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Josie
C'est quand même dingue le nombre de personnes qui n'ont rien compris au mouvement la "France insoumise" ! Jean-Luc Mélenchon est juste respectueux du mouvement. Non, il n'appellera pas à voter, son appel "pas une voix pour Le FN" est assez explicite. N'en attendez pas plus. Maintenant les membres de la FI sont assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire. Une consultation est en cours, avec 3 possibilités : vote blanc ou nul, pour Macron, ou abstention. Et gageons que même si une majorité se dessine, le 2 mai au soir (fin de la consultation), chacun fera ENCORE ce qu'il voudra (c'est fou, non ?)
Pour ma part, depuis dimanche, j'hésite encore entre voter blanc ou m'abstenir. Une chose est sure, je ne voterai pas Macron.
Et j'en ai assez qu'on me fasse la morale ! De tous côtés, les injures pleuvent ! ça va de "Tu avantages le FN !" jusqu'à "tu es complice du FN !". j'en passe et des meilleures...
ça suffit ! STOP !
J'ai milité pendant toute la campagne avec la France insoumise, je n'ai pas voté Hamon aux primaires socialistes, d'ailleurs, je n'ai pas voté du tout , et si je l'avais fait, j'aurais certainement voté Valls, parce que je savais que Hamon nous piquerait des voix ( mais ça, je n'ai pas pu non plus, trop honnête, je suis). Je n'ai eu de cesse d'alerter sur un vote soi-disant "utile" pour Macron contre le FN au premier tour.
Oui, j'ai fait le job pour éviter la situation d'aujourd'hui. Et on viendrait, maintenant, me dire que je risquerais de faire élire Le Pen ? Non mais ça va pas ? Vu toutes les engueulades que je reçois, je me dis qu'il y en aura bien assez qui voteront Macron et ce que j'aimerais, c'est qu'il soit élu avec un score minimal. Qu'il comprenne que son élection est due au vote "pour le moins pire", et pas par adhésion.
Il nous reste les Législatives et si nous avons un maximum d'élus de la France insoumise à l'Assemblée nationale, nous pourrons peut-être éviter le pire du Macron. Voilà la bataille qu'il nous faut mener aujourd'hui.
Et puis...il nous faudra lutter, partout, tout le temps ! Faire suer le Macron ! Lui mettre des bâtons dans les roues, ne pas lui laisser le champ libre !
Nous avons obtenu plus de 7 millions de voix ! Gageons qu'elles ne resteront pas muettes...Le mouvement "France insoumise" ne s'est pas arrêté après l'élection, bien au contraire, il continue de grandir. de 440 000 avant le 1er tour, Il est aujourd'hui, et à l'heure où j'écris, fort de plus de 487864 membres ( ça grimpe d'heure en heure). Non, celui-là , ne "marche" pas...il court ! La France insoumise est aujourd'hui, le plus grand mouvement de France ! Le Macron, avec ses 200 000 "marcheurs", peut aller se rhabiller.
Alors je garde confiance..Un jour ou l'autre, on les aura. -
TimoFox
Je vais quand même revenir à la charge avec mes gros sabots, parce que j'ai un peu de mal à ne pas prendre ce billet comme une "injonction médiatique".
Alors, de un : Macron n'a pas besoin de la voix de Daniel Schneidermann ni d'aucun des insoumis pour l'emporter (cf démo dans commentaire sur "Un bon et un mauvais anti-lepenisme ?"). Le Pen n'est même pas en tête du premier tour, ne tapera même pas les 10M de voix. Fillon, Hamon et une partie du staff FI, plus tous les autres, le soutiennent d'une manière ou d'une autre. Donc tranqs ! C'est pas la mère Boutin qui va créer la bascule dans l'opinion, hein (oui je m'avance un peu mais quand ça concerne Boutin je me permets). Bon je ne m'attarde pas là-dessus, pas de Le Pen à l’Élysée en 2017, c'est comme ça (désolé pour les fans de sensations fortes et les militants perdus et autres MAZ -cf Todd 2015- en manque de cause fondamentale à porter).
Qu'est-ce qu'il nous reste comme argument à mettre dans la balance ? Les scores. Dans l'absolu, je m'en fous de voir le 7 mai au soir un 62-38 ou un 53-47. Les médias (dont quasi tous les médias indépendants dont je m'abreuve quotidiennement) sont obnubilés par ces pourcentages. "X% des Français votent FN" ; "X% des électeurs.." etc. Déjà on n'est pas des pourcentages, mais 47 581 118 électrices et électeurs inscrit-e-s, parmi lesquels 36 058 813 ont exprimé un choix en faveur d'un-e des 11 candidat-e-s en lice au premier tour. De celles et ceux-là, 16 336 819 ont voté pour un-e candidat-e finalement qualifié-e au second tour (à ce propos je viens de voir passer une dépêche "31% des Français seulement satisfaits du second tour"... ça paraît logique du coup). Le second tour aura lieu entre deux candidats désignés par 1/3 d'un corps électoral qui n'en a en majorité (11 522 305, c'est quand même bien plus que les 8 657 326 votes Macron) préféré aucun. Le système est nase, à un moment il faut bien trouver un moyen de l'exprimer par ce qu'ils appellent "ladémocratie", on n'est pas obligés, encore, de leur faire plaisir. [1]
Du coup, deuxièmement. Deuxièmement, du coup, considération stratégique, introduite par le classique rappel historique. "82 % ! Putain, 82% !" La voix d'Yves Lecoq résonne encore dans ma tête derrière la marionnette de Chirac. Le prélude au sarkozysme. Vous vous rappelez de ces 5 ans d'opposition ? On était presque soulagés en 2007, de pouvoir taper sur un enfoiré assumé. Je suis encore malade d'entendre l'opinion autour de moi sur "Chirac, un mec cool", "Chirac, il a quand même battu Le Pen en 2002", etc.
Aller voter Macron, vous aurez beau dire ce que vous voulez à longueur de tribune et de billet de blog, c'est le légitimer pour le quinquennat et lui accorder le statut de "dernier rempart contre le Front National" (alors que la plupart des salopards tenant ce discours se satisferaient tout autant de Le Pen). Vous auriez donné à Hollande, en plus, la légitimité de l'antifascisme ? Vous voulez que les manifs de la rentrée soient massives ?
On sera d'accord sur le fait que 12M Macron - 9M Le Pen - 26M abstentions/blancs/nuls ça n'a pas la même gueule que Macron à 20M. Ça change les rapports de force, je pense, en notre faveur.
Alors le troisièmement ne tiendra pas compte des points précédents. Troisièmement, sur mon échiquier politique privé, celui sur lequel je me situe en plein centre, Macron et Le Pen représentent chacun un extrême (même plusieurs). Alors admettons qu'on n'utilise pas l'expression délavée et surannée "peste ou choléra"... mais. Mais le programme de Macron, ou plutôt ce qu'il va effectivement réaliser pendant 5 ans, ce n'est pas un burnout. L'apogée (en encore, ils sont capables de tellement...) de la violence institutionnelle légitimée par "ladémocratie" qui monte en puissance depuis 2002, ce ne sera pas un petit épuisement professionnel pris en charge par la Sécu.
Quoi qu'il arrive le 7 mai, le prochain quinquennat sera violent. On va s'en prendre plein la gueule. Quoi qu'il arrive, on n'a plus le choix, on ne peut plus compter sur les institutions (au moins nationales, après localement je suppose que ça dépend), mais seulement sur nous-mêmes. Quoi qu'il arrive, le terme solidarité va prendre tout son sens pour les trois dernières générations de Français. Alors, le 7 mai, que chacun fasse ce qu'il veut, en conscience ou pas, les enjeux réels sont bien loin de ces considérations pour le moins dépassées.
[1] Puisqu'on en est là, rappelons que d'un point de vue démocratique, le vote est un instrument rare et extrême, destiné à trancher des opinions/projets irréconciliables et censé exprimer une conviction de fond. Déjà que c'est con de demander à 47 millions de personnes de désigner le père de la nation, c'est encore plus con de sommer les 2/3 du corps électoral qui ne voulaient pas des deux finalistes de trancher. Et on râle, mais j'aurais bien aimé entendre les militants FI avec Méluche au 2d tour me répondre là-dessus. Peu importe qu'il eût été élu avec 12 millions de voix ? Quel que soit son bord, un président aussi mal élu n'a pas de légitimité à mes yeux. -
stephane654
Je rappelle à toutes et tous qui souhaitent voter blanc pour marquer le coup, seul l'abstention le fera. En effet, le voter blanc est d'une certaine manière comptabilisé en votant.
Alors comme l'a montré Daniel dans cette news je me réclame aussi de :
NI PATRIE, NI PATRON
NI LE PEN, NI MACRON
Vous dites ? Anarchie, pas plus que Etienne le la Boétie. -
Bracam
Lu plus haut, un appel au vote blanc argumenté : 25% de vote blanc aurait de l'allure, et c'est vrai tout compte fait. Du sens ou du poids pour la clique, ça je n'ose pas l'espérer. Ou alors, certes convaincue de longue date de l'horreur démocratique, elle y trouvera la conviction plus forte encore de la nécessité de raccourcir la laisse du citoyen. -
Compunet
Bon en clair vous je sais pas pour vous mais moi je dis qu'on ne me la jouera pas deux fois !!
En 2002 OK, je ne connaissais pas encore @si et je ne savais pas que lémédias me manipulaient !!
Mais aujourd'hui, quand je vois une Lapix ricaner bêtement à sa table avec le porte parole du FHaine comme si c'était un parti comme un autre alors là je dis non !
Débrouillez vous entre vous, je ne veux plus rien savoir de vos magouilles journalistico-politico-collaborationnistes !
Macron, le candidat de l'oligarchie, qui n'a aucun programme sinon le consensus, chouchou des journaleux, normal c'est un "gentil" lui, et La Pen qui aujourd'hui renie jusqu'à son père, puisqu'elle est juste "soutenue" par le FHaine, euh ben désolée, ce sera sans moi !....
Si les partis considéraient que le FHaine n'était pas un parti démocratique au point qu'aujourd'hui ils réclament au peuple d'élire un Macron grâce au Front Républicain ben en fait, pour moi, fallait juste pas l'inviter dans le débat, la descendante des idées fachos, racistes, et ultra-libérales !
Fallait être clair dès le début, et la laisser au ban de la démocratie, place qu'on lui donne aujourd'hui, dans l'entre-deux tours, mais trop tard pour que je me fasse avoir une seconde fois par vos peurs à retardement !
Vous avez joué avec elle pendant la campagne eh bien vous vous débrouillerez avec elle après la campagne si elle devait passer !
Ni Front National, ni Front Républicain, mais toujours Front Populaire....
Perso je suis entrée en résistance depuis un moment, prête à prendre le maquis, car pour l'un comme pour l'autre, l'avenir de ce pays et de sa jeunesse est noir ! Les deux, quoi qu'il arrive, ont pour objectif de casser tout ce qui fait le socle de ce pays des droits de l'Homme : la solidarité ; et sont bien décidés à le vendre à la finance : pour être soignés faudra payer des mutuelles, pour être enseignés faudra payer des précepteurs privés, pour travailler faudra accepter les bases des salariés étrangers sans aucune sécurité !
Vous l'avez laissée se présenter à la Présidence de la République, Marine Le Pen, vous nous avez montré tout au long de cette campagne, votre belle complicité développée avec elle et son parti, par nos journaleux, les Lapix, Cohen, Aphatie, Salamé, Pujadas, etc etc.. , et par nos politiciens qui s'amusent de nos peurs en pensant qu'elles nous influenceront en leur faveur le jour j. parce qu'ils nous brandissent le fameux "choix républicain" !
Alors je vous dis que c'est trop tard pour un quelconque Front Républicain ; ça n'est pas dans un entre deux tours que l'on décide si ce parti est un parti démocratique ou s'il ne l'est pas, soyez plus clair à l'avenir dans vos campagnes !!
Peut-être serez vous tous invités au bal nazi du Nouvel An à venir, cela vous aidera sans doute à éclairer votre lanterne !....
Sans moi !.... -
Makno
Juste une petite reflexion personnelle...
Pour ma part bien que melenchon a fait globalement une bonne campagne, j'ai pas compris les choix de fin de campagne, certes les medias/concurrents l'ont enfermes sur sa "gauche", la "gauche" qui fait "peur" a ceux biberonnes aux medias "mainstream", c'etait previsible, on aurait pu s'attendre a ce que la campagne M. anticipe mieux cela.
Mais c'est surtout le choix de la "derniere image" qui m'a etonne, celle qu'aura l'electeur hesitant dans l'isoloir, ils choisissent symboliquement d'eux-meme de s'enfermer sur leur gauche et termine sur l'international... Pour une election type primaire de gauche, ou quand on est en situation de challenger d'un parti de "gauche"qui devance, ok... mais la, il avait deja "battu" son concurrent de gauche et c'est une election presidentielle, faut trouver des objets consensuels qui touchent au dela de son camp, l'international (surtout type podemos and co...), c'est un choix strategique qui est loin de parler a tout le monde, curieux comme "persistance retinienne" a la presidentielle. -
cbrvince
Non monsieur Schneidermann, hors de question de "voter contre". Ras-le-bol des "fronts républicains" qui permettent à nos dirigeants de se partager la gamelle depuis des décennies sans rien changer à la comédie du pouvoir. Et franchement, en vouloir à JLM de ne pas donner de "consigne de vote" et renvoyer ses électeurs à leur conscience est en totale contradiction avec votre combat pour éduquer notre sens critique.
Et si "l'impensable" devait se produire ? Eh bien il se produira, et peut-être que ce pays se rappellera l'importance du vote et du combat politique, ce qui sera une vertu.
Alors zut, je voterai blanc pour les raisons que vous avez dites. -
zozefine
"Ce n'est pas peste et choléra. C'est peste et, disons, burn out (pas trouvé d'autre image)."
ce qui se passe en grèce, ce vrai sociocide assumé, mené et désiré par le néo-libéralisme triomphant de l'UE, 8 ans que ça dure, et ces lacets passés au cou d'un gouvernement totalement impuissant à réagir, et d'une population apathique et en plein SPT (lire les nouvelles exigences de l'eurogroupe-troïka ici : EU Commission, IMF sent Greeks two MoU drafts before talks resume), c'est pas du burn-out. ce que font les banquiers dans le genre macron, c'est pas un petit mauvais moment à passer on en a vu d'autres, c'est une vraie guerre, où la démocratie parlementaire est l'ombre d'elle-même, où les droits humains les plus basiques sont remis en cause. c'est vrai, les gens ne craignent pas pour leurs vies (encore que les malades meurent faute de pouvoir s'acheter les médics les plus basiques chez vous, ou de se faire transporter en ambulance faute d'ambulanciers, etc.) mais ils meurent à petit feu dans une survie épuisante. ils ne s'endorment pas en craignant pour leurs vies, mais en se demandant ce qu'ils boufferont et sous quel toit demain.
alors burn out dû à trop de néo-libéralisme, quel mépris ! ou quelle indifférence.
non, le choix c'est vraiment entre la peste et le choléra.
mais bon, on peut choisir entre mourir de peste ou mourir de choléra, si on y tient vraiment
on peut aussi choisir de ne pas choisir
la seule chose qui importe désormais, quelle que soit la personne à l'élysée, c'est qui il y aura en face, et est-ce que la gauche peut établir un vrai rapport de force ? si la gauche (méluche, NPA) appelait à voter macron, comment ensuite persuader "les gens", après toutes ces trahisons, de se mettre en mouvement et de se battre pour leurs droits ? pour un autre type de politique ? pour d'autres rapports sociaux ?
les gens en ont marre de se faire truander, tromper, trahir, je crois.
et regardez le portugal, l'espagne, la grèce : on en sort des dictatures. mais regardez le monde entier : la pieuvre du néo-libéralisme, on dirait bien qu'on n'en sort pas... alors, lui ouvrir un boulevard et lui offrir les clefs de la maison... -
Oblivion
J’aimerais bien être une petite souris (pas un castor) et savoir pour qui vous auriez vraiment aimé voter.
Par conviction, je veux dire. Ou à peu près (c’est difficile d’être totalement raccord avec l’ensemble d’un programme).
(Je sais que vous ne viendrez jamais le dire dans un forum, mais bon.)
Je sens, avec mon petit doigt du pied, que vous n’étiez pas pour monsieur Mélenchon ces derniers mois.
Une impression, comme ça, au fil de vos chroniques…
Et je sens que vous vous êtes laissé convaincre par les sondages, en voyant mister Mélenchon grimper.
Si c’est le cas, vous avez été influencé par la sondageomania et les médias la promouvant.
Comme beaucoup de Français (qui n’ont pas voté Mélenchon, la sondageomania étant multi-effets).
À force de voter stratégiquement, c’est à dire sous la mielleuse mais raide injonction des sondages médiacratiques,
on se retrouve avec un résultat non représentatif des forces en jeu dans ce pays.
Et, résultat, vous êtes contraint de voter stratégiquement au second tour. Pour une seconde fois.
Et ad vitam aeternam.
Votre position réelle vous a été entièrement volée sur toute la longueur, à votre insu.
N’y songez plus si j’ai tout faux, c’est une hypothèse. -
Catala93
Je vote Blanc en espérant qu'un jour le vote sera obligatoire avec un taux minimum de 50% de participation pour le valider et le vote blanc reconnu dans les suffrages exprimés. Macron sera président mais sa politique n'apportera rien aux plus défavorisés, ne changera rien de fondamental a un système qui crée des inégalités croissantes. C'est une droite tiédasse qui verra le jour sous la direction d'un vieux jeune ou inversement.
Et si par exception, la Marine passe, ce sera sans majorité pour gouverner. Une occasion pour dessouler les millions d'abrutis ( on perd du temps à mégotter sur leurs motivations) de ses promesses ineptes, délétères et racistes -
act
En fait si Macron passe on aura sans doute une cohabitation d'inspiration libérale avec tout le personnel politique honni et maintenu.
Ce qui serait bien en revanche,c'est un compromis "populiste" d'inspiration péroniste. Bon sang, Le pen +Melenchon+Dupont: ça emporte tout . On retrouve notre souveraineté avec ça . L'histoire de la ligne rouge du vote Le pen au delà de la quelle tout progressiste est banni , c'est de la connerie ,excusez moi de la vulgarité. Il y a bien plus grave. Ce qui est plus grave, à mon avis , c'est le vote Macron. Après ce vote on ne pourra plus revenir en arrière. Notre pays se diluera dans le chômage , la désindustrialisation renforcée, les séparations sociale , ethnique, culturelle. sans aucun remède . La disparition du modèle français. La sortie de l'UE n'est pas une fermeture, c'est une ouverture vers de nouvelles solutions. Et ces solutions existent, on ne peut pas ne pas les essayer. C'est trop bête.
Et pourtant pour finir, avec BHL, Bergé, la banque , Gattaz, les multinationales qui rigolent (car elles ont gagné la lutte des classes), Arditti, Attali, Fillon, Sarko, 90% des journalistes on va voter Macron. C'est le tiers-état qui vote avec la noblesse et le clergé. On n'est vraiment pas en 1789.C'est trop bête!. -
Makno
Notre chapelle ayant subit un coup dure recent, ayant perdu environ 1/3 de ses membres declare sur ce forum, du a une periode de grand muselage universel, je me vois dans l'obligation d'employer les grands moyens, d'invoquer l'esprit du pere peinard, sous la plume du feroce et viril Emile.
A l'adresse du/des militants/sympathisants egares qui ont cede aux sirenes des pontifes aveulis, des collectivistes emascule, des renegats de la social !
Il paraît que nous sommes souverains.
Autrefois, c’étaient les rois qui avaient cette veine, aujourd’hui c’est le peuple.
Seulement, il y a un distingo, qui n’est pas négligeable : les rois vivaient grassement de leur souveraineté, — tandis que nous crevons de la nôtre.
Cette seule différence devrait nous suffire à nous fiche la puce à l’oreille et nous faire comprendre qu’on se fout de notre fiole.
Comment, c’est nous qui remplaçons les rois et s’il plaît à un sergot de nous passer à tabac, au garde-champêtre de nous coller un procès-verbal, à un patron de nous botter le cul, tout souverains que nous soyons, nous n’avons que le droit d’encaisser… et de dire merci !
Par exemple, si cette garce de souveraineté nous rapporte peau de balle et balai de crin, y en a d’autres à qui elle profite bougrement.
Au lieu de garder ce trésor sous globe, — kif-kif une relique crétine, avec autant d’amour que si c’était trois poils de la Vierge, ou une des chaussettes de Jésus-Christ, on use de sa souveraineté… Mais on en use de la plus sale façon : on la délègue !
Et, voyez le truc miraculeux : cette souveraineté qui ne valait pas un pet de lapin quand elle était dans nos pattes, devient une source de gros bénefs pour ceux à qui nous la déléguons.
A vue de nez, il semble que ces oiseaux-là, — nos représentants, — devraient être nos larbins, nous obéir au doigt et à l’œil, n’en faire jamais qu’à notre guise, — va te faire lanlaire !
Ces bons délégués nous font la nique et, bien loin d’accepter d’être nos larbins (ce en quoi ils n’ont pas tort, car il est toujours malpropre d’obéir), ils se posent en maîtres et nous donnent des ordres, — ce qui est crapuleux !
Eux que nous avons tirés du milieu de nous ou d’à côté, sont désormais les vrais souverains ; tout doit plier sous leurs volontés : le populo n’est plus qu’un ramassis d’esclaves !
D’où vient ce changement à vue ? De ce que notre souveraineté n’est qu’une infecte roupie, une invention des jean-foutre de la haute pour continuer à nous tenir sous leur coupe.
Voici le truc : à force d’être plumé vif par les gouvernants de l’ancienne mode, rois et empereurs, le populo a fini par y trouver un cheveu et a commencé à ruer dans le brancard.
Quand les grosses légumes ont vu que ça prenait une vilaine tournure, ils ont biaisé et on dit aux rouspéteurs : « Vous avez raison de ne plus vouloir endurer des gouvernants de droit divin ; rois et empereurs sont des tigres altérés de sang, nous allons les foutre en l’air et le peuple prendra leur place : c’est lui qui gouvernera. »
Cette couillonnade avait des petits airs honnêtes qui empaumèrent le populo :
C’est lui qui allait être tout ! Quelle veine, bon sang ! C’est pour lors que ça ronflerait chouettement. Toutes les pourritures de l’ancien régime seraient foutues au rencard…
Tarata ! Quand on en vint à la pratique, ce fut le même tabac que l’ancien régime : les mêmes jean-foutre qui tenaient la queue de la poêle ont continué à gouverner sous le nom de république — l’étiquette seule a changé.
Bien mieux, autrefois le peuple avait le droit de groumer, — puisqu’il ne faisait qu’obéir. Tandis que, maintenant, il n’a même plus cette consolation : quand il veut protester, ses maîtres lui ferment le bec en lui disant : « Tais ta gueule, espèce de ronchonneur ! De quoi te plais-tu ? C’est toi qui as créé ce qui est. C’est dans ta puissante souveraineté que tu as voulu être esclave. Subis ton sort en patience : pose ta chique et fais le mort, — sinon on te fusille ! »
—O—
Y a pas à tortiller : cette vaste blague de la souveraineté populaire est tombée rudement à pic pour nous faire perdre le nord. Sans elle on serait arrivé à comprendre que le gouvernement est une mécanique dont tous les rouages fonctionnent dans le but de serrer la vis au populo ; puis, avec deux liards de réflexion, on aurait conclu que le meilleur usage qu’on puisse faire de cette affreuse machine, c’est de la foutre au rencard.
On en serait venu à conclure que pour avoir ses coudées franches, pour vivre sans emmerdements, faut se passer de gouvernement.
Tandis que, grâce à l’embistrouillage de la souveraineté populaire, on a eu un dada tout opposé : on a cherché, — et des niguedouilles cherchent encore, — à modifier la mécanique gouvernementale de façon à la rendre profitable au populo.
Comme d’autres se sont attelés à la découverte du mouvement perpétuel ou de la quadrature du cercle, certains se sont mis à la recherche d’un bon gouvernement. Les malheureux ont du temps à perdre ! Il serait en effet plus facile de dégotter la boule carrée ou de faire sortir des crocodiles d’un œuf de canard que de mettre la main sur un gouvernement qui ne fasse pas de mistoufles au pauvre monde.
—O—
Ah, les jean-foutre de la haute ont été rudement marioles, en nous sacrant souverains !
On est fiers de la chose. — y a pourtant pas de quoi faire les farauds !
Quand on rumine un tantinet, ce que ce fourbi à la manque est rigouillard : y a pas pire trouducuterie.
Pour s’en convaincre, il s’agit de regarder de près le fonctionnement de cette sacrée mystification.
Et d’abord nous n’exerçons pas notre souveraineté à propos de bottes, quand l’envie nous vient. Ah, mais non ! Les dirigeants ont réglé ta chose, — tellement que nous n’usons du fourbi qu’une fois tous les quatre ans.
Cette précaution est indispensable, paraît-il, pour nous empêcher de détériorer notre trésor : la souveraineté est un bibelot fragile, et comme le populo a les pattes gourdes, s’il la manipulait trop souvent, il la foutrait en miettes.
En ne le laissant s’en servir qu’une fois tous les quatre ans, pour renouveler la délégation aux députés, les grosses légumes n’ont pas le moindre avaro à craindre : une fois la comédie électorale jouée, ils ont de la brioche sur la planche pendant quatre ans et ils peuvent s’enfiler des pots de vin et toucher des chèques à gogo.
Voici comment s’opère l’exercice de la souveraineté.
Supposez que je sois votard :
Le dimanche que la gouvernance a choisi, à l’heure qu’elle a fixée (sans, naturellement me demander mon avis) je m’amène au bureau de vote.
Je défile entre une rangée de purotins qui s’emmerdent à vingt francs l’heure — et malgré ça palpent juste trois francs pour leur journée. Ils ont du papier plein les pattes et m’en fourrent jusque dans mes chaussettes… qui sont russes, foutre ! car en ma qualité de votard, l’alliance russe, y a que ça de vrai !
Jusqu’ici tout votard que je sois, je ne suis pas plus souverain qu’un mouton qu’on écorche.
Attendez, ça va venir…
Dans la tripotée de bulletins dont les distributeurs m’ont farci, j’en pige un, que je roule en papillotte.
Pourquoi celui-là plutôt qu’un autre ?
Je n’en sais foutre rien ! Le coco dont le nom est dessus m’est inconnu ; je n’ai pas été aux réunions, ça me dégoûte ; je n’ai pas lu les affiches, elles sont trop cannulantes… quèque ça fait, j’ai confiance !
Mais, nom d’un foutre, ma souveraineté est toujours pucelle : j’en ai pas encore joui.
Quoique j’aie mon bulletin dans les pattes, tout prêt à être enfourné dans l’urne, je ne suis pas encore souverain ! Je ne suis qu’une belle pochetée que la gouvernance tient sous sa coupe, que les patrons exploitent ferme et que les sergots font circuler à coups de renfoncements quand il m’arrive d’être attroupé.
Ne désespérons pas ! je serai souverain.
J’avance… Enfin, mon tour arrive ! Je montre ma carte, — car je suis en carte ; on ne peut pas être souverain sans être en carte.
Maintenant, j’ai des fourmis dans les doigts de pied : c’est sérieux, — évidemment le moment psychologique approche, — j’allonge la patte ; je tiens ma papillotte entre les deux doigts, le pouce et le chahuteur.
Eh là, reluquez ma tronche !
Quelle scie qu’il n’y ait pas un photographe…
Une… deusse… Je vais être souverain !
Juste à la seconde précise où j’ouvrirai mon pouce et mon chahuteur… juste au moment où la papillotte sera lâchée, j’userai de mes facultés de souverain.
Mais, à peine aurai-je lâché mon chiffon de papier que, bernique, y aura plus rien ! Ma souveraineté se sera évanouie.
Dès lors, me voilà redevenu ce que j’étais il y a deux secondes : une simple niguedouille, une grande pochetée, un votard cul-cul, un cracheur d’impôts.
Sur ce, la farce est jouée ! Tirons le rideau…
J’ai été réellement souverain une seconde ; je le serai le même laps de temps dans quatre ans d’ici.
Or, je ne commence à user de cette roupie souveraine qu’à l’âge raisonnable de 21 ans, — c’est un acte si sérieux qu’il y aurait bougrement de danger à me le laisser accomplir plutôt, — c’est les dirigeants qui le disent, et ils s’y connaissent !
Une supposition que je moisisse sur terre jusqu’à la centaine : le jour où j’avalerai mon tire-pied j’aurais donc quatre-vingt ans de souveraineté dans la peau, — à raison d’une seconde tous les quatre ans, ça nous fait le total faramineux de vingt secondes…
Pour être large, — en tenant compte des ballotages, des élections municipales, des trouducuteries électorales qui pourraient se produire, — mettons cinq minutes !
Ainsi, en cent ans d’âge, au grand maximum, en ne laissant passer aucune occase d’user de mes droits, sur mes quatre-vingts ans de souveraineté prétendue, j’aurai juste eu cinq minutes de souveraineté effective !
Hein, les bons bougres, voulez-vous m’indiquer une bourde plus gigantesque, une fumisterie plus carabinée, une couleuvre à avaler, plus grosse que le serpent boa de la souveraineté populaire ?
—O—
Mais foutre, c’est pas tout ! Y a pas que cette unique gnolerie dans le mic-mac électoral.
J’ai dit que, tout en me laissant bonne mesure ce sera rudement chique, si en cent ans d’existence, j’arrive à jouir de cinq minutes de souveraineté effective.
Encore faut-il pour que je ne sois pas trop volé, que ma souveraineté vienne à terme et ne soit pas une fausse couche.
Or, ça me pend au nez !
Me voici, sortant de poser mon papier torcheculatif dans la tinette électorale. J’ai fait « acte de citoyen » ! Mais cet « acte » ne va-t-il pas tourner en eau de boudin ?
Mon papier va-t-il servir à quelque chose ?
J’attends l’épluchage des torche-culs…
J’apprends le résultat…
Zut, pas de veine, je suis dans le dos ! L’apprenti bouffe-galette pour qui j’ai voté remporte une veste. Je suis donc blousé, dans les grands prix !
Ma souveraineté a foiré. J’aurais aussi bien fait d’aller soiffer un demi-stroc chez le bistrot. Ça m’eût fait d’avantage de profit.
Ce qui peut me consoler un brin, c’est que l’épicemar du coin, qui a eu le nez plus creux que bibi et qui a voté pour le bon candidat — c’est-à-dire pour celui qui a décroché la timballe, — est logé à si piètre enseigne que moi.
En effet, à l’Aquarium, son bouffe-galette s’aligne de telle sorte que, chaque fois qu’il vote, il est toujours dans la minorité.
Donc, mon épicemar est volé lui aussi ; sa souveraineté est comme la mienne, — elle ne vaut pas tripette !
Ainsi, c’est net : je vote pour un candidat blackboulé.
C’est comme si je n’avais pas voté.
Mon voisin vote pour un candidat qui se range dans la minorité.
C’est encore comme s’il n’avait pas voté !…
Et si, au lieu d’être un votard grincheux, j’avais suivi le troupeau des moutons bêlants qui ont voté pour le bidard de la majorité ?
Eh bien, je n’en aurais pas eu un radis de plus en poche ! J’aurais tout simplement la triste satisfaction de me dire que j’ai donné un coup d’épaule à un chéquard.
Dans tous ces arias, que devient ma souveraineté ?
Elle ne devient rien, mille tonnerres ! Elle reste ce qu’elle a toujours été, de la roustamponne : un attrape-nigaud, un piège à prolos, — et rien de plus, nom d’une pipe !
—O—
Comme fiche de consolation, les grosses légumes veulent nous faire gober qu’un tel fourbi a pour résultat de mettre le gouvernement dans les pattes de la majorité.
Ça, c’est encore une menterie faramineuse !
Ce n’est jamais la majorité qui gouverne. Ce serait elle que nous n’en serions pas plus heureux pour ça, attendu que tous les mic-macs gouvernementaux ne sont que des fumisteries d’escamotage : quoiqu’il en soit, je le répète : ce n’est jamais la majorité qui tient la queue de la poêle.
C’est toujours une majorité de crapules qui s’est accrochée à nos flancs — et qui s’y maintient grâce à la gnolerie du populo.
D’ailleurs pour bien se rendre compte que cette racaille n’a rien de commun avec la majorité, y a qu’à éplucher par le menu la distribution des bouffe-galette à l’Aquarium.
—O—
Supposons que la population de la France, qui est, à vue de nez, d’une quarantaine de millions, soit tassée sur une surface grande comme une page de mon almanach.
Or, il y a juste dix millions d’électeurs sur ces quarante millions d’habitants.
Pourquoi 10 millions et non pas 12 ou 18 ? Pourquoi ne commence-t-on à voter qu’à 21 ans ? Pourquoi les femmes ne sont-elles pas électeurs ? Pourquoi faut-il que les bons bougres aient des quittances de loyer pour être inscrits ? Pourquoi les soldats ne votent-ils pas ?
Ça, — ainsi que bien d’autres contradictions, — personne n’a jamais pu les expliquer, c’est la bouteille à l’encre !
Donc, y a dans toute la France que dix millions d’électeurs.
Supposons que ces couillons-là poussent en carré, kif-kif les asperges, et pour les classer prenons les chiffres de la foire électorale de 1893. Ils occuperont juste le quart de la page, soit le carré ci-dessous :
Reluquez ça, les camaros, et en un clin d’œil vous aurez constaté que c’est la minorité qui fait la pluie et le beau temps.
Le carré des abstentionnistes fait à lui seul le tiers des électeurs ; vient à côté le carré des votards dont les candidats n’ont pas décroché la timballe, — ils sont 2.458.000. Ces deux carrés réunis font plus de la moitié : ceux-là se passent de députés.
Viennent ensuite les carrés des élus : celui des socialistes est le plus maigre ; celui des réacs le suit, puis celui des radicaux. Faisant la loi à tous ceux-là nous tombons ensuite dans le trou à fumier des opportunards et des ralliés : c’est eux les plus forts, et c’est eux qui gouvernent… et ils ne sont pas le quart des votards.
Et encore, foutre, faut-il pas crier trop haut qu’ils gouvernent ! Les 300 bouffe-galette qui représentent ces 2. 300.000 votards ont en effet à balancer les 270 birbes des diverses oppositions. Seulement, y a de tels mic-macs à l’Aquarium que la plupart du temps, les députés se fichent de l’opinion de leurs électeurs autant qu’un poisson d’une pomme.
Ils votent suivant les ordres d’un ministre ou les ordres d’un distributeur de chèques. De sorte que ces 2.300.000 andouilles qui ont voté pour des bouffe-galette de la majorité, n’ont — même pas eux ! — la veine d’être représentés selon leur cœur.
En dernier ressort, c’est une douzaine de crapules qui gouvernent la France : des ministres comme Rouvier, Bailhaut ou Dupuy, des distributeurs dec chèques comme Arton ou des banquiers comme Rothschild.
—O—
Quant à espérer s’enquiller dans la mécanique gouvernementale, de manière à se rendre utile au populo, c’est un rêve de maboules et d’ambitieux.
C’est un sale truc que de se foutre tout rond dans un marécage pestilentiel pour se guérir des fièvres. C’est comme Gribouille qui se fichait à la Seine pour ne pas se mouiller.
D’ailleurs, on a été assez salement échaudés par des bouffe-galette qui parlaient au nom du peuple pour être guéris de la maladie votarde.
De tous les types qui avaient du poil au ventre, alors qu’ils étaient au milieu du populo, combien y en a-t-il qui, une fois élus députés, sont restés propres ?
Tolain, Nadaud, Basly et un tas d’autres ont retourné leurs vestes.
Quant à ceux qui ne se sont pas pourris complètement, ils ont pris du ventre et se sont bougrement ramollis.
Le plus chouette est de se tenir à l’écart, de faire le vide autour des tinettes électorales.
Puisqu’on nous serine que nous sommes souverains, — gardons notre souveraineté dans notre poche, ne soyons plus assez cruches pour la déléguer.
C’est pour le coup que les grosses légumes feraient une sale bobine !
Ne pouvant plus se réclamer du populo, tout leur péterait dans les mains ; les rouages gouvernementaux n’étant plus graissés par l’impôt se rouilleraient, et en peu de temps la mécanique autoritaire se déclencherait et ne fonctionnerait plus
Ce serait pour le populo le commencement d’une riche saison de bien-être !
Le muselage universel
Émile Pouget
Almanach du Père Peinard, 1896.
Le Muselage universel -
jacques soyer
Petit argumentaire pour sortir de mon burn out, je propose "TOUT SAUF MACRON"
Mon objectif : sanctionner les coupables
Qui sont les coupables ?
1 - Ceux qui sont aux manettes depuis des décennies : dont Macron qui reste en course pour la présidence.
2 - Ceux qui ont assuré la promotion de MLP tout en agitant la menace du "diable" : les oligarques et leurs chiens de garde à savoir les médias et divers éditocrates qui voudraient nous faire choisir Macron.
Comment sanctionner ?
Pour le 1 : ne pas voter pour Macron ; deux solutions sont disponibles :
- voter blanc ou nul ; malheureusement les mêmes responsables n'ont jamais fait reconnaître le vote blanc et se dernier ne servirait à rien
; Macron serait toujours en tête.
- voter MLP ; cela me choque, mais, en 2012, on m'a déjà demandé de voter pour quelqu'un dont je ne voulais pas ;-) ; j'aurais peut-être dû choisir sarko plutôt que le vote nul que j'ai pratiqué en glissant un bulletin "Mélenchon" dans mon enveloppe. D'autre part de quoi est-elle directement responsable ? Elle n'a jamais été au pouvoir. Elle a encore cette chance.
Pour le 2 : il suffit de faire le contraire de ce qu'ils nous demandent en votant MLP. Il s'agit effectivement d'un vote de protestation. Elle n'a jamais pu mettre en œuvre ses idées et qu'est-ce qui nous prouve qu'elle les mettrait en œuvre ? Pourquoi agirait-elle autrement que les autres (dernier exemple : le capitaine de pédalo qui ne met pas en place ses promesses).
En conclusion, comme le vote blanc ou nul ne servent à rien, quoiqu'il m'en coûte, je propose donc un vote sanction : sanction des politiciens qui n'ont pas pratiqué les politiques permettant de cantonner le FN dans ses scores historiques et sanction de ceux qui se sont acharnés sur le seul candidat souhaitant un renouvellement de la démocratie et qui voudraient aujourd'hui nous faire voter pour le "moindre mal". J'avouerai un dernier argument : j'ai également envie de sanctionner la bêtise des électeurs de MLP au 1er tour, Je leur en veux de se laisser bercer par ses discours. Et je me dis : "Alors puisqu'ils en veulent, on va leur en donner !" Jamais MLP au premier tour, mais oui au second tour, c'est le seul choix que nous laissent les oligarques pour éliminer macron.
Lorsque les partisans de MLP auront testé leur solution, ils comprendront peut-être que le mouvement qui peut les faire sortir de l'impasse, c'est celui de la France insoumise.
Enfin, quel est le danger réel ? Le puissants qui, par la voix de leurs médias, ont eu le pouvoir d'empêcher l'accès au second tour de JL Mélenchon, auront à coup sûr le pouvoir de la museler. A charge pour eux d'éteindre le feu qu'ils ont allumé. -
REINE DUMARCAY
Recommandé par Bernard LANGLOIS - 2017, Le Coup d'Etat - networkpointzero.wordpress.com - j'ai trouvé cet article intéressant. -
Vogelsang
Très beau billet, plein d'émotions et de colère retenue...
La néo-nazie ne passera jamais...
Pour ma part j'irai me balader sur les hauteurs de ma ville africaine et l'ambassade ne verra pas ma tête d'électeur...
Cordialement -
Armoise
Merci pour tous les excellents commentateurs qui ont remis les choses en place, je ne m'attendais pas à un tel déferlement unanime et je l'apprécie. Mais pour moi, cette chronique, c'est l'écoeurement de trop. Je quitte un site qui a parfois son intérêt, mais qui (à mon avis) n'est pas à la hauteur de ses ambitions. Daniel Schneidermann, vous n'êtes pas un maître à penser et, comment dire, j'en ai soupé de votre égocentrisme moralisateur. Plus d'écoute et de respect des autres ne vous feraient pas de mal, y compris dans vos émissions! -
grrrz
je reprends à mon compte la conclusion de cet article de Lordon sur Décodex (entre autres):
"Voguons donc avec entrain vers un deuxième tour tant espéré, qui ne nous laissera que le choix de la candidate de l’extrême-droite et du candidat qui fera nécessairement advenir l’extrême-droite — avec les compliments de la presse de la vérité."
cf http://blog.mondediplo.net/2017-02-22-Charlot-ministre-de-la-verite -
La commune
Diogène quand je parle de la gauche je n'inclus pas le PS il y a bien longtemps que je ne considère plus ce parti comme de gauche. Hamon à été trahi par ces "amis" et il reste candidat du PS !!!! C'est du masochisme ou du foutage de gueule car il fini par retourner à la gamelle et il va faire campagne avec valls et compagnie sous l'étiquette PS? Non dites moi que je rêve. Hamon s'est trompé ou bien il fallait une "petite caution de gauche PS" qui fait perdre La GAUCHE.
Et puis objectivement Hamon étais plus proche de Mélenchon ou de Macron ? Au fait un drapeau rouge avec du chocolat noir ça rappelle celui des communards. Ils ont "perdu" pourtant il y avait de belle idées. Alors on est déçu voir un peu triste mais le combat continu et viendront les jours heureux... J'aime cette idée. -
Monsieur H.
Bonsoir Daniel,
Il est quelque chose que les journalistes de France 2 ont fait semblant de ne pas comprendre et que, je crois, vous n avez pas compris.
Mélenchon n a pas pu donner de consigne de son propre chef, de la même façon qu il n'a pas pu décider lui même de se rallier ou pas à Hamon.
Il n'est pas un chef, pourvoyeur de démocratie descendante.
Il est le représentant d'un groupe de citoyens : un porte parole, serviteur d'une démocratie ascendante.
Les électeurs des autres partis peuvent se cacher derrière des chefs qu'ils se choisissent.
Il me semble que Mélenchon a pourtant été clair lors de son discours : en démocratie, tout le monde doit faire selon son âme et conscience, individuellement.
Qu'ils assument leurs votes, ceux qui ont porté Macron et Le Pen au 2e tour.
Je suis en désaccord avec eux, mais je ne les traiterai pas en mineurs politiques.
Personnellement, je respecterai leurs positions, mais je n'assumerai pas pour eux.
Maintenant, vote blanc ou abstention ?
Bien à vous -
Pierre38330
Tiens, je vous cite
"Je reste dans ma spécialité : la déconstruction des récits médiatiques. Je ne vais pas commencer à construire moi-même des injonctions."
C'était là.
Et pour le coup, je me cite itou :
et déjà...