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MICKAEL PAJOUX
Nous trouvons sur certains blogs une réaction de mikis Théodorakis réfutant son soi-disant "antisémitisme" et condamnant l'utilisation qui en est fait en France. Voici cette réponse:
"La réponse de Mikis Theodorakis à ses détracteurs :
(merci à Dominique Vidal pour le texte)
Je suis Grec et fier de l’être, car nous sommes le seul peuple en Europe qui, pendant l’occupation allemande (1941-1944), non seulement n’a pas exercé de poursuites contre les Juifs mais, au contraire, les a aidés à vivre et à survivre avec tous les moyens dont nous disposions.
À l’époque, J’étais moi-même partisan de l’Armée populaire de Libération et je me souviens que nous avions pris sous notre protection de nombreuses familles de Juifs Grecs, que nous nous sommes souvent battus contre les SS pour les sauver et beaucoup d’entre nous l’ont payé de leur vie.
Plus tard, j’ai composé le cycle “Mauthausen” que, notamment en Israël, l’on considère quasiment comme un hymne national. J’ai ressenti une des plus grandes émotions de ma vie quand, dans les années 80, il m’a été accordé de diriger cette œuvre sur le site du camp de concentration de Mauthausen, tout d’abord chantée en grec par sa première interprète, Maria Farantouri, puis en allemand par Gisela May et en hébreu par la chanteuse israélienne, Elinoar Moav. Je l’ai dirigée une fois encore sur ces lieux et, depuis lors, l’œuvre enregistrée est diffusée sans interruption sur le site du camp.
En 1972, j’ai bravé le boycottage européen et j’ai donné des dizaines de concerts en Israël, des moments que je qualifierais d’historiques en raison des liens d’amour mutuel qui nous unissaient.
À cette même époque, Yigal Allon, alors Vice-Premier ministre du gouvernement israélien et Ministre de l’Éducation et de la Culture, m’a confié une première mission, celle de transmettre un message de paix à Arafat au nom de son gouvernement. C’est dans cette intention que je l’ai rencontré à Beyrouth et, à cette occasion, j’ai donné une conférence de presse dans une salle. Un groupe de fanatiques Palestiniens avait décidé de m’abattre, car il me considérait comme un complice des Juifs. C’est Arafat lui-même qui me l’a dit le lendemain avec, à ses côtés… le groupe de mes assassins en puissance. Qu’est-ce qui m’a sauvé ? Mon amour authentique pour les deux peuples martyrs : les Juifs et les Palestiniens.
«Quand on t’a entendu pendant la conférence de presse», m’ont-ils dit, « on a compris que nous nous trompions». Qu’est-ce que j’avais dit au cours de la conférence de presse ? «Le conflit qui vous oppose ne sera pas résolu par les armes, mais par la compréhension mutuelle. De l’autre côté, il y a des hommes ordinaires qui vous ressemblent, simples et travailleurs, capables d’aimer et qui, comme vous, aiment leur famille et leur pays. C’est eux que vous devez trouver, parce que c’est avec eux que vous pourrez vivre dans la paix».
Arafat m’a dit : «Tu as chanté les Juifs et tu as eu raison, car eux aussi c’est un peuple tourmenté. Comme nous. Alors, s’il te plaît, écris une chanson pour nous aussi…». C’est ainsi que j’ai écrit aussi un chant pour le peuple palestinien qui est devenu son Hymne national.
Bien plus tard, à l’occasion de la remise du prix Nobel de la Paix à Rabin (Israël) et à Arafat (Palestine), l’orchestre symphonique d’Oslo avec, en soliste, l’interprète finlandaise Arja Saijonmaa a joué “Mauthausen” en hommage à Israël et le chant que j’avais composé, reconnu comme Hymne National, en l’honneur du peuple palestinien. Ce moment symbolique suffit à démontrer la place que j’occupe dans l’esprit et dans les cœurs des deux peuples.
Je suis souvent allé en Israël, en Palestine et au Liban et c’était chaque fois la paix, l’amitié, la coexistence et la coopération entre ces deux peuples martyrs qui occupaient mes pensées. En tant que Grec, je me sens proche d’eux, comme si nous appartenions à la même famille. Et pourtant, pour certains fanatiques d’un côté comme de l’autre, je suis la cape rouge agitée devant le taureau.. Pourquoi ? Parce que j’ai la franchise et le courage de dire la vérité et de la dire même dans la gueule du loup. Ainsi, quand je suis en Palestine je m’exprime ouvertement et publiquement contre les fanatiques qui me haïssent et, quand je suis en Israël, je fais de même en critiquant tout aussi ouvertement et publiquement les fanatiques qui, en raison de la diaspora juive présente dans tous les pays du monde, ont la possibilité de transformer leur haine en venin et en mensonges monstrueux.
Dans mon opéra «les Métamorphoses de Dionysos» (dont j’ai écrit aussi le livret), il y a une scène où des Juifs sont déportés par des SS dans des camps d’extermination. Il s’agit d’un moment crucial de l’œuvre, d’une condamnation du Nazisme qui dévoile d’une façon très humaine, l’affliction psychique et intellectuelle que je ressens devant les souffrances des Juifs.
D’ailleurs, la dénonciation du racisme et la défense de ses victimes ont guidé mes décisions et mes actes tout au long de ma vie. Une vie jalonnée de poursuites qui m’ont souvent poussé jusqu’au seuil de la mort.
Donc, me qualifier de raciste et d’antisémite n’est pas une simple calomnie, mais l’expression de la pire bassesse morale, issue le plus souvent de cercles proches d’organisations et d’individus opérant dans la mouvance du Néonazisme et auxquels la crise a permis de relever la tête pour nous menacer et –incroyable, mais vrai– nous accuser, eux, d’….antisémitisme en utilisant un arsenal de mensonges et de déclarations insidieuses!
Il suffit de dire, par erreur manifeste, dans une interview de trois heures «antisémite» au lieu de «antiraciste», et on s’empare d’une seule et unique phrase dont on isole un mot, brandi comme un étendard, tout simplement pour servir l’intention de m’incriminer. Combien d’années était-on aux aguets pour une simple erreur ? Le mot «antisémite» correspond-il vraiment à ce qui suit ? «J’aime le peuple juif avec lequel nous avons vécu et souffert en Grèce pendant des années et je hais l’antisémitisme». Je suppose que mes différents ennemis se sont bien gardés de citer ces paroles. Et pourtant, c’est EXACTEMENT la phrase qui suit. Ce n’est pas quelque chose que je viens d’inventer, après-coup, en guise d’alibi. Il en EST ainsi et il est facile de le prouver de façon incontestable en écoutant TOUTE la phrase, exactement comme je l’ai prononcée et non pas en la tronquant comme l’ont voulu mes adversaires.
Peut-être va-t-on se demander pourquoi et comment certains persistent à vouloir discréditer un ami si fidèle d’Israël et des Juifs et tentent de me faire passer à tout prix pour un antisémite. (De qui parle-t-on ? De quelqu’un qui a connu les sous-sols de la Gestapo pour les sauver !)…
Toutefois, la réponse est finalement simple : beaucoup de mes amis juifs sont d’accord avec moi. Certains sont d’accord avec moi,-même s’ils vivent en Israël, donc dans la tourmente quotidienne des évènements. Alors, si les simples citoyens du peuple d’Israël entendent mes idées, telles qu’elles sont réellement exprimées, ils « risqueraient » (selon mes ennemis, bien sûr) d’être d’accord avec moi, en pensant que la solution du problème ne se trouve pas dans la violence et les armes, mais dans la coexistence et la paix. Ce qui ne plaît pas du tout à mes adversaires car, bien sûr, j’ai –à plusieurs reprises– totalement désapprouvé la politique de l’État d’Israël et j’ai exprimé ce désaccord avec force et de la façon la plus claire et la plus catégorique (comme je fais toujours). Pour ne pas courir le risque que ces citoyens se rangent à mes opinions, ils ne doivent pas les entendre. Et quelle est la meilleure et la plus sûre façon de procéder pour arriver à ses fins ? Et bien, leur tactique habituelle : me coller «l’étiquette» d’antisémite, de sorte qu’aucun Juif, où qu’il se trouve, ne veuille plus entendre non seulement mes idées, mais même mon nom.
Et maintenant, particulièrement en France où brusquement on «s’est souvenu» d’une interview donnée il environ un an et demi, il existe -de toute évidence- une autre raison: porter atteinte à la Gauche. Leur prétendu «argument» (qui est totalement mensonger) est que son leader, M. Mélenchon me connaît et que, par conséquent…il a des amis antisémites ! Toutefois, la vérité –malheureusement pour eux– est évidente et je pense que tout homme animé de bonnes intentions peut s’en rendre compte.
Donc, même si après la lecture de ce qui précède, certains persistent encore à me faire passer pour quelqu’un que je n’ai jamais été et que, bien sûr, je ne suis pas, le doute n’est plus permis. Tout est fait sciemment pour servir d’autres finalités, car ma foi inébranlable dans la paix et la coexistence de ces deux peuples martyrs dérange plus d’un.
Athènes, le 15 juin 2012
Mikis Théodorakis
mikis@mikistheodorakis.gr
[Traduit du grec par Arlette Manoli]" -
pompastel
Dahan, Morano et un faux Alliot :-)
http://www.liberation.fr/politiques/2012/06/15/l-imitateur-dahan-piege-nadine-morano-en-se-faisant-passer-pour-le-fn-alliot_826505
J'ai pas envie que ça devienne le Liban, chez moi !
Ceci pourrait relancer l'inspiration de quelques humoristes... -
pow wow
J'ai reçu ce message de D Godin, je le reproduis ici :
Cher frère Pow Wow,
Ce que vous dites, à propos de la liberté d'expression, je m'en suis expliqué lorsque DS a invité Philippot. Je connais l'argument sur la liberté d'expression. Je ne suis pas pour l'interdiction d'expression du Front national dans le cadre légal. Le Front national n'est pas interdit, que je sache. Il peut s'exprimer. Il a des supports pour cela. Il est invité sur le service public. Il a son temps de parole dans le cadre des campagnes électorales. Simplement, un média privé n'a aucune obligation de participer à la dédiabolisation d'un parti xénophobe en lui offrant une tribune. Si il le fait, c'est un choix politique et on devient comptable du bon résultat du parti que l'on contribue à dédiaboliser. Ça n'a rien à voir avec la censure. Il y a des éditeurs qui publient des auteurs de gauche, anarchistes, d'extrême-gauche, tout ce que vous voulez. Et des éditeurs qui publient des auteurs et la pensée de l'autre camp. Il n'y a aucune obligation de publier tout le monde. C'est cela le pluralisme. Le pluralisme des journaux, c'est de la couille en barre. Même dans la presse généraliste ou la presse régionale où le pluralisme va du centre droit au centre gauche et ne s'étend guère au delà.
Voila ce que j'aimerais pouvoir dire sur le forum si ce n'étais pas banni (jusqu'à repentance ?) On n'est pas obligé d'être d'accord avec moi, mais qu'on me permette de le dire puisqu'on prétend que le pluralisme permet de tout dire.
Bien entendu, la question de l'injure est, une fois de plus, un mauvais prétexte pour qui ne supporte pas cette liberté.
Cordialement
DG -
Gavroche
Reçu ce message de notre ami Godin :
Comme Guy Birenbaum sur son blog, je fais le distinguo entre les électeurs du FN et ses dirigeants, qui ne sont jamais mis en cause à propos des saloperies de leur programme lorsqu'on les invite. On en a vu un exemple à Arrêt sur images avec un Daniel Schneidermann qui invite sur son plateau un dirigeant du FN qui a pu se poser en victime, ou un DS qui dresse le portrait d’un Steeve Briois (celui qui a préparé le terrain à La Pen dans le Pas-de-Calais) super sympa, qui claque la bise à tout le monde sur le marché, même aux Arabes. Ce qui est ressorti du reportage sur le terrain de tintin reporter, c’est qu’au fond, ils sont sympas au FN. Le programme xénophobe, pour la peine de mort, ultra sécuritaire, homophobe, antisocial, contre l'IVG... de ce même Steeve Briois, Daniel Schneidermann n’avait rien à en dire.
Le prétexte de l'injure est bien sûr complètement bidon. DS n'est pas Dieu, devant qui il faudrait se mettre à genoux. Ni en sucre, il doit pouvoir supporter une contradiction même sévère, sans s'abriter derrière la censure, toujours imbécile. Quand on prétend donner des leçons de morale au monde entier, oui je maintiens qu'il faut avoir le cul propre pour le faire. Qu'est-ce que ça a d'injurieux ? Qui peut prétendre être toujours sans tache ? Pas moi en tout cas.
Voilà, M. Schneidermann, vous pouvez me "bannir" aussi... -
shigeyuki
Bien joué! :)
ça détend un peu l'atmosphère, c'est vrai! -
mutenpiste
voilà bien un sujet à susciter toutes les passions! anti semite et anti sioniste deux qualificatifs aux sens bien différents et pourtant habilement mêlés par certains à leurs intérêts particuliers.
un sujet à dresser les uns contre les autres en violences irraisonnées à dresser des bûchers, à fausser l'esprit critique, à communautariser, à âbimer les idéaux de notre République ... où depuis tant d'années quelques petits malins manipulent les consciences à force de contre-vérités d'aculturation et de censures des contradicteurs....
Un peu d'humour plein de poncifs et d'un peu de réalité : un français, un allemand et un israëlien se retrouvent sur une île déserte avec pour seuls bagages, des milliers de feuilles de papier vierges et des centaines de stylos billes. Cette île, où jamais un seul humain n'a imposé ses rites, est peuplée d'un troupeau d'éléphants. Nos trois naufragés, ayant rapidement construit 3 abris distincts et confortables ayant fait le constat que la nature, en ces lieux, leur offrait, en abondance et sans efforts, nourritures diverses et variées permettant à chacun de vivre selon ses goûts et ses moeurs, décidèrent d'un commun accord de se répartir le butin de papiers et stylos et d'occuper leur temps à la rédaction d'oeuvres traitant de l'expérience qu'il leur était donné de vivre ici.
Chacun promit aux deux autres de les convier à la lecture dès le point final posé au terme de son écriture.
Une année s'était écoulée que le français tout excité invitait ses deux compagnons d'aventure, son travail représentait l'équivalent d'un volume de la collection des "que sais-je" et s'intitulait : l'amour chez les éléphants détaillant les différents comportements sexuels de nos cousins, les attroupement des mâles et leurs combats rituels au moment des chaleurs femelles, les positions favorites jusqu'aux pratiques les plus déviantes de quelques individus pour accomplir l'acte d'amour.
Ses deux amis jugèrent son ouvrage bien futile..
Le français leur dit qu'il avait d'autres objets d'étude en tête, qu'il avait découvert des araignées, un couple de merle blanc et qu'il avait l'intention de traiter de leurs vies amoureuses qui, lui semblait-il déjà, révèleraient des pratiques d'une créativité remarquable.
Ses deux amis lui dirent fermement que cela n'était pas digne de leur intérêt et qu'ils ne se déplaceraient plus désormais pour partager de telles absurdités...
10 années suivirent au cours desquelles les trois naufragés ne se croisèrent à aucun moment. Le français avait multiplié ses inspirations en découvrant des mouches vertes aux yeux bleus céruléens, un lézard à queue jaune, une espèce de grenouille à tâches rouges et mauves mais ne prenait que quelques notes ici ou là tant son esprit, fécondé par l'inventivité amoureuse de ses colocataires, le maintenait longtemps en un sommeil doux et peulé de rêves voluptueux où couché près de compagnes lascives il s'exerçait à toutes ses découvertes exotiques si enthousiasmantes.
10 années suivirent et puis, l'allemand invita ses deux semblables humains à la lecture de sa rédaction.
L'oeuvre était volumineuse. 10 volumes en écriture serrée, en tableaux précis, en schémas détaillés. Lors de la longue présentation qu'il en fit à ses deux compagnons, l'allemand était très sûr de lui et de la qualité de sa thèse " de l'organisation des éléphants". Le français n'osa même pas émettre un doute sur les conclusions très définitives que l'analyste allemand tirait sur tous les troupeaux éléphants à partir de l'analyse du comportement d'un seul d'entre-eux. Il dit seulement qu'il avait vu dans sa vie antérieure quelques éléphants plus gris avec des tâches roses et des oreilles dentelées dont les mâles présentaient une curieuse fidélité amoureuse au contraire de ceux observés ici. L'allemand le toisa un instant en levant la tête de haut en bas, d'un air condescendant et poursuivit son exposé.
Après deux semaines, l'allemand signifia la fin de sa démonstration et chacun s'en retourna chez lui.
L'allemand délaissa alors la plume, sûr de ses certitudes définitives sur les éléphants et s'abandonna aux consommations éffrénées des fruits fermentés.
15-20 années passèrent et si le français et l'allemand se rencontrèrent parfois à l'occasion de quelques soirées enfièvrées, nul ne vit l'israëlien sinon en passant près de sa cabane où ils le virent accoudé à sa table, invectivant un hôte invisible...
Après 20 années, le français et l'allemand se risquèrent enfin à cogner à la porte de leur compagnon... La porte s'entrouvrit et l'israëlien les invita à pénétrer à l'intérieur de chez lui. Le spectacle qui s'offrit à leurs yeux les stupéfia, du mur au plafond des dizaines de milliers de feuillets noircis d'une écriture dense étaient empilés reliés par paquets qui auraient représentés des centaines de volumes de l'édition de la Pléiade, ne laissant de libre que l'espace d'une table et d'une chaise. L'israëlien les yeux brillants, les reçut en faisant un effort pour sourire. Mes amis leur dit-il, je n'ai pas encore achevé la rédaction d'une oeuvre qui décillera l'humanité toute entière sur un sujet au combien méconnu et qui m'a été révélé en ces lieux. "De la question juive et des éléphants" n'a pas encore révélé l'extraordinaire étendue de sa portée spirituelle...
Marc Bloch au secours... Une étrange défaite de notre République... La jet set est aux commandes, Arno Klarsfeld au conseil d'état, BHL aux manettes... -
Ajacla
Voici ce que je lis sur le blog que vous avez vous-même cité :Note du webmestre
Le 12 juin 2012
En juin 2011, nous avions relayé ici l'appel de Mikis Théodorakis en accord avec son contenu ponctuel. Grand compositeur engagé à gauche, auquel le ministre de droite M. Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et de la communication, a remis les insignes de Commandeur dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, la plus haute distinction française, le 26 mars 2007, Théodorakis est aussi l'auteur du célèbre hymne du Parti socialiste.
Nous ne savions rien des propos qu'il a tenus au soir de sa vie concernant les juifs. Connaissant la perfidie de ceux qui voudraient assimiler notre publication d'un appel sans rapport avec le problème posé à une approbation de l'ensemble des positions de son auteur et lassés par les calomnies dont nous sommes harcelés, par mesure de prudence et conformément à nos principes, nous avons décidé de retirer la référence de ce blog.
Je ne comprends donc rien à votre édito ! -
Angelo INGARAO
"Mélenchon était-il au courant des frasques du compositeur ? La question reste entière". C'est la fin de votre article. Votre façon de vous poser en père la morale du journalisme est vraiment insupportable. Pour la deuxième fois je vais suspendre mon abonnement à @sur image. Pourquoi la question reste entière pour Mélenchon et pourquoi vous ne dites pas que le gouvernement de droite avait décoré en 2007 Théodorakis du grade de commandeur de la légion d'honneur ? Les déclarations de Théodorakis ne pouvaient pas être ignorées par le gouvernement de droite à ce moment-là. Donc une bonne façon de montrer une manière journalistique différente par rapport à la médiocre qualité d'ensemble de la presse française serait de ne pas vous associer avec la meute journalistique qui traque Mélenchon et le Front de Gauche à tout bout de champ. Ce qui me console c'est que pour que vous, les journalistes, vous vous abaissiez à ce niveau, c'est que vous et vos patrons doivent avoir sacrément peur ! Ah, ça ira ! -
Yanne
Si Mikis Théodorakis a des propos antisémites, c'est un problème... pour lui.
Cela ne disqualifie en aucune façon ce qu'il peut dire par ailleurs et qui serait repris par d'autres.
Juppé n'a que des arguments de cour d'école : ouiiin, lui il est copain avec l'autre, alors qu'il a dit... Pourquoi moi je ne ferais pas de conneries plus grosses que moi. ?
Voilà qui ne va pas arranger la crédibilité de Juppé. Mais enfin, quand le grand mâle dominant fuit, les autres mâles alpha, s'ils sont privés de joutes pour le pouvoir, provisoirement, pètent un peu les plombs, et tout le monde avec.....
Le mieux, c'est la guerre des dames de Hollande, incident sans intérêt, mais abondamment repris. Tout tourne au boulevard. -
AirOne
Ca me rappelle l'émission avec Péan, où DS avait (très, très) lourdement insisté sur le supposé antisémitisme de l'auteur qui, malgré ses explications plutôt convaincantes, avait fini (à juste titre, à mon avis) par quitter le plateau.
Le Monde, là encore, y était allé de son petit articulet venimeux pour tenter de salir Péan.
Les techniques sont maintenant éprouvées, une phrase, un mot, une déclaration, et vous balayez l'engagement d'un homme, ses actions, ce qu'il est... -
Florence Arié
Et quand ça passe d'@si au Monde (qui, décidément semble souvent lire @si et le cite dans son article), ça gagne en statut de fait avéré, alors qu'il n'y a rien de nouveau pour conclure vraiment sur "l'affaire".
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/06/12/l-ump-cible-l-antisemitisme-de-gauche-pour-gener-le-ps_1716897_823448.html
C'est embêtant. -
Didier Marlier
J'arrive seulement maintenant et un peu essouflé!
J'ai cherché et je n'ai pas trouvé: personne n'a parlé de Chenimade et de Larouche? Vraiment personne? -
claude315
l'AFFAIRE, il parait que ,on a entendu dire que , selon des sources on suppose que......
Les faits Messieurs les faits .
J'attends que des journalistes s'interdisent de donner voix à des femmes ou hommes politiques ,dont les valeurs et le courage
se traduisent dans ce type de comportement,qui devrait à jamais leur fermer les portes de tous studios ou rédactions.
http://www.youtube.com/watch?v=WfmO2PSxN3U -
AirOne
A l'heure où la France compte 8 millions de pauvres et l'Europe est ravagée par les financiers, je trouve passionnante cette micro-polémique pour savoir si machin aurait déclaré ou non un truc tendancieux entre la poire et le fromage et que, ce faisant, y aurait pas comme une tâche rouge-brune sur la campagne de Mélenchon comme le soupçonnait la fine équipe de Rue89, propriété de Sanibroyeur SFA...
C'est d'ailleurs Julliard qui l'avait dit, aux rassemblement du FdG, ça fleure l'esprit mi-stalinien mi-nazi.
Il n'y a qu'en France que la politique est sempiternellement parasitée par des considérations qui n'intéressent personne sinon ceux qui tirent parti de ces méthodes pathétiques pour baillonner leurs adversaires.
Consternant. -
Julot Iglésias
Voici le modeste avis de Julot-le-Clown-Transparent. (je parle petit parce que je suis un lâche, mais gris-clair parce que je ne veux pas que ça se sache) :
1 - Je ne partage pas l'avis de ceux qui pensent qu'il ne fallait pas inviter Philippot. Je n'ai pas été choqué par sa présence sur le plateau.
2- La sanction contre Godin est excessive. Il faut le réintégrer sans tarder.
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Robert·
"Dans les courts délais impartis, examinons les pièces.."
Qui, ici sur @si se permet de vous impartir des délais ?
En prenant le parti de réagir immédiatement et avec pour référence essentielle
Wikipedia vous prenez surtout le risque de propager les écumes nauséabondes de pièces trafiquées,
à l'image, justement, de Juppé à qui un sombre maquignon a soufflé cette "saloperie" et qui n'a pas manqué, comme vous , de ne pas vérifier la validité de son attaque. Lui, au moins, savait pertinemment ce qu'il faisait. -
krichtof
Abonné depuis longtemps à ASI, je suis surpris de la conclusion de cet article de DS. "La question reste entière". Ah bon ? Le travail d'un journaliste n'est-il pas justement de trouver des réponses plutôt que de laisser planer le doute ? Car l'accusation est extrêmement grave.
Avez-vous posé la question à l'équipe de Mélenchon ? Aux dirigeants du PG ?
Le dernier post du blog d'Alexis Corbiere répond à la question, et la réponse est évidemment non.
http://www.alexis-corbiere.fr -
Jean-François LAUNAY
Pour justifier le ni-ni (ni F-Haine, ni PS) avec une totale malhonnêteté intellectuelle Copé et sa clique tente d'établir une symétrie entr F-Haine et Front de Gauche ; Juppé tente donc de justifier l'injustifiable en prêtant des amitiés antisémites à Mélenchon.
Même si Mélencho avait su son antisémitisme - ce que les compléments à la chronique révélent comme faux -relayer un appel pour son pays de ce grand compositeur n'aurait pas valu une quelconque accusation d'antisémitisme à l'encontre du leader du Parti de Gauche.
Par ailleurs la symétrie que les UMPistes tentent de faire passer entre les séïdes de Le Pen et les partisans de Mélenchon est fausse.
2002 : Chirac-Le Pen, ça les emm.... les UMPistes. C'est pourquoi ils essaient d'inventer cette fausse symétrie entre Fronts (qui se limite à ce mot) ! Sur les valeurs Républicaines (que Morano, Estrosi et les autres ignorent) le F-Haine s'y oppose le Front de gauche les défend.
Il est vrai que depuis le discours de Grenoble, la distance entre UMP et F-Haine s'est réduite et que l'ultra-droitisation de la campagne présidentielle l'a réduite à l'épaisseur du papier toilette.
Par ailleurs, faut-il rappeler que ce qu'on appelle la "discipline républicaine" (le désistement en faveur du candidat de gauche le mieux placé) est une tradition lointaine à gauche. Que, sauf le fantasme des chars soviétiques sur la place de la Concorde en 1981, il n'a jamais provoqué des comparaisons aussi stupides avec le parti de Le Pen.
L'UMP a beau invoquer les "racines chrétiennes", elle est en train de perdre son âme. Le cynisme l'emporte sur l'humanisme. -
ALICE De CIAN
Il faut arrêter ... à partir des éléments de langage de l'UMPFN qui veulent se dédouaner des passerelles lancées depuis 2007 par NS et ses compagnons de route en déroute (cf excellent article de ce jour de Marine Turchi - médiapart) il faut maintenant taxer JLM d'être antisémite parce qu'il a cité sur son blog M. Théodorakis compositeur grec , donc c'est son ami, donc il est pire que tous les xénophobes du parti de l'outrance dont il n'a cessé de dénoncer les thèses de campagne contre l'étranger, les religions, la viande halal des cantines et les rites d'abattage autres que ceux de la religion de la famille LP. Il était le seul à dénoncer tous les médiacrates et les bien pensant que les thèses extrêmistes développées par certains leaders de la droite classique et de l'extreme étaient simplement devenues islamophones pour cacher un peu mieux l'antisémitisme de hier. Comme par miracle MLP était devenue fréquentable et était reçue comme Jeanne d'Arc pour nous sauver des musulmans.
Je suis surprise par DS de s'être laissé aller à curer ainsi les tuyaux de la bassesse . Je ne suis ni antisémite , ni islamophobe, mais une citoyenne normale qui constate que grace à la shoa les sionnistes peuvent créer des prisons à ciel ouvert, peuvent alimenter des thèses racistes vis à vis des autres, peuvent créer des loobys financiers, militaires et déclencher des guerres , mais ce sont les autres qui sont condamnés au silence et se font taxer d'antisémites s'ils osent seulement penser que c'est injuste ! -
MORASSE
Question antisémitisme, vous auriez dû entendre ce midi, sur France Cul, Collard s'en prendre à "Moscovitchi" (comme au bon vieux temps du père La Peine). Des fois, le vieux fond est incontrôlable...