-
achab
"obscénité objective"
"chute"
"lente dissolution"
"l'inéluctable"
"la corrosion d'un personnage"
"monstruosité contagieuse"
"à force qu'ils la défendent, la gangrène va-t-elle gagner les autres dirigeants Insoumis ? A quelle vitesse ? Et les militants ?"
J'ai l'impression que certains ne s'entendent même plus écrire
"la violence du spectacle paralyse toute réflexion" probablement ... -
Al1
Merci Raquel, tu as réussi une énorme prouesse, une chose qu'on n'attendais plus sur @si :
[large]Daniel devient Bourdieusien !!![/large]
C'est fou ce qu'on trouve de gauchistes chez les bourgeois !
On dirait du Yann Moix (tiens il est passé sur @si, j'irai voir non pas l'émission mais les commentaires) ! -
petit - saconnex
Pour souper avec le diable ,il faut venir avec une longue cuiller . Raquel Garrido ne semble pas le savoir. -
CHAVISTA
Et pourquoi pas DS inviter Raquel Garrido à votre émission et essayer de comprendre. À vrai dire je suis de FI mais je n'ai pas d'avis tranché pour le moment ! Je regarde et j'attends voir , même si se taper les deux abrutis du point et du Grandes gueules de RMC m'horiple. -
bastounet
la chute...? la dissolution..? etc...Dis-donc ds , t'y va pas de mains morte. Toi aussi , un temps pas si lointain , tu as , comme qui dirait , attaquer le système de l'interieur , jusqu'a , finalement , faire la ou nous sommes aujourd'hui , c'est a dire , un lieu ou peu nous sépare et beaucoup nous rassemble .
Fut un temps ou nombre de chanteurs refusaient d'aller chanter a orange , la ville était fn .C'était a orange et qu'a orange ou ils auraient dû chanter.
Ne coule pas trop vite raquel ....
merci sophie -pascale durand proust pour ton commentaire .voté. -
Sophie-Pascale DURAND-PROUST
Bonsoir,
J'ai regardé l'intégralité de la première émission du 10 septembre en replay (donc sans la pub) et juste la chronique de Raquel Garrido pour la deuxième émission, par manque de temps.
Concernant sa première chronique sur l'écriture des ordonnances, je trouve cela intéressant car ça montre, et je crois me souvenir que N. Polony l'a redit derrière, que la politique est absolument la même de Sarkozy à Hollande et Macron, puisque ceux qui ont créé ces textes étaient déjà en place sous les quinquennats précédents. C'est à dire que voter "à droite" ou "à gauche" ne change rien, ce qu'il faut pour changer de politique est un pouvoir qui ne soit pas inféodé au MEDEF et aux GOPE, ce que prône bien sûr la France Insoumise.
Concernant la chronique Deliveroo, on a vu par l'image la difficulté du métier où comme pour Uber (en plus dur pour les mollets), il faut toujours travailler plus pour gagner correctement sa vie.
Je trouve donc un intérêt à sa présence dans cette émission, car cela donne un moyen de faire passer des informations/ idées au public, ce qu'il est difficile de faire lors d'une interview par exemple sur BFM ou même le service public où la proportion de porte-parole non officiels de Macron déguisés en journalistes ou éditorialistes "neutres" est bien trop grande, comme de nombreux articles d'Acrimed le montrent.
Qui sait, cette "infiltration" parviendra peut-être à éveiller les consciences: beaucoup de jeunes peu politisés qui regardent par intérêt pour Jeremstar s'intéresseront peut-être aussi aux sujets de Mme Garrido, l'avenir le dira. -
E-manuel
"Bolloré, qui rentabilise chaque parcelle du corps de la malheureuse. Vu le résultat, ce n'est pas cher payé."
On avait dit : pas le physique ! Mathématiquement, pour calculer le coût de la parcelle, je ne sais pas si c'est à cause du montant du numérateur ou de la masse du dénominateur (le corps de la malheureuse) que ce n'est pas cher payé... -
john z'guéner
Salut les gens !
Vous n'êtes quand même pas bêtes au point de regarder ce genre d'émissions quand même ?
A+ -
Jenny
Ainsi donc Roselyne Bachelot était parfaitement à sa place sur, je ne sais plus quelle chaine pourrie aussi, avec les quatre autres pétasses ? Mais Raquel Garido n'a pas le droit de faire partie d'un panel divers et pas ordinaire dans lequel elle a décidé de ne représenter qu'elle même, dont ses idées liées à la FI
.
Il n'y aurait donc que les escrocs qui pourraient empocher des sommes importantes en échange de leur travail. Les autres seraient condamnés à militer dans la rue, à se cogner uniquement aux pavés, et surtout pas aux médias dominants sur leurs plateaux !!
Vous n'avez pas remarqué non plus que la majorité des employés des entreprises n'approuvent pas forcément les opinions politiques et positionnements économiques de leurs employeurs... ? Alors qu'est-ce qu'ils devraient faire ? Démissionner ou essayer de changer leurs conditions de travail de l'intérieur ?
Je précise que je ne supporte pas cette émission, que j'ai prévu de ne la regarder que trois fois pour fixer mon point de vue, et qu'en dehors de ça, je ne condamne pas Raquel Garrido. Et je serai intéressée de connaitre à un moment donné l'impact de sa présence dans ce type d'émission. -
kawouede
C'est lui faire beaucoup d'honneur. -
Diogene
C'est pas ce qu'on appelle "une erreur de casting"? :D -
Faab
A priori, l'émission d'Ardisson ne sera pas la tasse de thé du public d'@si et j'ai essayé de trouver qui était son public mais je n'ai pas grand chose. Ca m'intéresserait si @si avait des infos sur la caractérisation de ce public.
Le peu que j'ai trouvé, par ici pour le 10/09 et par là pour le 17/09 :
- audience du 10 septembre : 589 000 téléspectateurs, 2,8% de parts d'audience, et ils disent que sur 4 ans, c'est 3,4% sur les 15-34 ans
- audience du 17 septembre : 628 000 téléspectateurs, 2,9% de parts d'audience
J'aime bien dans le titre de l'article pour le 10/09 : "Les terriens du dimanche débutent au mieux face aux Mystères de l’amour". Ca pourrait traduire un état répandu des consciences, dépolitisées, qui ne se demanderont pas si Garrido est une gramsciste tentant de s'attaquer à l'hégémonie culturelle et prendront les choses comme elles viennent à l'égal des Mystères de l'amour.
Et en fait, si je me pose ces questions, c'est que l'effet de la présence de Garrido me semble assez prévisible chez qui a une pensée politique structurée de manière standard, avec tous les stéréotypes associés, mais je suis curieux de savoir ce qu'il se passe chez les autres notamment par rapport à l'image de la FI.
Pour les "structurés" avec attentes de pratiques conformes à une image de gauche classique, je prédirais :
- "ah la la, mais qu'est-ce qu'elle fait là ?" pour le sympathisant de gauche habitué au certains rôles, béret du Che et col roulé, Arte, Télérama, le Monde Diplo, l'Huma etc. ;
- "courage Raquel !" pour les convaincus par la France Insoumise, qui seraient à la base dans le registre précédent mais soutiendraient les initiatives des collègues ;
- "nyark, nyark, ils sont beaux les révolutionnaires..." pour qui a aussi l'image classique et attend juste que ça se casse la gueule, que ce soit parce qu'ils se sentent, eux, les vrais purs et durs ou qu'ils ne veuillent pas de ces "gauchistes".
Et à vrai dire, si il y a une stratégie d'action médiatique à la France Insoumise, il ne m'étonnerait pas que ça vise une correction d'image pour sortir des clichés "pur et dur" : 19% à la présidentielle était déjà beaucoup pour un mouvement dont l'image était à peu près celle du PCF, ils ont pu profiter du vote utile par rapport à Hamon, mais c'est vite redescendu à 11,02% au premier tour des législatives et difficile d'apparaître comme le centre de gravité de la gauche dans ces conditions.
Une part de l'électorat (gauche Hamon notamment) demandera de vraies modifications programmatiques pour s'y intéresser mais il doit y avoir aussi tout un public décidant au style général et il est toujours bon de prendre le pas médiatiquement pour être leader dans les têtes et puis ensuite les sondages, et peut-être les urnes.
Un autre truc à suivre lié à ça : voir si des personnalités nouvelles apparaissent chez les sondeurs, qui se met à incarner la gauche.
Valls est a priori grillé, j'ai du mal à voir Hamon s'imposer, Mélenchon a une image très marquée difficile à faire évoluer (et peut-être qu'il y a un sens à ce qu'il ne vienne pas à la fête de l'Huma : sortir de l'image "rouge", se mettre en dehors/au-dessus des partis.), et il y a maintenant Ruffin au top sur le buzz, Garrido chez Ardisson, Corbière passant chez Ruquier, Quatennens pas mal avec les médias.
Parce que bon, par delà les attentes stéréotypées et les jugements moraux, reste quand même la question à gauche de comment sortir des ruines des dernières élections, de ce qui peut se construire de fédérateur et comment le porter sur la place publique.
P.S. : et tiens, peut-on parier sur "un gros come back" de Hollande comme dit Lucchini ? (Merci Sherlock). Ce n'est pas à exclure vu l'état du PS et un électorat qui est toujours là, une gauche "petite bourgeoise", un rien chrétien zombie, soucieuse de solidarité et de service public mais sur un mode de notables, de respectabilité, sans le lyrisme "bolchévique", altermondialistes ou macronistes. J'en connais des comme ça qui se sentent orphelin mais bon, ils ne regarde pas Ardisson : leur truc est plutôt le "sérieux", et pour eux, c'est du côté du 20 heures, de C dans l'air, L'émission politique, 7 à 8 etc., avec les invités certifiés experts par un bandeau (machin de l'institut bidule). -
OH
Combien gagne le bénévole Nagui par émission ? Prendre des sous à Boloré ne peut être que méritant, surtout si en plus on ne dit pas un mot.
Bon sans rire, c'est quoi la stratégie politique ? J'arrive pas à comprendre. -
Pierre38330
There’s room at the top they are telling you still
But first you must learn how to smile as you kill
If you want to be like the folks on the hill
A working class hero is something to be
John Lennon A Working class hero -
Thomas
Bonjour et merci pour cette chronique
Si on laisse de côté le cas particulier de R. Garrido, il me semble qu'on a de quoi faire un début d'observation en cette rentrée sur la manière dont la machine médiatique dévore ou pas ceux qui étaient, auparavant, connus pour leur voix critique.
Il y a le cas que vous évoquez, mais il y a aussi par exemple Rokhaya Diallo chez Cyril Hanouna. J'imagine qu'il y a d'autre profils "similaires" d'alliances de carpe et de lapin. Il serait vraiment utile de les suivre au long cours pour voir si certain se font dévorer plus que d'autres, voire pour observer si certains résistent à la normalisation, la débilité et la vulgarité dans laquelle ils se jettent en espérant la subvertir de l'intérieur. Mon intuition c'est que la Machine Spectacle gagne toujours à la fin, mais il y a peut-être d'héroïques contre-exemple à repérer.
Sinon, si c'est bien le KO technique à tous les coups, cela devrait faire réfléchir tous ceux qui pensent que "le jeu en vaut peut-être la chandelle", qu" il n'y a pas de raison de refuser les médias pourris si tous les autres y vont". Si, il y en aurait alors une justement, de raison : la certitude de s'y perdre, la certitude de laisser au Spectacle la joie de victoires faciles sur toute forme de dissidence. -
Jiemo
Quand la poubelle vous mord un doigt ...le reste du corps y passe ! -
GPMarcel
Yes! Le "buzz" est assuré.
Ca c'est du sujet. -
Germain RITAL
Plus grand le pouvoir, plus grande la corruption. Or le plus grand de tous les pouvoirs, non seulement de nos jours mais depuis toujours, est celui de persuader: la corruption qu'il opère s'effectue par séduction. Des shamans ou prophètes dans les sociétés primitives ou, plutôt, s'apprêtant à ne plus l'être (voir Clastres) jusqu' aux actuels détenteurs (directs ou indirects) de medias - en passant non seulement par les différentes bureaucraties cléricales ou de militants mais jusqu'à la plus laïque institution scolaire et universitaire , ce pouvoir est détenu de fait par quelques-uns: une oligarchie qui tient ainsi la masse de tous les autres sous son hégémonie. Seul diffère le moyen (medium) de persuasion: d'autant plus inapparemment puissant qu'est étendu son domaine d'action. Or aucun ne le fut autant que l'est aujourd'hui le journalisme mondial (presse, radio, télé et jusqu'aux dits "réseaux sociaux").
Qu'opposer donc à cela: medias, organes de médiation, si ce n'est, comme depuis toujours, l'illégitimité de leurs moyens de persuasion dans des im-medias: soit non pas des contremedias ("youtube" ou alia)* ou une absence de medias, mais ce qui ne saurait jamais être médiatisé (enseigné**, diffusé) mais strictement confié à la capacité de chacun de questionner. Cela s'est appelé, s'appelle et doit continuer de s'appeler réflexion, silencieuse révolution des comportements échappant à la logique de l'imitation résultant de la socialisation: ce furent les proclamées hérétiques communautés dans le religieux passé de l'humanité, ce sont désormais ces spontanées dissidentes assemblées éclatées*** où se renouvellent - au su et au vu des impuissantes bureaucraties chargées de les "contrôler" - les mouvements de libération des sociétés.
* Car ils reproduisent, si même ils ne l'aggravent, "la fracture médiatique" entre ceux qui les proposent et le public: le leur ainsi que celui, subséquent, avec le plus vaste public extérieur: des médias dits "mainstreams" aujourd'hui.
** Enseigner n'est pas apprendre, en effet: c'en est même plutôt l'opposé. Ce qui fit dire à Stephen dans l'Ulysse de Joyce qu'il était un apprenant (learner) plutôt qu'un enseignant (teacher): la grande apprenante étant la vie.
*** Selon lesquelles se génère ce, qu'en s'inspirant de Jan Patocka, l'on pourrait appeler "la solidarité des menacés". -
Sylvain B.
Je crois que j'aurais pu accepter pas mal de chose en me disant "peut-être que finalement ça servira" mais putain aller chez morandini... merde quoi, morandini ! Même des chiottes publiques dans un festival rock m'inspirent plus de respect que ce connard. Non, là c'est vraiment pas possible, fallait refuser d'aller là bas. :/
Et désolé pour les mots grossiers mais comme dirait Perceval "J'en ai gros sire !" -
abracadabra
Cette chasse en suspicion contre une militante me répugne, même si cela doit passer pour un soutien inconditionnel à la FI (ce que ça n'est pas en fait mais pas grave)