L'hagard demeure 2 février 2022 à 17:41

Michel devrait changer de prénom et s'appeler Clou.

Clou Houellebecq.

Ça nous fera des vacances.

puisqu'on vous dit qu'on est en démocratie 2 février 2022 à 17:22

Quand je lis Houellebecq ça me donne envie de me pendre alors que mon grand père, lui, il jubile. 

Dans la série grosse généralité Houellebecq c'est l'écrivain du "boomer" par excellence. Ça plait beaucoup à cette génération car sa lecture confirme que les meilleures décennies de l'humanité sont belles et bien derrières. Du coup ils peuvent partir en paix avec cette satisfaction peu avouable d'avoir pressé le citron à fond, et après nous le déluge.

En attendant Michou pourrait raccourcir son nom de plume car deux L sont inutiles tellement ça ne vole pas haut (par contre du Q ça y en a à longueur de pages).

PS: je sais bien que les boomers ne sont pas tous comme ça. La preuve, y en a entre autres des franchement sympa ici ;)

Lilas 1 février 2022 à 11:49

J’ai écouté ce podcast et ce qui est frappant c’est l’évolution du masque et la plume. Plus l’émission se féminise plus elle est pro Houellebecq. Je suis surprise de voir des femmes défendre le travail de Houellebecq. Je n’en suis pas fâchée. Juste surprise. Un peu comme ces femmes pro Trump aux US…

C’est peut être une autre preuve que nous ne sommes pas juste des victimes et que la situation est bien plus compliquée que le féminisme antagoniste veut nous faire croire.

Allez vous recevoir Emmanuel Todd au sujet de son livre Où en sont elle? Il vient régulièrement chez vous et ce serait intéressant.

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 27 janvier 2022 à 16:44

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Prométhée 27 janvier 2022 à 08:33

Excellent texte et très belle conclusion !

En deux mots : ça sent la fin de race civilisationnelle. Du genre de celles qui enfantent les monstres de l'Histoire comme disait l'Italien...

hx34 27 janvier 2022 à 06:43

si on parlait de Nantes Révoltée ? C'est un média, on serait plus dans le sujet d'asi....

Yanne 26 janvier 2022 à 22:26

He bien, moi, je préfère lire Jo Nesbo le Norvégien. Un univers noir et limite sordide dans les fjords. Un naufrage existentiel du héros Harry Hole. 

Et l'invasion russe de la Scandinavie dans "Occupied". Des résistants et des collabos.

En voilà de la littérature et des idées neuves ...

Berloup 26 janvier 2022 à 17:18

Je trouve ceci, dans un long édito de Mona Chollet Faiblesse de l'imaginaire de gauche, en 2007 pour Périphéries :
[c'est moi qui souligne]

... "il est frappant de constater le boulevard idéologique qu’a ouvert au sarkozysme le succès d’un Michel Houellebecq. Il a semé l’idée que des personnages veules et méprisants, prônant l’autodéfense, crachant leur haine des féministes ou des Arabes, portaient le seul regard lucide et objectif sur l’état de la société et les options politiques à notre disposition. S’il a été promu et encensé par le milieu littéraire, c’est en vertu de cette échelle de valeurs, décrite par Nancy Huston dans Professeurs de désespoir, qui fait de la noirceur un critère de qualité et de supériorité :
« Hugo, Dumas, Balzac, Sand : ces auteurs vous apprenaient quelque chose sur la vie humaine, ils ouvraient des portes, fouillaient les tréfonds de l’âme, cherchaient la nuance (...). Dans un deuxième temps, pour des raisons historiques faciles à saisir, il a été admis que le message d’un roman pût être noir, simplifié, absolutiste, désespérant même, du moment que l’ensemble était “racheté” - c’est-à-dire humanisé, moralisé - par un très haut style (Beckett, Cioran, Bernhard). Mais, peu à peu, on s’est mis à confondre noirceur et excellence, à prendre la noirceur comme telle pour une preuve d’excellence. (...) Voilà le progrès : on est passé des pierres précieuses... aux diamants noirs... au tas de charbon. »

Sur le plan politique, cette valorisation exclusive de la noirceur se traduit par une méfiance instinctive envers tout projet qui ne diabolise pas des catégories sociales entières, immédiatement renvoyé à un conte pour enfants. Elle sabote ainsi à la racine le projet même de la gauche, qui implique forcément de parier, à un moment ou à un autre, sur une altérité vécue positivement - et non comme une menace."...

2007, avant Sérotonine ou Anéantir, tout n'était-il pas déjà dit ?

Olivier 26 janvier 2022 à 13:40

" l'attrait irrésistible de cette écriture vénéneuse, qui tambourine la fin de leur règne."

C'est beau, ça.

Frédéri POCHARD 26 janvier 2022 à 12:29

Quel délicieux frisson que de côtoyer l'abominable quand on sait (ou au moins qu'on croit savoir...) qu'on ne sera jamais sa victime ou celle de la meute de monstres qui le suit.

DéLecteurdeVraiThé 26 janvier 2022 à 11:54

Anéantir, de Michel Houellebecq, Éditions Flammarion, 736 pages, 26 €. 

soit l'équivalent de 4900 mètres de papier toilette si on prend soin de couper chaque page en deux dans le sens de la longueur

soit l'équivalent de plus de 160 rouleaux de papier toilette qui représentent un coût d'environ 80€

On aura beau faire la fine bouche, l'ouvrage du nouveau Céline de Sal..d et Cie est avantageux économiquement et écologiquement parlant puisqu'il vient sans emballage

Limonchell:o) 26 janvier 2022 à 11:42

OK,boomeurs, et combien d'autres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Garcin

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Viviant

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Assouline

Ata Raxie 26 janvier 2022 à 11:24

Il y a quelque temps, j'avais lu sur les murs de toilettes publiques ce joli quatrain,  qui s'adapte, parfaitement,  à Notre Grand Ecrivain :

" Petit écrivassier

" Toi qui croit écrire

" Contente-toi de chier

" Et, cesse donc d'écrire !

Ke-sais-je 26 janvier 2022 à 11:13

Magnifique chronique qui " anéantit " ce parti-cul élémentaire , bouffi par les médias ...

superman 26 janvier 2022 à 11:07

Moi je ne peux plus écouter le masque et la plume depuis les Césars de la honte. Jean-Claude Brisseau, à été exclu des hommages qu'on rend habituellement aux personnes du cinéma décédées dans l'année.

Ils ne comprenaient pas, ce n’est pas comme si  Brisseau avait été condamné pour agression sexuelle.

Pire encore, ils parlent d'un de ses films, noces blanches, avec Vanessa Paradis 16 ans... Sublime, son meilleur rôle et là encore incompréhension de tous qu'elle ai pris ses distances avec ce film depuis longtemps et pire encore le film a été réédité et il y'a des interviews de tous sauf Vanessa Paradis. Et là encore une incompréhension.

Et là,je me dis que c'était impossible qu'ils ne comprennent rien. On parle d'un film où un prof de 50 ans se tape son élève de 17 ans... 

A cette époque il y'avait quelques films comme ça, c'était, paraît-il, l'amour libre. Comme joyeuse Pâques ou un moment d'égarement. ( Y'a eu un remake, mais cette fois l'actrice est majeure).

Ducoup pour Houellebecq, ça ne me choque pas, après tout, comme Matzneff, c'est bien écrit et c'est là l'essentiel

biscotte77 26 janvier 2022 à 11:07

L'assourdissante absence de colère viscérale rappelle qu'il est aussi (surtout ?) blanc et masculin.

J'aime beaucoup cette idée ...

poisson 26 janvier 2022 à 10:55

Est-qu’il ne tend pas simplement un miroir à notre époque? Ah non! Meme si une expo photo montre qu’il vadrouille au bord d’autoroutes, c’est un miroir tendu à la télé, aux internets ( on a vu un reflet de Wikipedia rappelez-vous). 

Mériter le prix Nobel de littérature euh, on n’a pas rien lu avant quand même...

Vous avez lu Moravagine ou quoi par exemple? Plus vivant comme auteur ok, mais sur la planète entière.

On peut lui donner à l’envers : le prix Lebon, voilà une reconnaissance de son bon fond autrement plus gratifiante! Avec un prix, l’académie ou quoi, repus de gloire il pourra mettre un C, un L et une apostrophe devant son nom.

isaton 26 janvier 2022 à 10:40

Zut alors, j’avais bien vu l’art en une du site, mais je le passais, me disant, d’abord je lis le bouquin, puis l’article. Eh bien non ! Une foutue chronique du matin fout en l’air mon plan. Zut, alors…

GPMarcel 26 janvier 2022 à 10:39

Ayant véhiculé la commodité de la conversation pour débattre avec moi-même, dans ce possible miroir qui de narcisse me parle, je me suis dit, pour rester dans cette douce confidence qui me va fort bien au teint:

" Où est le bec du trou du cul? "

Ma réponse fut tranchée.

Je ne sais le reconnaître de plus il est on ne peut plus orchidoclaste et il me casse les lucioles...

Le gel s'accroche aux herbes et le rayon est encore timide, mais il s'est lavé les cheveux, lui.

Quand on continuera de dire que remplir une poubelle fait un livre, nos continuerons à vivre une époque formidable.

permanent waves 26 janvier 2022 à 10:23

et pendant ce temps là ...

le journaliste Aymeric Caron, ancien chroniqueur d'On n'est pas couché sur France 2 et fondateur du parti Révolution écologique pour le vivant (REV), a annoncé qu'il soutiendrait Jean-Luc Mélenchon, le candidat de la France Insoumise (LFI), dans la course à l'Elysée.