Le "Guardian", monarcho-sceptique, mais pas régicide

Daniel Schneidermann - - Investigations - Le matinaute - 44 commentaires

Il aura fallu cinq jours. C'est après tout un délai de décence...décent. Il aura fallu cinq jours après la mort d'Elizabeth II, mais six jours avant ses funérailles, pour que le Guardian ose ouvrir le débat sur l'avenir de la monarchie britannique. 

L'éditorial du journal, naguère étiqueté comme "républicain" (il avait proposé en 2013 une version de son site expurgée de tout matraquage médiatique relatif à la naissance d'un "royal baby") n'appelle certes pas à la déposition de Charles III et à l'avènement immédiat de la République. L'éditorial, que l'on imagine avoir été pesé et soupesé par tous les filtres possibles et imaginables au sein du journal, se borne à contester des privilèges anachroniques, comme le droit de veto di...

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