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este
Je n’ai pas compris la fin de l’article. Un bon samaritain pour m’éclairer ?
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Tichonchon
Manque de cercueils : au moins une profession ne chôme pas !! comme au Far West par temps de bagarres !! https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/coronavirus-a-des-ruptures-de-stock-au-niveau-des-cercueils-une-employee-de-pompes-funebres-1585381504
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Martin S.
Les gagnants de la crise sont les nouveaux profiteurs de guerre...
N'est-ce pas Monsieur Macron ?
En cas de crise grave il faut fermer la bourse, ça ne se discute pas.
Il faut aussi fonctionner sans argent, ou avec une monnaie temporaire, qui donne accès à tous aux produits de première nécessité. Il faut mettre en suspend l'économie normale, cad qu'il faut que personne ne gagne d'argent ni ne perde d'argent, mais que tout le monde est accès aux produits de base équitablement.
Si l'économie mondiale ne se remet pas d'un tel arrêt c'est qu'elle n'est pas viable en l'état, car cela veut dire qu'elle sera aussi incapable de surmonter les crises climatiques.
Nous sommes dans un crash test de la mondialisation.
Mais, ce que je crains surtout ce sont les profiteurs de guerre, car dans ce néolibéralisme ambiant ou l'argent a toujours raison, ils vont encore nous faire croire que l'hypocrisie et l'égoïsme sont des stratégies gagnantes alors que si on avait tous fait comme eu il y aurait des millions de morts dans le monde au lieu de qq milliers.
Il faudrait que tous les bénéfices de 2020 soient imposés à 100% pour être redistribués.
N'est-ce pas Monsieur Macron !
A la guerre comme à la guerre...
Et puis tant qu'on y est faisons sans attendre un nouveau Conseil Mondial de la Résistance.
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cuckooland
Qui sait, peut-être que Daniel va bientôt nous proposer une émission sur la création monétaire. Le lancement pourrait donner ceci :
Comment un peuple devrait-il mettre en circulation les unités monétaires qui lui permettent de faire ses échanges ?
Serait-il juste que toute unité monétaire nouvellement créée soit divisée en parts égales destinées à chacun des membres de ce peuple ?
Serait-il juste que des unités monétaires soient créées régulièrement afin que des générations ne soient pas lésées par rapport à d'autres ?
Cela ne reviendrait-il pas à mettre en place le Revenu de Base, ce projet écologiste soi-disant infinançable ?
Toutes ces questions nous allons les aborder avec l'économiste Bernard Friot. Nous avons sollicité l'économiste Yolland Bresson, mais il n'a pas répondu à notre invitation. -
Tony A
Cette fois, on ne pourra pas reprocher au gouvernement de ne pas anticiper et de ne rien faire.
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Oblivion
Je mets ça ici, insupportable :
https://twitter.com/DossehLaFamine/status/1245495289974308865 -
Tichonchon
On ne se fera jamais à l'idée qu'un Smith et Wesson , ça battra toujours 4 as au poker ??
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Tichonchon
PENDANT LE "CORONA", NOS AFFAIRES NE S'ARRETENT PAS... PROFITEZ EN !!!
https://reporterre.net/Au-nom-du-coronavirus-l-Etat-liberalise-l-installation-des-antennes-relais?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_quotidienne
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Bonne âme du Se-Tchouan
N’écoutez pas les sirènes.
Cette situation me fait penser à la pièce de Brecht, Sainte Jeanne des Abattoirs. Dans cette histoire, la ville de Chicago, en particulier ses abattoirs, est secouée par une terrible crise économique. La crise, d’abord née d’une conjoncture défavorable, est amplifiée et instrumentalisée par Pierpont Mauler, incarnation de la finance sans nom et sans visage. Les petits producteurs, les moyennes entreprises, fermes, conserveries, magasins, n’ont pas les moyens de survivre à la récession économique, n’ont aucun levier politique et ne peuvent s’adapter aux convulsions de la bourse. Pierpont Mauler, lui, enchaine les manipulations de prix, les délits d’initiés, joue sur ses contacts politiques, survit sans problème à la crise et fini par racheter tout le secteur alimentaire de Chicago. Il écrase les travailleurs à travers une police aux ordres et sort encore plus puissant d’une catastrophe économique à laquelle il a largement contribué. Témoin de la crise de 29 Brecht en a tiré un enseignement simple et glaçant : pour les travailleurs la récession est une catastrophe, pour les grands capitalistes elle est une opportunité.
Nous assistons à la même chose aux Etats-Unis actuellement. Les trillions d’aide promit par l’administration américaine sont destinés sans ambiguïté aux grandes entreprise, banques et complexe militaro-industriel qui malgré tout recourent déjà à des licenciements massifs. Les Etats-Unis ont déjà reçu 3 millions de nouvelles demandes d’indemnité chômage en quelques jours. Les travailleurs touchent des miettes, 1200$ pendant quelques mois et un report du paiement de leur dette. Pendant ce temps les grands capitalistes américains, qui ont tiré leurs marrons du feu boursiers bien à l’avance et reçoivent maintenant la plus grande subvention de l’histoire de l’humanité, n’auront aucun mal à rafler toutes les maisons hypothéquées, les entreprises en faillite, et consolider leur monstrueux pouvoir monopoliste.
Vous croyez vraiment que notre Macron national fera mieux et va ressusciter l’état providence ? Les questions économiques sont un rapport de force, nous les travailleurs, nous sommes plus faibles que jamais. Impossible de manifester, impossible de faire grève, union sacrée démobilisatrice et bien sur toute la violence de la catastrophe sanitaire et économique, comment les gens trouveront la force de se battre ? Déjà l’ignoble Pénicaud à liquidé le code du travail sans date d’expiration, déjà on appel les français à aller travailler pour une misère dans les champs (l’armée de l’ombre, la bonne blague), est-il question d’abandonner la réforme des retraites, celle du code du travail, celle du bac ? Absolument pas. Bien au contraire on peut parier sans se tromper que le gouvernement prétextera, comme il a déjà commencé à le faire, de la crise économique pour nous imposer des conditions de travaille encore plus abjecte et pour nous ponctionner encore jusqu’à la lie.
La crise du coronavirus ne sera pas l’occasion d’une remise en cause de patati et patata. A l'occasion de cette épidémie, nos dirigeants ont fait la preuve une fois de plus, de leur mépris absolu de la vie humaine et de leur siniste opportunisme. Ce sera un immense transfert de richesse, un de plus, de la base vers l’opulente et indécente pointe de la pyramide.
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permanent waves
vous êtes certain que cette hisoire de masques suédois n'est pas un poisson d'avril ?
Parce que que, quand même, c'est un peu gros ! ça mettrait grandement à mal la légendaire solidarité Européenne !
;-)
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Prométhée
(il est vrai que la France fait de même, avec des masques suédois à destination de l'Italie et de l'Espagne, mais dans ce cas, cela s'appelle une réquisition)
Excellent ! Ah elle est belle l'Europe qui protège !!! Elles sont où les truffes qui chantent en permanence des louanges à cette Europe-là ?!? Ici même d'ailleurs, sur ce site...
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isaton
Tiens, Patrick Artus encore et toujours...
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pfanne
M'enfin DS, z'avez fumé la moquette !
Même 1 million de morts ne suffiraient pas à ébranler LE pouvoir financier évidemment.Ce pouvoir est dans les griffes d'une poignée de psychopathes qui iront à l'apocalypse quoi qu'il advienne.
Bon, je suis terriblement triste ce matin.
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Tony A
"Prenons Natixis au mot"
Ne rêvez pas, le rapport en question n’est qu’une note Flash économie de la division recherche de Natixis dirigée par P. Artus. Il s’agit d’analyses rapides à base de graphiques. Cela n’engage en rien la banque.
Je rappelle qu’après la crise de la bulle Internet (2001-2002) et sa flopée de scandales financiers (Worldcom, Enron…) on annonçait déjà la fin du capitalisme néolibéral.
Voici, à titre d’exemples, trois d’ouvrages parus peu après :
L’Anarchie libérale (2003) d’Aldo Cardoso, Président du groupe mondial Andersen, groupe d’audit qui a sombré en raison de ses complicités dans le scandale Enron.
Ils vont tuer le capitalisme (2003) de Claude Bébéar (membre du Cac 40) et Philippe Manière, journaliste ultra-libéral qui sévit toujours sur les chaînes d'info.
Le capitalisme est en train de s’autodétruire (2005) de P. Artus (déjà lui) et M.P. Virard, journaliste aux Échos.
Le "plus jamais ça" est un grand classique des thuriféraires du capitalisme.
Oui, ne rêvez pas. Si l’ère de la mondialisation heureuse est bien terminée, celle du néolibéralisme chaotique et violent n'en est qu'à ses débuts.
Et il n'y aura "pas de sauveur suprême. Ni dieu, ni César, ni tribun". J'ajouterais, ni d'Europe, ni de FMI, ni de BCE...
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Hallucined Imposteur
On revient au basique : Proudhon et Marx.
Et l'argent magique = la plus-value.
A lire ou relire les livres de Georges Politzer.
Au fil du temps et de l'histoire, malgré l'échec du "communisme", sa pensée est restée claire et nette.
Et plus aisé de comprendre (cf. les cours de l'Université ouvrière de Paris) Le matérialisme dialectique et les conséquences.
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philv76
En ouvrant ce matin @si, je pensais trouver Daniel ...je tombe sur un croisement de Piketty/Porcher...QUEL BONHEUR!
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Tweety & Sylvester
La même piste a été creusée il y a peu par Jerôme Latta sur lemonde.fr.
C'est vrai, il parle de foot mais c'est un bon vecteur à ce sujet
https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/03/30/un-plan-d-urgence-ne-suffira-pas-il-faut-un-new-deal-pour-le-football_6034894_3242.html
Et puis restons dans le sujet avec ce but magnifique
https://www.youtube.com/watch?v=paBLqHgLJoY&feature=youtu.be
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Christophe TOTEL
Alléluia Daniel ! ça y est vous avez compris ce qu'est le pouvoir de création monétaire, l'argent...Bravo!
Et oui, TOUT l'argent est magique car crée à partir de rien, ce sont juste des chiffres qui sont inscrits sur des comptes (pour info les pièces et billets ne représentent que 5 à 10% de l'argent en circulation).
Dans la phrase (complètement fausse donc) "l'argent magique n'existe pas " en fait Macron joue sur le fait que la grande majorité des gens doivent travailler pour obtenir de l'argent et que donc les gens font la simplification travail=argent.
Or la bonne équation c'est travail=richesses réelles=biens et services que nous produisons et qui, eux, ne sont pas magiques car ils demandent du temps , de l'énergie (humaine et/ou mécanique), de l'expérience, des savoirs-faire...
L'argent c'est juste l'intermédiaire qui nous permet d'échanger les richesses réelles que nous produisons. C'est une sorte d'unité qui permet de mesurer la valeur de ces richesses réelles produites : à noter que si cette valeur était basée sur l'utilité sociale y aurait un paquet de boulots qui rapporteraient plus grand chose (trader, financier...) et d'autres qui seraient très revalorisés (agriculteurs, infirmières, enseignant-e-s, auxiliaires de vie sociale ou de vie scolaire, femme de ménage...).
Le souci c'est qui contrôle le pouvoir de création monétaire? qui contrôle la baguette magique?
En démocratie ça doit être le peuple (éventuellement via ses représentants s'il peut les contrôler...ce qui n'est pas le cas actuellement) pas les banques privées (qui créent l'argent via le crédit) et même pas la BCE qui ne doit être qu'un instrument technique, économique.
Bref l'argent qui est un bien commun (mis en place et garanti par les Etats) peut être un formidable instrument de domination (ce qu'il est actuellement car contrôlé par des intérêts privés) ou alors un formidable instrument d'émancipation et de réalisation des possibles, de ce qui est décidé démocratiquement.
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Thomas
Merci pour la chronique !
"Fermer les bourses ? Elles ne fermeront pas."
Peut-être, mais certains y pensent et le recommandent, et pas dans la presse gauchiste! Au passage, cette simple possibilité peut tous nous faire réfléchir sur leur supposée nécessité de 'poumon de l'économie' (que beaucoup ont intériorisée, quand bien même elles nous semblent aussi excessives, parasites, dangereuses).