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Catala93
Chez Sarko, tout se fait à l'instinct, pourvu que le message, très simple par principe, parvienne directement au cerveau du futur électeur. Le méchant Kadhafi semble t-il sur le point depuis quelques jours de massacrer ses opposants en direct à la télé ? Qu'a cela ne tienne, le penseur médiatique BHL et notre napoléon d'opérette vont jouer les justiciers sous le regard ébaudi de la planète.
Qui va rappeler à BHL ses multiples bourdes ( le fameux faux-philosophe Botul ? Qui va se souvenir du dernier gag de Sarko ? Il y en a tellement que nos mémoires saturent.
Le succès à une élection consiste aujourd'hui à faire basculer du bon côté, quelques centaines de milliers d'électeurs incapables de voir les grosses ficelles de l'illusionniste ... -
Flecktarn
-_-
Quelqu'un sait qui exactement on se propose d'aider à se libérer ?
Selon toute vraisemblance il s'agit de tribus ennemies de Kahdafi qui ont essayé de l'expédier dans l'autre monde en 1993 et n'ont pas le moindre rapport avec les révolutions de Tunisie et d'Egypte.
NB : Une certaine Annie Machon ex-MI5 a raconté comment le MI6 a payé en 1996 des gens de l'organisation de Ben Laden pour liquider Kadhafi.
Réfléchir serait un préalable salutaire avant d'agir.... enfin moi je dis ça. -
Compunet
http://www.avaaz.org/fr/libya_no_fly_zone_4/97.php?cl_tta_sign=96a9a4f10a896290f034fc59d3027373
il est plus que temps !!
et si l'ONU pouvait maintenant se dépêcher de réfléchir ben m'est avis que ça arrangerait bien les peuples ( http://www.amnesty.org/en/news-and-updates/bahraini-protesters-tell-bloodshed-crackdown-escalates-2011-03-16 ) !
à bon entendeur !! -
Compunet
Bahrein : violente répression contre les manifestants
les peuples vont se faire massacrer par leurs dirigeants, dictateurs aux poches pleines de pognon !
et défendre le pognon et donc les poches des dictateurs, reste définitivement le seul critère de sélection de [s]Wall Street[/s] la Maison Blanche et autres châteaux occidentaux pour bouger !....
"-- Et qu'est-ce que vous faites quand il y a une guerre qui commence ?
-- Nous constituons un dossier. Nous nous réunissons, nous remettons à la presse un communiqué prudent par lequel nous exprimons notre douloureux regret.
-- Et si la guerre continue ?
-- Alors, nous adoptons la manière forte. Nous constituons une commission et même des sous-commissions et nous allons, s'il le faut, jusqu'à prier les belligérants de cesser ce carnage.
...
-- Et si la guerre continue ?
-- Alors nous n'envoyons plus une prière mais une recommandation d'avoir à cesser les hostilités. Vous sentez la nuance ? Une recommandation, je ne crains pas de le dire, une véritable recommandation.
-- Et si la guerre continue ?
-- Alors nous émettons des voeux par lesquels tout en donnant raison au plus faible nous ne donnons pas tort au plus fort. "
Albert Cohen sur la société des Nations
je suis effondrée ! -
Compunet
"Mon ami Sarkozy est devenu fou"
dites moi qu'on est à Sainte-Anne et que tout cela n'est qu'un cauchemar !!...
mais dans la réalité, non seulement les peuples sont obligés de supporter des dirigeants pareils mais en plus ce sont eux qui se font enfermer (s'ils ne sont pas morts avant sous la torture !!) !....
"les rebelles lybiens n'ont que deux possibilités : se rendre ou fuir"
le peuple lybien va être massacré par l'ami de l'occident avec les armes de l'occident vendues à l'ami de l'occident !
merci qui ? merci Dassault et consorts !!
http://www.isavelives.be/fr/node/6691 -
Volto Tombo
Vous avez raison Daniel. Faisons donc comme en 36. N'intervenons pas dans une guerre civile. N'aidons pas un peuple qui se bat pour sa liberté. Heureusement qu'à l'époque les gens bien pensant (et les anglais) avaient reussit refraindre les envies beliqueuse dans notre dirigent va en guerre (un certain Leon Blum)... Esperons qu'il en sera de meme avec ce fou de Sarkozy. -
Al Ceste
Dans votre "Vite dit", j'aime bien le titre "Le Monde égratigne BHL".
Si vous prenez votre dictionnaire; vous avez ceci : déchirer légèrement la peau". légèrement.
A "égratignure" vous trouvez "déchirure superficielle".Superficielle.
Légèrement superficiel, c'est exactement ce qu'il faut dire de la critique du quotidien vespéral : pas question d'en faire plus à celui qui reste, malgré tous ses mensonges, ses impostures, ses boulettes, ses exhibitions, un trop bon client pour qu'on le lâche.
"Légèrement superficiel", c'est à ce jugement que se limiteront les manuels scolaires qui parleront un jour de notre star. S'ils en parlent. -
Bernard
Cette séquence politico-médiatique mérite bien une émission qu'@si est seul - ou parmi les rares - capable de réaliser. J'attends... -
Pat de Saint-Rémy
Nico se prenant pour Napo ce n'est pas une découverte !
Pas même tellement original, les HP en sont pleins de gaillards de ce calibre, la main sur l'estomac...
Mais curieusement, là, il a raison, il est temps d'aider les petits gars qui se battent au lance-pierres contre les mirages que nous avons vendus au sympathique colonel qui ne voit aucun inconvénient à tirer sur son (?) peuple démuni à l'arme lourde !
Pour ceux qui l'ignoreraient le célèbrissime TCE de Giscard prévoyait dans ses annexes que si la peine de mort n'était pas légale, cette disposition ne s'appliquait pas en cas d'émeutes ou d'insurrection :
CONFÉRENCE
DES REPRÉSENTANTS DES
GOUVERNEMENTS
DES ÉTATS MEMBRES
Bruxelles, le 13 octobre 2004
CIG 87/04
ADD 1 REV 1
Droit à la vie
1. Toute personne a droit à la vie.
2. Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté.
Explication
1. Le paragraphe 1 de cet article est fondé sur l'article 2, paragraphe 1, première phrase, de la CEDH, dont le texte est
le suivant :
«1. Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi...».
16.12.2004 FR Journal officiel de l'Union européenne C 310/425
(1) Article II-61 de la Constitution.
(2) Article II-62 de la Constitution.
2. La deuxième phrase de cette disposition, qui concerne la peine de mort, a été rendue caduque par l'entrée en
vigueur du protocole no 6 annexé à la CEDH, dont l'article 1er est libellé comme suit:
«La peine de mort est abolie. Nul ne peut être condamné à une telle peine ni exécuté».
C'est sur la base de cette disposition qu'est rédigé le paragraphe 2 de l'article 2 de la Charte (1).
3. Les dispositions de l'article 2 de la Charte (2) correspondent à celles des articles précités de la CEDH et du protocole
additionnel. Elles en ont le même sens et la même portée, conformément à l'article 52, paragraphe 3, de la
Charte (3). Ainsi, les définitions «négatives» qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant
également dans la Charte:
a) l'article 2, paragraphe 2, de la CEDH:
«La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un
recours à la force rendu absolument nécessaire:
a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement
détenue;
c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»
b) l'article 2 du protocole no 6 annexé à la CEDH:
«Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de
danger imminent de guerre; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et
conformément à ses dispositions ...».
Page 6 sur 45 de ce passionnant et très officiel document :
[http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2004:310:0420:0464:FR:PDF]LE TEXRE EST ICI[/url]
En quoi ce bon colonel est-il en contradiction avec cette facilité que les tyrans s'offrent à eux-même en Europe ?
...
Pendant que j'y suis j'engage à une lecture très attentive de ces deux textes (en rouge les concepts qui me semblent particulièrement bafoués aujourd'hui...
Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen
du 26 août 1789
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale,
considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.
Article 1er
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Article 2
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
Article 3
Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Article 4
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Article 5
La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
Article 6
La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7
Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant: il se rend coupable par la résistance.
Article 8
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Article 9
Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 10
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.
Article 11
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme: tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Article 12
La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique: cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Article 13
Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable: elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Article 14
Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.
Article 15
La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Article 16
Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
Article 17
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN (1793)
Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat la règle de ses devoirs ; le législateur l'objet de sa mission. - En conséquence, il proclame, en présence de l'Etre suprême, la déclaration suivante des droits de l'homme et du citoyen.
Article 1. - Le but de la société est le bonheur commun. - Le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la puissance de ses droits naturels et imprescriptibles.
Article 2. - Ces droits sont l'égalité, la liberté, la sûreté, la propriété.
Article 3. - Tous les hommes sont égaux par la nature et devant la loi.
Article 4. - La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse ; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société ; elle ne peut défendre que ce qui lui est nuisible.
Article 5. - Tous les citoyens sont également admissibles aux emplois publics. Les peuples libres ne connaissent d'autres motifs de préférence, dans leurs élections, que les vertus et les talents.
Article 6. - La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui : elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
Article 7. - Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. - La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme.
Article 8. - La sûreté consiste dans la protection accordée par la société à chacun de ses membres pour la conservation de sa personne, de ses droits et de ses propriétés.
Article 9. - La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent.
Article 10. - Nul ne doit être accusé, arrêté ni détenu, que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Tout citoyen, appelé ou saisi par l'autorité de la loi, doit obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance.
Article 11. - Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel on voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force.
Article 12. - Ceux qui solliciteraient, expédieraient, signeraient, exécuteraient ou feraient exécuter des actes arbitraires, seraient coupables, et doivent être punis.
Article 13. - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 14. - Nul ne doit être jugé et puni qu'après avoir été entendu ou légalement appelé, et qu'en vertu d'une loi promulguée antérieurement au délit. La loi qui punirait les délits commis avant qu'elle existât serait une tyrannie ; l'effet rétroactif donné à la loi serait un crime.
Article 15. - La loi ne doit décerner que des peines strictement et évidemment nécessaires : les peines doivent être proportionnées au délit et utiles à la société.
Article 16. - Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie.
Article 17. - Nul genre de travail, de culture, de commerce, ne peut être interdit à l'industrie des citoyens.
Article 18. - Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre, ni être vendu ; sa personne n'est pas une propriété aliénable. La loi ne reconnaît point de domesticité ; il ne peut exister qu'un engagement de soins et de reconnaissance, entre l'homme qui travaille et celui qui l'emploie.
Article 19. - Nul ne peut être privé de la moindre portion de sa propriété sans son consentement, si ce n'est lorsque la nécessité publique légalement constatée l'exige, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Article 20. - Nulle contribution ne peut être établie que pour l'utilité générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir à l'établissement des contributions, d'en surveiller l'emploi, et de s'en faire rendre compte.
Article 21. - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Article 22. - L'instruction est le besoin de tous. La société doit favoriser de tout son pouvoir les progrès de la raison publique, et mettre l'instruction à la portée de tous les citoyens.
Article 23. - La garantie sociale consiste dans l'action de tous, pour assurer à chacun la jouissance et la conservation de ses droits ; cette garantie repose sur la souveraineté nationale.
Article 24. - Elle ne peut exister, si les limites des fonctions publiques ne sont pas clairement déterminées par la loi, et si la responsabilité de tous les fonctionnaires n'est pas assurée.
Article 25. - La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable.
Article 26. - Aucune portion du peuple ne peut exercer la puissance du peuple entier ; mais chaque section du souverain assemblée doit jouir du droit d'exprimer sa volonté avec une entière liberté.
Article 27. - Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres.
Article 28. - Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures.
Article 29. - Chaque citoyen a un droit égal de concourir à la formation de la loi et à la nomination de ses mandataires ou de ses agents.
Article 30. - Les fonctions publiques sont essentiellement temporaires ; elles ne peuvent être considérées comme des distinctions ni comme des récompenses, mais comme des devoirs.
Article 31. - Les délits des mandataires du peuple et de ses agents ne doivent jamais être impunis. Nul n'a le droit de se prétendre plus inviolable que les autres citoyens.
Article 32. - Le droit de présenter des pétitions aux dépositaires de l'autorité publique ne peut, en aucun cas, être interdit, suspendu ni limité.
Article 33. - La résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de l'homme.
Article 34. - Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.
Article 35. - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Pardon d'avoir été aussi long : il s'agit de choses essentielles ! -
AZERT Y
Sur le même sujet, je me permets d'y joindre ce lien :
http://pascalbonifaceaffairesstrategiques.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/03/11/bhl-conseiller-diplomatique-de-sarkozy.html -
philippe vepierre
C'EST UN SCANDALE D'ETAT!
Guillon et Porte n'ont même plus à se creuser le citron pour trouver de quoi faire rire;
le Nain leur écrit tous leurs sketches, insiste pour fournir les meilleures citations, toutes
plus grotesques et hilarantes les unes que les autres...
GUILLON ET PORTE SONT PAYÉS A NE RIEN FAIRE! Il faut que ça cesse: sortez le clown!
PS : Juppé aussi, mais lui, c'est "contractuel"... -
Valéry
A lire sur Mediapart l'article sur la bourde de BHL à propos de Bernard Cassen, et le droit de réponse que celui-ci a demandé au Point, ainsi que la condamnation de ce dernier (Le Point) (si vous êtes abonnés...)
Une grosse boulette de Bernard-Henri Lévy (BHL) vient d'entraîner la condamnation de l'hebdomadaire Le Point, dont il est le chroniqueur vedette.
http://www.mediapart.fr/journal/france/100311/bernard-cassen-gagne-contre-bhl-et-le-point -
JREM
Comment?
Juppé n'a pas encore démissionné? -
emilie bouyer
Tourmenté d'être devenu un has been,il s'est levé hier matin en se demandant comment il pourrait renverser la vapeur...Eureka,s'est-il dit devant ses visiteurs libyens,je relève mes manches et je montre mes petits muscles à Kadhafi...Et ce fut chose faite. Tout seul,comme un grand,comme un chef tout puissant sur les conseils de l'inénarrable BHL qui n'a ,lui,aucune légitimité.
Pouvu que l'Europe le suive ! -
critique critique
"Merci à Bordeaux de nous le prêter".
Telle était la chute de la chronique de Bruno Frappat du journal La Croix de samedi 5/dimanche 6 mars, chronique annoncée par Levaï dans sa revue de presse du samedi et commentée le dimanche.
Difficile d'y échapper...
C'est en effet un morceau d'anthologie que cet article auquel il n'a pas été accordé toute l'attention qu'il mérite. Les dossiers de ce journal sont particulièrement pertinents, celui-ci, mais c'est une chronique, semble bien s'adresser à un public et un électorat ciblés dans le droit fil de son titre, foin des vitupérations d'extrême droite, voilà un bon rappel aux valeurs de la Droite classique et une déclaration d'amour au sauveur de Bordeaux et de la Droite en général.
Dommage que l'article ne nous rappelle pas que l'épouse du héros est salariée de Lagardère après avoir été journaliste à La Croix.
Mais ce sont là viles remarques de mécréante... -
Al Ceste
On peut effectivement tout craindre de la diplomatie hâtive et tapageuse de celui qui, malgré sa taille, joue à la perfection les éléphants dans la porcelaine (et rire de ce pauvre Juppé qui a cru qu’il suffisait d’écarter Guéant pour avoir les coudées franches).
Mais alors, quoi ? A part assister en versant des larmes de crocodile à la victoire qui se dessine du fou sanguinaire, je ne vois pas. Ah si : faire tourner nos usines d’armement en 3x8 en anticipation des commandes que ne manquera pas de faire le fou sanguinaire pour renouveler son stock de cartouches vidées sur ses victimes.
Car n’en doutez pas, il a beau être rancunier comme tous les diables, il reviendra planter sa tente à Marigny. Ce sera même ça, sa vengeance : recevoir les courbettes de ceux qui très momentanément lui auront chié dessus.
Quant à BHL. Philippe Meyer le décrit dans son prophétique « Démolition avant travaux » (2002) accompagné de « Gilles Herzog, son alter-nigaud ». L’alter, s’il faut en croire le blogue hagiographique qu’il tient sur son idole, nigaude toujours.
Blogue sur lequel on retrouve l’article que Libé a publié (pas question de faire de la peine à son commissaire de surveillance affecté au rayon déontologie on suppose, DS nous confirmera).
Article où l’ex-plus beau décolleté masculin de Paris, enfin, du Flore, s’exhibe aux yeux ravis du peuple égyptien, enfin arrosé de sa Lumière, enfin sauvé par ce messie qui, sympathies pour le pouvoir israélien oblige a eu un inhabituel temps de retard à l’allumage pour sauter sur le lieu où il faut être quand on fait sauveur-du-monde professionnel.
Article où il s’avance porté par Je et Me, ses ailes de géant qui l’empêchent de marcher comme tout le monde : derrière ces gens qui nous donnent de sacrées leçons de courage. -
Valéry
Khadafi fanfaronne peut-être avec ses menaces de révélations... mais ce qui est étonnant c'est le black-out total sur France Inter sur ce sujet... (enfin, étonnant...) -
Yann Fontana
Personnellement j'ai un peu plus de mal que d'habitude à être en désaccord avec Sarkozy. Je doute un peu que la France aille réellement bombarder la Libye toute seule, par contre ses propos ont le mérite de donner un coup de pied dans la fourmilière diplomatique. Ça fait deux bonnes semaines qu'on entend à peu près la même chose tous les matins "les ministres se sont réunis pour étudier la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne", et rien ne se passe.
En attendant, et depuis quelques jours, il semble que plus le temps passe, et plus la contre-offensive de Khadafi prend de l'ampleur. Je ne sais pas si vous avez lu le témoignage des journalistes de la BBC torturés pendant une journée (http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-12695138), mais personnellement j'ai trouvé cela terrifiant. Pas seulement pour les journalistes eux-mêmes, qui ont finalement été libérés, surement parce qu'ils sont étrangers, mais pour les dizaines de Libyens qu'ils ont croisé en captivité, et qui n'auront certainement pas leur "chance".
Alors non, je ne suis pas non plus pour une soudaine invasion de la Libye, ou pour toute autre action non concertée et non réfléchie, mais je n'en ai pas moins très peur pour les rebelles Libyens. -
mollows
L'histoire. La belle. La vraie.
Bernard-Henri Lévy, Sarkozy et la Libye
Maria de França, La règle du Jeu.
http://laregledujeu.org/2011/03/11/5104/bernard-henri-levy-sarkozy-et-la-libye/
j'aime assez l'ordonnancement du titre.
L'icono est très chouette itou. -
JIEM 92
Bonjour
Eh bien voilà.
Il n'y avait qu'une connerie à faire et notre machin s'y est précipité.
Il n'a pas eu sa guerre en Irak, malgré ses visites clandestines à l'ambassade US, eh bien ce n'est que partie remise, mettons nous en ordre de bataille pour la Libye !!!