-
Caddy
Daniel, lâche-nous avec le moinpirisme... ça devient ridicule.
Après Morandini plutôt que Mossoul, Hollande plutôt que Mélenchon, Juppé plutôt que Sarkozy, voici le lepénisme soft plutôt que Le Pen...
Te rends-tu seulement compte des bêtises que tu nous sers depuis que ton scooter t'a mis face à tes contradictions?
La culture politique, ça se travaille. -
Jenny
Voilà mieux : http://www.biolait.eu/fr/
http://lanvertdupanier.biocoop.net/actualites/433-les-producteurs-societaires-de-biocoop -
Trubli
Le discours d'Alexandre jardin est typique de cette classe moyenne supérieure qui accapare le pouvoir et phagocyte les partis politiques depuis 81.
Ce type nous explique que les citoyens ont les solutions !
Une analyse marxiste lui montrerait que suivant sa classe sociale le citoyen X n'a pas forcément la même solution que le citoyen Y.
Et justement tout le rôle ou la plus-value du politique c'est de jouer un rôle d'intermédiation qui évite la confrontation directe et potentiellement explosive des intérêts.
Le vrai problème aujourd'hui c'est que depuis la quasi-disparition du parti communiste et sa transformation en parti gauchiste dans les années 90, les classes populaires n'ont plus de politiques pour défendre leurs intérêts et peser dans le rapport de force. Certains m'objecteront qu'il y a Mélenchon. Les ouvriers et les employés savent que Mélenchon est un gauchiste qui ne se soucie que depuis peu de leurs intérêts, que ce même Mélenchon a traité de maréchalistes il y a quelques années ceux qui défendaient l'idée d'une sortie de l'€uro, que Mélenchon idolâtre Mitterrand le Florentin qui disait qu'on ne sort de l’ambiguïté qu'à son propre détriment , que Mélenchon a soutenu le traité de Maastricht, donc qu'il est directement responsable de la situation actuelle du pays. -
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Trubli
Cette focalisation sur les agriculteurs est juste incompréhensible. tous les secteurs agricoles français ne sont pas en difficulté. Il s'agit surtout des éleveurs. Depuis 10 ans nous savons que la fin des quotas laitiers était programmée. Le ministre de tutelle était Barnier je crois. Des pays s'y sont préparés et ont industrialisés leur production. Pendant ce temps-là en France on discutait du sexe des anges... ou plutôt on s'indignait de l'idée de ferme de 1000 vaches. Résultat des courses les producteurs français se font laminer
A un moment donné il faudrait apprendre à devenir cohérent. On ne peut pas désirer l'Europe du marché unique, de la concurrence libre et non faussée, des produits à prix écrasés et venir pleurer des larmes de croco sur le sort d'agriculteurs qui n'ont pas su profiter du temps imparti pour se préparer à cette concurrence féroce et parfois biaisée.
Pour ma part je suis partisan d'un protectionnisme intelligent qui équilibre exportations et importations, permettant à chacun de préserver son modèle social et mettant fin à cette course à l'échalote mortifère. -
Thomas
Je ne voyais pas trop où le Matinaute voulait en venir avec le populisme de la brique de lait. J'ai alors regardé la séquence : j'ai compris! Je crois que question melonite et mise en scène de soi, A. Jardin semble largement au niveau de son interlocuteur. (Dommage en effet car l'initiative a l'air intéressante)
(et il y a un truc en moi qui me dit que quand on tient à quelque chose, on ne le balance pas de cette manière, ...) -
Faab
Chronique assez confuse ou confusante...
Comme d'autres, je n'ai pas bien saisi le "Ça sent le populisme, le lepénisme light ?". A la limite, au niveau com', j'ai toujours été circonspect face à Montebourg en marinière pas loin de faire de la pub à Marine, mais Alexandre Jardin vantant du commerce "équitable", serait-il français, ça me fait plutôt penser à de la bio-boboïtitude.
Au demeurant, c'est un vieux souci de la pensée "écolo" de gauche que de ne pas devenir une pensée de terroir et de clocher et ils évitent généralement la chose en parlant planète, fumette et mariage gay, même si les tendances actuelles font surgir des choses assez ambivalentes, des hésitations à un retour au "bon vieux temps", l'imaginaire d'un âge d'or perdu.
D'ailleurs, dans le genre : Onfray dans son bouquin Cosmos qui ne trouve rien de mieux pour parler de vie bucolique que de faire l'effort de sauver une phrase prononcée par Pétain, "la terre ne ment pas". Il aurait pu trouver moins... pétainiste sur ce thème. -
admin
Je regarde la une du site, je vois Zemmour, Hanouna, Jardin... Pingeot, Morandini... -
grrrz
je suis perdu ça s'adresse toujours au scooter ces questions ou à nous? -
Adarr
Daniel, je m'étouffe ! Des solutions il en existe plein. Des concrètes et à une autre échelle que celle du bobo bien pensant (je n'ai rien contre lui, je participe même avec mes moyens à leurs initiatives, mais je reste convaincu que les colibris ne changeront pas le monde).
La première consiste à remettre en cause en profondeur le modèle agricole actuel. Je remets ici un truc que j'ai rédigé il n'y a pas longtemps :
Il manque de mon point de vue aujourd'hui un discours qui analyse les racines profondes du chaos qui y règne. Cette analyse doit faire le lien entre la FNSEA contrôlée par le patron de sofiprotéol et donc le monde industriel, les chambres d'agricultures toutes présidées par la FNSEA, les crédits agricoles tous présidés par la FNSEA, et l'organisation commerciale et logistique de l'agriculture conventionnelle.
Je vais essayer d'être bref :
- Tout agriculteur souhaitant s'installer doit accéder à la terre. Pour avoir une activité assez rentable pour en vivre il faut être propriétaire d'au moins une part minimale des terres cultivées. Pour accéder à ces terres il faut un capital initial. Ce capital peut venir de l'héritage mais souvent, un jeune agri ne part de rien. Il va donc voir le crédit agricole (CA). Les dossiers acceptés par le crédit agricole passent tous sous les fourches caudines du conseil d'administration présidé par les chambres d'agriculture et la FNSEA. Les dossiers acceptés sont donc uniquement ceux qui dépassent les 500 000 € d'emprunt (et encore, c'est tout petit ça) avec un projet conventionnel impliquant une mécanisation totale et une commercialisation vers les circuits classiques. Les autres auront tout juste accès au microcrédit à des taux d'intérêt délirants. (ou de temps en temps un soutien exceptionnel pour faire bien, social&green-washing oblige)
- Partant de là, tout agriculteur qui a obtenu son emprunt doit donc intégrer les réseaux classiques d'achat et de vente. Or dans pas mal de régions celui qui vend les intrants (pesticides, semences, engrais...) est celui qui achète la production : mégacoopérative (qui n'ont de coopératif que le nom, souvent contrôlées par la FNSEA également), négociant, industriel (syngenta et monsanto/bayer sont spécialistes, mais il n'y a pas qu'eux et surtout, ils passent souvent par des négociants intermédiaire, petits monarques des régions rurales) . L'agriculteur est donc coincé mais surtout il devient la variable d'ajustement du capital : il porte intégralement le risque majeur, le capital a externalisé l'intégralité du risque sur la ressource, il ne gère plus que le risque sur les marchés. Ce risque sur la ressource est énorme car dépendant de facteurs imprévisibles liés à la météo (raison pour laquelle les marchés ne veulent pas le porter)... Or il est d'autant plus critique que le niveau d'endettement est élevé. Et le pire, c'est que lorsque l'exploitation agricole coule, les créanciers sont les premiers payés. L'Etat se sert en dernier voire parfois apporte un soutien financier qui va alimenter les créanciers (financeurs et fournisseurs). C'est donc in fine le contribuable qui paye les pots cassés.
>> Il semble donc urgent d'approfondir le diagnostic dans cette direction, très peu empruntée par les discours alternatifs actuels qui se limitent à la proposition de modèles de culture alternatifs (bio, biodynamie, permaculture) mais sans tenir compte du contexte économique dans lequel vit le monde agricole. A part convaincre quelques agris minoritaires, ils n'arriveront à rien. Et le travail du colibri peut durer des siècles ainsi avant que l'on fasse tomber le système conventionnel.
>> Les alternatives doivent donc se cibler maintenant sur le modèle de capitalisation des activités agricoles (ce n'est pas un gros mot, le "mal" n'est pas le capital qui permet l'investissement initial mais sa prise en main par des rentiers et les profits qu'ils en tirent). Il y a urgence à faire travailler les méninges dans ce sens.
De mon point de vue, les modèles décentralisés et collaboratifs sont une solution. La coopération agricole est un échec de part sa centralisation. De plus, la liberté doit être garantie, tout autant que la sécurité. Je m'explique : il faut pouvoir librement quitter la coopération sans mettre en danger sa propre activité et celle des autres. Ces modèles doivent uniquement rémunérer du travail et ne plus rémunérer de la rente (que ce soit via l'emprunt ou l'actionnariat).
Il faut donc imaginer des modèles collaboratifs décentralisés redistributifs et opportunistes. Il y a un grand défi là dedans car ça casse les principes capitalistes, libéraux et marxistes. Faut tout remettre à plat en s'inspirant des bonnes pratiques existantes. Car les contours de ces modèles sont déjà dessinés dans pas mal d'exemples concrets rencontrés sur le terrain.
Voilà pour le monde agricole. La solution est là, sous la main : développer des modèles alternatifs de capitalisation des activités agricoles. Et tiens juste pour en rajouter une couche : SCOP et SCIC sont une super solution pour permettre une capitalisation par les consommateurs eux-mêmes (super fiables, faciles à mettre en oeuvre et qui ne nécessite pas le grand soir pour tout remettre à plat). Et devinez quoi : les SCOP et les SCIC ne sont pas éligibles à la PAC... tiens tiens... étonnant hein...
La 2ème solution concerne la valorisation de la matière afin de tenir compte de son potentiel d'une part et de la demande d'autre part. Je ne développerai pas ici, mais j'ai participé à une étude pour les DREAL sur ce thème et il est clair que seule une approche collaborative décentralisée et opportuniste serait une solution (approches qui existent déjà mais ne sont pas du tout formalisées et craintes par les industriels de grande taille qui y perdent leur hégémonie : "l'union fait la force"). Je peux vous donner en privé les références de l'étude.
Bref, et là je n'évoque que 2 voies de progrès. Mais il y a en plein d'autres. Énormément. A toutes les échelles. Dont le seul problème est le manque de soutien politique et surtout citoyen.
Comme je le dis souvent les petits ruisseaux peuvent sûrement faire les grandes rivières, encore faut il qu'ils soient dans la même vallée. Et il est là le problème. Mettre toutes ses initiatives dans la même vallée. On compte sur les journalistes pour nous y aider ! Mais pour l'instant ce n'est pas glorieux. -
Tom-
La faille ?
Je suis fan de lait, j'en bois un litre par jour. A 55 centimes le litre, ça tient dans mon budget de travailleur pauvre. A 1 euro, ça devient mon premier post de dépense.
Pire. A 1 € le litre, le coca devient concurrentiel. -
Olivier
Une seule structure est en place pour l'arrivée de Le Pen au pouvoir: la télévision.
Pas de changement de personnel, pas de fuite à Londres. En place, vous dis-je. -
Michèle Grivois
Je n'ai pas regardé cette émission, trop "ras le bol"...mais moi, "l’énervé gesticulatoire" me plaît bien; et en ce moment, il est en train de fédérer gentiment tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans ce cirque médiatique. Intéressez-vous aux "maisons des citoyens" qui fleurissent la vie un peu partout...ça, c'est revigorant et ce serait bien que les "gens intelligents" ne prennent pas bêtement cela de haut...alors cette histoire de brique, je ne sais pas s'il y a quelque chose à en dire...simplement, ça dit que des citoyens arrivent, sans doute imparfaitement , à contrer la puissance capitaliste écrasante...même à toute petite échelle. riez si vous voulez, mais regardez et écoutez ...ça bouge! Mamichka. -
Arya
Bonjour,
Voilà un moment que je n'ai pas commenté sur ce forum ! Mais là, j'ai failli tomber de ma chaise. Pour tout dire, à la première lecture, je n'ai rien compris à la chronique. Mais j'ai dû me rendre à l'évidence: pour Daniel, une initiative locale équitable, c'est du lepénisme light. On en est là. D'où cela sort-il ? Le lepénisme light, je croyais que c'était l'anti-burkini, la traque aux réfugiés, l'identité nationale. En quoi la brique de lait a-t-elle un rapport avec tout cela ? Suffit-il que l'extrême droite surfe sur des revendications légitimes, comme le fait d'être payés correctement (pour les producteurs de lait), pour les contaminer et en faire du lepénisme light ? Si oui, on n'est pas sortis de l'auberge... -
JIEM 92
Bonjour
Que-y-a-t-il de pertinent dans un monde où tout est communication ? -
Ronan L
En quoi acheter un lait à un prix décent serait-il poujadiste, lepéniste? Quand je vais acheter mes fruits et légumes directement à la ferme, il y a un % qui part au micro-parti de MLP? Damned, je retourne au Carrefour dès ce soir!
Sérieusement, je trouve l'initiative très bonne et permet également de dire à nouveau à quel point c'est anormal de traiter les producteurs de lait de la sorte pour enrichir une entreprise comme Lactalis. Mais peut-être en écrivant cela suis-je poujadiste? -
Marie la dern'
La semaine prochaine qui ? Nabilla ? Une bimbo de chez Hanouna ?
Le masculin de bimbo, de Nabilla?
L'énervant énervé gesticulatoire.
Bof... -
alain-b
La brique est vide, c'est une arnaque. -
Xgluk
Un truc me chiffonne quand même:
Pourquoi le consommateur paye 20 centimes de plus si seulement 10 centimes de plus sont reversés au producteur? -
tchd
Le GIF animé serait-il le Graal de la communication moderne ?