. Vaste sujet, maintes fois débattu mais il me semble essentiel. Je pense qu'aujourd'hui le fonctionnement médiatique qui se caractérise par des liens directs avec le pouvoir politique (audiovisuel public) et le pouvoir économique (télé, radio,presse écrite) ne peut qu'aboutir à un journalisme de cour et sous influence. Selon la maxime, tout pouvoir engendre des abus de pouvoir, et en démocratie la presse est un contre pouvoir. Si elle ne l'est pas, alors on a un gros souci et je fais partie de ceux qui pensent que nous avons un gros problème.
On peut jeter la pierre aux journalistes mais il ne faudrait pas que ce soit l'arbre qui cache la forêt. A vouloir trop regarder les choses sous un angle partisan, on peut passer à côté de l'essentiel.... -
Chaiitoun
Que pourraient ils faire: ce sont des personnes en service commandé qui ont appris que le chef a toujours raison , et qui ont besoin de continuer à travailler pour assurer leur niveau de vie.
Alors, à part ne pas répondre, en attendant d'un air ennuyé la bonne réponse de Sarkosy ..... -
antenne
"Combien de temps durera encore cette institution du mensonge en direct"
Alors là vraiment c'est LA question ! (au-delà de la difficile question de l'indépendance des médias et des journalistes bien placés).
C'est bien de la poser sans passer par le reporter ousbek !
A noter que aucun politique de gauche sauf une ou deux exceptions (Ségolène Royal) n'emploie le mot mensonge pour qualifier les mensonges sarkoziens : tous utilisent l'infect terme "contre-vérité", c'est absolument insoutenable de puanteur.
"le poison des mensonges sera resté sans antidote, pour la plupart de ses victimes."
Toute la pratique de ce fondement même du "sarkozysme" qu'est le mensonge, éhonté, cynique, volontaire, réitéré et systématique, repose sur ce constat premier. -
Clementine 31
Ce qui me frappe chez Sarkozy, c'est cet acharnement à humilier constamment ceux qui ne peuvent pas répondre.
Je ne dis pas veulent, car il ne s'attaque qu'à ceux qui pour des raisons diverses ne peuvent pas le renvoyer dans ses vingt-deux. Ce qui - entre parenthèses - est la marque de fabrique des petits qui se vengent dès qu'ils ont un brin de pouvoir.
Comme c'est toujours le chef qui donne l'exemple, c'est d'ailleurs devenu la marque de fabrique de ce gouvernement. Il suffit d'écouter Lefebvre, Morano, Pecresse, ...
Concernant la mise en pièces d'un homme qui n'est pas du tout à armes égales, le pire a été fait par Xavier Bertrand avec un journaliste du Courrier Picard http://www.youtube.com/watch?v=lNlVkLbxDzE. La complicité tacite du présentateur est d'ailleurs tout aussi lamentable.
Mais pour le trio de choc, ces trois journalistes "politiques" que le monde entier nous envie, ce sont d'autres pointures habitués à traîner sur les plateaux de toutes sortes depuis des lustres. Avec face à eux un certain nombre de dur(e)s à cuire.
Et bien tel un petit journaliste sans défense - et je le dis avec beaucoup de respect pour cet homme - ces trois là se sont faits humilier de la plus belle manière.
Sans compter qu'ils n'ont pas fait leur boulot de journalistes en mettant Sarkozy face à ses approximations et mensonges.
Coïncidence (je n'y crois pas), je viens de regarder ça http://www.rue89.com/2010/11/17/oui-ou-non-mme-chazal-et-autres-amabilites-de-sarkozy-176397
Cela m'a mis tellement mal à l'aise que je n'ai pas pu le regarder jusqu'à la fin.
Bien sûr, c'est du mis bout à bout, donc cela a un effet grossissant.
Mais cela en dit long sur la lâcheté des grands medias et leur servilité. C'est effrayant de voir ce que le quatrième pouvoir est devenu en France. -
mouffette
Excellent article !
Mais comment agir concrètement contre cette corporation complice de la droite ?
Heureusement, des journalistes résistent encore tant bien que mal, mais uniquement, semble-t-il, au niveau régional : les JT régionaux de France 3 contiennent parfois des reportages honnêtes. Mais ils travaillent tant bien que mal, car on les en empêche parfois : récemment, un journaliste de France 3 a été sommé de quitter l'Université Lumière Lyon 2 par son vice-président et quelques vigiles.
Voici un commentaire posté sur http://rebellyon.info/Determines-a-continuer-la-lutte.html :
"il faut savoir que la présidence a interdit la présence des journalistes sur le campus de Lyon II. [...] un journaliste de France 3 s’est fait éconduire mercredi vers 11h par le vice président de l’université et quelque vigiles, alors qu’il venait filmer l’AG. Le journaliste a beau eu essayer de mettre en avant la liberté de la presse, il n’y a pas eu de négociations possibles, même entre le rédacteur en chef au téléphone avec le vice président. Le journaliste nous a dit que cette interdiction serait mentionnée dans le journal de France 3... A priori je ne l’ai pas entendu. Il ne faut pas froisser la présidence ?"
Votre équipe d'@si peut-elle vérifier cette information auprès de FR3 Rhône-Alpes ?
Toujours à propos de Lyon 2, saviez-vous que son Président André Tiran a prétendu s'être fait agresser à coups de pioches par des étudiants aux "méthodes totalitaires et fascistes" ? C'est une histoire fort intéressante. La ministre de l'enseignement supérieure, Mme Pécresse, a ensuite diffusé ce communiqué :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid53881/agression-d-andre-tiran-president-de-l-universite-de-lyon-ii.html
La vérité, selon les témoins et la police : le Président est venu avec son garde du corps personnel et des vigiles photographier en personne les étudiants qui occupaient un amphi (et non bloquaient toute l'université comme il l'a sous-entendu dans ses communiqués). Il s'est alors fait chasser par des étudiants qui l'ont seulement "bousculé", selon tous les témoins et le premier rapport de police.
(Il faut savoir que la Présidence avait fait tabasser des étudiants par ses vigiles quelques jours avant, et aime engueuler tous les étudiants, même ceux qui ne font que passer : http://rebellyon.info/Ou-comment-la-presidence-de-Lyon2.html )
André Tiran, indigné après avoir été victime des "méthodes [...] fascistes" des étudiants, a alors presque immédiatement rédigé ce communiqué, en signant La Présidence, alors qu'il l'a vraisemblablement écrit seul : http://rebellyon.info/Apres-les-casseurs-pour-la.html
En passant, cet honorable Président s'offre le luxe de dire à des professeurs : "Allez vous faire foutre". Inutile de préciser que la plupart des professeurs ne l'apprécient guère.
Bilan : communiqué officiel du gouvernement fondé sur les mensonges de Tiran. La police a modifié son rapport, après la diffusion du texte fou de Tiran. Une bousculade selon la police s'est transformée en coups de pioches selon Tiran, puis finalement en "des coups aux côtes et des coups de coudes" selon la police et les journalistes : http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/Autre-contenu/Breves/Andre-Tiran-persiste-et-signe
Tiran a fait appel à la police et a consulté un médecin pour des coups de [s]pioches[/s] coudes. Rappelons qu'il était entouré de son garde du corps et de cinq vigiles...
Le gouvernement a donc tenté, en vain, de se servir de Tiran pour créer un "buzz" anti-étudiants : on a tenté de faire passer des étudiants qui occupaient un amphi en voyous bloquant toute une université, et agresseurs du pauvre Président sans défense André Tiran, qui venait juste discuter.
Aucun mot dans la presse nationale sur ce scandale ridicule orchestré par le gouvernement, comme le prouve le communiqué de Pécresse...
France 3 Rhône-Alpes résiste donc tant bien que mal, vu qu'ils sont surveillés par Tiran, Pécresse et d'autres... Il ont tout de même réussi à pondre ce reportage sur ce qui s'est passé place Bellecour le 21 octobre dernier, trois semaines après les faits : http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=cafe_HD_1900_lyon_jtregional_111110_456_11112010194108_F3&timecode=392&endtimecode=656
Hallelujah !
(en allemand ; j'ai une cantate dans la tête...)
Des avocats sont en train de vérifier des dizaines de témoignages, dont le mien. Hier, à la permanence de la Ligue des Droits de l'Homme place Bellecour (!), mon compagnon et moi avons croisé, en une demi-heure, une jeune femme, un lycéen et sa mère, et trois jeunes filles, tous venus témoigner. J'espère que ça va faire mal, mais j'ai peur, comme beaucoup, d'aller jusqu'au tribunal... Le 24 novembre, le Comité du 21 octobre organise un meeting à la Bourse du Travail de Lyon, à 19h15, avec lectures de témoignages, en présence du vice-président du TGI de Paris, d'avocats et de magistrats.
Affaire à suivre... -
felissilvestris
Daniel, ce que tu reproches à Edwy Plenel, c'est exactement ce que Pierre Carles te reprochait il y a 10 ans ! (15?)
A l'époque j'étais d'accord avec lui.
Aujourd'hui, je ne sais pas. (Eh, j'ai 15 ans de plus !)
J'ai tendance à penser que tu as bien fait de tenter. Mais alors pourquoi Edwy Plenel ne tenterait pas ?
Amitiés, et bravo pour votre beau boulot... -
asinus erectus
Tout ce que vous dites là est tellement évident. Je n'arrive pas à comprendre qu'il y ait besoin de le dire.
- C'est révoltant ?
- Non Sire, c'est révolutionnant. -
Valéry
Réflexion d'une collègue à la pause café : Pujadas, il ne doit pas aimer Sarkozy, il a été agressif avec lui...
.... que dire après ça... -
Jean-François LAUNAY
Difficile d'échapper à la pantalonnade présidentielle car, outre les 3 chaînes représentées, les chaînes dites d'information continue déversaient aussi le faux-show.
Et bien sûr, le lendemain, le zapping du Grand Journal (mais Denisot qu'a-t-il donc fait de pire que Pujadas ou Chazal, pour mériter un tel acharnement de la part de DS ?) nous redonnait quelques moments. Ceux en particulier - cruels pour Denisot d'ailleurs - où celui qui fait président retourne la situation en interpellant le(la) journaliste. Que les trois journalistes se fassent piéger une dizaine de fois par des mensonges énormes est déjà surprenant. Mais là, le truc de l'arroseur arrosé, de l'interviewer interrogé, il l'emploie à chaque coup : les trois avaient donc tout loisir de lui rappeler que c'était à eux de poser les questions, simplement en ne répondant pas et en reposant la même question. Ils auraient pu, par exemple, juste avant de démarrer, revoir Mme Pulvar qui refuse d'entendre une provocation présidentielle sur la couleur de sa peau et lui repose sa question sans se laisser démonter.
Parmi les mensonges de Sarko, celui sur l'excédent de la caisse des retraites aurait mérité le rappel d'une affirmation semblable dans le face à face du 2e tour de la présidentielle : le candidat sarko affirmait que la réforme Fillon (2003) assurait l'équilibre financier jusqu'en 2020 ! Comme les trois ne peuvent être totalement inculte politiquement et sous informés, leur absence de rectification des mensonges - eux aussi habituels - ne peuvent être mis que sur le compte de la lâcheté. -
Nane
On ne peut qu'acquiescer à vos propos Daniel même si vous avez un peu la dent dure. Après tout, le trio d'intervieweurs a posé quelques questions dérangeantes pour une fois, quoi qu'ils aient oublié la plus dérangeante (Karachi...), et puis peut-on refuser une invitation à l'Elysée ? Les petits fours doivent être extras !
Je pense que fondamentalement, il y a un malentendu sur cet exercice médiatique "présidentiel". Il ne s'agit pas d'informer les gens, ni même de soumettre le président à un questionnement journalistique, mais de faire la com (propagande c'est ringard ?) de l'Elysée. C'est vrai que la tradition voulait que le président s'exprime seul dans une allocution solennelle, mais bon c'est passé de mode, pas assez naturel, alors un jeu de questions/réponses avec des vedettes des médias c'est bien mieux. Mettons nous d'accord, ce n'est pas un travail de journaliste mais plutôt d'animateur télé, d'ailleurs Denisot était tout à fait à sa place, il manquait quand même Drucker...
Vous vous agacez pour rien Daniel, c'est comme si vous regardiez l'émission de Drucker en pensant voir du journalisme... Je comprends, ça vous chagrine que les intervieweurs de ces shows présidentiels soient assimilés à des journalistes, lançons une pétition pour que s'arrête le mélange des genres et que ce travail revienne de droit aux animateurs télé. Bon, c'est vrai peut être sauverait-on l'honneur de quelques journalistes, mais la parole politique ne serait pas plus sérieusement questionnée et on ne sortirait pas de ce bain de peopolitique dans lequel on est...
Malgré tout, on compte sur les journalistes sérieux (mais si, il en reste !) et notamment ceux d'@si pour nous décrypter tout ça. C'est bien parti !
PS : complicité de mensonges : ça va chercher combien ? Une carrière d'animateur télé ? -
Nicolas W
[quote=Daniel]Aller au Grand journal, quand on est Mediapart, c'est contribuer un peu à la mystification qui fait passer Denisot pour un journaliste, et donc à l'impunité du mensonge.
Absolument d'accord!
Et, hélas, plus nous approchons des élections, plus nous en aurons des illustrations.
Merci à toute l'équipe. -
claude
Les médias sont au service du pouvoir en place, comme ils l'ont été durant l'occupation. Rien de neuf sauf que leur pouvoir de prescription a été décuplé, le premier grand acte révolutionnaire serait de détruire tous les relais, question de santé mentale des masses. Et je cherche toujours la "Résistance", en dehors de quelques ilots comme Asi, son encéphalogramme est plat. Et on hésite à parler de totalitarisme, mais pourquoi donc ? -
Dany33
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce constat. Malgré tout je comprends Edwy Plenel quI essaie de faire entendre sa voix. Mais face à ces professionnels de la langue de bois, c'est vrai que c'est risqué. Non il faudrait quelqu'un comme vous Daniel pour leur fermer leur clapet. -
Ptilou
"d'approximations de Sarkozy, non relevées par ses hôtes" : si trois journalistes ne sont pas capables de cet exercice intellectuel, alors que ce sont eux qui distillent la bonne parole à travers le poste TV, j'imagine que pour le peuple non averti, cela est hors de portée. D'où le fait que les journalistes continuent ce show médiatique.
De toute façon, le Canard avait cité depuis longtemps les phrases venant de l'Elysée sur cette profession "Les média, on les tient" et "ce sont des paillassons". Dont acte. -
Cerise
Je pose la même question que JIEM 92 et je réponds que la participation de Plenel au grand journal ne me pose pas problème : je ne pense pas que la bêtise, l'hypocrisie, l'incompétence soient contagieuses et j'ai bien envie qu'il se saisisse de tous les moyens pour faire connaître Médiapart .
Faut-il vraiment subir le ronron quotidien de toutes les émissions télé radio , les Duhamel, les Guetta, sans essayer par un moyen ou l'autre de mettre le pied dans la porte ? Ou alors faut-il juste se boucher les yeux et les oreilles et laisser faire ?
Aujourd'hui encore dans la matinale de france inter , après Strauss Kahn, après Bayrou, après Hollande , Lagarde !
Il faut les entendre minauder les pseudo journalistes du matin ! ça rigole bien entre soi et ça ne mesure pas la frustration de l'autre côté du poste !
Aux questions d'économie posées à DSK et à Lagarde j'aimerais avoir les réponses de Mélenchon ! Je peux toujours courir !
Une autre question me vient justement ne pensant au plateau de France 2 après l'opération de com du président : Jusqu'à quand Arlette Chabot pourra-t-elle évincer Jean Luc Mélenchon de son émission de service public ? Sait-elle, Arlette Chabot, que Mélenchon ne représente pas uniquement Mélenchon mais une grande partie de l'électorat de gauche qu'elle se permet de mépriser allègrement !