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Bernard
Les "nouveaux chiens de garde" (film doc intéressant à débattre, pourquoi pas à l'occasion d'une émission @SI ?) sont à surveiller. Le Medef leur a certainement remis le scénario des présidentielles. Le décor est posé. Les rôles distribués.
J'imagine un scénario style : Medef a biffé Sarko, trop répulsif. Alors quel libéral leur conviendrait. Bayrou, non soyons sérieux. Hollande... je le sens bien... son côté social libéral n'est pas mal... même s'il ne sera pas aussi bon qu'aurait pu l'être leur ex-champion DSK. Mais avec une coalition de rêve (pour le Medef), PS et MODEM, leur fête pourrait continuer.
Le film est-il bouclé ou un coup de théâtre est-il possible comme en 2005 ? -
Ptilou
Tout reste à savoir si l'actuel président compte finir son quinquennat avec dignité, ou à la VGE ! -
Al Ceste
Foutriquet 1er a parlé de "sommet"
Normal, vu sa taille : c'est bien à lui qu'une taupinière paraîtrait montagne. -
Al Ceste
Petit troll :
http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20120118.OBS9064/oui-the-artist-est-bien-un-film-muet.html
Ça rassure de voir que la connerie n'est pas une spécialité française. -
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Yanne
Pour ce qui est de l'agenda que se laissent imposer les médias, je me demande ce qu'ils auraient à dire, les pauvres, s'ils n'avaient pas l'agenda de Sarko. Cela fait des années qu'ils se sont laissés décérébrer par l'idéologie dominante, où tout se règle à partir de l'économie, et tout le monde déteste l'économie. Et ils ont évidemment, aussi, décérébré leurs consommateurs. Donc si on ne leur apporte pas de l'actualité sur un plateau, ils ne savent pas quoi dire. Sarko l'a très bien compris et exploite cette énorme faille.
Mais au sujet de Sarko, il faut quand même se méfier. C'est vrai que ça paraît assez dérisoire ces manoeuvres de dernière minute, et même contre-productif. Mais Sarko est un bon tacticien, même si c'est un très mauvais stratège.
Alors très probablement, les syndicats vont se cabrer et refuser purement et simplement de signer, et si ça se trouve, ne pas vouloir prolonger les discussions plus avant. De toutes façons, c'est inadmissible objectivement, et leurs électorats ne leur pardonneraient pas d'avoir cédé à Sarko pour des choses aussi inacceptables, alors qu'il allait se faire foutre la pâtée aux élections trois mois plus tard.
L'idée est sans doute de s'en servir comme argumentation de complément, de point de pilonnage d'attaque, dès que la droite aura perdu le pouvoir, puisque ça semble inéluctable et que leur diagnostic est que comme dans les autres pays d'Europe, c'est à cause de la crise.
Voilà comment devrait se présenter un débapolitique après les élections, gagnées par l'opposition. Par exemple, au hasard, Copé contre Aubry, sur le plateau de Mots Croisés, Copé, au détour d'une phrase qui n'a rien à voir avec le schmilblic, mais où par exemple le mot compétitivité a été prononcé : "En 2012, lorsque la crise est devenue aigüe, et que Nicolas Sarkozy essayait par tous les moyens et de toute son énergie de renflouer la France aux abois, on vous a demandé de voter la Règle d'Or, et aux syndicats, vos alliés, de la rabattre, et d'accepter d'adapter le travail aux nécessités des entreprises. On avait aussi essayé de promulguer la TVA sociale, mais le Sénat, aux mains des socialistes, a refusé d'entériner cette loi nécessaire. Vous avez fait barrage à toutes ces idées qui allaient de soi, alors que la France était dans une situation si précaire.
La Crise, c'est à cause de vous ! Déjà que vous aviez fait les 35 heures qui ont coulé la France !"
Cétypa une bonne argumentation, et kiadlagueule ?
Je sens qu'on va en entendre parler tout le quinquennat. J'en suis fatiguée d'avance.
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MORASSE
Le Titan de l'Elysée se meurt et se cache derrière le Buisson... En ce matin frisquet, il croit encore à la résurrection des chairs de la "Révolution Nationale" à l'eau de Vichy? Et voilà que le "Bidule" nous apparaît aussi affolé que la boussole de Christophe Colomb arrivant au pôle Sud. L'Homme fort est devenu tout jaune, les yeux d'épagneul encore plus battus, essayant de s'accrocher au bras de la robuste germaine Angela ou de quelque Hidalgo faisant le ministre tandis que les gouvernements de techniciens papotent en arrière plan. "E la nave va !" Si j'ai bien compris, la prise du Palais d'Hiver, c'est pour demain... Racontez-moi... En attendant il a reçu la "Toison d'or"... mais kèkcékça ? -
Al Ceste
//Voire d’accepter une baisse, a priori temporaire, des salaires. Et ce en échange de promesses d’investissement ou de maintien de l’emploi de la part de l’employeur//
Règle d'or pour tout bon syndicaliste qui ne soit donc ni Thibault ni Chérèque : se souvenir du "les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent" de ce bon Charlie P. -
charlie.lapared
J'imagine les conférences de prévisions qui ont eu lieu en début d'année. (J'ai personnellement, fait quelques comptes-rendus de ce genre de conf, il y a très longtemps...).
Le responsable du service politique intérieure parle en premier (de mon temps, c'était Politique Intérieure d'abord) et annonce le calendrier officiel du mois. Il y a 15 jours, le 18 était un jour important puisque Sarko venait d'annoncer qu'il y aurait un sommet social.
La direction de la chefferie en prend note... entoure la date du 18 sur son vieux calepin (ils ont du mal avec la technologie) et ajoute : sommet social ! Ce sera l'info du 18 janvier donc. La rédachefferie fait de même... les éditions des journaux (télé, radio, écrits) auront un fort contenu social puisque c'est Sarko qui l'a annoncé en même temps que sa TVA antisociale. Ils vont donc commander quelques reportages centrés justement sur : le chômage, les chiffres (vrais ou faux) de cette TVA antisociale, aux services concernés : économie ET politique intérieure. Les reportages ont dû être tournés la semaine dernière, montés lundi ou mardi. Là, ils sont "au marbre" (donc prêts à diffuser).
Hier, en pré-réunion, ils ont dû ressortir leurs calepins, vu la date entourée avec sommet social écrit en gros à côté... les chefferies de l'économie et de la politique intérieure ont dû arriver en conférence avec les petits ou grands reportages faits par leurs petits soldats de l'infirmation.
Ce matin, on en a peut-être éliminé un, plus ou moins "dépassé"... mais bon, tout de même, on va ouvrir sur le sommet social... C'est l'actu du jour, c'est Sarko qui l'a dit il y a 15 jours...
Voilà comment j'imagine l'événement. Ils ont déjà fait pareils pour les sommets européens-aux-flops-continuels, pour les sommets du G20-aux-flops-répétitifs... pourquoi changeraient-ils ? La montagne va accoucher d'une souris... ils en ont l'habitude. Il faudrait un tsunami pour bousculer ce sujet social en dernière position de journal. Pourtant, le tsunami de la pauvreté est bel et bien là... mais ils ne le voient pas, dans leurs bureaux rédactionnels.