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GPMarcel
https://www.youtube.com/watch?v=9NxcsBJ9-AU
Les Charlots: " Merci patron".
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Adrien Mayer
La suite dans le matinaute du jour à écouter : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins/affaire-hanouna-comment-le-groupe-bollore-influence-le-climat-ideologique-francais-5740685
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smurf
Il est fort... Boyard.
Désolé, je n'ai pas pu résister.
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JeNeSauraisVoir
Il me semble que passé le moment bien compréhensible d’indignation nous pourrions nous pencher davantage sur notre compréhension de la façon dont Hanouna, ses semblables et leur « followers » fonctionnent afin d’aiguiser nos arguments et affiner notre conduite à leur égard.
On peut notamment observer que quoi qu’il se passe, quel que soit le sujet, leur argumentaire est toujours de tout ramener à la relation interpersonnelle qui représenterait la vérité et la valeur indépassable alors que tout le reste serait faux et dérisoire. Cette conception n'est en rien étrangère à l’injonction extrême-droitière d’aimer sa famille plus que son voisin, de complaire à son patron plutôt que de fréquenter son collègue syndicaliste, de respecter les lois de l’argent plus que celles de la république. Le dispositif Hanouna n’est donc pas simplement perméable aux thèses de l’extrême droite il en est la réalisation concrète ; il institue un prototype de cette société de la préférence qui promet la protection au proche, à l’autochtone contre le lointain, l'étranger, l’envahisseur.
Confortablement installés dans cet écosystème, les chroniqueurs ne peuvent concevoir qu’il puisse exister entre les membres d’une même société (ne parlons pas des citoyens d’une même république) d’autres liens que ceux de la famille, de la pactisation (de nature criminelle) et de l’allégeance mafieuse. Voici donc ce qu’il nous faut débusquer en permanence : ces règles plus ou moins tacites qui revêtent l’apparence du bon sens et qui dessinent un monde à part, inaccessible à l’honnête citoyen qui s’applique uniquement à respecter les lois communes. Il nous faut toutefois proposer un contenu ou tout au moins un discours au dit citoyen honnête. Et il ne suffira pas de relever que l’allégeance de type mafieuse ne fait pas de citoyens égaux car le désespoir est hélas si grand que l’on est prêt à toutes les compromissions pour s’assurer des fins de mois décentes.
Lors de l’émission avec clash ainsi qu’au débrief, sont revenues des paroles que nous relevons, pour lesquelles nous nous indignons sans, me semble-t-il, opposer un argument dont pourrait se saisir monsieur tout le monde. En effet, il a été question à plusieurs reprises de la main qui nourrit et dans laquelle c’est sacrilège de cracher ; de la loyauté envers celui qui donne le boulot (et le cachet). L’argument atteint son paroxysme avec l’évocation du nombre d’emplois que Bolloré aurait créés. Que pouvons-nous répondre à cela en dehors de la déploration habituelle de l’esprit de soumission des ‘petites gens’ qui débitent ces paroles ? Est-il possible pour un salarié d’élever quelque résistance contre cette image répandue d’un patron à qui l’on doit son travail et qui décide plus concrètement de la continuité ou de l’arrêt de son accès aux subsistances ?
J’imagine que Hanouna et ses chroniqueurs ne peuvent sérieusement entrevoir qu’ils pourraient être payés à ne rien faire ? Entendons-nous bien : certes, il n’est pas besoin de qualification pointue pour tenir le crachoir de chroniqueur mais leur présence dans ce genre d’émissions est-elle totalement inutile ? Si c’était le cas, l’investisseur dont on peut dire beaucoup de choses mais jamais qu’il ne sait pas compter, dépenserait-il les émoluments de leurs cachets pour rien ? Comme il faut peu de compétence pour occuper son emploi, l’on comprend bien que le chroniqueur se sente redevable d’avoir été choisi lui et pas un autre (…). Pour autant, est-ce l’investisseur qui fait l’aumône d‘un cachet aux salariés ou est-ce ceux qui font tourner la machine qui permettent à celui qui apporte les fonds de faire croître son bien en s’accaparant le fruit du labeur d’autrui ?
Dans une société où le lien entre la qualification ou tout simplement le niveau d’étude et le gagne-pain est de plus en plus distendu et où le taux de chômage reste élevé, le nombre de personnes pouvant prétendre à un emploi disponible est souvent très important. Même avec le ‘simulacre’ de processus de sélection et dans les secteurs où fonctionne surtout la cooptation - le carnet d’adresse - celui qui qui est retenu pour un emploi peut-il réellement prétendre l’avoir obtenu uniquement sur la base de ses compétences ? Faut-il ajouter que les critères de sélection des entreprises sont loin de lever l’ambiguïté à ce sujet ; des recruteurs qui déclarent sans ambages qu’ils recherchent un savoir-être et pas du savoir-faire en priorité ? Que signifie donc cette affaire si ce n’est que l’on préfère embaucher un valet flagorneur plutôt que de se coltiner un salarié potentiellement rétif à l’obséquiosité-maison (pardon à la culture de l’entreprise) ?
Est-il étonnant dans ces conditions que l’utilité individuelle puis collective, l’espoir de compter pour quelque chose disparaisse au profit du sentiment d’être à l’endroit où l’on est par la faveur d’une personne envers laquelle l’allégeance est la moindre des reconnaissances ? En définitives pour reconquérir toutes ces âmes acquises au dogme du management capitaliste pouvons-nous faire l’économie d’un rappel au fondement de notre société : l’unique origine de la valeur c’est le travail ; l’investisseur s’enrichi grâce aux cumul de nos travaux individuels sur la base de notre acceptation du principe que c’est celui qui avance les fonds qui décide de ce qu’il faut faire du résultats ? Le plus pertinent ne serait-il pas d’ailleurs de remettre ce principe sur le métier et d’en sortir autre chose ?
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Docteur Panel
Comme le montre l'humoriste Chameroy, l'arcom est là pour emmener l'affaire dans les marécages et épargnera Bolloré. Le match se joue entre les milliardaires proprietaires de la presse et l'assemblée nationale. Si elle ne pond pas une loi, si elle ne fait rien d'autre que d'infliger une amende dans 3 ans, elle se décrédibilise à jamais.
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Simon
Je suis largement plus à droite que le lectorat d’ASI, et j’ai eu la rage devant cette séquence hallucinante, où Hanouna et sa bande noient le poisson dans un incroyable concours de mauvaise foi. Du coup j’imagine le ressenti de l’asinaute « moyen ».
J’ai eu de la peine pour Boyard et j’espère qu’il va amener Hanouna et Bolloré devant un tribunal.
Seul élément un peu rigolo, la manière vicieuse de Hanouna de mêler Garrido et Corbière à ca.
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julien
Après l'infotainement, voici le fachotainement!
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Raminagrobis
Aller chez Hanouna c est aller dans un asile ou on ne sait plus qui est psychiatre qui est hospitalisé.
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JEAN FERRUC
Merci de vous farcir ces hanouneries pour votre communauté d'asinautes. Que dire d'autre que c'est l'auteur des injures qui passe pour la victime car on aurait touché en lui comme une corde sensible - ici la loyauté, voire une forme malsaine de devotion comme dans un corporatisme poussé à l'extrême. Simplement affligeant. Depuis peu jai cru comprendre que le roi des beaufs Bihard est devenu chroniqueur de tpmp. Du lourd et de la finesse dans le commentaire de société... celui qui gueule le plus fort n'a pas forcément raison. La verité par le coup de testostérone est un leurre. La mediocrité et opportunisme ne sont pas en revanche des gages de loyauté.
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Limonchell:o)
Pouvez vous nous informer,dans une émission, combien sont payé-e-s par émission ces 'personnalité-e-s'.
Précédemment nous avions les" bistrots,les troquets,et les brèves de comptoirs".
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Alice L
J’ai lu l’article ce matin entre deux cours, je me suis dit que je ne devais pas être réveillée, que ce n’est pas possible à ce point, fin de journée l’esprit plus tranquille je relis, c’est glaçant et ignoble, je ne sais pas s’il sera toujours possible d’ « exploser le système » de l’intérieur comme vous le proposiez hier, mais leur « revanche » est effrayante.
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Kenzaburo
Mais qui regarde Hanouna ??????
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Thierry Chantrel
J'étais au meeting de JLM hier à Clermont. Même s'il y a mis les formes, effectivement, il a condamné lourdement la séquence et soutenu son député. à 100%.
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Traroth
Hanouna réussit l'exploit de ramper tout en roulant des mécaniques. C'est stupéfiant !
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Traroth
"De là à estimer, comme Boyard, que Hanouna fait monter le racisme ! C'est sur ce point que Hanouna annonce qu'il va attaquer Boyard (pour diffamation)"
Alors là, j'ai hâte de voir ça ! Il faudra en tenir Hanouna comptable. Que Bolloré, qui a lancé Zemmour, utilise ses médias pour faire monter la haine en France comme on monte une mayonnaise, c'est un fait que peu de gens songent encore à contester. Je suis curieux de voir le procès si Hanouna s'engage sur ce chemin. Et je suis persuadé qu'il ne le fera pas. Une décision de justice qui confirmerait ce que dit Boyard est bien la dernière chose que veut le maimaitre du chienchien...
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Davesnes
Hanouna, parlant de l'entreprise Bolloré : "Il a créé son truc tout seul". Celle-là, c'est la meilleure de l'année. Bolloré est l'héritier des papeteries Bolloré, créées en 1822. Les consommateurs de cancers du poumon et les fumeurs de joints ont fait la prospérité de l'entreprise (le "B" du papier à rouler OCB, si pratique pour se confectionner un trois feuilles, c'est Bolloré).
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loreleo
Je ne regarde pas TPMP, car je ne suis pas équipé d’imperméable contre les déjections et les vomissures.
Non pas que j’aie peur des bouses, on peut même trouver un certain plaisir à en écraser quelques unes avec une bonne paire de bottes quand on est au contact d'une belle nature.
Mais ce cirque des passions tristes où des animaux de foire ripolinés éructent leurs haines au groin les uns des autres est une rutilante porcherie médiatique qui infuse auprès d’une certaine jeunesse shootée aux sensations fortes des clashs et des buzz le poison de la pensée courte et de la réactivité animale.
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limarec
La réponse d'Hanouna me fait penser à celle d'un homme qui vient d'insulter et terroriser sa compagne : "c'est elle qui m'a provoqué".
Et j'irais plus loin : la séquence maintenant "culte" et effrayante d 'Hanouna me parait être similaire à ce que subit une femme victime de violences conjugales : mêmes insultes (t'es une merde, un abruti, un tocard...), même refrain (tu me dois tout, c'est moi qui te nourrit...), même attitude terrorisante (quand va venir la gifle, le coup de poing... ?)
Moi qui n'ai jamais vécu de violence dans mes relations amoureuses, la vue de Hanouna éructant sa haine contre Boyer m'a fait comprendre l'horreur de ce que vivaient les femmes victimes de violence conjugales.
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john z'guéner
Les nouveaux nouveaux chiens de garde...
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Euredice
Effectivement, comment détourner le sujet qui fâche? Jouer à fond la victime outragée avec la complicité de ses subordonnés une fois de plus prêts à assumer de n'être que des suce-boules et cela jusqu'à l'ignominie, faire croire à un malentendu, voire à un piège, et puis tiens, rajouter une dose de mépris, je pense qu'il n'ont rien oublié dans leur défense pitoyable du mauvais clown sans qui ils ne seraient rien. Et il paraît qu'ils seraient deux millions à regarder ces débiles qui, selon moi, pourraient marcher sur des cadavres pour garder leurs privilèges.